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Archives mensuelles : novembre 2015

zardens

  • Groupe : Zardens
  • Album : Blackness Unfolds
  • Sortie : 2015
  • Label : Satanath Records
  • Style : Black/Thrash Metal
  • Site Web : www
  • Note : 15/20

 

 

Satanath Records nous envoie un nouveau guerrier de sa troupe avec le groupe belge Zardens. Les amateurs de black/thrash/death seront ravis par les ambiances proposées aux cours des dix titres de cet album bien martial.

On pensera aux australiens de Deströyer 666 dès « The Berserker » avec ces gros riffs bien thrash aux mélodies belliqueuses, ces rythmes martiaux et cette voix bien black/death. L’ambiance est au combat dans les variations bien épiques et ces riffs destructeurs.

L’écrasement de vos vertèbres se poursuit sur la très headbanguesque « Reborn ». Les passages varient entre blasts puissants, double pédale qui déroule, riffs bien assassins et sombres et voix bien haineuse. De bons breaks viennent poser un groove entraînant.

L’intro d’ « Afterlife » va plaire aux adorateurs de la scène black death mélodique des 90’s (Swordmaster, Dissection, Sacramentum…) avec ces notes très accrocheuses. Du bon gros solo efficace vient agrémenter la sauce qui prend bien !

Et l’album poursuit sur cette note toujours aussi entraînante. Chaque instrument a sa place et l’on saluera notamment l’excellent break de basse sur « Slave ToThe Moon ».

Le but du groupe est clairement de graver ses méfaits dans votre crâne tant les mélodies sont entêtantes

« Empty Skies » change sensiblement de ton, moins brut que ses prédécesseurs, plutôt mid tempo, presque sur le temps d’une valse diabolique qui revient ensuite sur une ambiance plus chevaleresque et agressive avec ces solis qui vous trouent la peau.

Une grosse nostalgie des 90’s vous prendra également sur « Lifeblood » et « Day Of Doom » avec là du bon vieux nectar tel qu’on nous le servait à l’époque. Les plus de 20/25 ans seront ravis et s’y briseront les cervicales.

L’intro d’ « Among The Dead » est démentielle et prépare le soldat avant la boucherie qui l’attend. C’est riche en variations toutes aussi prenantes les unes que les autres . La patate générale et ces soli en guise de scies circulaires découpent parfaitement le morceau et se font majestueusement plaisants à écouter.

« Sadness » termine et la mélancolie se dégage naturellement de ce morceau instrumental, de cet outro qui se pose tel un requiem pour ceux tombés au cours de ce combat.

Un second album accrocheur et agressif qu’apprécieront les nostalgiques de la scène black death mélodique des 90’s. Un savant mélange de puissance et de mélodie qui s’avère des plus efficaces.


Tracklist :

  1. Battle Rite
  2. The Berserker
  3. Reborn
  4. Afterlife
  5. Slave To The Moon
  6. Empty Skies
  7. Lifeblood
  8. Day Of Doom
  9. Among The Dead
  10. Sadness

 

ols

  • Groupe : One Last Shot
  • Album : First Gear
  • Sortie : 2014
  • Label : Just For Fun Records
  • Style : Dust Metal
  • Site Web : www
  • Note : 15/20

 

 

Pour la chronique suivante, messieurs, dames, il est vivement conseillé de sortir de sa poussière votre meilleure bouteille de Jack car c’est un Metal très Rock’n’roll des plus explosifs que proposent les parisiens de One Last Shot.

Une grosse dose d’énergie positive s’injecte dans vos oreilles avec au gré des titres un batteur qui s’en donne à cœur joie n’hésitant pas à y aller de sa double.

On appréciera pleinement « G.A.S. » avec les grattes lourdes puis ces soli excellents. L’ensemble détonne au point que l’on pourra penser à une version rock’nroll de Testament. La voix pulse à mort également, dynamisant encore un peu plus pour augmenter l’impact.

Du lourd également sur « Headbangers » qui possède ce genre d’excellents refrains de ralliement très sing a longuesques. L’accroche est toujours à l’affût avec du riff qui reste en tête et l’on saluera même ce début qui pourra rappeler Gojira. On s’échappe ensuite sur du riff et du rythme épique, puis ces vocaux qui sentent toujours le whisky. Des riffs lourds et saccadés suivent le rythme qui alterne.

« Brawler » avait déjà embaumé la pièce de ce précieux nectar, au travers de son ambiance rock’n’roll diaboliquement rythmé. Le genre de titre qui doit dépoter sévère en concert. Les refrains chantés rassemblent tout public ayant un esprit un minimum ‘n’roll. Le titre est dansant et il dégage une très bonne humeur.

« Skateboard Song » doit également avoir son quota d’efficacité sur les planches (facile celle là!) alternant parties énergiques à un break plus massif et saccadé. Un côté un peu Helltrain pour ce death’n’roll très roll. La guitare n’est pas en reste rythmiquement ainsi qu’en matière de soli.

C’est une énorme coupe de punch que vous vous prenez dans la face avec « Prophesick » avec du dynamisme jusqu’à ras bord. L’ambiance est bien thrash et ce refrain, quant à lui, pourrait rappeler Biohazard. Encore un titre bien fort pour l’occasion.

Vous danserez, headbanguerez et trinquerez sur les hymnes de ce « First Gear » et le groupe ne vous lâchera pas avant un dernier verre. Les amateurs de Volbeat (old), Testament, et de Metal qui groove à gogo seront plusque satisfaits à l’écoute de cette galette pleine de promesse.


Tracklist:

  1. Brawler

  2. Skateboard Song

  3. G.A.S.

  4. Headbangers

  5. Prophesick

horsehunter

  • Groupe : Horsehunter
  • Album : Caged In Flesh
  • Sortie : 2015
  • Label : Magnetic Eye Records
  • Style : Doom/Sludge
  • Site Web : www
  • Note : 15/20

 

Éloignons nous cette fois vers l’Australie, pays riche en domaine de metal et plongeons nous dans le Doom Sludge de Horsehunter.

La grosse rythmique groovy lancinante et l’ « infra » son massif des grattes et de la basse feront vibrer vos murs, vos vitres et votre corps innocent dès l’annonce, l’entame, de « Stoned To Death », de cette intro pachydermique avant de partir sur un trip Sabbathien des familles. La voix bien couillue ravira les amateurs du sieur Matt Pike ou encore de Big Business.

Le morceau est aussi brut qu’enfumé, les riffs sont simplistes mais accrocheurs et le break final pose sa touche 70’s bien dansante, boogie, et ici les australiens vous font headbanguer et sautiller.

Les parties solistes sont enivrantes et la basse mène également la barque avec brio pour l’aspect planant du final, véritable trip sous effet de plantes magiques australiennes.

La promenade se poursuit et démarre dans un esprit toujours fidèle aux influences de la bande d’Ozzy encore sur « Caged In Flesh », le groupe est monstrueux. Vocalement on peut penser à ce bon vieux Pixo de Carcharodon qui taperait le bœuf avec un combo groovy doom/sludge.

Progressivement, le tempo s’alourdit, les dissonances s’entremêlent, et la chaleur sous laquelle ils nous emmènent se fait étouffante. Et ça tape, vous assomme et vous laisse impuissant.

Le chant vocifère, maladif et rageur alors que les larsens vous percent les tympans. On revient ensuite sur une partie plus rythmée avec les riffs répétitifs, les breaks bien imposants en gras, pour alourdir la sentence.

« Nightfall » se fait lente et posée, avec une touche mélancolique berçant l’auditeur, un peu à la manière d’ Earth, avec cette touche très ‘désertique ‘.

Suite à cet interlude, « Witchcraft » vient lester à nouveau l’énergie avec une rythmique qui, lourdement, vous fait valser, des riffs vaillamment ficelés, des breaks maîtrisés avec notamment cette excellente partie batterie/chant posant encore plus d’animosité à l’impact imposé. Les structures sont intéressantes dans leurs variations, alliant allure de valse à d’autres beaucoup plus lentes, progressives, presque post rock. L’effort est bien posé sur le travail des ambiances qui correspondent au style propre d’ Horsehunter.

De la maîtrise, Messieurs/dames, qui nous arrive d’Australie.

Une maîtrise qui capte et conserve l’attention, qui offre un voyage psychédélique, une vraie tornade musicale qui vous emmènera bien loin.


Tracklist:

  1. Stoned To Death

  2. Caged In Flesh

  3. Nightfall

  4. Witchery

Chris Holmes

  • Groupe : Chris Holmes
  • Album : Shitting Bricks
  • Sortie : 2015
  • Label : M & O Music
  • Style : Hard Rock
  • Site Web : www
  • Note : 11/20

 

Chris Holmes m’est totalement inconnu. C’est après les quelques écoutes pour pondre cette chronique que je me suis renseigné sur ce guitariste au look très roots.
Chris n’est autre que ‘le’ guitariste de WASP et créateurs des énormes Wasp et Unholy Terror, The Headless Children, ou bien encore le mythique The Crimson Idol . Ce mec a de la bouteille, c’est évident.

Et sinon ce mec que propose t-il ?
Un Hard Rock très  gras, flirtant parfois avec le Metal, tout simplement. Si musicalement finalement on se retrouve avec quelques choses de  proche de Motorhead c’est étonnamment vocalement que le père Holmes se rapproche aussi de Lemmy.

Pas besoin de vous dire que ce rapprochement me pose un énorme problème puisque la voix de Lemmy ne m’attire pas franchement.
Du fait que dire concrètement puisque l’album part avec un handicap assez énorme.

Et bien pour être franc, je n’ai pas franchement pris mon pied, il y a de bons titres ici ou là sur Shitting Bricks, ok, mais j’ai trouvé une certaine foutue linéarité qui fout tout à plat. C’est pourtant rythmé et bien roots, mais  il manque un certain groove, un peu de fun, comme on avait pu en avoir sur l’album Rebel Meets Rebel par exemple pour citer quelque chose qui se rapproche du dit disque chroniqué.
Ce qui m’a cependant vraiment plu c’est la qualité de la production. C’est carrément incroyable. La basse est purement et simplement monstrueuse.

Shitting Bricks est plus un disque pour les amateurs de Hard Rock sauce Motorhead ou de WASP que pour guitariste en mal de branlette ou pour tout passionné de Hard bien groovy.
Sorti initialement en mai chez Non Nobis Productions, ce petit bijou se voit ressortir chez M&O Music en octobre, donc si vous kiffez ce monsieur, n’hésitez surtout pas, sinon, passez votre chemin…


 

Tracklist:
01. Intro
02. Shitting Bricks
03. Nevermind
04. Get With It
05. Born Work Die
06. Let It Roar
07. TFMF
08. Long Gone
09. In Your Mouth
10. 502
11. Dont Care
12. Vegas Nightmare

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Il y a deux types de concerts  : ceux en bar et les autres. En général la première catégorie est réservé aux soirées entre amis pour le divertissement ou juste voir les copains joués sur scène. Cependant, on dérogera à la règle vu les deux têtes d’affiches et ce soir on s’y attardera avec l’unique date en France de Nocturnal Depression et Forgotten Tomb, ce qui ne déplaira pas vu que ça se passe à Lille.

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Groupe du Nord à l’image d’Adraste, Duwarhk ouvrira avec un public qui débarque, et leur Black Metal laissera un peu froid l’audience en ce début de soirée dû à un show au goût trop linéaire et à un son trop inégal. (trop de batterie et de guitare, basse inexistante et chant trop en dessous à la limite de l’audible.) Cependant les vieux bougres restent dans le thème avec du trémolo picks et un chant typiquement Black, à réécouter en studio pour se donner une autre idée. La bonne blague de la soirée durant le groupe et qui me reviendra toujours sera le backdrop de Forgotten Tomb qui tombe progressivement au fil du show.

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Adraste débarquera au Midland avec leur Pagan Black qui laissera de froid également une audience un poil plus présente mais toujours là pour les têtes d’affiches. Avec un son déjà un peu plus compréhensible mais pas toujours au mieux, le groupe ne laissera pas un souvenir des plus mémorables, dommage vu les tenues de scène qui rappelleront les Celtiques d’autre fois. Ça joue ça joue, mais l’envie d’en voir plus reste présente tout de même.

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On commence à rentrer dans le vif du sujet de la soirée avec les Grenoblois qui seront le Tour Support des Italiens pour environ une vingtaine de dates. Dire de Nocturnal Depression qu’ils étaient attendus par les Blackeux/Doomeux de ce soir serait euphémisant. Le groupe emporte dans les plus tristes recoins de l’âme humaine afin de la faire sombrer encore plus profondément et on appréciera le show à sa valeur. Même si les émotions musicales live sont une moindre retranscription de ce que la bande à Lokhraed fait en studio dû à la prestation vivante et à un son un peu haché sur la basse, on comprendra l’intérêt qu’on eu Forgotten Tomb de les embarquer avec eux en tournée.

Setlist  : As Some Blades Penetrating My Flesh, L’Isolement, Acédie, (Titre inconnu), Spring, Méditation Grisâtre, (Titre inconnu), Nostalgia, Dead Children

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Comme dit bien plus tôt, la règle de la sortie en bar pour un concert sera déroger par la venue d’une tête d’affiche de la valeur de Forgotten Tomb, la force Doom de l’Italie a son paroxysme. On continue d’être transporté encore plus loin encore qu’avec Nocturnal Depression et c’est un groupe présent sur scène autant qu’avec le public qui sera là ce soir. Rajoutez à cela un son au top qui donne du cachet à une basse faisant la valeur des compositions et vous aurez la meilleure prestation de la soirée. En soi, ce sera 1h30 de pur plaisir malsain qui passera trop vite, mais Forgotten Tomb nous aura enterré ce soir, et de la meilleure des façons.

Setlist  : Reject Existence, Soulless Upheaval, Negative Megalomania, Todestrieb, Hurt Yourself and the Ones You Love, Disheartenment / Alone / Steal My Corpse.

Encore merci à l’asso Dark Moon Brotherhood pour l’accréditation.

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  • Groupe : Nurse’s Dead Bodies
  • Album : 1st Ep
  • Sortie : 2015
  • Label : Autoproductions
  • Style : Horror Punk
  • Site Web : www
  • Note : 16/20

 

Alerte rouge dans le Nord de la France. Quatre créatures assoiffées de sang venant de six pieds sous Ternoise agissent sans pitié par le biais des quatre titres de leur premier méfait qui endort ses victimes pour mieux se délecter de leurs membres.

Incisant les oreilles des auditeurs avec leur Horror Punk qui mêle côté accrocheur, énergie et bonne humeur sur un fond d’imagerie des plus sanglantes.

Les textes se divisent entre couplets en français et refrains dans la langue de Shakespeare et le chant d’Audrey alterne entre chant mélodique et un plus burné et guttural. (Note pour Albacore Webzine, nous avons ici une sérieuse postulante au ‘Top Teignes’).

Les morceaux proposés bien qu’ils ne traitent pas de sujets très positifs parviennent à imposer un côté bonne humeur avec un côté ultra catchy.

Les élements que l’on trouve dans le milieu du Horror Punk y sont bien recalés. La batterie pêchue, les choeurs en « wohoo » qui restent agrippés au cerveau, le chant mélodique agrémentés de choeurs gutturaux (sur « Serial Killer » par exemple), les notes de basse bien en avant pour booster le groove et cette gratte qui crache bien la bile du punk.

On se surprendra à danser sur « Just A Child » et son côté très psychobilly où l’on pensera facilement à The Hellfreaks ou même Kitty In A Casket. L’excellente accélération de fin de morceau est un véritable appel au pogo.

En évoquant le pogo, le titre le plus dynamique de la galette est « This Nightmare » où le côté punk est le plus prononcé. Bien speed, pêchu avec un break pour vous faire croire que votre sentence se termine avant de reprendre un malin plaisir de venir vous remordre dans la chair par ce retour au passage pogotant.

Et pour « The Challenge » j’en appelle aux amateurs de refrains sing a longuesque aux lignes de chants (que ce soit le principal ou les choeurs) et de mélodies addictives. Ce titre là vous ne pourrez vous en dépêtrer que très difficilement tant on fait dans l’efficace.

« Nos régions ont du talent » qu’ils disent, et nous en avons encore une preuve avec cette première galette dégoulinante de fraîches entrailles proposée par Nurse’s Dead Bodies. Un premier EP aussi entraînant que prometteur, et je peux d’autant plus ajouter que l’énergie du groupe n’en est que décuplée en concert. A surveiller de très près……si vous ne voulez pas succomber !


Tracklist :

  1.  Serial Killer
  2. This Nightmare
  3. The Challenge
  4. Just A Child

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  • Groupe : Return From The Grave
  • Album : Three(p)
  • Sortie : 2015
  • Label : Argonauta Records
  • Style : Doom 70’s/ Stoner
  • Site Web : www
  • Note : 15/20

 

Nous allons parler aujourd’hui d’un groupe qui rassemblera tous les amateurs de groove bien 70’s. Return From The Grave viennent de Venise et ils nous montrent comment par le biais d’une fuzz énorme on peut réveiller tous les nostalgiques Sabbathiens.

Parce que le ton est donné dès « Timelessness », les passages varient, chaque instrument est à sa place et chacun dans son exécution dégage un groove puissant. Pour ce morceau on pourrait rapprocher selon les passages à des combos comme 500 Ft Of Pipe, Nebula ou encore forcément Black Sabbath. La voix est très Ozzyesque et elle colle parfaitement à la lourdeur accrocheuse du titre.

Le break qui suit vous emmène loin avec ce psychédélisme confirmé bien planant. La basse bien présente pose le ton du groove, la guitare toujours bien 70’s se fait épique et la rythmique est tribalement lourde. Le titre revient ensuite sur ce doom bien psyché avec une bonne pêche niveau rythmique, imposant son pesant sec et vif, puis le final se fait dans une ambiance bien trempée dans le LSD accélérant le rythme catchy alors que la gratte s’envole pour se percher bien haut.

Une intro de tueurs démarre « Soul’s Grave ». Le passage est simplement épique avec cette mélodie savamment pondue, le chant qui met bien d’entrain, l’ensemble accroche plus qu’un aimant de vingt tonnes au dessus de Perry Mason. Le passage revient au fur et à mesure du morceau agrémenté de passages plus dynamiques et accélérés emplis d’atmosphère occulte.

Le troisième titre « Sough » démarre progressivement dans un esprit toujours très fumant enrichi de claviers/choeurs avant de tourner sur quelque chose de plus planant et intriguant. Pas de rythmique, juste un chant plus grave sur des arpèges de gratte, le passage se démarque des titres précédents mais c’est alors que la gratte se permet de vous annoncer un retour à la ligne mère : le groove qui arrive incessamment sous peu. Et là, on se retrouve écrasé par ce passage lent et bigrement entêtant. Les amateurs de Black Sabbath et de Sheavy entreront ensuite à nouveau dans la danse avec la suite proposée car l’esprit y est à mort et c’est bien sympathique à entendre.

Encore un merci à Argonauta Records pour un groupe qui tape fort et qui enfume tout sur son passage. Le doom/stoner proposé par Return From The Grave ensorcelle l’auditeur avec ces trois titres et il lui sera naturel d’en demander plus.


Tracklist:

  1. Timelesness
  2. Soul’s Grime
  3. Sough