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Direction le Palais de Sports pour assister au concert exceptionnel de Lynyrd Skynyrd. Grosse séance de bizutage pour moi et grosse inquiétude puisque c’est ma première pour ce groupe dont je ne suis pas fan plus ça, préférant le Rock Burné mais Boogie d’un Molly Hatchet à ce Rock Sudiste et clairement vieillissant.
Contre toute attente, plus d’une heure avant l’ouverture des portes il y a déjà une file importante devant les portes. Et contre toute attente encore le public présent est multi-générationnel ! De 7 ans à 77 ans (voir plus) ils sont là, impatient de voir cette formation US culte et près à reprendre des refrains indémodables. T-shirt au nom du groupe, cuirs et Harley, bandanas aux couleurs des USA, voilà le topo du public, pile poils comme je l’imaginais.

Pile à l’heure, c’est Jared James Nichols qui débute. Le style est bien dans le ton de la soirée. Le powertrio composé aussi de Erik Sandin et Dennis Holm a su plaire au public. C’est carré, bien en place et bien groovy. Le bonhomme est un très bon guitariste et semble bien aimer le slide. Une fois de plus le format trio prouve son efficacité, ou comment faire autant de bruit qu’à 5 ou même à 8 !
L’amuse-bouche est bon, mais l’amuse-bouche est court ! 30 minutes de show, rien de plus. Nous sommes en droit de penser que le set de Lynyrd Skynyrd va être long et atteindre les deux heures… Il n’en sera rien 1h30 pas plus.

Oui 1h30 pour faire le tour de la discographie du groupe, c’est peu. Mais pas mal d’époques seront mises de coté, puisque Prounonced Lynyrd Skynyrd tient le haut du pavé avec 6 titres interprétés pour 14 joués ! Le reste ? Second Helping, Street Survivor et Nuthin Fancy respectivement avec 4, 2 et 1 titres … et puis c’est tout. Ha non, j’oubliais, l’immanquable reprise de JJ Cale « Call me the Breeze » aussi était au programme.
Le show est très au point, très cliché aussi, avec ses drapeaux américains bien mis en avant, le drapeau français aussi, genre nous sommes un petit Etat ami que l’on adore par dessus tout. C’est beau et ça fait plaisir au public, aux fans, à ceux qui reprennent mot pour mot toutes les chansons. Mais c’est trop beau pour être vrai, ils doivent faire ça partout dans le monde c’est pas possible autrement.
Ils ont de la bouteille et semblent inusables, inaltérables, comme leur musique finalement.
L’heure passe vite. La présence de hits fait passer le temps trop rapidement. Mais j’aurai aimé quelques titres d’autres albums. On assiste là, juste à un best-of pour un par-terre de fans.
Le public se lève constamment pour danser, chanter, c’est bon esprit. Le groupe aura une pensée pour tous les anciens membres disparus depuis le début de l’histoire Lynyrd Skynyrd. C’est beau et humble. Gros final sur « Free Bird » avec avant ça le petit « Sweet Home Alabama » qui va bien et un « Simple Man » touchant et voilà, il est temps de quitter la salle.

Lynyrd Skynyrd a fait son show en donnant du plaisir au personnes présentes dans la salle. Il semble que le groupe se soit aussi fait plaisir, c’est bien, mais un peu trop ‘carré’ à mon goût.

 

Setlist:

Workin’ forMCA
I Ain’t the One
Call Me the Breeze (reprise de J.J. Cale)
What’s Your Name
That Smell
SaturdayNight Special
The Needle and the Spoon
I Need You
Simple Man
Swamp Music
Tuesday’s Gone
Gimme Three Steps
Sweet Home Alabama

Rappel :
Free Bird