Archives mensuelles : février 2018
- Groupe : Orphaned Land
- Album : Unsung Prophets & Dead Messiahs
- Sortie : Janvier 2018
- Label : Century Media
- Style : Metal Oriental / Heavy Metal / Metal Progressif / Doom / Death Metal / Metal Symphonique
- Site Web : www
- Note: 18,5/20
Allez, je vous refais l’historique, rapidement…
Orphaned Land est une formation Israélienne qui fête ses 25 ans d’existence.
Le groupe est l’un des pionniers en matière de Metal Oriental au coté de Melechesh. Il mélange Folk, Death Metal ainsi que du Doom. Les racines orientales sont très présentes dans la musique de la formation Israélienne et le folklore musical y est tout naturellement prédominant. Coté texte Orphaned Land met l’accent sur un message de coexistence pacifique entre juifs et musulmans.
Cela parle beaucoup de religion, quelle soit Musulmane ou Chrétienne, ou Juive bien évidemment. La bible, sur l’album Mabool, qui parle de Noé, ou ici sur le nouvel album Unsung Prophets & Dead Messiahs qui parle du concept philosophique de la caverne de Platon (Source Wikipedia: Elle expose en termes imagés les conditions d’accession de l’homme à la connaissance de la réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance). Le groupe veut par ses textes raconter le destin de Gandhi, Martin Luther King ou Jésus Christ, des messies morts ou des révolutionnaires condamnés ou tués par ignorance selon le chanteur Kobi Farhi.
Les années passent et les albums aussi et il semble que les Israéliens préfèrent adoucir la chose. Plus de voix claires, plus de mélodies, plus progressifs aussi par moment.
Durant l’écoute de Unsung Prophets & Dead Messiahs j’ai beaucoup penser à Moonspell, évidemment dans les moments Death, mais aussi par moment dans certaines phases musicales.
Extrême et mélodique je crois qu’il est difficile de mélanger aussi bien ces deux palettes de la musique Metal que sur cet album. De plus les sonorités arabisantes de la musique font vite voyager dans ce si lointain Moyen Orient.
Si Unsung Prophets & Dead Messiahs se ressent comme plus épique que les albums précédents c’est du aux influences orientales présentes du début à la fin du disque. Ce voyage est totalement réussi. L’album n’en est pour autant pas forcement plus complexe. Si chaque titre se veut différent dans sa rythmique ou son intonation musicale, il n’en reste pas moins que tout coule de source. Tout s’imbrique admirablement.
Le très progressif et zen « All Knowing Eye » se veut très planant mais ne fait concrètement pas tache face au très Folk/Oriental « Yedidi » chanté en Hébreu. En fait après plusieurs écoutes Unsung Prophets & Dead Messiahs pourrait même être l’opposé musical des glacials albums de Vintersorg ou Borknagar, tant les compositions quelles soient progressives ou Death sont travaillées.
On appréciera ou pas la présence de Hansi Kursch sur « Like Orpheus ». Perso, j’ai du mal avec sa voix dès qu’elle sort de Blind Guardian et ici cela ne fait exception. Outre Hansi, il y a aussi comme invités, Steve Hackett (Genesis) au solo sur « Chains Fall To Gravity » et Tomas Lindberg (At The Gates) au chant growl sur « Only The Dead Have Seen The End Of War », fabuleux titre qui n’a rien à envier aux grandes productions de Metal Opéra.
Plus les écoutes passent et plus j’apprécie ce disque. Toutes ces sonorités, ce patchwork d’influences orientales, sont un régal pour mes oreilles.
Orphaned Land a fait un travail remarquable.
L’un des joyaux de cette année c’est certain.
Tracklist:
01. « The Cave »
02. « We do not Resist »
03. « Propaganda »
04. « All Knowing Eye »
05. « Yedidi »
06. « Chains Fall to Gravity »
07. « Like Orpheus »
08. « Poets of Prophetic Messianism »
09. « Left Behind »
10. « My Brother’s Keeper »
11. « Take my Hand »
12. « Only the Dead Have Seen the End of War »
13. « The Manifest – Epilogue »
Magic Fire Music: Salut ! Aujourd’hui on est là pour parler de la sortie du premier album, nommé ”Antagonism Of The Soul”. Pourquoi avoir choisi ce titre au sens si profond ?
Bruno : On a choisi ce titre car ça représente deux forces opposées. On vit un peu dans un monde d’opposition et ça nous marque dans la vie en général. On a illustré tout ça grâce à un spectre noir et un spectre blanc autour d’une demoiselle qui figure sur l’artwork. Donc voilà, deux forces opposées qui font partie du quotidien qui nous influencent et qui nous guident.
Magic Fire Music: Pendant combien de temps avez-vous travaillé sur l’album ?
Valentin : Certaines des morceaux de l’album se trouvaient déjà sur notre premier EP qu’on a sorti en 2014. Le reste des morceaux a été écrit jusqu’au début des enregistrements de l’album, en 2016, certains ont même été modifiés à nouveau pendant.
On a commencé les enregistrements il y’a deux ans début 2016. On a fait les guitares, la basse et le chant dans notre home studio. Puis on est allés enregistrer la batterie au studio en Aout 2016, ainsi que les chants groupés et les parties de guitare acoustique. Ensuite le mix/mastering, les démarches de partenaires, le design du cd et l’organisation de la sortie de l’album nous ont pris tout 2017.
Magic Fire Music: Vous avez été complètement libres au niveau des processus de composition, d’écriture et d’enregistrement ? L’album correspond-il à ce que vous aviez imaginé ?
Bruno : Oui on a été totalement libre car tout était déjà préparé de notre côté, et ensuite on a commencé à démarcher les labels. Donc tout était déjà prêt et déjà produit. C’était un peu clé en mains pour le label.
Magic Fire Music: L’album est très sombre, cela se voit notamment dans le clip de ”Death Wish”, qui est l’un des titres paru pour représenter l’album avant sa sortie.
Valentin : Ça représente bien l’album justement, comme Bruno disait, en ce qui concerne la protection des hommes et l’opposition des forces dans notre vie. On voit que dans « Death Wish » il y a un gamin qui est maltraité par son père et qui aimerait se suicider, mais qui pourtant n’y arrive pas.
Bruno : Oui il est retenu par ses souvenirs et par l’espoir d’avoir des jours meilleurs, donc il n’y arrive pas.
Magic Fire Music: Pourquoi avez-vous choisi les titres ”Black Moon” et ”Death Wish” pour représenter l’album avant sa sortie ?
Valentin : Déjà parce qu’ils font partie de nos titres préférés, et aussi parce que c’est les derniers titres qu’on a composé pour l’album. Qui d’ailleurs se trouvent un peu plus dans la tendance actuelle, avec un côté metalcore plus prononcé. Ces morceaux c’est un peu le best-of de ce qu’on a proposé et on voulait les partager avec le public.
Bruno : C’est vrai que y’a d’autres titres qui feraient plutôt heavy, d’autres plus metalcore, et on trouve que ”Black Moon” et ”Death Wish” combinent très bien ces deux styles. On aime tous ces styles-là, on n’est pas influencés par un seul style, c’est vraiment plusieurs genres de metal, et même d’autre styles de musique.
Magic Fire Music: D’où vient le nom du groupe ?
Bruno : On n’a pas réellement cherché de significations à la base. Valentin avait pensé à ce nom au début sans lien avec l’économie ou quoi que ce soit. Mais si on devait faire un parallèle, pour nous ce serait plus ”insolvable” dans le sens philosophique (et non économique) du terme.
Magic Fire Music: Le groupe est tout jeune et pourtant vous avez déjà accompli pas mal de choses. Par exemple Bruno tu as eu l’opportunité de jouer avec Alexi Laiho en Finlande, ce n’est pas rien !
Bruno : C’est sûr c’était une super opportunité, après je ne prends rien pour acquis. C’est bien qu’on ait déjà fait beaucoup de choses mais ce n’est que le début et il ne faut pas s’arrêter là. On veut pousser ce projet au maximum.
Magic Fire Music: La notoriété du groupe dépasse déjà les frontières, notamment grâce aux vidéos sur YouTube de Galacticriminal …
Bruno : Oui, c’est génial. On a cherché à se faire connaître en contactant pas mal de monde. On travaille avec Roger pour la France, on a un agent de presse en Angleterre, mais on multiplie aussi les contacts par nous-mêmes. Et effectivement on a la chance d’avoir eu des Youtubeurs qui ont fait des vidéos sur notre musique, ça a été un bon coup de pouce. On est plutôt contents d’apparaître sur leur chaîne YouTube ! Mais ce n’est pas fini et il faut toujours faire les démarches, au quotidien. Il y a un effet boule de neige qu’il faut toujours entretenir. Personne ne vient vers nous, c’est à nous d’aller vers les gens. Et y a peu de gens qui répondent … Mais il ne faut pas se décourager.
Magic Fire Music: De qui vous entourez-vous lorsque vous composez / enregistrez ?
Valentin : Quand on compose c’est plutôt Pierre et moi qui apportons les idées de base. On va trouver des riffs et on va essayer de construire la musique à partir de ça. Et dès qu’on sent qu’on a une bonne idée et qu’on pourra faire une musique, on propose à Bruno et Mickaël qui apportent aussi leurs idées. Ensuite Bruno fait les tests d’enregistrement, on met en commun, et on peaufine tous ensemble.
Magic Fire Music: Y-a-t-il d’autres clips prévus pour l’album ?
Valentin : Oui, il y a un autre clip de prévu qu’on va tourner d’ici un mois et qui devrait sortir vers mars / avril. C’est le clip éponyme de l’album. Toujours en coopération avec Igor Omodei, comme sur nos deux clips précédents, dont adore le travail.
Magic Fire Music: Cette année marque un tournant pour le groupe avec la sortie du premier album … Quels sont les prochains objectifs ?
Valentin : On va essayer d’organiser pas mal de concerts. Y en a déjà quelques-uns d’organisés d’ailleurs, à Nancy et Paris par exemple (ndlr : release party le 16/02/18 à Paris au Klub). Pour les dates à venir elles seront visibles sur notre page Facebook. On va aussi commencer à composer le prochain album, et chercher un max de partenaires.
- Groupe : Nokturnal Mortum
- Album : Verity
- Sortie : Novembre 2017
- Label : Oriana Music
- Style : Folk Metal
- Site Web : www
- Note:
Huit longues années après il nous est enfin possible de tenir entre nos mains le successeur du chef d’oeuvre qu’était The Voice Of Steel.
L’attente fut indéniablement longue et pénible, d’autant plus lorsqu’en 2016 l’annonce d’un nouvel album fut faite. Mais également des interrogations, sera t il à la hauteur ?
Evidement, nous parlons d’un groupe déjà bien établi, et, s’il vous plait, faisons abstraction d’un passé sulfureux, et d’une soit disant idéologie qui ne figure à aucun moment dans les textes du groupe, et ce depuis pas mal d’années déjà. Musicalement cet opus est d’une très grande qualité, offrant des morceaux variés et puissants. Du metal folk gorgé d’une rage viking à toute épreuve. Les nombreux arrangements aériens viennent néanmoins adoucir un chant très guerrier ainsi que des riffs très typés Black Metal voir mélodiques à certaines reprises.
De manière générale cet opus se veut plus direct que son prédécesseur mais surtout beaucoup plus Folk. Paradoxalement il est nettement plus accessible, prenant dès la 1ere écoute par le biais de la diversité de ses morceaux, empreints d’une certains mélodie amenée intelligemment par de nombreux arrangements. Cet opus est donc difficilement comparable à son prédécesseur même si, finalement, le style n’est que peu différent. On sent juste un coté roots plus prononcé, d’ailleurs accentué par l’utilisation d’instruments traditionnels ainsi que par un visuel d’ailleurs fortement réussi.
Bref, un album de plus à savourer !
Tracklist:
01. « I’ll Meet You in Ancient Darkness » (Intro)
02. « Molfa »
03. « With Chort in My Bosom »
04. « Spruce Elder »
05. « Song of the Snowstorm »
06. « Wolfish Berries »
07. « In the Boat with Fools »
08. « Wild Weregild »
09. « Lyre (Komu Vnyz cover) »
10. « Black Honey »
11. « Night of the Gods »
12. « Where Do the Wreaths Float Down the River? » (Outro)
Groupe : Shakra
- Album : Snakes & Ladders
- Sortie : Novembre 2017
- Label : AFM Records
- Style : Hard N’Roll
- Site Web : www
- Note: 13.5/20
Hé bien vous savez quoi, voilà un album de Shakra que je trouve ennuyeux. Ça faisait longtemps que cela n’était pas arrivé ! A vouloir sortir des albums aussi souvent, il me semble que les Helvètes se soient contentés de peu pour ce Snakes & Ladders. Les compositions sont bonnes, mais il n’y a réellement rien de bien folichon. Où sont donc des titres comme « Hello » ou « Around the World » que l’on pouvait entendre sur l’album précédent ?
Shakra est en roue libre et un titre comme « The Seeds » m’a à peine fait tapoter des pieds. Et seul « I Will Rise Again » a réussi a éveiller un soupçon d’intérêt.
Bon, je ne vais pas reprocher à Shakra de faire du Shakra, mais quitte à le faire, autant que ça soit bien fait. Mais franchement l’écoute de Snakes & Ladders me laisse sur ma faim, alors que d’écouter juste le premier titre de Hight Moon éveil en moi l’envie de parcourir des kilomètres à bord de ma voiture (je sais, c’est cliché, mais j’aime ça). Idem pour « Open Water » qui se révèle être une ballade plutôt classique et l’on pouvait clairement s’attendre à mieux de la part des Suisses.
Bon les gars, revenez dans deux bonnes années et prenez le temps de peaufiner tout ça s’il vous plait. Vous être capable de bien mieux.
Tracklist:
01. Cassandra’s Curse
02. Friday Nightmare
03. Snakes & Ladders
04. Something You Don’t Understand
05. The Seeds
06. Rollin’
07. Medicine Man
08. I Will Rise Again
09. Open Water
10. The Race Of My Life
11. Fire In My Veins
12. The End Of Days
Groupe : Primordial
- Album : The Gathering Wilderness
- Sortie : Février 2005
- Label : Metal Blade Records
- Style : Pagan / Black Metal / Doom
- Site Web : www
- Note: 16.5/20
Peu amateur du genre, je vais tout de même donner mon avis sur cet album de Primordial qui traîne dans ma cdthèque depuis sa sortie en 2005.
Cela fait bien longtemps que je n’écoute plus ce genre de Metal et je m’aperçois (merci à Amazon Music de me l’avoir proposé) que finalement ça passe plutôt bien dans mes oreilles, surtout tard le soir, avant l’heure du dodo.
Et donc, il est comment ce Primordial datant de 2005 ? Et bien franchement pour faire simple, en l’écoutant ou plutôt en le réécoutant, j’ai immédiatement pensé à Bathory et à ses album Nordland I et II. Certes ici les Irlandais ne nous offrent pas le bruit des rivières où des chevaux, mais l’univers façonné par la musique est retranscris de façon incroyable. On s’imagine aisément en Irlande avec ces vents tumultueux et ses décors magnifiques ou bien ses falaises escarpées et ses plaines frappées par le froid.
L’album d’ailleurs raconte la misère que les Irlandais ont vécu durant la grande famine entre 1845 et 1851. Et l’ambiance de l’album retranscris à merveille cet événement douloureux. Le chant est malsain, tantôt clair ou ténébreux, il évoque la tristesse, la haine et ce grand malheur. Comment ne pas être touché par « The Coffin Ships » qui respire le malheur et la douleur d’un peuple.
Si il existe des albums de Doom vraiment très noirs qui évoquent une telle misère et donnent des frissons dans le dos grâce à une rythmique lente au possible, je m’étonne qu’en proposant une musique aussi puissante aux niveaux riffs et rythmique Primordial réussisse à atteindre ce même ressenti.
Si vous aimez voyager dans un univers tumultueux (où l’histoire et la musique ne font qu’une) n’hésitez pas à poser vos oreilles sur ce The Gathering Wilderness signé Primordial.
Tracklist:
01. « The Golden Spiral »
02. « The Gathering Wilderness »
03. « The Song Of The Tomb »
04. « End Of All Times (Martyrs Fire) »
05. « The Coffin Ships »
06. « Tragedy’s Birth »
07. « Cities Carved In Stone »
- Groupe : Galneryus
- Album : Ultimate Sacrifice
- Sortie : Septembre 2017
- Label : Warner Music Japan
- Style : J Metal / Metal NeoClassique
- Site Web : www
- Note: 14.5/20
Voilà longtemps que je n’ai posé mes oreilles sur un groupe Japonais autre que Iron Attack. Galneryus, cela faisait longtemps que je n’en avais entendu parlé, mais je n’avais jamais sauté le pas.
Cette formation propose avec Ultimate Sacrifice son onzième album studio en seulement quatorze années d’existence (c’est toujours moins que Iron Attack). Pas mal me direz-vous, d’autant qu’entre temps, Galneryus a pondu cinq EP de reprises (d’autres formations ou de réenregistrements de leurs propres morceaux) et six enregistrements live !
Pour situer le groupe Japonais, dans l’univers si vaste qu’est le Heavy Metal, c’est assez compliqué. Je dirai qu’il y a du Symphony X, du Malmsteen, du Dream Theater, du Dragonland et du Pathfinder.
A la vue de la note, vous l’avez compris, j’ai très emballé par leur musique mais toutefois il est bon de nuancer. Si les parties instrumentales sont vraiment excellentes et assez souvent inspirées (« Rising Frustration », ou « Wherever You Are » ou le long « Brutal Spiral Emotions ») et d’une technique vraiment bluffante, certains autres moments semblent provenir d’un autre temps ou d’un groupe de seconde division sans inspiration.
Et donc, même si le chant japonais ne me dérange aucunement, c’est pourtant bien (souvent du moins) durant les parties chantées que le groupe galère à tenir l’attention. Ça manque de créativité, alors je ne sais pas si c’est le chant jap qui casse la mélodie jouée par les instruments, mais c’est bien dommage. D’ailleurs ceci expliquant cela, je me suis souvent demandais à quoi pouvait bien ressembler l’album s’il avait été instrumental. Cependant, la dernière partie de « Brutal Spiral Emotions » tout en grandiloquence avec le chant de Masatoshi « Sho » Ono est un pur plaisir auditif.
Le groupe est vraiment au top du top lorsqu’il se la joue speed, comme la longue pièce « Ultimate Sacrifice ». Un régal de Speed pur jus, comme seul Dragonland a su en composer. L’album termine vraiment en apothéose. Dommage que le début du disque soit aussi poussif, sinon on aurait touché le divin.
Anata ni kansha shimasu !
Tracklist:
01. Enter The New Age
02. Heavenly Punishment
03. Wings Of Justice
04. The Shadow Within
05. With Sympathy
06. Wherever You Are
07. Rising Infuration
08. Brutal Spiral Of Emotions
1 – Blinded By Anger
2 – Burning Within
3 – Soul Carried By The Wind
09. Ultimate Sacrifice
1 – Wishing To Liberate
2 – The Battle In Desperation
3 – The Reality In The End
4 – Phantasmagoria
5 – The Living And The Dead
- Groupe : Voyager
- Album : Ghost Mile
- Sortie : Mai 2017
- Label : Autoproduit / IAV Records
- Style : Metal Progressif
- Site Web : www
- Note: 16.5/20
Souvenez-vous, en 2003 sortait Element V sur DVS Records le premier album de Voyager. J’ai été l’un des premiers si ce n’est le premier à chroniquer cet album des Australiens et c’était sur Soil Chronicles. Quelques semaines après ma chronique pourtant assassine, Daniel Estrin (chanteur, pianiste et compositeur) m’a contacté par mail, m’expliquant pourquoi j’avais raison sur certains points et faux sur d’autres. Le dialogue était courtois malgré ma note assez dur (9/20) et j’ai finalement compris où en voulait venir le compositeur avec sa musique. Et peut-être a-t-il lui aussi tenue compte des remarque j’avais pu tenir sur ma chronique et par mail. Le résultat en 2007 avec UniVers est sans appel. C’est album va droit au but sans zigzaguer comme son prédécesseur.
Même si je suis passé à coté de I Am the Revolution, je n’ai pas laissé tomber le combo Australien et c’est avec un certain plaisir que j’ai accueilli l’excellent The Meaning of I et son successeur V sur lequel Voyager fait un grand pas en avant dans la reconnaissance internationale.
Ghost Mile a été financé sur la plateforme PledgeMusic dès 2016 et a permis de mettre au monde ce sixième album finalement assez rapidement.
Ghost Mile est la suite logique de V. Le groupe perpétue la musique créée dès 2003, avec un progressif qui fourre son nez un peu partout. Tantôt Metal extrême, tantôt Pop Voyager n’en oublie pourtant ni les moments techniques ni les moments mélodiques. Tout ça donne un album varié et vraiment frais, pas ou peu prise de tête et qui se laisse apprécier sur la longueur. Evidemment il faudra plusieurs écoutes pour en dénicher tout le potentiel. Le disque est plutôt court (45 minutes) ce qui permet d’y retourner immédiatement et d’apprécier un petit plus certaines compositions.
(« This Gentle Earth (1981) ») par exemple surprend par son coté mélodique qui le rend dynamique et vraiment entraînant, dommage qu’il soit si court. J’ai aussi beaucoup apprécié « To The Riverside », mélangeant douceur et volupté d’une façon vraiment exquise. « The Fragile Serene » très The Edge dans la guitare rappelle malgré lui (ou pas) un son très U2. Un très bon morceau à la fois lourd sur les riffs et pourtant léger dans le ton.
Avec V, Ghost Mile est clairement l’album le plus accessible de Voyager. Il faut cependant tout de même accrocher au chant particulier de Daniel, mais une fois passé outre, on se laisse facilement bercer par les belles mélodies et par des titres peu complexes (mais riches) qui s’assimilent plutôt bien.
Tracklist:
01. « Ascension »
02. « Misery Is Only Company »
03. « Lifeline »
04. « The Fragile Serene »
05. « To The Riverside »
06. « Ghost Mile »
07. « What A Wonderful Day »
08. « Disconnected »
09. « This Gentle Earth (1981) »
10. « As The City Takes The Night »
- Groupe : Sleeping Romance
- Album : Alba
- Sortie : Novembre 2017
- Label : Nuclear Blast
- Style : Metal Symphonique
- Site Web : www
- Note: 12.5/20
Visiblement le coup du groupe à chanteuse façon Heavy Symphonique à toujours le vent en poupe. Nuclear Blast qui a signé ce groupe Italien en 2015 après un premier album (Enlighten paru en 2013) a décidé de continuer sur cette voix pourtant fortement encombrée.
La liste est trop longue dans ce style et j’avoue que c’est avec un certain recul que je me suis penché sur l’écoute de cet album.
Musicalement, aucune surprise, la qualité est au rendez-vous, mais il n’y a franchement rien de sensationnel. Tout ça a déjà entendu trop souvent depuis l’arrivée de ce style. Delain, Vision of Atlantis, Leaves Eyes, Trails of Tears ou bien encore Amberian Dawn… A croire que tout a déjà été écrit dans le genre. Certes la demande est toujours là, mais il y a sans doute d’autres formations plus aventureuses qui ne demandent qu’à percer. Car non, Sleeping Romance ne fait ni dans le The Gathering, Lacuna Coil, Madder Morten, ni dans le Arch Enemy ou bien encore Atrox ou les Rock Beyond the Black. Et pourtant je suis certain qu’il y aurait des parts de marché à récupérer.
Alba est si classique qu’en écouter l’intégralité se révèle très ennuyeux. Attention, l’amateur ou l’amatrice du genre en aura pour son compte, car le niveau est là, la performance vocale aussi. Mais une petit prise de risque aurait été le bienvenu, juste histoire de marquer le coup. Nous sommes à mille lieu du dernier album de Bare Infinity tellement mieux conçu et travaillé.
Sleeping Romance va devoir se torturer un peu les méninges pour devenir plus attractif, sinon la formation italienne risque d’endormir son auditoire.
Tracklist:
01. « Overture / Twilight »
02. « Where the Light Is Bleeding »
03. « Lost in My Eyes »
04. « Touch the Sun »
05. « Forgiveness »
06. « My Temptation »
07. « Across the Sea »
08. « Everything Behind »
09. « Through the Looking Glass »
10. « Alba »
11. « Underture / Daylight »