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Archives mensuelles : octobre 2015

En ce vendredi 18 Septembre 2015 , au IRON BAR à Cavaillon, se déroule deux concerts. C’est un bar avec un jolie clin d’œil à Iron Maiden, groupe de légende…

Une fois rentré dans les lieux, on découvre un  jolie bar  rustique et pas très grand   avec un étage où l’on découvre un coté jeux de société et console de jeux.  (j’avoue avoir testé).

YURAKANE

Le premier groupe à se lancer ce soir est Yurakane. Originaire de Pau (Pyrénées Atlantiques, France), Yurakane est un groupe fondée en  2007. Lokx au chant, Camille et Kévin aux guitares, Thomas pour la basse et Roderick à la batterie. Une belle et bonne équipe de tarés qui nous joue du bon metal, metalcore, thrash metal, hardcore… Une bonne saucée pour nos esgourdes. 

Ça y est , ils se mettent en piste… le show va commencer, le public est surexciter… 

Comment dire… pour une première fois dans les lieux pour le groupe, c’est un déchirement des tympans. On peut apprécier ce groupe qui déchire de premier titre jusqu’au dernier. Le public qui est aussi déchainé que LoKx le chanteur et Thomas le bassiste. Des furies les deux asticots…

C’est un vrai plaisir de les prendre en photos pendant tout le show, risqué, mais ça va, on à eu droit a Mr l’extraterrestre.

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Set List :

  1. The Cursed
  2. Carrousel Destruction
  3. Granny Volition
  4. I’ll pull you down
  5. Ninjas from outta space
  6. Living in sin We don’t need

Le show ce fini , et c’est le moment de détente avant de retrouver Dead Side, un deuxième groupe qui va faire mal aussi.

WEB : http://yurakane.bandcamp.com/album/the-awakening-2012

FB : https://www.facebook.com/Yurakane?fref=ts

 

 

DEAD SIDE

Le second groupe à se produire ce soir est originaire de Saint Paul 3 Chateaux dans la Drôme et fondé en 2007 , comme leurs compères d’avant. 

Cris à la Guitare, Raf à la basse, Mike pour le chant, Dom pour la batterie. Ils distillent du bon Metal Hardcore From France, et c’est un vrai délice .

Le ton est donné dès l’instant ou les musicos se sont mis en piste. C’est une tuerie pour la seconde fois ce soir !

Le public propose une petite vague de folie tandis que le groupe mixe hardcore, thrash et néo métal. Ils ont la pêche et envoient de belles doses d’énergie vers nos petits cœur de paresseux.

Mike au chant se donne à fond, le public était déjanté face à lui. Une petite mention spéciale à notre cher extraterrestre, qui a su donner de sa présence.

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Set List :

  1. Maslow s’écroule                  
  2. Mea Culpa                                                      
  3. Big Star                       
  4. FDH    
  5. A la lueur des Sirènes
  6. Dagoth 
  7. La passion de détruire
  8. Hématone
  9. Le sang et les larmes
  10. Sous les cendres

Une belle découverte, un bon son qui nous à bien décapé les sinus. Un public hyper déchaîné et très présent pour donner le ton. Une super ambiance au IRON BAR où le patron nous reçoit super bien. Un endroit très sympa que je recommande.

WEB : http://www.myspace.com/deadsidemetal 

FB : https://www.facebook.com/dside.metal/timeline

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Dystopie

  • Groupe : La Horde
  • Album : Dystopie
  • Sortie : 2015
  • Label : Fantai’Zic
  • Style : Thrashcore
  • Site Web : www
  • Note : 14/20

ThrashCore, France. Une identité propre fondée sur une musique sincère.

2015, tout ce qui se finit en Core est toujours en pleine expansion et reste la mode, comme le Thrash Metal dans les années 80 ou le Death Metal dans les années 90 auraient pu l’être. Et aujourd’hui on va attaquer cette chronique avec un groupe bien de chez nous : La Horde.

Si le côté Thrash/Hardcore ressort le plus dans cet album, on ne peut nier que le groupe ne se limite pas à seulement deux genres, puisqu’il pioche dans plusieurs types : on sent tout de même quelques influences Punk ici-et-là (« Tony », « Solitaire ») voir même aucune gêne à aller dans des parties plus Groove dans les breaks (« Ravage »). Allant de pair avec cette idée, on passe de compos plus mid-tempo comme « Nous Savions » ou « Immortel » (tout du moins pour la première partie du morceau pour ce dernier) à d’autres morceaux beaucoup plus Thrash « Chan Chan » avec ses quelques solis plutôt anecdotiques.
Si la notion de musique Punk/Hardcore a évolué aujourd’hui, on ne peut pas parler de ces genres sans évoquer les thèmes abordés : la régression évolutive de l’humanité : « Même avant que les machines viennent m’emporter, il n’y avait déjà plus rien à espérer, et derrière les murs de nos anciennes villes, lentement pourrissaient nos idoles d’argile  » le harcèlement  » Dans ton corps, enraciné, je retrouve ma liberté, ta propre vie devient geôlière, je me délecte de ta chaîne  » ou encore la lutte des classes/les différences entre castes (françaises, pas chinoises pour ce coup)/ les inégalités entre riches/pauvres/ la restriction de la vie privée/public. (veuillez rayer la mention qui vous arrangent, merci.)  » Citoyens sous contrôle hégémonique, des yeux installés dans chaque foyer, malgré la lutte de la Ligue Démocratique, c’est la restriction de nos libertés. « 

En développant une identité forte et cohérente, La Horde nous délecte ici de son deuxième album, variant à l’image de montagnes russes. Tantôt partant sur des constats tristes mais réels comme sur des possibilités de progrès dans les textes, et ayant une musique à cette image avec des morceaux plus ou moins rapides. Au final pas grand chose à dire dans cette chronique, si ce n’est que le groupe ici présent livre tout de même un album de qualité, encore une fois cohérent à l’image de ce qu’il est, et que la véritable retranscription de sa personnalité ne se trouve nulle part ailleurs que sur scène.


 

Tracklist :

01. Soleil Noir
02. Nous Savions
03. Dernier Souffle
04. Ravage
05. Coma
06. Le Monde Inverti
07. Immortel
08. Chan Chan
09. Sous la bannière obscure
10. Tony
11. Les Pionniers du Chaos
12. Solitaire
13. Résigné
14. La Fin des Mondes

Asylum-Pyre-Spirited-Away-150x150

  • Groupe : Asylum Pyre
  • Album : Spirited Away
  • Sortie : Octobre 2015
  • Label : Massacre
  • Style : Metal / Electro et un peu Sympho
  • Site Web : www
  • Note : 11.5/20

 

J’attendais impatiemment de recevoir le promo de Asylum Pyre mais c’est finalement Angel qui l’a écouté en premier. Résultat la demoiselle est plutôt déçu et je me retrouve donc avec une certaine appréhension lors de ma première écoute.
Souvent on se dit que la première écoute est  la bonne et parfois on se trompe. Des écoutes répétés finissent par nous convaincre que l’on s’est trompé sur la qualité de la chose.
Mais ici c’est non, le premier jugement sera définitif. Spirited Away a beau être alléchant avec son titre tiré d’un film de Miyasaki (Le Voyage de Chihiro) il n’en est rien.
L’album est complexe et est hétérogène autant en qualité qu’en style. Ça part un peu dans tous les sens et parfois cela ne semble pas vraiment trop coller. Pour en revenir à Miyasaki, si ses films sont complètement barrés, tout y est cohérent. Ici chez les français, pour moi du moins, cela n’est pas le cas. Ce n’est pas structuré, pas cohérent. J’ai le sentiment que pleins d’idées sont arrivées durant le processus de composition et que tout a été ajouté au fur et à mesure. « Soulburst (cortex vortex) » par exemple, aurait put être un bon morceau (c’est d’ailleurs celui que j’ai le plus apprécié de l’album) mais même si tous ses breaks sont en adéquation avec le thème quelque chose ne colle pas. N’est pas Melted Space qui veut pour mélanger Musique brutal et musique douce.
De même pour « At My Door ». Possédant pourtant un refrain bien conçu et bien entraînant, le reste du morceau par dans tous les sens. Des accélérations de rythmique, un refrain presque Pop et des touches Electro auraient pu faire de ce titre un tube, mais la mayonnaise ne prend pas. « The Silence of Dreams » s’en tire mieux car le titre est de nature plus classique. Le riff puissant et la section rythmique me font penser à Eldritch. Seul le clavier me dérange sur ce titre, il a un son vraiment étrange et me rappelle les heures les plus sombre de Skylark. Idem sur « Fly » le dernier titre de l’album. Petite composition zen toute juste sympathique.

A trop vouloir se démarquer des autres formations ‘à chanteuse’ Asylum Pyre s’est un peu pris les pieds dans le tapis. Se démarquer n’est jamais très simple, mais il n’est pas non plus nécessaire de trop en faire ou de trop mélanger les styles.

Une autre chose m’étonne la qualité de la production. Pourtant signée Didier Chesneau (Headline) le son de Spirited Away n’est pas vraiment digne d’un groupe qui sort son troisième album et qui est de plus signé chez Massacre. Des petites formations savent aujourd’hui proposer un son bien plus beau.
Passons au chant… Sincèrement je suis resté scotché… de déception. La voix de Chaos Heidi est toujours aussi sympa, mais j’ai le ressenti que l’accent français prend le dessus. Et c’est très dérangeant. De même pour les quelques growls de la demoiselle. Pas pour moi. Asphodel y arrive, Angela Gossow y arrive et quelques autres, mais voilà, ça s’arrête là. La présence de voix masculine (Johann Cadot – qui a composé tous les excellents textes) est anecdotique et n’apporte réellement quelque chose que pour les thèmes des chansons.

Ma chronique est certes un peu sèche, mais c’est mon ressenti. Nul doute pourtant que certains titres passeront mieux l’exercice live que studio.
Un belle déception… ou alors je n’ai rien compris à Spirited Away.


Tracklist:
01. Second Shadow
02. The Silence of Dreams
03. Only your Soul
04. Unplug my Brain
05. In Haydo’s Arm
06. Spirited Away
07. The White Room
08. Soulburst ( cortex vortex )
09. At my Door
10. Shivers
11. Instants in Time
12. Remembering
13. Fly

21 Octayne

  • Groupe : 21 Octayne
  • Album : 2.0
  • Sortie : Octobre 2015
  • Label : AFM Records
  • Style : Rock / Hard Rock
  • Site Web : www
  • Note : 16.5/20

 

Mieux vaut tard que jamais, je découvre 21 Octayne avec son deuxième album sobrement intitulé 2.0 qui sort ces jours ci. Alors je ne sais pas vous, mais je trouve à ce disque un fort goût rappelant les premiers albums Extrême. Il y a ce coté Rock bien cool et l’efficacité d’un groupe qui n’a pas envie de ce prendre la tête avec des compositions complexes et prises de tête. De là à dire que 21 Octayne est plus fun que Gotthard... Il n’y a qu’un pas que je n’oserai pas franchir … Pas encore du moins.
Mais qui peut donc aller titiller les maîtres du genre, Extrême / Mr Big, aussi facilement ? Contre toute attente, il s’agit d’un quatuor … power trio (ils sont tout de même quatre à avoir enregistrés ce disque) et les noms ne sont pas de simple inconnus. Marco Wriedt (Ex guitariste de Axxis), Alex Landenburg (batteur de Lucas Turilli Rhapsody et Mekon Delta) et Hagen Grohe chanteur de Joe Perry et Andrew Lauer (bassiste pour Paul Gilbert) éjecté donc depuis l’enregistrement de 2.0

Lorsque l’on découvre que ce petit jeune, chanteur dans le groupe de Joe Perry, à postulé pour Gotthard on se dit qu’il doit bien avoir un certain potentiel. Et il l’a. Chaque titre de 2.0 exploite au mieux les capacités vocales de ce petit gars. C’est un pur régal pour les esgourdes. « The Circle » est en tout point remarquable. Outre les prouesses du vocaliste, il faut aussi s’attarder sur le petit délire Rock de l’ex-guitariste de Axxis. Ex oui, car Marco Wriedt a lâché sa formation d’origine pour s’occuper pleinement de 21 Octayne. Bon choix car 21 Octayne est loin d’être un échec. Même remarque pour le batteur de Luca Turilli (il a aussi été membre de Annihilator ou Stratovarius). Il prouve qu’il est autre chose qu’un utilisateur de double pédales. Le jeu reste parfois technique et c’est plutôt sympa de retrouver un beau roulement de batterie placé ici et là sur un titre purement Rock. Coté basse, Andrew Lauer n’a définitivement plus rien à prouver. Il a le groove dans la peau. 

La ligne musicale est clairement établie. 2.0 est Rock, Rock Moderne. « Devil in Deguise » par exemple est une compo directe. C’est le titre qui m’a sans doute fait le plus penser à Extrême. Sans du tout le copier j’ai ressentit cette rage et cette fougue que pouvait avoir la formation Américaine au début de sa carrière. De plus Marco y claque un solo très inspiré. On est ici à mille lieu de la qualité passable du Hard Rock de Axxis. « Take me Back » continue sur cette lancé Rock 80’s à la sauce Journey cette fois-ci. Cela reste concrètement très moderne et on se dit que Hagen Grohe aurait très bien pu postuler pour Journey en sus d’avoir postuler pour Gotthard
Pas mal de très bon titre sur 2.0, je retiendrai outre « The Circle » (véritable tube du disque), « Love’s Just A Heartbreak Away » petit titre sans prétention, mais très bien foutu, avec une ligne mélodique fort agréable. 
Et puis il y a « Fly With Me » coup de poing dans la face avec des riffs biens burnés. Le trio quatuor change de braquet et durcit le ton. Cela lui va plutôt bien. Le titre s’avère être aussi un peu plus technique, avec quelques petits passages plus ‘prog’ et alambiqués. 
Enfin, 21 Octayne termine par une longue pièce de 10 minutes « Tale of a Broken Child ». La durée du titre permet au groupe d’étaler son talent sur une composition plus open que jamais. Chacun y va de son solo sur un long passage instrumental très Rock et groove. Le titre est très bon, mais je place « The Circle » bien au dessus.

Une bien belle découverte pour ma part.  
Et je vais de ce pas me renseigner pour savoir qui dans l’équipe possède Into the Open le premier opus de 21 Octayne.


Tracklist :
01. Devil In Disguise
02. Take Me Back
03. When You Go
04. Love’s Just A Heartbreak Away
05. Take Me Away
06. Lost
07. The Circle
08. Date With Myself
09. Fly With Me
10. Tale Of A Broken Child

 

raumkingdom

  • Groupe : Raum Kingdom
  • Album : S/T
  • Sortie : 2014
  • Label : Autoproduction
  • Style : Post Hardcore/ Sludge
  • Site Web: www
  • Note : 15/20

 

C’est en Irlande que nous allons poser nos valises avec cette découverte qu’est Raum Kingdom. Le combo nous présente ce premier Ep éponyme avec cinq titres d’un Post Hardcore varié aux allures sludge (épique).

« Wounds » opère calmement, berçant, sur des mélodies atmosphériques, une rythmique répétitive et un chant guttural éraillé accompagné de parties de chant clair progressivement posées. On sent que les amateurs de Cult Of Luna seront ravis dès ce titre lourd et néanmoins atmosphérique.

La musique proposée par le groupe se fait progressive comme le démontre « Barren Objects » dès son ouverture. Chaque instrument pose sa touche un par un avec le chant clair, la rythmique massive impacte bien l’ambiance, l’alliance des guitares et de la basse proposent une partie bien grasse avec de la distorsion puis des arpèges plus légers. Vocalement, les deux chants sont toujours de mise avec ces gutturalisations qui arrachent.

Des samples, un rythme qui suit les battements du cœur et des arpèges aérés qui tournent : c’est ainsi que se joue en toute légèreté l’interlude « Cross Reference ».

« These Open Arms » vient ensuite, plus post hardcore et plus brut que les morceaux précédents. L’ensemble est plus uniforme et moins progressif. Le chant clair vient se poser sur les refrains. Le final prend bien aux tripes avec cette décélération rythmique, ce bon gros son de guitare et cette ambiance pesante.

On appréciera également « This Sullen Hope » qui s’avère être déjà le dernier titre de la galette. Un retour ici au côté plus lancinant et progressif, psychédélique. Le titre se fait accrocheur notamment par les refrains chantés fortement bien exécutés. Le break entièrement instrumental du milieu de parcours est entraînant également. Les notes répétitives se suivent en boucle avec cette sensation hypnotique puis l’agressivité et le côté gras reviennent en force. Chapeau au final qui avoisine un sludge bien graisseux aux allures psychédéliques.

Pour une première, c’est une bien bonne première. Les Irlandais posent d’excellentes bases maîtrisant leur sujet dans un Post Hardcore qui ne vous donnera pas l’envie de reprendre vos valises.

Très encourageant.


Tracklist :

01. Wounds
02. Barren Objects
03. Cross Reference
04. These Open Arms
05. This Sullen Hope