- Groupe : Zombie Sam
- Album : Self Conscious Insanity
- Sortie : 2013
- Label : Coroner Records
- Style : Horror Rock/ Industriel
- Site Web : www
- Note : 11/20
The Zombies, White Zombie, Rob Zombie… Depuis quelque temps, les zombies tentent d’envahir nos jours et chacun jusqu’ici a laissé une trace dans le domaine de la musique et/ou du cinéma. Venant tout droit d’Italie, une autre créature s’est réveillée, son nom ? Zombie Sam ! Producteur de musique et de soundtrack pour le 7ème art, Zombie Sam désire s’initier dans nos cerveaux par le biais de son projet éponyme. Son premier album sortit tout droit d’outre-tombe, Self Conscious Insanity se présente comme étant un album très axé Horror-Rock / Indus inspiré en grande partie par un esprit Halloween, l’univers de Tim Burton et son goût pour les contes merveilleux.
Alors, est-ce que Zombie Sam a véritablement les crocs ou est-il bon pour retourner dans son cercueil ?
Pour 13 titres d’une durée totale de 42 minutes, Zombie Sam nous montre son univers en variant les sonorités, entre clavier et effet électronique fantomatique, guitares aux riffs heavy et chant très catchy. Le premier titre « A Hollow Tale » jouit de guitares très rythmées, d’une ambiance très enfantine (des gna-gna-gna, des la-la-la, des coups de xylophone…), un refrain catchy et rythmé, de quelque passage pop-commercial comme on en entend dans les groupes de Metalcore les plus douteux et d’effet électronique rappelant quelque titres de Deathstars. D’ailleurs, le second morceau « Woman in White » est très axé Rock mais rappelle pas mal aussi ce bon vieu Marilyn Manson. Le titre « A Beautiful Zombie » et « The End, for Now… » eux rappellent indéniablement l’univers Burtonien: Le premier son comporte des bruits de squelette en percussion qui fait très Noces Funèbres et les lyrics s’en rapproche assez; quand à l’autre qui est sans parole elle rappelle pas mal l’éternel Étrange Noël de Mr.Jack par le biais des instruments.
Le morceau « The Awake » est un mystère qu’on pourrait croire à une blague tellement il n’est pas en accord avec le reste de l’album: Fini les sonorités rock, le côté Indus, on a là titre affreusement Pop qui pourrait rappeler Dido avec son talent en moins. Et puisque j’entame les aspects négatifs de l’album, continuons ainsi. Malgré les diverses sonorités, on ne fait que survoler ce qui a l’ombre d’une bonne idée. Les titres n’innovent en rien et même si il y a un certain mélange des genres, on ne peut s’empêcher de dire que l’album fait très commercial tellement c’est catchy, j’ai même hésité à rajouter la notion Pop-Rock à l’album… Mais pour ne pas finir sur une mauvaise note pour l’analyse, les 3 musiques sans paroles sont sans doute ce que l’album a de mieux à offrir, certainement le plus maîtrisé (donc assez proche du métier de Zombie Sam) et le moins orgueilleux.
Au final ce premier album de Zombie Sam est à demi-teinte. On a une belle volonté de vouloir marier des sonorités mais il s’en retrouve que les éléments Pop-catchy dominent et brisent toute l’originalité de l’album ce qui est très énervant car on a une bonne volonté mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il y a une forte envie commerciale derrière. Cependant l’univers de Zombie Sam est clairement maîtrisé: les contes d’Halloween sont plaisants, les références à celui de Burton sont maîtrisées. Zombie Sam a donc de bonnes idées mais il devrait voir plus dans l’originalité et moins dans le catchy, plus s’inspirer de la palingénésie, de l’art et de son univers, sur les émotions et calmer sa satyriasis débridée car on ne peut passer outre un mauvais ressenti de vouloir plaire à tout le monde et surtout aux porte-feuilles, ce qui ne passe pas chez moi car je ne suis pas un homme facile.
Tracklist :
- A Hollow Tale
- Woman in White
- Never Betray
- Family Portrait
- Through the Looking Glass
- Retry
- The Awake
- Brake the Fate
- A Beautiful Zombie
- Stay Away From Me
- Unreal
- The End, For Now…
- A Hollow Tale [Orchestral Version]