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Archives quotidiennes : 14 mai 2018

  • Groupe : Follow the Cipher
  • Album : S/T
  • Sortie : Mai 2018
  • Label : Nuclear Blast
  • Style : Heavy Metal / Power Metal
  • Site Web : www
  • Note: 15,5/20

Jeune formation Suédoise, Follow the Cipher est né de l’idée de Ken Kängström (Compositeur et producteur pour Sabaton) de créer un groupe à la musique différente de la scène Metal habituelle. S’est entouré de Karl Löfgren à la batterie, Viktor Carlsson à la guitare, Jonas Asplind à la basse et de la chanteuse Linda Toni Grahn que l’homme part en 2014 à l’aventure. Quasiment immédiatement Nuclear Blast a reniflé un potentiel fabuleux avec cette formation. 

Je ne vous cacherais pas que avec quelques écoutes je n’ai pas trouvé tant d’originalité que ça chez les Suédois. Certes ce qu’ils proposent est varié tout au long de la rondelle, mais de là à dire que l’on tient là quelque chose d’original, il ne faut pas déconner. 
Peut-être que certains membres ont de la bouteille, mais moi aussi et je peux garantir, que si les titres sont bons (certains vraiment excellents) on ne m’y trompera pas sur les influences. 

Ça débute d’ailleurs de très belle façon avec un « Enter the Cipher » vraiment excellent où l’on découvre au passage les talents de vocaliste de la demoiselle. Une belle voix, qui a du potentiel, et qui arrive tout de même à se démarquer de certaines de ses consœurs (notamment  Brittney Hayes de Unleash the Archers ou Asselia Scoletti de Temperance). Les mélodies de claviers et riffs de guitares me font fortement penser à Firewind. Bon certes l’influence est bonne, mais là pour le coup c’est flagrant. A contrario, cette composition est un véritable bonheur. Le refrain est une bonne claque. C’est presque Pop comme pourrait le faire Amaranthe. Et l’apport vocal de Viktor Carlsson un plus indéniable. j’ai cru que c’était Devin Townsend qui avait posé sa voix, tant le Suédois est ressemblant et performant. La suite de l’album est plus classique et malheureusement moins percutante. Ce premier morceau laissait pourtant espérer du très lourd. Attention, ce n’est pas mauvais c’est juste que c’est nettement pas au niveau de « Enter the Cipher ».

« My Soldier » met les orchestrations plus en avant. C’est aussi une belle composition. Mais une fois de plus l’influence évidente de Within Tempation est assez marquée. Pas évident de ce démarquer en 2018. Pourtant Certaines formations y arrivent bien, sans trop mettre en avant cette fameuse volonté de ‘différence’. Unleash the Archer en est un bon exemple, tout comme Borealis avec son dernier album. La performance vocale de Linda Toni Grahn est sur un titre de ce genre vraiment remarquable. 
« Winterfall » est plus lente et lorgne vers un Heavy plus doux, mais d’une banalité terrifiante. A la première écoute j’ai pu deviner où allait être les break et les chœurs. Pas terrible tout de même. 
Plus loin dans l’album « Play with Fire » sort franchement du lot. Orchestrations et mélodies font un travail vraiment efficace. La puissance vocale de la chanteuse éclate au grand jour. C’est clairement l’une des grandes autre surprise de ce disque. Derrière un grand titre comme celui-ci il faut évidemment mettre le paquet. Malheureusement « I Revive » tombe à plat. Une fois encore influencé par Firewind avec ses beaux claviers le titre est mou et n’est sauvé que par un bon refrain. 
Avant de terminer l’album par la reprise de Sabaton « Carolus Rex » composé à l’époque par Ken Kängström et ma foi à peine plus excitante que l’originale, Follow the Cipher nous gratifie d’une bonne claque dans la gueule avec « Starlight » avec moults invités tous remarquables. Joakim Brodén (Sabaton), Nils Patrik Johansson (Astral Doors), Johnny Lindkvist (Nocturnal Rites) et Ronny Hemlin (Tad Morose) sont venus pousser la chansonnette avec Linda et le résultat est très réussi et surtout vraiment convainquant. Malheureusement le titre très inspiré par Dragonland époque Starfall est court, trop court ! Voilà une composition qui méritait bien d’atteindre les 7 ou 8 minutes. 

Clairement, pour un premier album, Follow the Cipher fait assez fort. C’est l’une des surprises de ce début d’année. Il ne restera clairement pas dans mes disques remarquables de 2018, mais je n’oublierai pas de partager cette belle découverte à qui veut découvrir un groupe sympa et passer avec lui un agréable moment. 


Tracklist :
01. Enter The Cipher

02. Valkyria
03. My Soldier
04. Winterfall
05. Titan’s Call
06. The Rising
07. A Mind’s Escape
08. Play With Fire
09. I Revive
10. Starlight
11. Carolus Rex

  • Groupe : Chris Bay
  • Album : Chasing the Sun
  • Sortie : Février 2018
  • Label : SPV
  • Style : AOR / Pop / World Music
  • Site Web : www
  • Note: 16,5/20

Vous connaissez tous plus ou moins mon amour pour Freedom Call et particulièrement pour son chanteur Chris Bay, un type vraiment cool, toujours souriant, du moins en concert et aux interviews. C’est le genre de type qui voit toujours de façon positive et je crois que ça s’entend fortement dans son groupe de Speed Metal. Durant toutes ces années à la tête de Freedom Call il a composé pas mal de titres Speed et d’autres nettement moins Heavy, plus Rock, plus calibrés pour la radio. Certaines compositions ont pu facilement se greffer aux albums alors que d’autres étaient bien trop ‘douces’ pour avoir leur place.

Chasing the Sun regroupe donc toute une sélection de compositions non choisi pour se retrouver sur un disque de Freedom Call.
Chris Bay a t’il eu raison de regarder dans une autre direction, quitte à laisser pas mal de fans du groupe sur le coté du chemin ?

Personnellement j’ai toujours apprécié ses morceaux plus easy listening sur les albums de Freedom Call et c’est avec un certain intérêt que je me suis porté sur ce mystérieux Chasing the Sun.
Chris a posé tout d’abord un premier single fin 2017, « Radio Starlight » où il expliquait parler de ces titres qui à la radio restent en tête durant des heures. J’avoue ne pas avoir accroché au début. Trouvant le titre un peu trop facile. Mais au final, intégré à l’album, il ressort comme un très bon morceau de Pop avec un ‘lalala‘ très efficace.
Et d’ailleurs, comme tout bon titre de Freedom Call, la mélodie est une part importante des compositions de Chris Bay. Ici forcement c’est le cas aussi. Le tour de force d’ailleurs et sur des titres pas forcement très excitants, c’est d’avoir placé des mélodies vocales ou musicales, des sons, des refrains qui marquent, qui restent et qui perdurent tout ça dans un débordement de joie.

La preuve avec la première moitié de l’album. « Flying Hearts » est clairement Pop, voir AOR. Claviers omniprésents, jolies mélodies, un chant pas trop haut, et un beau solo de gratte final en font une belle mise en bouche. Ceux qui n’étaient pas convaincu peuvent avec un tel titre être rassuré. Ensuite, Chris qui aime les sonorités écossaises fait un tour de force en plaçant un « Light my Fire » très simple, mais d’une efficacité sans limite. Comment ne pas siffloter, ne pas se dandiner à l’écoute de cette compo? Les paroles sont simples et jolies, sans chichi. C’est cool, tout simplement.
Arrive ensuite « Move On » avec ses trompettes qui rappellent les premiers albums de Freedom Call. Comme le titre précédent, c’est la mélodie qui fait le travail. Chris ne force pas son talent et le refrain va forcement faire un carton en concert. Le clavier presque disco tranche avec les riffs lourds des guitares, pourtant ça marche bien. Je ne vous cacherai pas que ce titre et le précédent passe en boucle dans ma voiture.

Par cet album Chris Bay chercherai t’il à prouver que la Pop peut être autre chose que ce que les gros labels nous font écouter sans relâche à la radio et à la télé ? En tout cas, je suis certains que des esprits ouverts pourrait apprécier sans sourciller de tels morceaux.
Idem pour « Silent Cry » avec son intro Pop avec une voix féminine est un pur chef d’oeuvre. Il aurait pu cartonner durant les années 90 à l’époque où des groupes comme Breeders, Pearl Jam ou Stilskin faisaient la une des charts.
« Hollywood Dancer » est très sympa aussi et possède une mélodie qui me rappelle une chanson connue, mais dont je ne me souviens pas du titre. Ici Chris Bay n’a pu s’empêcher de placer des ‘hohoho’ si caractéristique de Freedom Call. Presque cette composition aurait pu se retrouver en bonus sur Beyond.
Je suis un peu plus mitigé concernant « Keep Waiting » même si j’avoue que ce titre à du charme. « Misty Rain » et « Bad Boys » iraient parfaitement s’ajouter sur un album de Gotthard ou de Bon Jovi, car bien Hard Rock. Définitivement Chris Bay est un compositeur multi-tâche, car il faut avoir du talent pour ne pas se louper lorsque l’on va voir dans des contrés éloignées.
Si la seconde moitié de Chasing the Sun est moins dansante (avec « Misty Rain » ou « Hollywood Dancer »), moins émotive  (« Keep Waiting ») il ne reste pas moins que Chris a réussi à me convaincre  en variant les plaisirs. Encore une autre corde à son arc avec « Where Waters Flow In Heaven » une compo posée et douce, vraiment très éloignée de Freedom Call. Enfin, le premier disque solo de Chris Bay se termine par une ballade, que dis-je, un slow vraiment très réussi, « Love Will Never Die ».

Il y a fort à parier qu’il y aura des déceptions à l’écoute de Chasing the Sun, mais le guitariste chanteur de Freedom Call avait prévenu. 
Si vous avez envie d’un petit vent de fraîcheur au volant de votre voiture, plutôt que d’ouvrir la fenêtre ou de baisser la clim, prenez le temps d’écouter Chasing the Sun, cela vous fera le plus grand bien.


Tracklist:
01. Flying Heart
02 Light my Fire
03. Move on
04. Radio Starlight
05. Silent Cry
06. Hollywood Dancer
07. Keep Waiting
08. Misty Rain
09. Where Waters Flow In Heaven
10. Bad Boyz
11. Love Will Never Lie