Archives mensuelles : juin 2015
- Groupe : Rishloo
- Album : Living as Ghosts with Buildings as Teeth
- Sortie : Decembre 2014
- Label : Auto Production
- Style : Rock Progressif / Metal Progressif / Rishloo
- Site Web : www
- Note : 19.5/20
Revoilà Rishloo, au complet s’il vous plait ! Il aura fallu attendre un moment pour revoir la formation (l’une de mes préférées tous styles confondus) sous le nom qui l’a vu naître, car oui cela a faillit ne jamais se reproduire !
Souvenez-vous, après la formidable mise au monde de Feathergun Andrew décide sans réelle explication de quitter le groupe. C’est une tristesse profonde qui s’abat sur les fans du groupe originaire de Seattle. L’avenir est même très sombre. Mais Dave Gillett, Sean Rydquist et Jesse Smith n’en restent pas là. S’ils ne peuvent pas, faute de droit, donner une suite à Rishloo, ils vont tout de même continuer l’aventure. Cela sera sous le nom de The Ghost Apparatus. Le projet aura comme appui Kickstater. L’album avance vite et s’annonce grandiose malgré l’absence de vocaliste. Vers la fin du Crowfounding le disque est déjà très avancé. Et contre toute attente Andrew décide de revenir dans le groupe. Rishloo est de nouveau sur les rails laissant totalement en plan le travail jusque là réalisé. Les fans ayant donné via Kickstarter sont priés d’accepter et cela sans concession. A contrario le groupe promet un album aussi grand que le précédent, garantissant la qualité des nouveaux titres. Soit et alors ?
Et alors ? Et bien Living as Ghosts with Buildings as Teeth est en tout point excellent. C’est tout simplement l’album de 2014 ! … enfin pour qui aime ce genre de Rock.
Vous pensiez avoir entendu Rishloo au top avec Feathergun ? Et bien ils font mieux. Techniquement si les musiciens étaient au maximum cinq années auparavant ils n’ont de toute evidence rien perdu de leur superbe. Mais la claque vient d’Andrew. Il dégage encore plus de maîtrise que par le passé et a nettement progressé en cinq ans. Selon moi il était l’un des dix meilleurs chanteurs de Rock Progressif avec Feathergun, le voilà propulsé parmi les 3 meilleurs derrière Jan-Henrik Ohme (Gazpacho) et Cedric Bixler-Zavala (The Mars Volta).
Living as Ghosts with Buildings as Teeth va plus loin que son prédécesseur. A tout niveau cette version 2.0 de Rishloo élève le niveau. Les titres sont hypnotiques et on se laisse prendre à les écouter plusieurs fois en boucle individuellement avant de passer à la suivante. Prenez « Dead Rope Machine » par exemple et son refrain perçant.Vous réécouterez souvent le : « C’est la vie… » que la voix du chanteur vous sus-sure au creux de l’oreille. La voix d’Andrew est … envoûtante. Elle impressionne, force le respect. Il monte dans des hauteurs stratosphériques que peu peuvent atteindre. Si Stan de American Dad part en trip délirant sur « If you Touch me i’m Going to Sream Part 2 » de My Morning Jacket dans l’épisode 7 de la saison 5, je crois que je ne suis pas loin d’atteindre ce même état sur « Dead Rope Machine » ou bien sur « Landmines ».
Le groupe navigue toujours sur des compositions tantôt courtes, tantôt longues, avec comme seul exemple la longue pièce « Dark Charade » dépassant les 10 minutes. Le groupe ne s’étale pas en fioritures et se ballade tranquillement dans plusieurs univers. L’ambiance est très proche de Tool et plus que par le passé, notamment sur « Great Rain Beattle ».
Seul petit regret concernant l’album, c’est à la fin de « Just a Ride », le titre ce termine de façon un peu ‘sèche’ et je pense qu’il aurait mérité de se prolonger un peu. Et puis, merde c’est aussi le dernier morceau. Je suis sûr que les Américains avaient de quoi bien remplir la galette et je le regrette.
Ce disque est comme une drogue. Une fois qu’on y a goûté il est difficile de le quitter. Lors de sa sortie je ne l’ai pas lâché une seconde durant plusieurs semaines, n’écoutant que lui, comme un certain Deliverance (Opeth) à l’époque et puis il a bien fallu m’en séparer. Entre-temps il est réapparu puis à disparu… Et le voilà revenu dans mes oreilles depuis quelques jours car l’on y revient toujours – pour cette chronique. J’espère que celle-ci sera le moyen de le mettre de coté (un certain temps) histoire d’écouter d’autres disques. Mais je crois que cela sera difficile car durant l’écriture de ces mots, je l’aurais écouté trois fois…
Living as Ghosts with Buildings as Teeth est Grand, vous verrez, vous ne le regretterez pas.
Tracklist:
01. The Great Rain Battle
02. Landmines
03. Dead Rope Machine
04. Dark Charade
05. Salutations
06. Radio
07. Winslow
08. Just A Ride
- Groupe : Karnysera
- Album : Héritage
- Sortie : 2015
- Label : Autoproduction
- Style : Thrash metal/ Indus
- Site Web : www
- Note : 15/20
Les Dunkerquois de Karnysera étaient déjà apparus dans nos pages et ils avaient déjà su marquer les oreilles des auditeurs avec leur metal indus bien glacial.
C’est avec l’album Héritage qu’ils signent leur retour en cette année 2015 avec douze titres dont quatre reprises variées faisant déjà foi d’un éclectisme pronocé.
L’ambiance est toujours fidèle à ce que nous avait déjà proposé le groupe : glacial, martial avec des riffs incisifs, les textes chantés en français aux paroles engagées.
« N.A.T.A.S. » est proposée dans un esprit diaboliquement thrash/rock avec des parties énergiquement rock’n’roll et un refrain où le chant sait alterner et les instrus plus lourdes.
« France » est riche en variation d’ambiance avec ce début posé sur un ton très mélancolique. Les textes balancent toujours autant, les notes de clavier enrichissent le relief du morceau et l’écoute de celui ci démontre une certaine maturité acquise sur tout point de vue de la part des Nordistes. La boîte à rythmes tabasse aussi rapidement que massivement, voilà donc un titre bien encourageant.
On saura se défouler sur la très bonne version de « Beat The Bastards » d’Exploited sur ce fond de punk/indus. La version est bien appropriée avec cette patte verglaçante des dunkerquois.
L’aspect mélancolique est à son apogée sur « Départ Volontaire » dont nous retrouvons également une version acoustique. Mélancolie appuyée par les notes de piano, les mélodies et l ‘ensemble reflétant un parfait désespoir sur ce tempo lent.
« Aigle de Sang » vient se poser comme interlude très planant assez ambiant et Floydien dans le style tout comme « 3’23 rugissantes » et cette ambiance qui pourra faire sourire les fans de l’ Alligator 427 de Thiéfaine. Deux titres que l’on retrouverait facilement en guise de générique d’un film bien sombre..
« Requiem Pour Un Con » ne déstabilisera pas les amateurs de Gainsbourg, le groupe y pose sa touche dans une ambiance très funéraire.
« Un homme pressé » et « Bullet With Butterfly Wings » restent également fidèles aux originales avec toujours cette touche propore à eux.
« Psycho Blues » vient poser un groove blizzardesque avec ce blues/stoner indus qui donnera envie à l’auditeur d’ouvrir ce bon vieux Jack.
Héritage s’avère donc être un album plaisant où le combo parvient à une maturité très encourageante et plaira aux amateurs de combos comme Ministry, Dead World, Lofofora et consorts. Révolté et glacial.
Tracklist:
- Héritage
- N.A.T.A.S.
- France
- Psycho Blues
- Départ Volontaire ( feat. Julien Defraye piano)
- Aigle de Sang
- Beat The Bastards ( The Exploited)
- Requiem Pour Un Con (Gainsbourg)
- L’Homme Pressé (Noir Désir)
- Bullet With Butterfly Wings (Smashing Pumpkins)
- 3’23 rugissantes
- Départ Volontaire (acoustique)
- Groupe : Creinium
- Album : Project Utopia
- Sortie : 2014
- Label : Inverse Records
- Style : Dark Metal Progressif
- Site Web : www
- Note : 14/20
Un petit retour vers la fraîche Finlande avec Creinium qui nous propose ce EP d’un dark metal progressif sachant allier black metal, death metal avec une forte présence des claviers qui posent cette atmosphère horror metal.
Ouverts par une intro ambient/electro avec « Societal Collapse » les titres s’avèrent riches en variations et atmosphères différentes. L’ambiance est dans les titres très obscure avec comme souligné ci dessus une forte présence des claviers qui occupent un rôle majeure dans la présentation des divers tableaux.
Nous évoquions l’aspect horror metal en guise d’introduction, ce dernier est majoritaire dans un titre comme « New World Order » et son intro qui ne va pas sans rappeler les excellents Agathodaimon à leurs débuts. Cette ambiance inquiétante avec ce clavier d’église sur lequel débarquent des riffs lourds accompagnés martialement d’une double pédale bien massive aussi.
Le metal proposé est progressif, et l’alliance du black metal (avec cette voix et ces blasts) et du death metal (avec les rythmiques lourdes, voix gutturales et riffs plus saccadés) se fait efficace. Le clavier quant à lui, prédomine et sait imposer un côté original au dark metal délivré par les finlandais.
« Eschaton » propose également cette touche très progressive avec les parties planantes et lugubres qui laissent alterner d’autres plus énergiques et dantesques, le tout appuyé sur de grands arrangements orchestraux. Vocalement la fusion des genres se fait dans la plus fluide des manières. Des passages atmosphériques avec notamment ce passage trio clavier/basse batterie renforce l’aspect inquiétant de l’ambiance.
« Project Utopia » ne sera pas sans rappeler d’excellents groupes comme Aeternus ou encore Bloodthorn avec ce côté brut dès le départ qui rentre dans le vif du sujet. Ce côté très sombre avec une gutturalisation énorme et ces riffs bien chargés. Les claviers quant à eux ne seront pas sans raviver en mémoire des ambiances que l’on peut trouver sur certains Solefald ou même Sigh (avec certes un côté moins barré que les nippons). Des départs progressifs sur des passages plus épiques en milieu de morceau, le groupe sait inclure de très bonnes formules enrichissant son style.
On ne s’ennuie pas non plus sur la longue et finale « Synthetic Paradise » qui avoisine les dix minutes. Le départ s’opère sur un ton doom/death mélodique avec donc ce tempo relativement lent et la suite suit son cours sur un aspect plus dynamique avec une rythmique à la double bien carrée, des tournures beaucoup plus black metal toujours enrichi des claviers, des retours à ce tempo lent et ces passages toujours originaux un peu à la Morgul.
Un EP qui ira à ravir à tous les amateurs de bon dark metal avec de puissants claviers, riches en variations d’ambiances progressive. La Finlande nous envoie encore du très bon avec Creinium.
Tracklist:
-
Societal Collapse
-
Project Utopia
-
New World Order
-
Eschaton
-
Synthetic Paradise
- Groupe : Warmen
- Album : Fist of the Five Elements
- Sortie : Septembre 2014
- Label : Spikefarm Records
- Style : Metal Neo Classique
- Site Web : www
- Note : 13.5/20
Warmen est une formation assez peu connue en France – malgré de très bons albums dotés d’une technique irréprochable – et ce nouvel album ne changera malheureusement rien. Fist of the Five Elements mérite pourtant que l’on s’y arrête car il contient de nombreux brûlots et surtout de nombreux invités qui en font augmenter sa valeur (et sa qualité).
Pasi Rantanen de Thunderstone et Alexi Laiho sont présents sur ce disque sorti grâce à un financement participatif et je dois dire que le vocaliste de Thunderstone apporte un plus bien sympathique. Une fois de plus Janne Warman, le clavier prodige de CoB démontre son incroyable talent de compositeur. Les claviers ici ne sont pas trop démonstratifs, mais on sent bien que l’homme maîtrise admirablement son sujet. L’équipe qui le suit n’est évidemment pas en reste. Antti Warman (ex-Wisard) aux guitares, Mirka Rantanen à la batterie (Hevisaurus, Kotipelto, ex-Thunderstone, ex-Timo Tolkki) et le bassiste Jyri Helko (For the Imperium) varient assez souvent les tempi et les styles. Forcement les titres chantés par Alexi sont plus extrêmes (« Suck My Attitude ») et ceux par Pasi plus ‘classique’ (« The Race », « When Worlds Collide »…). Tantôt proche du Thrash avec Alexi on flirte immédiatement sur une sonorité plus proche de Stratovarius sur « When Worlds Collide » ou plus proche d’un Artension sur « The Race » ou « Human Race » lorsque Pasi prend le micro.
Comme d’habitude c’est Jonna Geagea qui apporte la touche féminine à la chose. Ici la chanteuse nous offre en compagnie du groupe un reprise de Madonna avec « Like a Virgin ». Perso, je n’ai pas trop accroché, mais à vous de voir. J’ai nettement plus apprécié la reprise de Alice Cooper « Man Behind The Mask » par Alexi qui donne un coté indéniablement Lordi à l’affaire. Au passage on s’aperçoit que le titre s’avère toujours aussi efficace malgré les années qui passent.
Pas grand chose à reprocher à cette rondelle si ce n’est une tendance pour le groupe à vouloir ralentir le rythme. Il y a ici moins de Speed qu’auparavant, dommage selon moi, mais peut-être que les scandinaves ont compris que le style avait tendance à saturer quelque peu depuis un certain temps.
Pour les curieux qui souhaitent découvrir ce que le claviériste de CoB fait de son coté il n’y a pas à hésiter.
Tracklist:
01. Intromental
02. The Race
03. The Red Letter
04. Ruler of Your World
05. Suck My Attitude
06. When Worlds Collide
07. First of the Five Elements
08. Devil in Disguise
09. Like a Virgin (Madonna -cover)
10. Anger
11. Human Race
12. Man Behind the Mask (Alice Cooper -cover)
- Groupe : Abyssal Ascendant
- Album : Chronicles of the Doomed Worlds – Part.1 : Enlightenment From Beyond
- Sortie : 2015
- Label : Dolorem Records
- Style : Death Metal old-school
- Site Web : www
- Note : 17/20
Death Metal, France. When Lovecraft meet Mantra.
Encore une belle journée qui commence pour chroniquer un album, et aujourd’hui on attaque une des sorties à venir sur le label Dolorem Records : celle de l’album d’Abyssal Ascendant. Combo formé en 2012 par Flo (chant-guitare) et Fanny (basse-backing) puis rejoint fin 2013 à la batterie par Raùl, le groupe envoie un Death Metal old-school autant par la technique que sa production avec comme thème les récits de ce bon vieux Lovecraft (qu’on ne présentera plus ni dans la littérature, ni dans le monde Metal.)
Quand tu parles d’un sujet tel que Lovecraft, tu as intérêt à être carré, mais vraiment, car bon, à la limite si tu passes à côté de quelque chose ça n’est pas forcément grave, mais si tu inverses des écrits de « L’appel de Cthulhu » et « Dans l’abîme du Temps » … forcément ça fait un peu tâche. Mais bon visiblement, on à affaire ici à une écriture qui sait de quoi elle parle, mais également un visuel horrifique faisant directement référence à l’auteur.
Le sujet étant bien ciblé et si tu ne cherches pas à aller plus loin en ne sachant pas qui est Nyarlathotep ou Shub-Niggurath, et que ta seule envie est juste d’éclater ta tête sur un Death Metal à l’ancienne … sache que tu est le bienvenu tout de même, mais pense à aller consulter quelques ouvrages du ‘sieur tout de même.
Tiens d’ailleurs, pour quelqu’un qui aime bien faire voltiger sa tignasse, ça donne quoi ? Et bien comme dit précédemment, si vous êtes encore avec votre vinyle de « Symbolic » ou « Altars of Madness » vous risquez fortement de prendre votre première partie de ces chroniques, la production humant fortement les sorties Floridiennes, et d’ailleurs pour les plus téméraires d’entre vous, j’irais jusqu’à vous dire « Butchered at Birth«
La batterie étant fort mise à l’avant, on a une basse qui se noie tout de même assez souvent, la guitare insicive et tranchante sur tout les riffs ou les solos très « Death » l’enterrant irrémédiablement. Mais bon, pour un premier album, la production old-school a ce niveau très ’90 et finalement ça passe, même si une basse sur une production de cet acabit fait un peu la chose. Pour l’ambiance, que ce soit avec l’intro ou ces bouts orchestraux avec ces sonorités tout droit sorti de l’Abysse, l’auditeur rentre facilement dans l’Abysse. (ex : outro de « Teared Up in Cosmorphosis« )
Abyssal Ascendant nous fait l’honneur d’une première galette à l’honneur de l’œuvre de Lovecraft, clairement jusqu’au-boutiste. Que ce soit dans les thèmes abordés, les chansons ou leurs noms, le visuel de la pochette, le logo, (pour ce dernier on va vous laisser la surprise, on va pas tout vous dévoiler oh !) ou encore l’appellation même de « Cthulhu Mythos Death Metal », on est loin de tout ces groupes qui ne connaissent pas leurs sujets et utilisent le gros Chtulu parce que « ça fait trop hype t’a vu, c’est sombre »
Amateur de Death Metal horrifique à l’ancienne, je ne peux que vous conseiller ce premier album, en espérant les voir en live sous peu.
Tracklist :
01. Intro : Celephaïs Chant
02. The Nameless Shape
03. Interdimensional Predation II
04. Disrupted Incarnation
05. Teared Up in Cosmorphis
06. The Black Pharaoh
07. The Prowling of Rim Shaikorth
08. Temple of the Thousand
09. I, Progeny of the Lurker
10. The Gift of Shub-Niggurath
- Groupe : Bantoriak
- Album : Weedoism
- Sortie : 2015
- Label : Argonauta Records
- Style : Doom Psychédélique/Stoner
- Site Web : www
- Note : 17/20
Pour cette chronique, Messieurs, Dames, nous allons monter très haut, planer très haut et partir quelques décennies en arrière vers de psychédéliques contrées.
Bantoriak nous vient d’Italie et nous propose cet album de doom seventies bien fumant et haut perché.
L’hypnotisme d’un titre comme « Smoke The Magma » avec cette rythmique down tempo, les riffs tournants des grattes et ces vocaux atmosphériques aura une énorme emprise sur votre état psychique. Tous les éléments sont présents pour vous maintenir scotché dans votre fauteuil, bloqué dans le trip. L’auditeur se retrouve bercé sur fond de kaléïdoscopes. Le final accélère un tantinet le pas happant les esprits vers le fond.
« Lysergic Tantra » est aussi du genre à vous emmener à Katmandoom. Lancinant, léger mais néanmoins pesant, l’atmosphère est vraiment intéressante et la répétition du riff principal reste dans le crâne.
L’ambiance d’ »Hidden Number Two » est mélancolique et ferait aisément office de bande son d’un film. Une petite touche post doom rock caractérise ce morceau avec piano, guitare acoustique, l’ensemble est plaisant avec cette montée progressive en matière.
« Try To Sleep » semble vouloir dès son départ vous marteler le crâne pour atteindre son but. Complètement éléphantesque, on jongle entre un bon vieux Cathedral old school et Om. Les vocaux féminins planent sur ce gros son fuzz. C’est progressif à nouveau et vos chakras s’ouvriront pour sûr. L’herbe folle de ce Weedoïsm fait un effet bouf.
« Entering The Temple » possède la puissance et la lourdeur de l’oeil de Bouddha qui veille sur vous. Ambiance bonzesque, cette intro vous fera allumer autre chose que de l’encens.
C’est « Chant Of The Stones » qui fait office de redescente vers le monde réel. Cette dernière se fait de manière sombrement oppressante tant au niveau du côté lourd que de celui des vocaux dérangeants. On oscille entre Electric Wizard agrémenté de dissonances et un Ufomammut bien en forme.
Les six titres de cet album sont six bonnes raisons de s’enfermer dans sa pièce, se détendre et se plonger dans ce stoner doom bien psychédélique qui ne laissera pas planer le doute sur les qualités de ce groupe. Bravo!
Tracklist:
-
Entering The Temple
-
Lysergic Tantra
-
Try To Sleep
-
Hidden Number Two
-
Smoke The Magma
-
Chant Of The Stones
- Groupe : Born To Burn
- Album : 1st Ep
- Sortie : 2014
- Label : Autoproduction
- Style : Metal/ Hardcore
- Site Web : www
- Note : 14/20
Les gars de Born To Burn nous arrivent de Tours et ils nous présentent ici leur EP trois titres officié dans une Metal lourd teinté de Hardcore.
Trois titres de cette première démo introduite par un sample qui fera sourire ceux qui dans les années 90 ont pu voir Maman, j’ai raté l’avion.
L’évocation de ce film et de l’époque de sa sortie fera une bonne parallèle pour décrire le metal proposé par Born To Burn dans la mesure où l’on sent les influences de combos cultes de l’époque comme Sepultura, Machine Head, Pantera et j’en passe.
« Dark Walk » alterne des parties lourdes sautillantes à d’autres plus énergiques aux riffs liés. Une rythmique de début Sepulturesque, des breaks dynamiques pogotants et une voix assez lourde qui prend des variations plus power.
« Hammer » démarre avec une mélodie entêtante, d’ailleurs le titre est le plus accrocheur de cet EP de par les mélodies proposées. On pourra penser aux Calaisiens de Balles Perdues avec ce titre pour l’alternance metal mélodique et hardcore. Il est sûr que l’on ne fait pas dans l’ultra technique, mais l’accroche prend bien.
Un côté très 90s également dans « Mars » rien que dès sont intro. De bon riffs, une voix distordue et rageuse, une rythmique bien appuyée et toujours ce côté Pit déchaîné. Une bonne énergie, un bon dynamisme.
Trois titres motivants, sympathiquement accrocheurs qui feront faire un bond en arrière dans le temps aux nostalgiques des 90s, vivement la suite.
Tracklist:
- Dead Walk
- Hammer
- Mars
- Groupe : Pleïad
- Album : Lights in a Cave
- Sortie : 2015
- Label : AutoProduction
- Style : Pop Rock Progressif
- Site Web : www
- Note : 15/20
Pléïad est une formation Rhodanienne qui a forgé sa réputation sur une forte et imposante expérience du live ainsi que sur mini Lp sorti en 2012. Ce quatuor fait montre de ses talents artistiques dans une niche rock/pop/prog qui s’inscrit dans la droit lignée d’Oceansize et consort, en plus lumineux cependant. En résumé Pléïad pourrait avoir comme cousins, les excellents Biffy Cliro. Mais, c’est sans doute aller un peu vite en besogne que de limiter cette formation à ces deux influences certaines mais digérées. Assumée ? Ca il faudra leur demander ! Cependant, d’un point de vue formel, il faut noter qu’à de nombreuses reprises, l’auditeur parcourt des terres très énergiques qui côtoient une certaine complexité rythmique. Par exemple, « Rain and Fire » pourrait s’apparenter à un Sieges Even, celui de « Sens of Change » et à son avatar actuel Subsignal. Pléïad joue également très souvent sur les ambiances à travers une musique faite de mélopées entrecoupée de riffs ravageurs et d’un chant criard mais pas trop, façon néo, sur « Game of Thrones » ainsi que sur l’antinomique « Mute ». La musique a fondamentalement un côté assez groovy ; un peu à la patte d’un Izz, en raison notamment d’un basse ronde qui ressort bien dans le mixe, ainsi que grâce à des chœurs savamment mis en place. Je pense que les gaillards connaissent et apprécient Spock’s Beard ! D’ailleurs, un parallèle, un raccourci entre ce dernier et Pléïad est évident, car nos Frenchies possèdent une botte secrète celle d’avoir trois chanteurs même si c’est Thomas Francioli qui assure le lead, permettant ainsi aux mélodies d’être parfois proches du canon. En parlant de lead, il n’est pas commun de retrouver une basse en lead sur un titre. C’est le cas sur le très entraînant « Hansel and Gretel ». Quant au clavier, très présent, il apporte aussi un charme new-wave à certaines chansons comme sur « Something Inside » par exemple!
Lights in a Cave est donc un disque tout en nuances, lumineux, mélancolique, qui ravira sans aucun doute ceux qui aiment les belles mélodies et les musiques pas forcément immédiates. Pléïade est un groupe à suivre de près ! Une bien belle surprise dans ma boîte aux lettres en tout cas.
Tracklist:
- « Hansel & Gretel »
- « Disequilibrium »
- « A caveman and the Light »
- « Game of Thrones »
- « Something Inside »
- « Superego »
- « Rain & Fire »
- « Mute »
- Groupe : 7 Weeks
- Album : Carnivora
- Sortie : 2013
- Label : Klonosphere
- Style : Stoner Rock/ Grunge
- Site Web : www
- Note : 16/20
C’est avec le troisième album des français de 7 Weeks que nous allons entamer cette nouvelle chronique. Les gars du Limousin avaient déjà fait une très forte impression avec l’excellent All Channels Off où ils présentaient ce rock axé stoner (avec un côté à la Queens Of The Stone Age) très accrocheur.
Voici donc dix autres titres composant ce second opus. La lignée est fidèle à elle même et l’on y retrouve encore une touche à la Q.O.T.S.A. Mais le groupe parvient à poser sa propre patte, incluant des touches plus personnelles encore engrangeant une certaine maturité acquise.
Le groove accrocheur se fait terrible sur un titre comme l’énergique « Acid Rain » où fuzz, grosse basse et rythmique lourde font bon ménage avec ce chant pêchu bien rock’n’roll. On se laisse porter par le dynamisme du titre, s’étonnant même à quelques pas de danse où d’un air guitar nerveux.
Ce groove apparaît de manière différente beaucoup plus rock que roll, mid tempo avec une ambiance un chouya plus bluesy sur « Year Zero » avec ce chant clair excellemment posé, avec ce grain grungy, collant parfaitement à l’ambiance. Le refrain injecte un côté plus nerveux et les mélodies vocales contribuent beaucoup à la force accrocheuse d’un titre comme celui ci.
Les mélodies de gratte et de basse y sont pour beaucoup également. Prenons l’exemple du titre « Bones And Flowers » qui ouvre le bal avec ces riffs qui te restent agrippés au cerveau à longueur de journée. Le son est très correct et l’on appréciera le break en duo basse/chant, ces petits arpèges de gratte qui les accompagne et cette rythmique addictive.
D’excellentes ambiances se posent par l’utilisation de nappe de clavier comme sur le sombre commencement de « Carnivora » qui viennent introduire la donne avec cette énergie toujours d’actualité, une lourdeur, les nappes de guitares assez planantes du départ.
Le groupe ne va pas décevoir ceux qui avaient apprécié le côté accrocheur des refrains notamment sur celui ci qui est bien terrible dans l’ensemble.
Des titres plus posés font partie de l’aventure comme « Ghosts On The Seaside Road » et « Shadow Rider ».
La première démarre bien délicatement avec un orgue Hammond, des arpèges légers et le chant qui berce l’auditeur. Une montée s’avère progressive maintenant néanmoins l’audience dans cette valse envoûtante où le son des grattes est plus distortionné avant de laisser retomber l’énergie pour une fin éthérée.
Le seconde est proposée en acoustique avec ce chant toujours bien rauque et varié. L’ambiance se fait dark blues avec quelques passages qui ne pourront que faire plaisir aux amateurs de Chris Cornell. Trés bon interlude.
En matière de chanson progressive, « Let Me Drown » fait également bien l’affaire. De bonnes variations au sein de ce morceau avec ce début planant qui pourrait rappeler un mélange entre les Doors et Neurosis, aussi planant que mélancolique et la progression se fait vers des notes de guitares encore plus lourdes, un ensemble toujours aussi catchy et le côté de la bande à Josh Homme flotte sur certains passages.
Un très bon moment passé avec ce troisième album de 7 Weeks où l’on constate donc cette maturité acquise au fil des concerts. Le rock stoner accrocheur fait bonne formule et donnera l’envie à tout auditeur de se jeter sur l’ EP sorti ensuite (et pour ma part également à l’album précédent « 7 Weeks Plays Dead Of Night ». Je ne peux donc que conseiller à toute personne n’ayant pas encore entendu cet album de s’y exécuter de suite ! Encore un bon combo de qualité de notre hexagone.
Tracklist:
-
Bones and Flowers
-
Acid Rain
-
Carnivora
-
Ghosts On The Seaside Road
-
Diary Day- 7
-
Year Zero
-
You Are So Special
-
Let Me Drown
-
Shadow Rider
-
High In Heavenly Places
- Groupe : Compilation Dooweet
- Album : Ghost Ship X Sworn Enemy
- Sortie : 2014
- Label : Doowet Records
- Style : Éclectique
- Site Web : www
- Note : —
Hello tout le monde, ça y est c’est bientôt les vacances ! On commence ce début de mois de Juin avec la compilation de chez Doowet Records … Et oui ici on parle musique ! Car avec le Hellfest qui arrive dans à peine deux semaines et le Motocultor qui arrivera plein mi-Août, il y a quand même une odeur de vacances qui flotte dans les airs … ou presque.
C’est pour ça qu’on va faire du track by track, en vous donnant les 19 meilleurs moments et pourquoi écouter les groupes présents sur la compilation !
Où entendre …
… 1/ Magoa – Betraying Grace ? Avec son intro avec des guitares claires et ses relents électro, ainsi que ses » woh oh woh oh » mais sans oublier ses riffs lourds, c’est la chanson parfaite pour l’été dans une boîte Metal où kiffer la vibe, cousin.
… 2/ Locomuerte – Ronque ? ¡ Hola qué pasa en la casa ? Locomuerte esta in da place ! Avec son Thrashcore burné et ses textes espagnols, Locomuerte est juste ce qu’il faut pour la soirée pimente à l’appartement du copain, con muchos Desperados si si !
… 3/ As the Storm – Fall to Rise ? Là c’est déjà un peu moins évident … Avec son Death Melodic, As the Storm serait plutôt le groupe à voir cet été dans le meilleur des petits clubs Metal du coin, à ne donc pas rater s’ils passent dans votre ville !
… 4/ Blood Reign – D.O.C. ? Avec un son de basse carrément cradingue et ses relents Hardcore, mais me rappelant cependant un fameux » Licensed to Thrash « , ce sera l’album à écouter dans sa cave avec sa chaine hi-fi des années 90.
… 5/ High-School Motherfuckers – Another Hangover ? Facile me diriez vous ! Après une nuit bien arrosée, en se réveillant dans l’hôtel que vous avez payer 500 balles la nuit derrière, avec une fille pas vraiment habillée et pas vraiment catholique dans le lit, avec la fenêtre qui a une vue sur la mer, vous sur le balcon, les fesses et autre chose à l’air.
… 6/ Temple of Silence – Beginning of the Rage ? Déjà plus gros qu’As the Storm, c’est le groupe que vous retrouverez dans une salle remplie de chevelus en recherche de pogo avec en première partie Hyperdump. Catch’em !
… 7/ Jimm – A l’intérieur ? En pleine manif’ pour affirmer tes idées politiques !
… 8/ Soul Tripper – Hatred’s Bewitchment ? Avec son Groove et ses sonorités très Pantera, le genre de trip que vous aurez si vous allez chez Tonton Bastien qui à vécu les années 80/90 à 200 km/h
… 9/ Show Aniki – Show Aniki ? Je me permets un petit virement dans la chronique pour dire qu’elle est notée 10ème piste alors que c’est la 9ème … Bref passons, avec son Rock’n’Roll teinté d’Alternatif, Show Aniki sera la chanson préférée de votre petite sœur qui adore Seether, Alter Bridge ou Linkin Park.
… 10/ Broken Mirrors – Nightmare in Mind (pt.2) ? Oui donc forcément celle-là c’est la dixième piste. Avec son clavier et ses riffs Thrash/Death, attendez vous à traverser les catacombes, si possible avec La Grande Faucheuse derrière vous.
… 11/ [STOMB] – The Consuming Inders ? Le genre de titre que l’on retrouvera en plein milieu d’une baston de film, avec deux mecs qui se regardent méchant comme si c’était des dobermans, après quoi faites une ellipse et vous vous imaginerez à la place d’un des deux sur le lit d’hôpital avec la question : survivra-t-il ou pas ?
… 12/ Positiv Hate – Oceans of Sadness ? Rendez-vous dans la salle la plus underground pour un show des plus puissants émotionnellement, et préparez vous à vous en prendre une sévère.
… 13/ Duck Explosion – In the Inside ? Rien qu’à voir le nom du groupe j’ai exploser de rire … comprendra qui pourra. Bon sinon vous retrouverez l’explosion canard dans une scène où le mec suit la nana dans la rue, qui la fuit (parce que sinon, c’est pas lol) mais le regarde quand même d’un air amoureuse.
… 14/ Slatsher – The Adamant ? Tout droit sorti de la B.O d’un film où un soir de pluie, une dame avec un parapluie, tromper par son conjoint rattrapée par son passé pervers qui lui rendra la monnaie de sa pièce.
… 15/ Thanatic Eyes – Euthanatized ?
MADMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAX
… 16/ Breakdust – Sad Evolution ? Dans tout les bons clubs et salles à taille humaine, en tête d’affiche partout.
… 17/ The Witch – From Here to Underground ? Une épée à la main, un héros qui taille dans le tas, que demander de plus ? Ça sent bon la castagne et c’est tout.
… 18/ 4th Circle – Neverending Madness ? On arrive le jour de l’exécution d’un homme aux cheveux longs (parce que c’est badass) avec une barbe hirsute (parce que c’est badass) avec le regard rempli de haine mais à la fois de pitié (parce que c’est badass) et le tout en slow-motion (parce que le slow-motion c’est TROP badass.)
… 19/ Moonclovers – Le Syndrome de Zorro ? Dans un clip en noir et blanc, avec un mec complétement fou et ses potes hipsters qui font la teuf’ dans le parc communal.
Pourquoi écouter …
… 1/ Magoa – Betraying Grace ? Parce que se tailler un featuring avec Shawter c’est la classe (and thanks à lui qui m’a permis de découvrir et Magoa et Heart Attack au passage) et aussi parce que le groupe mêle bien les parties électros aux riffs lourds et franchement rien que pour ça, moi je leur donne un pouce vert !
… 2/ Locomuerte – Ronque ? T’en connais beaucoup des groupes français qui chantent espagnols ? Parce que moi non, et ça le fait grave, en plus d’avoir un fond instrumental bien Thrash, un de mess coups de cœur de la compilation !
… 3/As The Storm – Fail to Rise ? Parce que ça hume bon le In Flames début des années 2000 voir même avant, et que rien que pour ça, ils devraient être tête d’affiche avec la bande à Anders en première partie.
… 4/ Blood Reign – D.O.C. ? Ce morceau me rappelle méchamment la période Licensed to Thrash de Loudblast, donc rien que ça c’est une bonne raison.
… 5/ High-School Motherfucker – Another Hangover ? Sur la route vers le Hellfest, c’est le genre de tube qui fait un carton ! Avec ses rythmiques Punk et ses cœurs, y’a largement de quoi s’imaginer une caméra sur l’avant de la bagnole en accélérée, et c’est là tout l’esprit du groupe, une autre bonne découverte.
… 6/ Temple of Silence – Beginning of the Rage ? Avec son refrain en voix claire + cœurs qui enchaine directement sur un passage basse pour revenir sur un truc gras et lourd, on alterne entre tout ça, et la recette marche, et le tout agrémenter d’un solo F1, on adore.
… 7/ Jimm – A l’intérieur ? Personnellement, je ne suis pas fan, mais les vrais fans de Punk risque foncièrement d’apprécier ce morceau chanté en français, avec une ligne de basse tout de même sympa avec un texte qui passe tout aussi bien, why not.
… 8/ Soul Tripper – Hatred’s Bewitchment ? Parce que Pantera. Parce que Dimebag Darrel. Parce que Phil Anselmo. Si vous aimez Pantera (et trop peu ne peuvent pas ne pas aimer) vous adorerez Soul Tripper.
… 9/ Show Aniki – Show Aniki ? Encore une fois pas fan, mais si vous aimez Seether ou encore Linkin Park (Early Period) vous risquez d’accrocher sur le groupe.
… 10/ Broken Mirrors – Nightmare in Mind (pt.2) ? CLAVIER EPIQUE, RIFFS LOURDS, CLAVIER EPIQUE, RIFFS LOURDS
Rhem blague à part faut avouer que ce » Nightmare in Mind (pt.2) » et son clavier ajouté en fond de riffs guitare ultra-puissant vaut le coup d’être écouter.
… 11/ [STOMB] – The Consuming Insiders ? Sans me rappeler Meshuggah (en fait si) dans son intro, le groupe sait faire monter la tension avant d’envoyer la sauce comme à la fin d’un astiquage … Et en fait non, on part sur quelque chose d’ambient, un peu frustrant au final, mais le morceau le fait bien quand même, à écouter.
… 12/ Positiv Hate – Oceans of Sadness ? Soyons un peu chauviniste, ils sont de la région, avoir un groupe de la région sur la compil’ Doowet ça le fait ! En plus ils ne sont que deux, donc à voir ce que le duo pourra nous pondent à l’avenir.
… 13/ Duck Explosion – In the Inside ? Parce que le nom du groupe c’est Explosion de Canard, y’a pas à chercher plus loin. Sinon parce que ça propose une pause dans une compil’ ô combien assez bourrine.
… 14/ Slatsher – The Adamant ? Là on a la tension qui monte et là ça sort ! Amateur de riffs en saccades vous serez servi aussi, pas spécialement fan encore une fois car un peu trop déjà entendu, mais à écouter pour se faire une bonne idée.
… 15/ Thanatic Eyes – Euthanatized ? Parce que c’est la première fois que j’entends une basse recouvrir les guitares sur un morceau, mais que ça le fait. Enfin juste pour l’intro » lol. » Sinon ceux qui aiment le bon rentre-dedans, prenez votre pied dans ce cas.
… 16/ Breakdust – Sad Evolution ? Parce que ce groupe joue sur la Mainstage du Hellfest après avoir » battu » les autres groupes dans le cadre du SFR Live Contest au Corner l’an dernier, parce que leur Thrash est Technique tout en restant accessible à tous, parce que leur premier album est une boucherie monstrueuse, un des groupes à sensations de ma chaine hi-fi.
… 17/ The Witch ? Même raison que pour Positiv Hate. (ouais désolé je me répète sur ce coup-là mais c’est la fin de la chronique et je commence à être à court) Un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal, et si vous aimez le rentre-dedans un poil Venom avec des parties » calmes » vous prendrez votre pied également.
… 18/ 4th Circle – Neverending Madness ? Parce qu’en général, les femmes dans le Metal Sympho sont des mannequins, et que ça s’arrête-là pour moi, car oui je suis un homme, et le Symphonic passe pas. (ou alors si mais après des milliers d’écoutes, et si j’ai rien d’autre à écouter.)
… 19/ Moonclovers – Le Syndrome de Zorro ? Parce que le texte est rigolo tout en étant un peu contestataire. Mais c’est surtout rigolo de retrouver ce genre de titre sur une compilation Metal.
Bref voilà 38 raisons d’écouter la compilation 2014 Doowet, profitez bien de cet été sans trop d’excès et Keep Faith ! \m/ \m/