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Zabeth

Hydra-Within-Temptation

  • Groupe: Within Temptation
  • Album: Hydra
  • Sortie: Janvier 2014
  • Label: Sony / BMG
  • Style: Metal Symphonique
  • Site Web: www
  • Note: 15/20

 


 

 

A l’écoute de l’album, j’ai été quelque peu décontenancée.

J’avais ma place pour le concert à Lille le 28 avril et je me suis dis que je me ferais une idée de cet album en live…

Décontenancée, probablement parce que cet opus est tellement varié au niveau des styles, loin d’être linéaire, qu’il est difficile de le cerner.

Hydra ? Le titre de l’album serait-il volontaire ?

L’hydre : la créature mythologique possédant plusieurs têtes, dont une immortelle, et qui se régénèrent doublement lorsqu’elles sont tranchées…
Ici, peut être, les différentes facettes de la musique de ce groupe qui perdure au travers des critiques parfois acérées …

Donc, il est vrai que j’ai eu du mal à adhérer à l’album, j’ai du l’écouter plusieurs fois avant de l’appréhender et de l’apprivoiser.

Certains titre comme “Let us burn”, “Dangerous”, “And we run” ou encore “Paradise (what about us ?)” ont été ceux qui m’ont le plus accroché de suite.
Soit les quatre premiers titres de l’album… Ensuite, j’ai décroché…
J’en étais restée là, rien de bien transcendant, un peu déçue de la prestation que je trouvais un peu molle et un peu trop pop à mon goût, pas assez incisive, pas assez métal.

“Let us burn” en intro est énergique, éloquent, accrocheur, mélodique, c’est un bon morceau made in Within Temptation.

Avec Howard Jones, ex-chanteur de Killswitch Engage en invité sur “Dangerous”, Within Temptation nous offre un titre bien punchy avec un petit refrain entêtant, bien qu’il ne soit pas le morceau le plus prégnant de l’album.

Viens ensuite “And we run” avec en guest Xzibit, star du rap ? Çà peut faire peur, non ?
Participation surprenante, certes !
Mais finalement, le mix des deux styles est assez réussi sans verser dans le rap grossier ; l’équilibre est maintenu !
Mélodique, catchy, çà bouge ! Fallait oser !
On aime ou pas !

Et voici le duo attendu : la comparaison entre les deux chanteuses date d‘un certain temps : “Paradise (what about us ?)” avec la fabuleuse Tarja Turunen, est déjà donc, plus une évidence.
Une petite explosion à la Nightwish ! La mélodie et le refrain s’insinue dans votre esprit et il y reste … La parfaite fusion ! 

Avec “Edge Of The World”, Sharon nous emmène dans un univers vocal plus doux, avec un joli final portant la marque du groupe.
Marque également portée par “Sylver moonlight” mais qui lui est plus pêchu, débridé avec un final qui s’écoule en douceur…

S‘il fallait un bon titre de scène après une ballade, “Covered By Roses” serait un de ceux-là. Il possède cette excellente rythmique pour faire bouger le public.

Que dire de “Dog Days” ? Pas punchy, pas ballade, pas assez mélodique, pas sympho … impossible de savoir dans quel registre le ranger … A part un bon solo, un peu court, vers 3:11, le titre reste assez banal …

Rythmé, mélodique, plus métal … “Tell Me Why”, du Within Temptation qui prouvera aux plus réticents que le groupe fait encore partie de la famille métal …

Peut être le titre le plus surprenant de l’album, ce dernier duo qui le clos, “Whole World Is Watching”, ici avec Dave Pirner de Soul Asylum, deux voix qui se complètent parfaitement.
Pas une ballade, d’ailleurs il n’y en a pas sur cet opus, mais un titre plus cool qui le finalise sur une touche qui laisse une ouverture vers d’autres horizons… 

Ces guests sont une volonté du groupe de se diversifier, certes, mais le groupe et notamment Sharon n’a nul besoin d’un appui vocal supplémentaire ; sa voix se suffit à elle-même.

J’ai, malgré certains titres très accrocheurs et la prestation parfaite de Sharon, eu beaucoup de mal à retrouver la magie et le frisson de certains titres des albums précédents comme les “Angels” ou “Our Solemn Hour” ou autre “Frozen” et “Stay my ground” s’il fallait en citer…

Il n’en reste pas moins que c‘est un très bon album, même s’il reste déroutant. Il marque simplement un tournant dans la carrière de Within Temptation, tournant que le groupe a été désireux de prendre.

Après une immersion dans cet album, me voilà, billet en main, devant les grilles de l’Aéronef de Lille le 28 avril où les fans se sont donnés rendez-vous.
Rendez-vous très attendu car la date, initialement était prévue fin janvier. La plateforme qui mène la salle est blindée de monde.

J’ai laissé traîner une oreille (je sais c’est pas joli-joli, mais c’était pour la bonne cause), pendant que nous attendions l’ouverture des grilles.

J’ai entendu pas mal de scepticisme sur l’album, les fans attendaient de voir ce que çà donnerait en live, même si malgré tout, ils étaient venus avec l’espoir que leur groupe ne les décevrait pas !
Et ils ont eu raison !

Ça en jette à tous points de vue : son, lumières, interaction groupe-public…
Le groupe est très présent sur scène et l’occupe totalement.
Quant au public, il a répondu présent !
Présent par le nombre : la salle est comble, aussi bien en bas qu’au balcon !
Et présent également en soutien au groupe : anciens comme nouveaux titres font l’unanimité !
Le public reprend en chœur chacun des titres et c’est l’ovation à chaque premières notes jouées !

Je ne referais pas le report du concert, il a déjà été fait, mais juste un aparté sur les 6 titres de ce 6ème opus qui ont été joués ce soir là, puisque depuis, quelques vidéos ont été mises en ligne par quelques fans : 

“Let us burn” en ouverture va chauffer la salle juste après un tomber de rideau spectaculaire !
http://youtu.be/U8r5dkhoczg

“Paradise (what about us ?)” avec le clip diffusé en arrière scène ; Sharon en avant scène explose littéralement !
Ce titre est une bombe et le public est en transe, en adéquation totale !
Imaginez un vrai duo avec Tarja en live …
http://youtu.be/kMwtX1e8nZE

“Covered by roses”, “Dangerous” et “And we run” ont emporté le public.
http://youtu.be/_IKXNQFHoZE

“Edge of the world” ramènera les fans puristes à ce qu’ils connaissent du groupe et permettra de faire une petite pause dans ce show débridé et endiablé qu’ils nous offrent !
http://youtu.be/MDSrp3DlMSM

Je mettrais toutefois un bémol quant aux clips en arrière-scène que je trouve toujours plus ou moins frustrants alors qu’un featuring en chair et en os reste quand même beaucoup plus excitant !

Au final, l’album qui au départ, m’avait laissé un goût un peu fade a été relevé par un live bien pimenté !!
Ceux qui auront eu le plaisir d’assister à l’un des shows de l’Hydra Tour ne verront sans doute plus l’album de la même façon, s’ils en avait la même vision que la mienne.
Si tel était votre cas, j’espère que les quelques petites vidéos agrémentant cette chronique, vous feront voir cet album d’une façon différente : çà en vaut la peine.

 


 

Tracklist:
01. Let Us Burn
02. Dangerous feat – Howard Jones
03. And We Run feat – Xzibit
04. Paradise (What About Us?) feat – Tarja
05. Edge Of The World
06. Silver Moonlight
07. Covered By Roses
08. Dog Days
09. Tell Me Why
10. Whole World Is Watching feat – Dave Pirner

Soirée très attendue en ce qui me concerne puisque c’est MA première fois avec le groupe et ce sera une véritable tempête dans tous les sens du terme.
Sous la pluie diluvienne lilloise pour commencer et ensuite noyée par le professionnalisme de ce groupe qui m’a laissée scotchée pendant les 3h du show qu’ils nous ont offert !





Pas de première partie pour cette soirée en tête à tête avec LE groupe mythique qu’estDream Theater et quelle soirée !!!

Début du show 20h pétante et pas en retard d’un poil !

Une intro en fond d’écran reprenant les pochettes animées des albums et une première partie qui débute avec principalement leur dernier album éponyme durant 90mn ! Un vrai régal !


C’est, propre, carré, sans bavure, aucune, un professionnalisme déroutant mais le regret que j’ai pu partager c’est du fait un manque de chaleur et de partage avec le public.

James Labrie est… qu’en dire, sinon qu’il est vocalement parfait, mais qu’il manque de peps, de communication avec son public, un peu dommage … 

Quand aux duos Petrucci-Myung, moi qui suis si loin de savoir commenter la technique musicale (mais je les apprécie), et je ne m’y aventurerais pas non plus, je suis restée bouche bée !
A croire qu’ils font çà tous les matins au pti-dej entre deux tartines : ça parait tellement simple quand je les regarde ….
Un vrai bonheur !!!

Une petite pause de 15mn pour ressourcer tout le monde, décompte enclenché !





Retour de Dream et James Labrie nous annonce que pour fêter les 20 ans de « Awake »et les 15 ans de « Scenes from a Memory », la seconde partie de soirée leur sera donc consacrée : bonheur complet !

*Une énorme pensée pour quelqu’un pour qui « Awake » est l’album préféré …*

C’est tour à tour puissant, mélodique, envoûtant, l’impression que le temps s’est arrêté ! C’est tout simplement magique.

Un instant d’éternité avec « Space-Dye Vest » …
Et franchement, c’est tellement bon, que j’ai oublié que James Labrie n’est pas descendu dans le public (lol).

Je savais ce que je venais chercher en venant voir Dream Theater et la prestation est à la hauteur, et a largement dépassé mes attentes. 

Fin du second acte !! Je n’ai pas vu le temps s’écouler …

Rappel ? Bien évidemment !!!

Un final de feu … un « The Dance of Eternity » a faire damner tous les saints et là je comprends pourquoi un tel groupe a forcément si peu de contacts physiques avec son public … La technique déployée dans ce style ne souffre pas d’interruption.
« Finally Free » pour clôturer cette soirée avec un groupe mythique et fabuleux en tous points.

Je terminerais en revenant sur le bémol du « manque de chaleur » que j’ai pu avancer. 

Certes, aucun des membres de Dream Theater ne partage ces instants de proximité avec leur public, en serrant une main tendue, ou en descendant dans le public à l’instar d’autres groupes mais ils se distinguent par cette différence (et finalement je ne sais pas si ça en a choqué plus que ça d’ailleurs, peut être au prime abord, mais à bien y réfléchir peut être pas si longtemps que ça en fait) et ils apportent cette part de magie et de charisme en nous scotchant par ce professionnalisme et ce respect de nous donner un show à la dimension de leur renommée …

Alors merci Messieurs pour ce Dream !!!!!





Set List : Source
http://www.setlist.fm/setlist/dream-theater/2014/aeronef-lille-france-3bc50cd0.html

Première partie

The Enemy Inside
The Shattered Fortress
On the Backs of Angels
The Looking Glass
Trial of Tears
Enigma Machine
Along for the Ride
Breaking All Illusions

Seconde partie

The Mirror
Lie
Lifting Shadows Off a Dream
Scarred
Space-Dye Vest
Illumination Theory

Rappel

Overture 1928
Strange Déjà Vu
The Dance of Eternity
Finally Free




Il n’était absolument pas prévu que j’aille à la Convention Prog-Résiste à Soignies ! Mais au vu de l’affiche, je n’ai pas … résisté ! 

Lazuli qui passe à 40mn de chez moi alors que ça fait maintenant 3 ans que je les suis via facebook et que je n’ai jamais pu les voir parce que toujours trop loin ou concours de circonstances …
Alors là, c’est hors de question de les rater …

Je ne dirais pas que je n’ai pas apprécié les autres concerts, mais j’ai choisi d’axer mon report sur Lazuli uniquement, parce que c’est eux que je suis venue voir !

Et voilà le moment tant attendu, une accro parmi tant d’autres, qui arborent fièrement le T-shirt de Lazuli. Nous sommes agglutinés aux portes de la salle, attendant fiévreusement qu’elles s’ouvrent, avec en fond sonore le dernier titre de Lazuli – « Deraille » – qui est en train de terminer les balances ! 
On est déjà presque dans l’ambiance et la pression monte !

Les portes s’ouvrent, enfin, et il est hors de question que je sois en loin de la scène ; la salle se présente sous forme d’amphi, avec des sièges façon gradins !
Moi, qui n’aime que les concerts debout afin de bien ressentir la musique au maximum, de me laisser imprégner totalement par les vibrations des instruments et de la voix, pour le coup si je suis assise, ça va me gâcher le plaisir !
Donc, je me faufile au premier rang, histoire de ne rien rater, même si je ne peux pas faire autrement que d’être … assise … mais au moins face à la scène.



Enfin, les voilà et d’entrée de jeu c’est un partage !
Au premier regard échangé avec eux, au premier contact, ces musiciens, ces gens sont simples, chaleureux ! On les sent heureux et fiers d’être là, avec nous, avec leur public et de nous offrir ce qu’ils ont de meilleur !
Et c’est-ce qu’ils vont faire : nous offrir le meilleur d’eux-mêmes, s’offrir à nous, dans un partage et un grand moment de simplicité et de convivialité.

« Déraille » : un des titres de leur dernier album ouvrira un concert hors norme et je peux vous assurer que rien n’a déraillé … Ils ont enchaîné les titres, avec passion, professionnalisme, humour et une immense générosité.

La set-list a marié nouvel album bien sur et titres plus anciens mais je pense que siLazuli nous avait joué l’ensemble de leur œuvre, personne n’aurait rien trouvé à redire !

Ces 5 là sont soudés, complices, indissociables !

Pour les habitués à les voir c’est certainement une redite, mais pour moi qui les voyait pour la première fois c’était une évidence et c’est fabuleux de sentir cette alchimie entre eux, pas 5 membres d’un groupe mais une seule et même personne sur scène !

Les moments intimes de cette complicité ont été nombreux d’ailleurs, entre les regards, sourires et gestes échangés, difficiles à capter avec un petit appareil photo mais à jamais gravé dans ma mémoire.

Malheureusement, les bonnes choses ont toujours une fin, mais Lazulia su la terminer en beauté et une fois de plus en générosité avec ce final au Marimba, dont j’ai tant entendu parler via facebook, ici filmé par Jean-Michel Thomas qui m’a très gentiment autorisée à partager sa vidéo :




Merci d’avoir partagé ces instants magiques avec nous.
Merci de faire vivre au travers de votre musique, cette belle langue française qui est la notre et de la faire apprécier hors de nos frontières.
C’est toujours à regret que l’on quitte des gens tels que vous…





Retrouvez LAZULI sur leur site



Retrouvez Convention PROG RESISTE sur facebook






Interview donnée à l’issue du concert

A l’issue du concert, une interview était organisée par la convention.
Le groupe s’y est prêté avec chaleur et bonne humeur.



Pourquoi aussi longtemps entre le précédent album et ce dernier « Tant que l’herbe est grasse » ?
Dominique répond que ce sont eux qui produisent, c’est en quelque sorte de l’artisanat et donc ils doivent tout gérer, ce qui est forcément plus long entre deux albums.


Comment s’est déroulée l’arrivée des « deux petits derniers » ?
Dominique souligne que les divergences de l’ancienne formation les ont amenés à prendre des chemins différents, que le changement était devenu nécessaire afin de pouvoir poursuivre sans se mentir.
Vince et Romain connaissaient et avaient déjà enregistré avec LAZULI, c’est donc tout naturellement qu’ils ont rejoint le groupe.
Dominique confie que si Romain et Vince avaient refusé de les rejoindre, çà aurait probablement été la fin de LAZULI, car çà ne pouvaient être qu’eux et personne d’autre !


Les anciens titres sonnent différemment en concert que sur les album. Comment l’expliquez-vous ?
Dominique évoque le fait que, lorsque Romain et Vince ont rejoint LAZULI, ils leur ont laissé carte blanche pour s’approprier les titres, d’où forcément une sonorité quelque peu différente puisqu’ils y ont apporté leur ressentis.


Comment LAZULI perçoit aujourd’hui ses anciens albums ?
Dominique avoue ne pas revenir en arrière et ne pas réécouter les albums, il dit qu’ils ne leur appartiennent plus, mais qu’ils sont propriété du public, qu’ils sont, quant à eux, en adéquation avec le dernier album sorti.
Claude quant à lui, a l’impression, quand il réécoute les anciens albums, d’entendre quelqu’un d’autre et se dit parfois « tiens, là çà aurait pu être différent ».


Qu’est-ce qui a amené LAZULI à faire du prog ?
Dominique nous confiera que LAZULI n’a pas décidé de faire du prog, mais simplement leur musique, ce qui leur vient avec leurs passions, leur vécu, du plus profond d’eux …
La famille prog les a accueillis, adoptés et ils en sont fiers, même si, comme il le souligne, parfois ils débordent un peu du cadre « prog ».
La filiation avec ANGE est souvent abordée et un des organisateurs n’a pas résisté à poser la question, Dominique avoue que, bizarrement ils n’ont pas écouté ANGE et que donc ils ne peuvent pas avoir d’influences.
Par contre, ils ont sublimement repris un titre de ANGE « Captain cœur de miel » pour le concert des 60 ans de Christian Descamps qui les y avait invités à faire la première partie.


Pourquoi « Cassiopée » et « Captain cœur de miel » qui transcendent la salle, ne faisaient pas partie de la set-list ?
Dominique répond que c’est difficile de ne choisir qu’une quinzaine de titres pour un concert, qu’ils doivent faire des choix, des sélections, maintenant que les albums deviennent plus nombreux. 




La Léode de Claude – explications sur cet instrument mystérieux

Claude a été rejoint par un luthier (voir la photo sur la page facebook Prog-résiste)
Après son accident qui l’a privé de son bras gauche, Claude a imaginé cet instrument aussi « bizarre » que magique. « Tellement technique que la vélocité est impossible » nous confie-t-il.
Il avoue « qu’il savait en jouer bien avant de l’avoir tellement il l’a pensé et imaginé » et qu’il a eu la chance de trouver les bonnes personnes pour l’aider à réaliser cet instrument.
Dominique reprendra le micro un instant pour rendre hommage à son frère en insistant sur le fait, que quand lui touche cet instrument, le son qui en ressort est atroce et que Claude est en fait une sorte de magicien, qu’il fait corps avec son instrument et que lui seul peut en faire sortir ces sons.