Archives quotidiennes : 2 mars 2016
- Groupe : Sinbreed
- Album : Master Creator
- Sortie : Février 2016
- Label : AFM
- Style : Heavy Metal / Power Metal
- Site Web : www
- Note : 14/20
Qu’on se le dise, ce troisième opus de Sinbreed ne se vendra pas par palette, n’est pas Helloween qui veut, mais Master Creator possède tout même de beaux atouts pour plaire aux fans du genre et il y en a, moi le premier, du moins c’est que je me suis dit durant les premières minutes d’écoute !
Shadow le précédent album, s’était montré sombre et complexe, ici, Sinbreed renoue avec un Heavy direct et très bien construit.
Tel un tank qui fonce sur vous, Master Creator possède tout de même un aspect bien plus cérébral qu’il n’y parait. En effet (je vais essayer de faire court) les Allemands ont voulu composer un disque réellement complet avec des textes très sérieux. Ça parle d’entité cosmique, d’obscurité, de lumière, de l’équilibre entre le matériel et le spirituel… Plus le genre de concept que l’on retrouve sur un disque de Metal Progressif voyez… ?
Nonobstant Master Creator n’en reste pas moins assez facile d’écoute. Point de passage prise de tête, nous sommes à l’écoute d’un disque de pur Heavy, faudrait pas déconner non plus.
Ce qui marque ici surtout, c’est la qualité des compositions, mais aussi et surtout des performances vocales de Herbie Langhans.
Le bougre sait faire de belle chose, dans un style qui ne plaira pourtant pas au détracteur de (Grave Digger).
Master Creator marque un retour vers le pur Speed du premier opus. C’est rapide et les mélodies marquent bien les esprit. Les refrains sont percutants et la plupart des compositions ne se perdent pas dans l’inutile. Sinbreed va droit au but.
L’album est assez intéressant, mais pêche par un manque de volonté d’aller de l’avant. Certes un groupe comme Grave Digger n’innove que rarement, mais il y a une certaine étincelle que l’on ne retrouve que trop rarement chez Sinbreed. Mais cette formation est encore jeune et l’on ne peut qu’espérer que sa stature ne cessera d’augmenter au fil des années tel Firewind, Evil Masquerade ou bien Mob Rules.
Les puristes pas trop difficiles passeront un bon moment, les autres, ceux qui ont de la bouteille trouveront sans doute Master Creator passeïste et peu intéressant. C’est cruel car il est de plus en plus difficile de plaire aux plus grands nombre.
Un bon album tout de même, ne faisons pas le difficile.
Tracklist:
01. Creation Of Reality
02. Across The Great Divides
03. Behind A Mask
04. Moonlit Night
05. Master Creator
06. Last Survivor
07. At The Gate
08. The Riddle
09. The Voice
10. On The Run
- Groupe : Raptor King
- Album : Dinocracy
- Sortie : 2016
- Label : Auto Production / Doowet
- Style : Grandes gueules de carnivores
- Site Web : www
- Note : 16.5/20
Que dire sur les gars de Raptor King ? C’est un trio prétentieux (comme la Team Rocket) ? Faire un EP est aussi inutile que la chaîne 25 de la TNT? Que le nom du groupe possède le charisme de certaines donzelles de The Bachelor ?
Et que dire que leur premier EP ? Qu’il renifle le rance, le vieux Metal de papi ? Qu’il est aussi inutile que la chaîne 25 sur la TNT ?
Certains l’ont dit ? Ha merde. Donc je n’enfoncerai pas plus les dents du vélociraptor dans votre cou !
Plus sérieusement, cet EP sobrement intitulé Dinocracy respire bon le Metal, le Metal débridé sans peur et sans reproche. Au début, j’ai un peu était surpris par le chant. Chant que j’ai même trouvé assez casse bonbon. Puis finalement, il est une part importante de l’identité du trio. Ça gueule, ok, mais il faut faire avec.
Les influences de Raptor King sont assez large, Pantera, la plupart des combo de Stoner dont COC évidemment et puis MrBungle (dans le délire vocal) sans oublier Motorhead.
Les riffs sont massifs et vraiment très immersifs, tout comme certaines mélodies de certains titres. J’ai particulièrement apprécié « Acolytes » et « In Your Face » avec ce coté très Roots et Rock années 80 mélangés à ce qui se fait de mieux en matière de Metal bourrin actuellement.
Raptor King, sans surfer sur la vague actuelle arrive à proposer quelque chose de frais et de réellement percutant et intéressant.
Le talent de ce groupe semble d’ailleurs être reconnu puisque le trio a eu le droit à une interview sur OuiFM ce qui n’est pas rien. Certes papi Zegut ne les a pas encore diffusé sur RTL 2, mais nul doute qu’il ne pense que du bien de cette formation.
Puisse ce groupe garder la grosse tête durant longtemps car cela lui permet de créer d’excellente compositions.
En tout cas j’espère que désormais ces trois salopards arrivent à péchot sans prise de tête… Il faut dire qu’avec une tronche de Vélociraptor pareil, ce n’est pas forcement très facile !
Tracklist:
01. Da Fuck where I Just Lend
02. The Campaign
03. Jugular
04. Acolytes
05. In Your Face