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Salut ! Comment vous allez ?

Snake : Ben ça va plutôt bien et toi ?

Hervé : Ca va bien ! On est content de jouer à Paris, on vient pas trop souvent donc ça fait du bien !

Ça va très bien ! Bon déjà sur la pochette du nouveau DVD, qui est le petit garçon ?

Hervé : Alors c’est le fils de quelqu’un qu’on connaît depuis longtemps, on ne peut pas vraiment dire que c’est un ami, mais c’est une relation de concert qui vient régulièrement dans les concerts de l’est, puis on l’a croisé plein de fois et le petit en fait il vient toujours sur scène. C’était pas prémédité en fait hein, mais en voyant les photos on s’est tous dit que c’était une bonne idée.

Snake : Gabin il s’appelle et on a vraiment bien aimé cette image, ça représente bien aussi le truc, on a trouvé ça cool, donc on s’est dit « ouais bah tiens pourquoi pas ». Puis en plus il a accepté avec plaisir, il était super content, donc c’était cool.

Et tout simplement, pourquoi avoir choisi de faire un DVD ?

Snake : Ça tangue hein ?

Hervé : Hein ?

Snake : Ça tangue non ?

Hervé : Ouais ça bouge un peu !

Snake : Ouais putain ça tangue ! C’est quand t’es rentré ça Arno !

Arno : De quoi ?

Snake : Bah ça tangue !

Arno : Ouais c’est normal c’est mon poids ! (ndlr : l’interview a eu lieu dans une loge du Petit Bain, petite salle parisienne sur une péniche, dont les loges ont tendance à tanguer un peu).

Snake : (rires) Pourquoi avoir voulu faire un DVD ?

Hervé : Ben il y avait douze ans qu’on avait pas fait de DVD, on voulait avoir une petite actu supplémentaire et puis on était contents du premier DVD mais on trouvait qu’il ne reflétait pas vraiment ce qu’était Black Bomb sur scène. Alors que là je pense qu’on a réussi ce qu’on voulait, quand je le regarde moi personnellement je vois ce que j’imagine être Black Bomb sur scène, je dis j’imagine parce que évidemment vu qu’on est sur scène on ne se rend pas compte réellement de ce que c’est dans le public. Donc voilà ça donne un peu cette idée-là. On voulait faire le truc le plus réactif possible et c’est pour ça qu’on a mis des go-pros, tu verras dans le DVD dans le public il y a des gens qui ont des go-pros, t’as des slams, fin tu vois vraiment tout en direct. T’es au cœur du concert.

Arno : T’es au cœur de l’action !!!

Et pour les questions plus générales, d’où vient le nom du groupe ?

Snake : Alors le nom du groupe ! Bah écoute il y a plusieurs significations, tu peux le prendre de différentes manières. Bah bien souvent bah Black Bomb A c’est du hachich …

Arno : C’est du shiiiiit !!!

Snake : (rires) Donc à la base c’est ça, après il y a aussi le truc du « black », le côté sombre, puis « bomb » parce que ça pète et le « A » un peu anarchie tu vois. Donc on trouvait ça cool en fait à l’époque ce mélange de signification et on s’est dit « ouais aller Black Bomb A », pourquoi pas.

Quelle est votre source d’inspiration principale ?

Snake : La vie.

Hervé : Ouais ouais puis musicalement c’est un peu tout, on a tous des goûts variés, on n’écoute pas tous que du metal déjà, fin moi je suis peut-être celui qui écoute le plus de metal, ouais c’est moi le plus puriste (rires), après on a vraiment des goûts assez éclectiques.

Arno : Ça peut être de la pop ça peut être du rock, de l’électro, du metal, du hardcore, un peu tout quoi.

Hervé : Je pense qu’on a aussi, à nous tous dans le groupe, un large panel quoi.

Et il y a un groupe en particulier ?

Snake : Ouais bien sûr on écoute des trucs en commun effectivement, mais peut-être qu’après tout le monde a ses préférences et puis tout le monde a son groupe du moment, bon après c’est clair qu’il y a certainement des groupes incontournables tu vois qu’on a tous écouté en commun et qui nous ont marqués, comme Sepultura à l’époque.

Arno : Slayer, Pantera, Entombed, j’en passe et des meilleurs. Il y en a tellement.

Et selon vous tous, quel est le morceau qui représente le mieux le groupe ?

Snake, Arno et Hervé : Oulaaaaaaah putain c’est pas facile !

Snake : C’est vicieux comme question !

Hervé : Machinalement on dirait Mary mais ça ne reflète pas du tout le groupe en fait, même si ce morceau est devenu un peu l’emblème du groupe alors qu’à la base ce n’était pas du tout le but de cette chanson. Mais nous ah putain c’est difficile hein ! Peut-être, alors … peut-être Police Stopped Da Way, car on est un peu « anti-barrièrage ».

Arno : Anti-limites, anti-répression …

Hervé : Mais après musicalement c’est assez varié … Ah c’est une bonne question hein !

Arno : Ouais belle question !

Hervé : Moi je suis incapable d’y répondre.

Snake : Ouais c’est très compliqué. On a quand même pas mal d’albums donc je pense qu’on a tous un morceau préféré, chacun.

Hervé : Un morceau préféré ouais, mais de là à dire qu’il représente vraiment Black Bomb A …

Arno : Ouais non j’vois pas.

Snake : Peut-être On Fire dans le dernier album.

Arno : Ouais … Ouais je sais pas, c’est difficile !

Hervé : Belle question !

Et sinon, votre morceau préféré à tous ?

Snake : Mon morceau préféré, faut que je cherche. C’est compliqué en fait parce que quand tu es dans le truc ; c’est différent quand tu écoutes le morceau et quand tu le joues. T’as certainement un morceau préféré à jouer mais pas forcément à écouter, c’est un peu différent.

Arno : Mon préféré c’est Salvation.

Hervé : Et moi en ce moment, à jouer hein, celui qui est redevenu mon préféré c’est Double, qu’on ne jouait plus depuis longtemps …

Arno : Double ah ouais Double il est fat hein !

Hervé : Ouais on l’avait laissé tomber depuis quelques années, puis on l’a remis, et puis bah ça fait super plaisir. Autrement ouais, bah dans le dernier album il y a quand même des bons morceaux, on en joue trois sur scène d’ailleurs …

Arno : Quatre, on en joue quatre sur scène !

Snake : Land Of Bastard moi j’aime beaucoup … Fin en fait on les aime tous.

Arno : Oui ce serait difficile de faire un choix, on les aime vraiment tous !

Hervé : Ouais c’est comme avoir des enfants et te demander lequel tu préfères !

Arno et Snake : (rires) Ouais voilà c’est un peu ça !

Et sinon, qu’est-ce que vous voulez que les gens ressentent en écoutant votre musique ?

Snake : Bah du plaisir déjà, parce que voilà la musique c’est un partage de plaisir.

Hervé : Oui puis quand t’as pas le moral, bon même si nos textes ne sont pas forcément joyeux, quand t’écoutes de la musique c’est que t’as besoin de chercher des trucs plutôt qu’être devant la télé comme un con, tu mets de la musique, en général tu choisis un groupe en particulier, et c’est pour te faire du bien, donc si les gens choisissent Black Bomb A en platine, c’est qu’ils veulent se faire du bien, fin j’imagine, dans leur bagnole par exemple. Parce qu’apparemment c’est dans les voitures qu’on écoute le plus de musique maintenant, et puis dans … Dans les trucs des oreilles (rires), mais ouais bah écoute ceux qui choisissent Black Bomb A délibérément, ça veut dire qu’on a réussi notre coup, et je parle pas parce qu’on a vendu des disques on s’en bat les couilles, mais surtout parce qu’on les a interpellés quoi.

Et est-ce que vous voulez faire passer un message en particulier ?

Arno : Un message particulier …

Hervé : On est apolitiques …

Arno : Ouais fin apolitiques … Fin je sais pas j’aime pas dire des choses aux gens en fait.

Hervé : Ouais puis voilà après t’as la guerre c’est pas bien, tuer des enfants c’est mal, la pédophilie c’est super pas beau, manger des animaux c’est dégueulasse …

Arno : Ouais bougez-vous en concert, allez voir un maximum de groupes, de tous les genres de ce que vous voulez mais bougez-vous en concert quoi, voilà.

Et qu’est-ce qui vous a amenés à jouer ensemble ?

Snake : Oulaaaaaaah euh …

Hervé : Ben euh moi je suis arrivé en 2002, parce qu’on avait des amis en commun qui nous ont mis en rapport parce qu’ils cherchaient un batteur, donc je suis venu pour un remplacement et je suis resté. C’était en 2002 donc tu vois ça fait quand même treize ans, quinze ans, quatorze ans, j’sais plus, beaucoup (rires), et puis deux ans après Arno nous a rejoints, c’était une connaissance à moi depuis qu’on a une vingtaine d’années, on se connaissait aussi parce qu’il jouait dans un autre groupe avant qui s’appelait No Flag et tu sais, dans le milieu du metal français on se connait tous plus ou moins quoi, et voilà c’est comme ça que ça s’est passé.

Arno : J’pense que c’est la musique qui nous a fait nous connaître tout simplement.

Snake : Voilà, puis c’est quand même un cercle d’amis en fait, c’est pas notre genre de faire une audition, on n’a jamais fait ce genre de trucs, ça reste vraiment dans un cercle amical quoi. Et de toute façon, je pense que c’est un truc qui se suit, tu vois si on fait la musique qu’on fait aussi, c’est que c’est un truc de potes.

Comme ambiance, vous préférez les petites salles ou les fests ?

Arno : Oh les petites salles quand même.

Hervé : Oh les fests c’est kiffant parce que tu joues devant plein de monde, et tu te rends vraiment compte de la portée que tu as. Quand on a eu la chance de jouer au Hellfest il y a quatre ans, on savait pas comment on allait être bouffé parce qu’on jouait à 13h le vendredi. Et finalement il y a eu 30 000 personnes avec les bras levés, je revois encore les images, il y en a dans le DVD d’ailleurs, donc là tu te dis « d’accord, y a autant de monde qui est capable de venir en concert ». Après, jouer dans les salles comme ça, c’est génial parce que comme c’est de plus en plus difficile de remplir les salles, nous on ne peut plus remplir des salles de 600 personnes avec Black Bomb A, on n’y arrive plus, parce que déjà le marché a changé et on préfère faire des petites salles comme ça, en faire plus et jouer tous les jours (là on joue tous les jours jusqu’à dimanche), et au moins pour les pogos c’est génial.

Arno : Ouais t’es en réel contact ! Bien sûr c’est génial de jouer dans des gros fests, tu te prends des putains d’émotions c’est évident, on mentirait en disant le contraire. Mais ce que j’aime dans les concerts c’est quand t’es en contact avec les gens, que tu peux les toucher, c’est ça que j’aime.

Hervé : Bah puis c’est plus en adéquation avec notre musique.

Arno : Ouais voilà c’est carrément en correspondance avec notre musique.

Qu’est-ce qui vous a amenés à faire de la musique ?

Snake : Bah moi c’était soit la musique soit j’allais en prison.

Arno : Ouais on aurait mal fini je pense (rires).

Hervé : Ben quand tu écoutes du hard rock, bon fin nous on est tous plus âgés que toi, je ne sais pas comment toi tu t’es mise à écouter de la musique mais nous à notre époque on avait des amis ou de la famille plus âgés qui ont fait des trucs, et après bah c’est la recherche, c’est une musique de passionnés le hard-rock. Donc moi j’ai mis le pied dedans j’avais onze ans, quand je suis rentré en sixième, et puis depuis je n’ai jamais écouté rien d’autre. Fin j’écoute d’autres choses mais je n’ai jamais décroché, alors que j’ai plein d’amis qui disent « ah bah ouais quand j’étais jeune j’écoutais du hard-rock », non mais non, je ne suis pas jeune mais j’écoute toujours la même musique. Je pense aussi que c’est une musique de révoltés hein. Et moi j’étais assez révolté aussi et aller dans le reggae c’était pas un truc qui m’attirait. J’ai découvert le hard-rock avec AC/DC, et ça m’a parlé tout de suite. Parce que ça parlait de picole, ça parlait de gonzesses, ouais ça parlait de rêve quoi, du rêve d’être une rock star, même si on en sera jamais. Mais tu sais même AC/DC quand je les ai connus, ils étaient très gros en Australie mais en Europe ils étaient beaucoup moins connus, et d’ailleurs on n’a même pas le niveau qu’ils avaient quand ils étaient moins connus. Mais eux déjà ils ont commencé comme nous et d’autres groupes, et au départ, je jouais de la gratte dans ma piaule et je n’imaginais pas une seconde faire un groupe.

Arno : Ouais voilà, t’achètes les vinyles de Slayer, et tu scrutes le truc puis tu te dis « putain, c’est un fantasme », et quand ça t’arrive tu fais « what the fuck ». Il n’y a rien de calculé quoi. On ne s’est pas dit qu’on allait faire de la musique pour être connus, mais plutôt pour s’amuser entre potes. C’est ça qui nous a d’abord donné envie de faire de la musique je pense.

Et vous avez toujours été soutenus par votre entourage ?

Snake : Ben moi à la base je devais devenir rabbin, et je n’ai pas toujours personnellement été soutenu par mon entourage. Bon ça c’est moi, après je pense que chacun a son cas de figure tu vois.

Hervé : Moi c’était paradoxal parce que mon père m’a toujours encouragé à jouer de la musique, il me permettait de répéter et tout ça, par contre il ne supportait pas la musique que j’écoutais. Parce que moi j’écoutais Trust et tout ça, et mon père était gardien de prison, donc on avait un conflit permanent. Mais par contre, quand je lui demandais si je pouvais répéter dans le garage avec les copains et tout, il me disait « pas de problèmes, les voisins je m’en fous, tu arrêtes à telle heure » et voilà. Donc c’est là le paradoxe, même s’il n’aimait pas la musique que j’écoutais, il ne m’a jamais empêché d’en faire. Il a juste été déçu quand j’ai fait de la batterie au lieu de faire de la guitare.

Votre meilleure expérience en live ?

Snake : C’est difficile ! Y en a beaucoup … Pour moi personnellement, c’est peut-être la fois où on a joué au Bataclan. Je parle de ça parce que c’était avec les Lofo (ndlr : avec les Lofofora), ça devait être en 2002 quelque chose comme ça, moi c’est un de mes meilleurs souvenirs. Après il y en a plein hein tu vois effectivement il y a le Hellfest, on a joué aussi sur d’autres festivals, dans des autres pays aussi des fois, tu pars comme ça et tu kiffes quoi tout simplement, te retrouver devant des gens comme ça et tu te dis « putain, jamais je me serai imaginé pouvoir jouer devant ce public-là ». Par exemple quand on est parti à Moscou la première fois c’était un putain de souvenir.

Arno : Ouais voilà y a tellement de souvenir que moi je n’arriverai pas à t’en donner un en particulier, c’est impossible pour moi. J’en ai plein en fait. Après ce serait même pas un concert ou quoi, mais plutôt une expérience, partir en tournée en Allemagne ou dans les pays de l’est tu vois, c’est plein de trucs comme ça tu vois. Tu rencontres des nouvelles bouilles, tu vois des nouveaux endroits, y a tellement de bons moments, fin je veux dire, on est des gros privilégiés quoi. On vit tellement de super moments, rien que le fait que les gens se déplacent pour nous voir, pour moi c’est hallucinant. Moi ça me fait halluciner. Je trouve ça fou.

Une anecdote particulière à raconter ?

Arno : Bah une fois en Suisse, on a une amie qui nous ramène un gros sac de beuh, et nous comme des crevards on commence tous à taper dedans, à fumer des bédos …

Snake : Mais tu la racontes sans arrêt celle-là !

Arno : Mais pour moi c’est la meilleure ! Donc je disais. Et donc le soir même, pendant le concert, on suivait la setlist mais on a tous fait un morceau différent. On était tellement défoncés, que personne ne jouait le même morceau.

Hervé : Moi j’m’en souviens pas d’ce truc !

C’est te dire à quel point tu étais mort Hervé !

Hervé : (rires)

Snake : En fait t’étais peut-être le seul à avoir joué un truc différent ! (rires).

Hervé : Je vous emmerde ! Moi aussi j’ai une anecdote d’ailleurs ! On a joué au Val d’Ajol …

Arno : Oh bâtard !!!

Hervé : (rires) donc en général dans les concerts, après tu vas à l’hôtel, et ce jour-là, on était obligés de rentrer après le concert, et on était dans les Vosges, on jouait à 19h ou 20h un dimanche, 22h c’est fini, ils virent les gens, et ensuite tu manges. Donc on mange, et on devait prendre la route pour Lille, donc en gros, 600 bornes à 1h du matin. Et là-bas ils ont de la gnole, donc on a bu des grands verres de poire, et puis on est partis, allumés comme il fallait, et moi je m’endors dans le camion, lui (Arno) il s’endort à quatre pattes, moi je m’endors, et je me suis réveillé sur la route, ça ballottait, et j’ai vomi partout dans le camion. J’ai vomi dans mon camion, j’ai essayé d’ouvrir la fenêtre et j’ai pas réussi, et le lendemain ils m’ont déposé à la gare de Lille, j’étais plein de vomi, y en avait partout dans les cheveux.

Arno : Ah et moi cette fois-là, j’arrivais pas à rentrer chez moi, on m’a ramené chez moi, j’ai réussi à monter dans ma chambre au bout de je sais pas combien de temps, et je me suis endormi tout habillé, avec ma valise, et je me suis réveillé comme ça. Carnage de ouf.

Hervé : L’alcool c’est pas bien !

Snake : Mais faut en boire quand même.

Et toi ?

Snake : Bah écoute euh moi je ne vomis jamais, mais si tu veux une anecdote … Bah tu vois, ce soir on joue avec un groupe qui s’appelle Anonymous Tabernacle, parce que c’est des putains de québécois vraiment cool, c’est des mecs en or, d’ailleurs, merci les gars d’être venus hein ! Je leur dis à travers ton téléphone, je leur dirai pas en face parce que voilà, mais en fait la dernière fois qu’ils sont venus, ouais je crois que ça devait être la dernière fois, parce qu’ils sont déjà venus en France avec nous, et bah j’ai vomi sur Oscar, le chanteur. Mais c’était pas méchant. J’lui ai pas vraaaaaiment vomi dessus. Mais il le dit souvent en concert, du coup j’en profite, tu vois il fait sa promo avec ça. En fait c’était lors d’une soirée donc après un concert où j’étais sur le chemin des toilettes pour aller vomir normalement, sauf que Oscar s’est trouvé en travers de mon chemin, donc c’est sorti avant.

C’est beau !

Hervé : Et moi je peux te poser une question ?

Avec plaisir !

Hervé : T’es bien jeune pour avoir un t-shirt de Saxon ! T’aimes bien ce groupe ?

J’adore !!!

Hervé : Parce que moi je suis un fan absolu ! En plus j’ai un autre groupe qui s’appelle Loudblast (ndlr : j’te jure que je le savais Hervé !), et on a joué avec Saxon plein de fois, et j’suis fan à mort ! Et c’est quoi ce t-shirt ?

En fait c’est le t-shirt qu’ils ont fait juste après les attentats du 13 novembre, et tous les bénéfices ont été reversés à la famille de Nick Alexander, lâchement abattu au Bataclan, qui était leur responsable de merch, et également celui des Eagles.

Hervé : Ah putain c’est génial, c’est très beau ! Ouais moi j’adore Saxon, ça a changé ma vie ! Le premier album en vinyle que j’ai acheté c’est un album d’eux, c’est le tout premier album que j’ai acheté de ma vie, j’avais treize ans.

Arno : Moi mon premier vinyle c’était AC/DC, je l’avais trouvé à Auchan !

Hervé : Ah moi c’était à la nouvelle galerie.

Arno : Ah bâtard !

Hervé : (rires)

Merci à Arno, Snake et Hervé pour cette interview, je me suis rarement autant marrée de ma vie ! On s’est promis d’en refaire une, alors à bientôt !

Greg : merci pour tes deux questions également