Archives quotidiennes : 29 février 2016
- Groupe : Diamante
- Album : Dirty Blonde
- Sortie : 2015
- Label :
- Style : Rock
- Site Web : www
- Note : 17/20
J’ai découvert Diamante sur le net par hasard et comme on dit, parfois le hasard fait bien les choses. Il ne m’en fallait pas plus pour vouloir chroniquer son 1er EP Dirty Blonde. J’ai tout de suite su que j’avais bien fait. En effet, dès le 1er titre on se dit que l’on tient quelque chose de pas mal là, de pas mal du tout. En s’intéressant un peu à la demoiselle qui n’a que 18 ans (mais qui chante déjà depuis un moment) on s’aperçoit que malgré l’absence de reconnaissance de ce côté de l’Atlantique, elle est loin d’être une inconnue dans son pays.
Pour commencer, le single «Bite Your Kiss», tiré de cet EP, a été classé n°3 aux Billboard. Elle a également gagné différents prix aux «Indie Music Channel Awards» comme celui de «Meilleur Artiste Rock», de «Meilleur Album Rock» ainsi que celui de «Jeune Artiste de l’Année». Elle a également participé, en 2012, au «Vans Warped Tour» après avoir remporté l’ «Ernie Ball Battle Of The Band ». Diamante a aussi tournée avec des groupes comme Cherry Bomb, Dead Sara, The Agonist, Flyleaf et a dernièrement ouvert pour Whitesnakes sur le «Purple Tour» aux U.S.A. Il y a quand même pire comme carte de visite.
Alors, la demoiselle est plutôt canon, bien foutu, sexy, et elle en joue que ce soit sur les vidéos ou sur scène, mais attention résumer Diamante à ça, serait une grave erreur. Musicalement ça envoie sévère, un mélange de Hard Rock / Glam / Heavy hyper musclé, mais aussi très entrainant, agrémenté par la voix de la donzelle qui se lâche sans retenue, n’hésitant pas par moments à crier, hurler même, une vraie furie.
Pour vous situer la chose, je dirais que pour les lignes de chant, je résumerai ça à un croisement entre Gwen Stefani, Pink et Joan Jett, mais bien burné. Pour le côté fun et entraînant j’y vois une toute petite pointe d’ Andrew W.K. et au niveau musical, un énorme bœuf entre ce qu’il y avait de mieux en matière de Rock / Heavy dans les années 80 (Mötley Crüe, Skid Row, Guns’N’Roses, Bon Jovi …..). Vous allez me dire que tout cela doit donner un bien drôle de résultat, eh bien je vous répondrais que drôle, non, mais efficace, oui.
Dirty Blonde contient 5 titres, 5 hits potentiels. Comme je vous l’ai dit précédemment, vous serez conquis dès le 1er titre «Bite Your Kiss». C’est un morceau facile à retenir et qui donne envie de faire les chœurs avec la demoiselle. C’est frais, c’est gai, c’est Rock, ça nous fait bouger notre cul en s’envoyant une (voir plusieurs) bonne bière bien fraiche.
Les 4 autres chansons : « There’s A Party In My Pants ….», « No Sexin’ On The Beach », « Dirty Blonde » et «Hard Rock Boys » sont du même acabit, l’EP est une bande son idéale pour une bonne teuf entre ami(e)s au bord de la piscine. D’ailleurs, les paroles sont on ne peut plus explicites : pas de tabou, faire la fête, s’éclater jusqu’au bout de la nuit, profiter un max de la vie et s’amuser, Yeah ! Rock’n’roll. Les racines de Diamante sont clairement ancrés dans les années 80, y compris cette touche de fun, d’insouciance et de provocation qu’il pouvait y avoir à l’époque.
Bref j’ai passé un très bon moment avec ce Dirty Blonde et je pense que Diamante ne devrait pas tarder à faire parler d’elle à l’international. C’est une musique qui met de bonne humeur, qui donne envie de danser, de chanter dans sa salle de bain ou qu’il faut mettre à fond dans sa bagnole, voir au bureau (bon là c’est vous qui voyez !). Eclate assuré.
Alors comme le dit si bien la demoiselle : « Being a dirty blonde is an attitude, a lifestyle. It is having the mentality of a brash, wild and genuine free spirit who chooses the freedom to be who they are, as they are ». Cool cette nana, j’vous dis.
Tracklist :
01. Bite Your Kiss
02. There’s a Party in My Pants
03. No Sexin’ on the Beach
04. Dirty Blonde
05. Hard Rock Boys
- Groupe : Moonya
- Album : Heaven [EP]
- Sortie : 2015
- Label : Autoprod
- Style : Dream pop lunaire
- Site Web : www
- Note : 17/20
Music is Art of the Soul ; and a wonderful listening & Dreaming Begins…
Heaven porte indéniablement…Magnifiquement son nom.
<Seulement> trois chansons ? (Certains objecteront). Mais ce sont de véritables bijoux, porteurs d’énergie Créatrice, oui avec un énorme ‘C’, car l’énergie, le Talent de l’interprète-guitariste-& sur scène se retrouvent parfaitement dans vos écouteurs d’i-pod, i-phone, et autres.
Cat Power, Keren Ann, Patti Smith, Cocteau Twins, New Order, Dominique A (que j’ai eu le plaisir d’itwer pour Magic Fire Music) , Yann Tiersen, comptent parmi les sources d’inspiration de Moonya.
Moonya a joué en première partie d’AAroN (dont le titre « Lily » est le générique du film <<Je vais bien, ne t’en fais pas>>, avec Kad Merad et Mélanie Laurent), et de Manu (ex-Dolly).
Le clip visible sur YouTube en noir et blanc dans la fôrêt nous Embarque dans un EXQUIS cocon de douceur, de subtilité, de calme apaisant. Merci Amandine, je ne suis pas déçue du Voyage, comment l’être ?
**THE ENDLESS LIGHT
La video complète la magie sonore sur YouTube;
<<Like a gift from..Heaven—I will heal your Wounds>>
La Poésie (qui vient entre autres de la superposition d’images), nous emmène dans la fraîcheur de cet univers décalé.
**GIFTED HANDS
(Le clip, Magistralement rêveur en noir et blanc, est sur YouTube également).
Composition instrumentale posée, apaisante, réalisation impeccable, plans soignés qui se succèdent avec transitions.
Lyrics & mélodie emplies d’Espoir
<<I am Not Scared ….My Happiness will make your Smile>>
Cette chanson imprègne les auditeurs de son Calme, diffuse par contamination positive sa Pleine Harmonie.
**L’ARBRE
<<J’ai le mal de la vie (…) [un] arbre qui pleure>>
La voix de Moonya grimpe dans les aigus, donnant ainsi un Crescendo à l’album.
Magnifique pochette, arty et Simple, en un mot : Elégante..en accord parfait avec le Contenu.
Un REGAL pour les yeux et les oreilles.
Allez écouter, vous verrez, vos oreilles constateront d’elles-mêmes l’Evidence : la maîtrise polyinstrumentale impressionnante car l’Atmosphère, mystique, magique, Riche et Suave, tout en Délicatesse…
Vaporeuse sans être « ramollie », Douce tout en stimulant la réflexion, la Quiétude, … nous prend aux tripes. Littéralement. Plus j’écoute cet EP, plus j’ai envie de le re-découvrir. Formidable rencontre : trois morceaux à re-déguster, à apprécier comme un délice de Cappuccino envoûtant, par exemple … Mais trêve d’allégories culinaires : on parle de Goût, et Moonya nous entraîne…dans une sixième dimension, au-delà du Rêve, l’imaginaire est Sublimé.
Tracklist :
- The Endless Light
- Gifted Hands
- L’Arbre
Magic Fire Music : Bonjour Malek ! Tu vas bien ? Nous sommes ici aujourd’hui pour parler du nouvel album de Myrath, Legacy, qui est sorti le 19 février dernier. Tout d’abord, pourquoi avoir choisi d’appeler l’album Legacy ?
Bonjour, je vais très bien ! Alors, en fait, déjà legacy ça veut dire myrath. On voulait au départ l’appeller Myrath, on a hésité, mais on trouvait que Legacy sonnait mieux. C’est un choix comme ça, on trouvait ça plus classe.
Magic Fire Music : C’est un très bon choix ! Et quant à la pochette, je la trouve plutôt sobre comparée aux autres albums, notamment Tales Of The Sands. Que représente-t-elle exactement ?
Oui, en effet elle est très sobre. En fait, déjà on a voulu sortir un peu des clichés, du sable et des chameaux, de tout ça parce qu’on en a fait déjà trop, et on voulait quelque chose de différent justement plus sobre pour cet album. En fait sur la pochette il s’agit de la main de Fatma, qui en Tunisie permet d’éloigner le « mauvais oeil ». C’est un symbole qui est joli et qui en même temps représente notre culture et ça restait sobre en, donc ça correspondait bien à l’album.
Magic Fire Music : D’accord, et quelle a été votre principale inspiration pour cet album finalement ?
En fait, déjà pour tous les albums, on essaye à chaque fois de faire quelque chose qui n’est pas réfléchi, qui est spontané, qui vient comme ça. Après, je pense que la principale inspiration sur cet album était en fait malheureusement le décès de notre ancien manager, qui est mon père et qui nous a beaucoup marqué parce que c’est une personne qui nous a amené jusqu’ici. Sans lui, je pense qu’on aurait rien fait. Donc c’était vraiment notre principale source d’inspiration.
Magic Fire Music : Toutes mes condoléances pour ton père … […] J’avais vu dans une interview il y a un moment déjà, que myrath veut dire héritage, et que vous vous étiez appellé comme ça en référence aux groupes qui vous avaient inspirés. Quels sont ces groupes, qui vous ont donné envie de faire ce que vous faites aujourd’hui ?
Alors en fait, c’est presque ça. En fait, myrath, c’est deux explications : déjà, ça veut dire « léguer », et c’est la musique traditionnelle tunisienne qu’on « lègue dans notre musique », et la deuxième explication, c’est qu’en fait le metal c’est quand même une des rares musiques ou il y a beaucoup d’influences, ce sont des mélanges d’influences qui créent d’autres styles derrière, par exemple, si il n’y avait pas eu Black Sabbath, il n’y aurait jamais eu Metallica, et si il y a eu Myrath, c’est parce qu’il y a eu d’autres groupes derrière, et c’est exactement ça, chacun lègue une partie de son style pour créer d’autres styles, et c’est la deuxième explication du nom Myrath.
Magic Fire Music : Très intéressant ! […] Et pour revenir à l’album, j’ai vu le clip de Believer, et je me demandais en fait ce que vous aviez voulu montrer à travers ce clip, parce qu’il est assez particulier, il a des allures de court-métrage même je dirai … Qu’avez-vous voulu montrer en réalité dans ce clip ?
En fait, c’est tout simplement l’ambiance arabisante, l’ambiance orientale, « royale » de nos ancêtres si je puis dire, c’est un peu un monde fantastique qui représente assez bien la musique assez épique et tout ça, voilà, quelque chose comme ça.
Magic Fire Music : Et pensez-vous réaliser d’autres clips vidéos pour Legacy ?
Alors pour le moment, il y aura peut être un autre clip oui, mais il y aura peut être plutôt des lyrics-vidéos parce qu’on va se concentrer un peu plus sur les tournées pour le moment. Mais il y aura sûrement d’autres vidéo-clips pour cet album oui je pense.
Magic Fire Music : Tant mieux ! Alors maintenant j’aurai une question un peu plus personnelle, je voulais savoir si pour composer de la musique et écrire des paroles vous aviez certains « rituels », ou certaines « mises en condition » ? Des choses particulières ? Des voyages par exemple ?
Alors, non, en fait je ne crois pas qu’on ait de rituels spécifiques pour composer ou écrire, on s’inspire des problèmes de tous les jours, on parle de tout, de la guerre, de l’amour, de la mort, il n’y a pas vraiment de thème spécifique, c’est selon l’inspiration du moment, ça vient comme ça.
Magic Fire Music : D’accord […] Et je voulais savoir donc, par rapport aux récents événements terroristes qu’il y a eu dans le monde, est-ce que ça vous a plus ou moins inspiré ?
De toute façon, on parle des choses du quotidien, y compris les formes de violence contre l’humanité, parce qu’on est avant tout contre toute forme de violence, et ça nous touche particulièrement. Donc nos textes sont plus ou moins imprégnés de ça.
Magic Fire Music : Et cela vous fait-il quelque chose de revenir jouer à Paris après les événements du 13 novembre ? Est-ce que ça vous a touché vraiment personnellement ?
Bien sur, bien sur, ça nous touche vraiment. De toute façon, même en Tunisie, on a vécu les mêmes choses, ensuite, la Tunisie et la France c’est la même chose, on a toujours été soudés, on partage les mêmes peines j’ai envie de dire. Donc bien sur que ça nous touche, la France est notre deuxième pays.
Magic Fire Music : D’accord […] Et sinon tout simplement, quel est ton morceau favori dans Legacy ?
Personnellement ?
Magic Fire Music : Oui personnellement.
Personnellement c’est Nobody’s Lives, parce que c’est à mon sens le morceau qui représente le plus le groupe : il y a le côté progressif, il y a le côté mélodique, il y a le refrain en arabe, il y a la partie un peu plus metal, un peu plus power, c’est le morceau qui représente le plus Myrath dans l’album je trouve.
Magic Fire Music : Et pour finir, petite question qui revient toujours, comment trouvez-vous le public français ?
Très bien, comme je dis toujours, c’est un peu le deuxième chez-nous ici, là on était en Angleterre, et quand on revient à Paris, c’est un peu comme à la maison, donc je pense que ça résume tout (rires), voilà excellent, l’ambiance est toujours super, et on se sent vraiment chez nous.