Archives quotidiennes : 19 janvier 2018
Magic Fire Music: Salut ! Aujourd’hui on va parler de l’album à venir du groupe, le bien nommé Resurrect ; mais tout d’abord on va retracer l’histoire de TWDO. Quand le groupe s’est-il formé ?
Pierrick: On s’est formé en 2011, et notre premier album date de 2013.Donc il y a eu un petit temps entre la création et la sortie de l’album.
Magic Fire Music: Et qui est à l’origine de TWDO ?
Kevin: C’est Cédric et J.B, le batteur et le guitariste. Moi j’ai rejoins le groupe en 2012, on est partis en tournée en Equateur pendant l’été et en revenant de cette tournée on a commencé à enregistrer l’album, qui est sorti au courant de l’année 2013.
Magic Fire Music: Comment avez-vous eu cette opportunité de partir en tournée en Equateur ?
Pierrick : C’était par rapport à notre ancien bassiste qu’on avait à l’époque qui était Equatorien, il faisait de la musique en été là-bas avant de venir en France. Il jouait dans un groupe qui était bien connu dans la scène locale et l’année où on jouait avec lui son groupe fêtait ses dix ans. Donc ils nous ont invités sur cette tournée en fait.
Magic Fire Music: Quant au nom du groupe, j’imagine qu’on vous pose la question sans arrêt …
Pierrick : Ah c’est une petite perle celle-là ! (rires). Alors déjà il faut savoir que ça n’a rien à voir avec la série. En fait, J.B et Cédric ; et même nous tous dans le groupe, on aime bien la série The Walking Dead, mais les BDs. Quand Cédric et J.B ont formé le groupe tous les deux, ils cherchaient un nom pour leur formation. Etant fans de cette BD, ils ont choisi ça comme premier élément. Et en fait, la grand-mère de J.B, à chaque fois qu’elle voyait son petit-fils elle lui posait la question « comment ça va avec ton orchestre ? ». Partis de ça, ils en ont déduit « orchestra ». Voilà d’où ça vient. (rires)
Magic Fire Music: De qui vous entourez-vous pour travailler sur vos albums ?
Kevin : Alors le premier album on l’a enregistré au Sonovore à Mâcon, et le deuxième on l’a produit nous-même. On a tout enregistré et mixé nous-mêmes.
Pierrick : C’est vrai qu’on tient à chaque fois à travailler en autonomie, ça nous permet d’être libres sur le temps de composition par exemple, et au moins on est pas réglés par un temps d’enregistrement. Et puis financièrement aussi c’est beaucoup plus avantageux.
Magic Fire Music: Quand vous avez commencé à composer, par quoi étiez-vous inspirés ?
Kevin : Alors pour cette question on n’est pas les mieux placés tous les deux car on ne compose pas, mais je sais que J.B c’est plutôt le death metal old school son influence première. Mais il s’inspire également de groupes plus récents, avec un son plus moderne, comme Suicide Silence par exemple.
Magic Fire Music: Et en ce qui concerne les paroles ?
Pierrick : En ce qui concerne les paroles, à chaque fois c’est une histoire. C’est à dire que chaque album a un concept. Il y a un concept autour de TWDO même je dirai. Tout ça raconte une histoire avec un personnage principal qui est récurrent, aussi bien sur la pochette du premier album que sur celle de celui à venir d’ailleurs. Il y a une évolution, chaque morceau raconte une aventure et il y a une histoire globale au milieu de tout ça.
Magic Fire Music: Et justement, par rapport aux illustrations, est-ce vous qui les dessinez et les imaginez ?
Kevin : Non, pour le deuxième album on a fait appel à Remy Cooper de Headsplit Design. C’est lui qui a conçu la pochette mais avec nos idées aussi, évidemment.
Pierrick : Et sur le premier album il me semble que c’est lui aussi mais je ne suis pas sur, parce que je n’étais pas là.
Kevin : Ce n’est pas lui sur le premier je ne saurai pas redire qui c’était mais ce n’était pas lui.
Magic Fire Music: Vous avez beaucoup évolué depuis le premier album donc on imagine que celui qui arrive est plus abouti … Sur quoi avec vous mis l’accent cette fois-ci ?
Pierrick : Déjà le premier album était vachement teinté deathcore. Là pour cette fois, on a voulu partir sur une type de death metal. Comme disait Kevin tout à l’heure, étant donné qu’on a tous des influences old-school sur les groupes comme Cannibal Corpse ; donc des groupes qui datent un peu quand même mais qui sont pionniers dans ce genre là et qu’on aime tous ; on a voulu repartir sur une base un peu plus sincère, on va dire. On voulait faire quelque chose qui nous ressemble un peu plus. Les compos sont plutôt tissées death metal à l’ancienne mais on voulait garder un côté un peu plus moderne.
Kevin : Pour le côté moderne c’est dans le son surtout, on va avoir un gros son bien actuel tout en jouant du death metal assez old-school avec des structures un peu compliquées.
Pierrick : Et en recherchant aussi l’efficacité des riffs pour la scène.
Kevin : On peut dire que le deuxième album est quand même plus technique que le premier et il est plus physique à jouer.
Magic Fire Music: On sent que vous avez énormément progressé, vous êtes beaucoup plus à l’aise …
Pierrick : C’est clair, il y a une réelle évolution, même dans la maturité sur la composition. Alors, c’est vrai que c’est principalement Cédric et J.B qui composent, mais nous on a aussi notre mot à dire sur la compo. On en parle et tout. Au final on s’est retrouvés, on a réussi à faire quelque chose de très homogène qui plaît à tout les membres du groupe. Et en plus de ça on a aussi pensé à faire des riffs efficaces pour la scène, pour que ça plaise au maximum au public.
Kevin : C’est toujours dirigé comme ça en fait, la compo c’est dans le but de faire quelque chose d’efficace en live.
Magic Fire Music: Quant au titre de l’album, il est très évocateur, pourquoi l’avoir choisi ?
Pierrick : Ça c’est marrant parce qu’en fait y a eu un changement de line-up et moi je suis arrivé à la basse il y a un peu plus d’un an maintenant, Kévin était là au début du projet, il est revenu en même temps que moi et quand on s’est retrouvés tous ensemble, il y a eu un peu cet effet famille. C’est à dire que déjà Kévin, J.B et moi on a grandis ensemble et on a eu nos premières expériences de groupe ensemble. Donc quand on s’est tous rassemblés il y a eu ce sentiment de résurrection. Et on s’est dit que ça collait bien également avec l’histoire des paroles et de l’album. Je me souviens encore qu’on était en répète quand on a parlé de ça. On cherchait un nom et on a pensé au morceau ”Resurrect The Scourge”, pour lequel on a tourné un clip d’ailleurs et du coup on a décidé qu’on nommerait l’album Resurrect. On trouve que ça sonne bien en plus.
Magic Fire Music: Combien de temps avez-vous travaillé sur l’album ?
Pierrick : Il y a eu deux phases. Premièrement, la phase de composition durant laquelle Cédric et J.B se sont retrouvés après la tournée.
Kevin : Oui c’est ça en fait. Déjà le premier album a été tourné pendant longtemps, environ trois ans je dirai et en revenant de cette tournée, Cédric et J.B se sont penchés sur la compo. Ils se sont enfermés dans le local quand on faisait plus de dates et ont commencé à réfléchir à tout ça. En même temps il y a eu les changements de line-up. Il y a l’ancien guitariste et le bassiste qui sont partis, donc il a fallu que le groupe s’occupe de ça avant de pouvoir avancer sur la prod de l’album.
Pierrick : On va dire qu’en terme de temps, sans parler de la composition car ça s’est fait sur une période assez longue, sur la prod en elle même jusqu’à la fin de l’enregistrement ça n’a pas mis si longtemps que ça. On a peut être du mettre six mois, ce qui est assez court.
Kevin : Mais la production en elle même a été assez intensive. On avait peu de temps pour les prises et tout le travail de mix.
Pierrick : Et il se trouve qu’il y a eu beaucoup de temps qui s’est écoulé entre le premier album qui date de 2013, alors que là on est fin 2017. C’est vrai que chronologiquement, c’est pas qu’on a perdu du temps, mais c’est quand même assez long pour un groupe. Mais comme on voulait faire les choses bien avec toujours cette volonté d’efficacité, on a décidé de ne pas précipiter les choses. On a pris notre temps en se disant qu’on allait mettre du temps à revenir mais une fois qu’on serait revenus, on allait tout faire correctement. C’était ce côté là qui a été mis en avant. C’est pour ça qu’on s’est aussi bousculés à faire l’enregistrement et toute la production. C’était assez intensif.
Magic Fire Music: Il n’y a apparemment pas de guests sur l’album, vous n’aviez pas envie de travailler en collaboration avec quelqu’un d’autre ? Et si vous aviez pu / voulu, ça aurait été avec qui ?
Kevin : Non en effet il n’y a pas de guests, il y a que nous. Et il y a pas mal de gens avec qui on aurait aimé, surtout des chanteurs. Ca c’est plutôt une question pour Flo, je pense que lui a des frontmen en tête avec qui il aimerait bien chanter.
Pierrick : Là c’est vrai que personnellement je n’ai pas d’idées. La dernière fois que j’y ai pensé c’était pendant la dernière tournée en octobre avec le chanteur d’Infected car il avait une voix très hot. Là je m’étais dit que ça pourrait être pas mal. On y a pensé en tout cas, mais entre le fait d’y penser et la mise en place il y a un monde. Ca nécessite un travail monstre pour réaliser ça. Il faut prendre du temps pour enregistrer, voir comment on peut agencer tout ça donc c’est vrai qu’on y avait réfléchi pour l’album à faire une collaboration avec quelqu’un d’autre, mais c’est le temps qui nous manquait en réalité. On avait d’autres chats à fouetter on va dire.
Magic Fire Music: Vous avez eu l’honneur d’ouvrir pour Suicide Silence qui est un des groupes qui vous influencent depuis le début …
Pierrick : Ça c’était un magnifique honneur oui ! Et c’était un peu au bonheur la chance on va dire (rires). On savait qu’ils allaient jouer, on a démarché auprès de la salle et ça s’est fait de fil en aiguille. C’est vrai qu’en réalité on n’a pas tourné avec énormément de groupes connus, mais on a fait beaucoup de premières parties. Ça permet vraiment de mettre une assise sur le groupe, comme quand tu es programmé sur l’affiche d’un gros festival, forcément on va dire que ça dore un peu ton blason.
Magic Fire Music: Vous avez carte blanche pour terminer cette interview !
Pierrick : Bah déjà merci, c’était cool !
Kevin : Et à tous les fans, continuez à suivre le groupe, on a pas mal de choses qui vont arriver, on va faire des annonces, donc restez connectés !
- Groupe : Sparzanza
- Album : Announcing the End
- Sortie : Octobre 2017
- Label : Despotz Records
- Style : Hard Rock / Stoner / Metal / Rock Gras
- Site Web : www
- Note : 19.5/20
Whaou. Je suis long à la détente. J’adore Sparzanza et voilà seulement que je découvre leur nouvel album, Annoncing the End.
Ça va être rapide, sur cette rondelle, il n’y a rien à jeter.
Concentré de tubes, tout simplement et du début à la fin. L’amateur de Rock Gras et de Stoner trouvera immédiatement son bonheur.
Ça débute tambour battant, avec un titre éponyme, très Heavy où ça gueule même un peu. Quelle efficacité. Le son est dingue. La production est sans faille. Et ça ne s’arrête qu’à la dernière seconde « Truth is a Lie »
Si le premier titre est gros coup de poing Heavy, le groupe revient à son style de prédilection immédiatement. C’est du tout bon je vous dis.
Si il y un titre à retenir de ce Annoncing the End, c’est évidemment « Whatever Come May Be » auquel je pense. Le refrain avec une voix féminine qui accompagne Fredrik Weileby ce n’est que du bonheur et le coup de génie du sifflement façon Western… Un bijou je vous dis.
Annoncing the End que je ne découvre qu’en ce début de 2018 est clairement l’album de 2017 ! Une pépite, un must have !!
La Chronique est courte, mais je n’avais nullement envie de vous ennuyer sur des détails, puisque ce disque est parfait.
Tracklist:
01. Announcing The End
02. Damnation
03. Whatever Come May Be
04. Vindication
05. The Trigger
06. Breathe In The Fire
07. One Last Breath
08. To The One
09. The Dark Appeal
10. We Are Forever
11. Truth Is A Lie