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Archives quotidiennes : 28 juillet 2015

the last embrace

  • Groupe : The Last Embrace
  • Album : The Winding Path
  • Sortie : Avril 2015
  • Label : Auto Production
  • Style : Rock Progressif / Rock Atmosphérique /Jazz
  • Site Web : www
  • Note : 18.5/20

 

The Last Embrace est une de mes formations françaises favorites, Aerial était tout simplement grand, mais j’ai pourtant -du moins au départ- prit la difficile décision de laisser la chronique de The Winding Path à un autre. Mais à la lecture des chroniques de ce nouvel album, j’ai décidé de reprendre la main sur l’une de mes attentes de 2015.
Le voilà entre mes mains et devrais-je dire plutôt entre mes oreilles.

The Winding Path a vu le jour grâce au financement participatif. De nombreux fans ont pu donner vie a ce qui est dores et déjà un disque incontournable en matière de Rock Progressif et Atmosphérique. Vous voulez une preuve ? Je vais vous en donner deux, parce que je suis bon prince.
Tout d’abord la longue pièce « The Field of Minds » avec ses 18 minutes 30 au compteur. Les Français exploitent au mieux leurs capacités techniques et mélodiques sur ce titres longs en durée, mais carrément plaisant sur la longueur. Le riff est ici encore assez sauvage par moment. On ressent bien par ailleurs que Essentia a permis au groupe d’évoluer vers une musique plus atmosphérique que par le passé. Techniquement c’est très au point et les amateurs apprécieront. Vocalement on touche les étoiles. Les longues parties instrumentales sont en tout point magistrales et pas du tout ennuyeuses.
Ensuite le diptyque « The Fear of Loss » « Let the Light Take Us », … les arpèges à la guitares qui donnent un frisson de dingue… puis la voix de Sandy… vous avez dit Antimatter ? Effet garanti. Ce titre est chargé d’émotions brutes, émotions qui je crois ne peut-être ressenti qu’en écoutant de la musique, de la belle musique. La voix angélique de Sandy n’a pas encore sur moi l’effet de celle d’Asphodel (ex Pin Up Went Down – Chenille) mais un titre comme celui-ci permet de s’en approcher grandement. L’arrivée des violons donne un ton très sombre à la composition. A peine le temps de s’en apercevoir que The Last Embrace est passé au titre suivant. « Let the Light Take Us » élève encore le niveau avec un instru de feu.

Alors je viens de vous le dire, oui The Last Embrace semble s’être assagit. Moins Metal, plus Rock, plus Atmosphérique aussi lorgnant parfois vers nos frenchies d’Amartia, The Gathering ou Anathema, mais en gardant toujours une identité propre. Le coté jazzy y étant sans doute pour quelque chose. Preuve en est le génial « White Bird » jazzy donc vous l’avez compris et un psychédélique. Le genre de délire musical tripant et qui m’a fait penser à Atrox ou Anti Depressive Delivery. Des références !

Sandy (chant), Olivier (guitares électriques et acoustiques), Pierre-Henri (piano, piano électrique, orgue et synthés), Antho (basse) et Chris (batterie) font durant près d’une heure un travail remarquable. La production est sans faille.
The Winding Path est un disque riche et inspiré.

Récemment je cherchais un bon disque pour me rabibocher avec les chroniques, je crois que je l’ai trouvé.


Tracklist:

01. On My Own
02. Nescience
03. The Field Of Minds
04. The Fear Of Loss
05. Let The Light Take Us
06. White Bird

Le Groleg arrive à un âge où il aime vivre de nouvelles expériences ! Quand j’ai vu que Cannibal Corpse passait dans la bonne ville de Rouen, je me suis dis: « pourquoi pas ! », me ravisant aussitôt car je ne pouvais décemment pas imposer un tel supplice à mon épouse. Finalement ce concert, nous l’avons vécu, car ma chère et tendre m’a offert ce joli cadeau pour la Saint-Valentin. Belle preuve d’amour ! On ne peut pas dire que j’écoute le quintette tous les jours, mais j’apprécie de manière ponctuelle cette sauvagerie maîtrisée.

Le 106 est une fort belle salle, très convenablement remplie pour ce concert de niche ! Ayant passé toute la durée de la première partie au bar autour d’un cola, je peux juste vous dire qu’il s’agissait de death français qui n’a pas attiré mon oreille. Il faut dire qu’en la matière, je suis très exigeant ! Chose intéressante, la salle est équipée d’un studio de radio et nous assistons à l’interview de Paul Mazurkiewicz, batteur et parolier du groupe, qui évoque l’amour immodéré de la formation floridienne pour le gore et l’horreur. Il ne faut pas omettre que tout cela est du troisième degré et que les cinq gaillards n’ont jamais mangé personne.

Cannibal Corpse fait son entrée sur scène au son de « High velocity impact spatter » et « Sadistic emeodiment« , dignes représentant de ce tourbillion death grind qu’est « A Skeletal domain« . Le son est puissant, carré, équilibré et George « Corpse Grinder » Fisher, éructe comme un porc que l’on égorge alors qu’il est sur la position essorage 1400 tours. Bonjour les cervicales ! Paul Mazurkiewicz impressionne derrière son kit. Cet homme est une véritable machine, qui ne connait pas l’à peu près ! Ces blasts ébranlent l’assistance, tandis que la basse du virtuose Alex Webster aligne les accords les plus improbables. Ces quarantenaires s’éclatent sur scène, pour preuve: leurs larges sourires, ainsi qu’un Fischer qui n’hésite pas à communiquer largement avec son public. Mais Cannibal Corpse, c’est aussi et surtout un mur de guitares qui pour une oreille experte évoque des mélodies bien charpentées. Les duettistes que sont Rob Barrett et Pat O’Brien sont d’une efficacité redoutable en rythmiques rasoirs et leurs soli font référence aux canons du genre. On pense beaucoup à Hanneman/King en plus torturés, prolongements extrêmes de la paire Downing/Timpton. Les titres s’enchaînent et mettent K.O une assistance qui prend du plaisir sur des rythmes qui poussent au headbanging effréné. Le groupe ne faiblit pas un seul instant et assure merveilleusement son travail de sape. Le club des cinq délivre ainsi une violence explosive, terriblement addictive. On mouille le t-shirt à l’image d’un groupe qui transpire et qui vit sa musique. Les classiques se suivent, jusqu’au tube ultime qu’est « Skull full of maggots » et son refrain repris par une assistance qui connait sur le bout des doigts le répertoire. Après une heure et quart de violence pure et de riffs acérés, Cannibal quitte la scène avec le sentiment du devoir accompli. Il faut dire que la foule semble être contente de la soirée qu’elle a passée.

Cannibal Corpse est venu et a vaincu. Quant à moi, j’ai été ravi d’assister à cet événement !

  • Groupe : Peter Matuchniak
  • Album : Uncover Me
  • Sortie : 2012
  • Label : 
  • Style : Rock progressif
  • Site Web : www
  • Note : 12/20

 

Peter Matuchniak est un artiste solo multi-instrumentiste qui oeuvre dans le créneau très encombré des adorateurs du rock progressif des pionniers. C’est-à-dire que la musique du Monsieur fait sans cesse référence à Genesis, celui de Peter Gabriel et Steve Hackett, ce dernier semble avoir marqué durablement le style d’écriture de notre artiste. C’est plus que flagrant. L’auditeur pense aussi très souvent au répertoire de la carrière solo de Steve à de nombreuses reprises. De plus, « Uncover me » évoque plus qu’à son tour les circonvolutions floydiennes, celles les plus évanescentes. Evidemment, les compositions sont fort sympathiques mais font référence sans cesse à des artistes qui dans le genre ont déjà tout inventé. Alors, on peut saluer l’hommage, mais en revanche pour l’originalité il faudra repasser. La présence vocale de Nathalie Azerad, sur les titres plus folks et médiévaux, rappelle une musique héritée de la Renaissance à la Blackmore’s Night. Il est à noter que la batterie est assurée par l’excellentissime Jimmy Keegan, tout en délicatesse et en finesse. « Uncover me  » est certes un disque plaisant mais celui-ci donne la fâcheuse impression d’avoir été entendu un nombre incalculable de fois. Dommage !


Tracklist :

01. Falling Ash
02. Running Blind
03. Uncover Me
04. Down In New Orleans
05. Running Back To You
06. London Vibe
07. Lionheart Betrayed
08. Sandcastles
09. Across The Pond
10. Rising Sun
11. Hippy In The Rain

virgin

  • Groupe : Virgin Steele
  • Album : Nocturnes of Hellfire and Damnation
  • Sortie : Juillet 2015
  • Label : SPV
  • Style : Heavy Metal
  • Site Web : www
  • Note : 12.5/20

 


Ha !  Si un jour quelqu’un m’avait dit que Virgin Steele arriverait à me décevoir je ne l’aurai pas cru ! Non, impossible que DeFeis glisse sur une vielle peau de banane… Pas depuis Invictus, impossible. Le chanteur, compositeur a depuis tout ce temps trouvé un rythme et un style impeccable, puissant et émouvant… La preuve en est The Black Light Bacchanalia, album qui rassemblait au mieux tout ce que le groupe savait faire.
Ici il semble que David DeFeis ai eu envie table rase de tout ça. Pas de titre Speed (vraiment Speed), pas de ballade troublante à vous en faire pleurer, pas de composition fleuve et ultra développée autant vocalement que mélodiquement. Non rien de tout ça. Juste quatorze compositions bien produites où David DeFeis démontre son talent haut dessus du lot (parfois à en être douteux -), quatorze compositions mielleuses, proches d’un esprit 80’s (« Demolition Queen« ) rappelant le virage Hard Rock/FM de Noble Savage. Après le premier titre « Lucifer’s Hammer » pour le moins pompeux et moyen malgré une cavalcade de la section rythmique, j’ai eu la désagréable sensation de me dire que les titres composants cette rondelles faisaient parties des soit disant 60 chutes de studio de Vision of Eden. La suite direct, à savoir « Queen Of The Dead« , malgré les nombreuses écoutes me laisse de marbre. Ok, c’est bien produit… Très bien produit même… mais les effets sur la voix, beurk, les riffs ne sont pas du tout inspirés …
Sérieusement, d’habitude les albums de Virgin Steele débutent bien mieux que ça. Qu’on ne s’étonne pas que le groupe reste dans l’ombre des cadors du genre avec de tels titres.
Je suis colère ? Oui je le suis et « Black Sun-Black Mass » ne me redonne le sourire que grâce à sa petite et discrète ligne mélodique (aux alentours des 2.20) et qui rappellera les grandes heures de la formation. Coup de chapeau aussi au solo de gratte signé Pursino.
By the Hammer of Zeus il aura fallut attendre « Persephone »  pour retrouver ce que la Vierge d’Acier sait faire de meilleur. Enfin un titre qui envoie du riff et du poing dans la gueule. Le titre est très varié et David nous balance du haut de gamme. Piano/voix, gros riffs, une section rythmique énervée et typique du style Virgin Steele, de beaux passages variés. J’en redemande. « Demolition Queen » viendra tout mettre par terre. « The Plague And The Fire » se veut plus convaincant. Le titre est lourd, lent. C’est assez nouveau pour le groupe, mais je trouve que cela passe plutôt bien. « We Disappear » est aussi à classer parmi les nouveaux sons chez Virgin Steele. La composition est assez complexe je trouve, par rapport à ce que le groupe a pu produire jusqu’à maintenant. David prouve au passage qu’il est parfois bon d’aller de l’avant plutôt que de regarder derrière comme il l’a souvent fait malheureusement sur ce disque.

La suite ne laisse que peu de bonnes choses. Du moins rien du niveau des disques précédents. Il faut attendre les ballades « Hymns To Damnation » (en tout point géniale) et « Fallen Angels » (tout juste gâchée par le ‘raoooo’ de la première seconde) pour que Virgin Steele prouve sérieusement de quoi il est capable. Il ne faudrait pas que le groupe devienne une chose aussi mollassonne que Axel Rudi Pell.  « Fallen Angels » fait apparaître les violons, choses que l’on n’a pas trop l’habitude d’entendre dans la formation Américaine.

Un album de moyenne facture pour Virgin Steele. Une note un peu sèche et dure mais qui a le mérite d’être sincère et non pas lèche-cul comme j’ai pu lire à certains endroits. Quand c’est mauvais il faut le dire. Alors je le dis, Nocturnes of Hellfire and Damnation est chiant et seuls quelques excellents morceaux viennent le sauver du naufrage.
Je n’ose pas imaginer la qualité des quinze titres supplémentaires ! Mais ma curiosité étant ce qu’elle est (tout comme ma passion qui reste inébranlable pour VS), cette version m’intéresse tout de même.


Tracklist:

01. Lucifer’s Hammer
02. Queen Of The Dead
03. To Darkness Eternal
04. Black Sun-Black Mass
05. Persephone
06. Devilhead
07. Demolition Queen
08. The Plague And The Fire
09. We Disappear
10. A Damned Apparition
11. Glamour
12. Delirium
13. Hymns To Damnation
14. Fallen Angels