On commence la 2ème journée de ce Gohelle Fest assez tard dans la journée, n’ayant pas eu la motivation de me lever ce matin malgré les activités proposées. Au choix : la visite des terrils et de la brasserie, d’autre part le musée Louvre-Lens. Je profite donc d’être un lève-tard pour aller manger à la friterie assez proche du camping mine de rien (plusieurs points stratégiques pour récupérer de la nourriture sont assez proches d’ailleurs, quand ce n’est pas directement sur le site du festival)
Sympa aussi, l’organisation du Gohelle nous avait contactés par mail pour savoir si on prenait le petit-déjeuner, être à l’écoute de ses festivaliers ça fait plaisir mine de rien. Après être regonflé à bloc je me rends sur le site, en arrivant à la salle en avance pour les français de chez Dunkelnacht.
Dunkelnacht (15h00 – 15h30)
A l’image de leurs compères Nirnaerth, le groupe vient souffler un froid morbide dans la salle Varet en début d’après-midi avec leur Black Metal. Tremolo picking efficace couvriront et rentre-dedans seront les maîtres mots de leurs musiques, laissant peu de place à la technique, on joue dans les règles de l’art donc. Ce sera l’occasion de découvrir ce qu’a le nouveau chanteur dans le ventre, et le grand blond sait bien se servir de son organe en tout cas, alternant passages growlés et érayés. Malgré ses nombreuses invitations, le public restera de glace face aux groupes, avec seulement quelques têtes qui voltigeront, et un son un peu brouillon dû à une basse qui couvre beaucoup trop la guitare.
Setlist : Klaustrophobik Inoculum, Where Livid Lights Emblaze, In The Halls of Tortured Idols, Enthroned in the Light, Dissolved Fractal Esoterism, Rebirth of the Black Procession.
WILD (16h00 – 16h30)
Nirnaeth les ayant remplacés au pied levé, les WILD prendront la place de Benighted sur le créneau prévu la deuxième journée. Il aura fallu peu de temps pour que la bande de Jérôme Thilly réchauffe la salle, avec une setlist tout droit tiré de leur dernier EP Hapiness is not Allowed. Derrière cet EP, il y avait un but, c’était de faire un guest = un morceau, donc au-delà de la déception de l’annulation de Benighted, ce sera une occasion de moins de pouvoir profiter de leur concert avec des guests derrière. Mais les WILD n’en démordent pas pour autant et vont casser la baraque à l’heure du goûter, avec un son au poil et une présence scénique bourru, on ne peut que profiter et de jouir à l’écoute. Cependant, presque à la fin du concert, nous aurons tout de même le droit à un guest en la présence d’Arno de Black Bomb Ä, car il aurait été dommage qu’un tel événement comme ce festival n’aurait pas pu être l’occasion d’expérimenter au moins une chanson de l’EP sans un copain. Il se collera à la tâche et sera là pour le morceau Inside ainsi que la reprise de MachineHead, Davidian. Le rendez-vous est déjà noter dans les agendas et nous avons hâte de les revoir avec les furieux de Pitbulls in the Nursery, entre autre.
Setlist : Intro, OI Type X, Erynies, Eternal Cycle, Paranoid Schizophrenia, Inside (Feat. Arno de Black Bomb Ä), Davidian (MachineHead Cover) (Feat. Arno de Black Bomb Ä)
Rotting Christ (17h00 – 18h00)
Vous dire que voir Rotting Christ à ce Gohelle Fest n’est qu’un doux euphémisme, vu la ferveur de leurs fans et de leurs apparitions en France voir même dans le Nord, l’attente était totalement absolue. Et ces prêtres comptaient bien absoudre leurs sujets à grand coup de Black/Gothique.
Metal, laissant derrière eux un désert vide de toute émotion possible après leur passage dans les terrils nordiques. Les frères Tolis seront également accompagnés de George Emmanouel et de Van Ace (changement de line-up récurrent en live) pour cette messe noire, et ce fût un rituel hyper puissant en émotion. En espérant pouvoir revoir les Christ un jour.
Tankard (18h30 – 19h30)
Avis aux soiffards, les plus grands alcooliques de la planète Metal viennent envahir la salle Varet ! Et la brasserie aussi, mais ça rien n’est moins sûr, je me demande s’ils en connaissaient l’existence tiens …
Les assoiffés sont venus nombreux en cette fin d’après-midi pour remplir leurs chopes auprès de leur papa Geremia et sa bande, qui vont prendre autant de plaisir à être sur scène qu’auprès des photographes, et cette joie sera également partagée par leurs fans. Alors on pourra prendre plaisir sur des hymnes comme MetaltoMetal ou encore R .I.B. (Rest In Beer) mais le son n’aura pas était d’une grande aide ; avec une batterie surchargeant le son au point de ne laisser passer que la voix d’Andreas, je partirais un poil déçu, bonne prestation cependant d’un des BIG 4 Teutonic.
Setlist : Zombie Attack, The Morning After, Rapid Fire (A Tyrant’s Elegy), MetaltoMetal, R.I.B. (Rest in Beer), Chemical Invasion, Rules for Fools, A Girl Called Cerveza, (Empty) Tankard.
Entombed A+D (20h00 – 21h00)
Sans être vraiment fan des travaux du ‘sieur Petrov, on ne peux pas passer à côté de l’heure de concert et du plaisir qu’à su procurer le groupe ce soir. Tout y est pour les vieux Death’n’Rolleux, mais ce sera plus à un concert d’Entombed qu’Entombed AD auquel on assistera, m’enfin avec un seul album dans les pattes, cela aurait été compliquer de proposer plus que deux morceaux (???)
Par contre on repassera sur le piratage de la sono pour nous passer Radio France Inter … Autant cela aura le don de provoquer l’hilarité, mais aussi l’exaspération.
Setlist : Pandemic Rage, I For an Eye (Entombed cover), Revel in Flesh (Entombed cover), Second to None (Entombed cover), Stranger Aeons (Entombed cover), Living Dead (Entombed Cover), Chaos Breed (Entombed Cover), Out of Hand (Entombed cover), Wolverine Blues (Entombed cover), Left Hand Path (Entombed cover), Supposed to Rot (Entombed cover), Serpent Speech (Entombed cover)
Panzer (21h30 – 22h30)
Très peu de monde pour parsemer la fosse, beaucoup de mondes dans les gradins, gros coup de fatigue pour les festivaliers au bout de deux jours ? Sûrement, du coup on peut dire que cela rendra ce concert un peu plus intimiste, et le trio n’en démordra pas pour autant. Pour rappel, il y a tout de même deux anciens membres d’Accept (Herman Frank et Stefan Schwarzmann) ainsi que Schmier, officiant également actuellement dans Destruction.
A l’image d’Entombed AD, je vous avouerais à nouveau ne pas être fan ni des travaux d’Accept ni de ceux de Destruction, qui, ne me parle pas tant que ça comparés aux autres membres du Teutonic Big 4 pour ce dernier. Ce sera donc d’une oreille discrète et pas très attentive que j’écouterais plus que je ne verrais le show du Tank Allemand dehors, tout en mangeant, mais tout y est plus ou moins ; communication et son convenable sont de mise.
Setlist : Hail&Kill, Death Knell, Panzer, Freakshow, Mr. Nobrain, Roll the Dice, Bleed for Your Sins, Temple of Doom.
Carcass (23h00 – 00h30)
Un pincement au cœur avant que Carcass n’arrive en se disant que c’est la fin ce de ce Gohelle Fest II qui est en train de se dérouler, mais qui sera vite oublier dû au show flamboyant des Anglais. Qu’on se le dise, si Carcass a su faire un retour avec Surgical Steel il y a 2 ans et fait toujours aussi mal en live, c’est non seulement avec le charisme de son frontman Mister Walker mais aussi avec une technicité chirurgicale, peu importe le terrain.
Que ce soit avec le son qui est LE meilleur son du week-end, un show lumière au top ou encore des effets projetés, on pénètre littéralement dans la carcasse, qui nous fera visiter pratiquement sa discographie entière et qui fera donc le plaisir des plus petits et des plus grands. D’ailleurs, What The Fuck ? La salle est quasiment pleine à craquer alors que pendant Panzer, il n’y avait quasiment plus personne, et là, c’est pratiquement comble. Comme quoi …
Setlist : 1985, Unfit for Human Consumption, Buried Dreams, Incarnated Solvent Abuse, The Granulating Dark Satanic Mills, Cadaver Pouch Conveyor System, Captive Bolt Pistol / Genital Grinder, Noncompliance to ASTM F 899-12 / This Mortal Coil, Exhume to Consume / Reek of Putrefaction, Black Star / Keep on Rotting in the Free Wold, Corporal Jigsore Quandary / The Sanguine Article, Ruptured in Purulence / Heartwork.
Après un premier Gohelle fort de son succès, le festival a remballer pour une année de plus en proposant quelque chose d’encore plus gros, sur deux jours avec des têtes d’affiches loin d’être le premier groupe du coin. De plus tout y était pour le plaisir du festivalier, que ce soit le stand de merch, de bouffe ou autre, on pouvait largement trouver son compte. Un jeune festival, qui, même s’il comportait quelques problèmes au niveau de l’organisation (Où puis je récupérer mon pass ? Plus d’indications ? Affiches trop petites pour indiquer la direction du festival si l’on entrait dans Loos-en-Gohelle …) on ne peut nier qu’il est en bonne voix pour devenir quelque chose de solide, voir même devenir l’un des rendez-vous incontournable dans le Nord-Pas-de-Calais pour ces prochaines années. Du coup le rendez-vous est dors et déjà donner pour l’an prochain, au pied des terrils en Open Air avec une jauge agrandie pour arriver à 3000/4000 personnes.
Encore un grand merci à Guillaume et Elo pour l’accréditation et leurs disponibilités !
Un autre très gros merci à mon bro Cédric » Slaytanic Pix » de chez Metal Sickness pour ses sublimes prises photographiques !
A vous les studios !
Les + :
+ Enfin un t-shirt aux couleurs du festival !
+ L’accueil au top, comme l’année dernière
+ Le camping à taille plus que réduite et humaine
+ Idem pour le festival
+ Les séances de dédicaces, avec un gros maximum de 70 personnes par séance
+ La Ch’tiflette
+ La proximité avec les commerces.
+ Les activités du matin mis en place le Samedi
Les – :
– Petit problème d’organisation (sans impacter le bon déroulement du festival pour autant)
– Le système de ticket pour la bouffe, la boisson … Mais bon, je ne cesserais jamais de le répéter pour chaque festival que je fais, point de vue subjectif donc.
– C’est déjà fini !