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Archives mensuelles : avril 2015

Killed in action

  • Groupe : Kill Me This Monday
  • Album : Killed in Action
  • Sortie : 2015
  • Label : Season of Mist
  • Style : Rock-Alternatif
  • Site Web : www
  • Note : 16/20

 

Rock-Alternatif, Dunkerque.  » Madame, seriez vous disponible pour un flirt ? « 

Kill Me This Monday … C’est un peu ce que l’on ressent à la sortie du week-end, après un bon gros samedi imbibé (de concerts ou pas eh eh) ou alors tout simplement le nom d’un groupe du Dunkerquois formé fin 2010 nous proposent son premier album en début de mois d’Avril, après la sortie d’un petit EP 3 titres en 2013. D’ailleurs pour ceux qui seraient déçus de ne pas avoir pu choper le dit EP, vous retrouverez les 3 morceaux sur la galette, donc ne le soyez pas s’il vous plait !

Au niveau des 3 titres, aucune différence, aucune retouche, pas de remasterisation, donc hop rien à dire là-dessus et on passe à la galette.

Que dire de cette nouvelle sortie Klonosphere ? Déjà quand on suit le collectif, c’est qu’un nombre incroyable de bons albums sont sorties chez eux, est-ce que les KMTM réussiront le pari ? Il semblerait bien que oui, effectivement. Entre ses riffs typés bien Rock et ses compos, par moment mid-tempo et qui apporte un peu de lourdeur sans l’être trop pour autant comme « Fat Bottom Sandwich » ou alors ses morceaux bien rapide faisant référence à mes deux premiers Alter Bridge dans ma ludothèque, le groupe alterne entre les ambiances et met en place quelque chose de cohérent, de personnel.
On notera également l’apparition de quelques touches électro de temps à autre, qui ne sont pas exagérés et se placent bien dans les compos. Outre cela, le chant parlé/hurlé est bien géré, aucune faute n’apparaît aux oreilles, même après de multiples écoutes. (le meilleur exemple et le plus réussi, vous le trouverez avec « War » qui clôture l’album.) La production est bien réalisée, quoi que la batterie aura tendance à être un peu en dessous de la guitare de temps en temps et seuls les cuivres se démarqueront le plus, mais ce n’est pas non plus gênant dans l’écoute intégrale.
Tiens, pour revenir sur l’ambiance, on traversera les univers planants (Broken by the Tide, outro de Fat Bottom Sandwich) ou on passe à quelque chose de beaucoup plus festif (Crying for Help, Gravity) d’un moment à un autre, le mélange est bien distillé, même trop.

L’impression d’un retour aux années collèges avec mes disques de Sum41, Alter Bridge et autre Nirvana s’est bien fait ressentir sur tout le long de l’album, et ce genre de nostalgie émouvante est capable de faire de bonnes choses, surtout quand tout est travaillé et que ça passe tout seul. Un bon album signé par les Dunkerquois, qui ont véritablement la niack autant sur scène que sur CD allant jusqu’à rappeler ses bonnes vieilles scènes de film à l’eau de rose avec le héros qui retrouve l’amour de sa vie sous une pluie torrentielle … il ne reste plus qu’à voir ce que le futur leurs réservent.


Tracklist :

01. Gravity
02. Like A Porn Movie
03. Ashab
04. Copycat Conspiracy
05. Broken By The Tide
06. Killed in Action
07. Fat Bottom Sandwich
08. Crying for Help
09. As Definite
10. War

des3

  • Groupe : Destroy Your Enemy
  • Album : First Blood
  • Sortie : 2015
  • Label : Autoproduction
  • Style : Metal/ Hardcore
  • Note: 15/20
  • Site Web : www

 


 

Nous les avions déjà accueillis à deux reprises dans nos pages, tout d’abord sous le nom de Bad Scape avec une première démo, rebaptisés ensuite Destroy Your Enemy avec une seconde démo et après du changement dans le line up, revoici les calaisiens avec ce premier album du nom de « First Blood » composé de neuf titres d’un Hardcore Metal énergique.

« Terror Is Reality » ouvre le bal et le ton s’impose dès le départ. Un hardcore lourd agrémenté de chœurs posent une touche old school très New York Hardcore, des riffs liés entraînants, des paroles audibles débitées sur un ton rageur et une rythmique qui varie entre le lourdement sautillant et le plus appuyé. De bonnes variations de rythmes apportent un relief au titre. Le son est très bon, chaque instrument a sa place et la basse n’est pas en retrait (-Tu le sens mon slap kangourou ? Dit- il en sautillant sur ce Hardcore Metal).

S’en suit « M.S.P. » où prédomine encore le Hardcore. Nous avons là le genre de titre à pogo qui fout bien la patate alternant donc le furieux pogo et le circle pit. Flotte par ici et là l’esprit de Madball. Entraînant, énergique, les plus nerveux apprécieront.

« This is Not » poursuit le travail toujours aussi dynamique et se pose également en véritable appel au pit. Le chant posé sur les riffs saccadés possède le bon flow et une hargne efficace fusionne au côté burné des titres. Les changements rythmiques sont toujours de mise et permettent de tuer l’ennui qui ne s’était d’ailleurs pas encore déclaré.

« Murder » fait partie des titres vraiment percutants avec une bonne dose de tripes. Une certaine violence même sans blast. Lourde, mid-tempo, le death plus prononcé que le hardcore ici, un côté un peu à la Six Feet Under, c’est l’aspect sombre qui s’en dégage qui frappe ici. Une ambiance de colère maladive et assommante se dégage du titre, des petites dissonances appuient l’aspect grinçant du morceau. De bons breaks, un côté monstrueusement massif, un finale down tempo qui vous arrache le crâne, bref le titre est aussi dérangé qu’appréciable.

« Paper God » ravira encore les amis pogoteurs. On donne toujours dans le hardcore (notamment les refrains qui feraient jumper un cul de jatte) mais l’on retrouve également un côté bien Metal 90s. (Sepultura, Machine Head…). Ecoutez donc le break à deux minutes qui fera vibrer les amateurs du père Cavalera. (On peut même se demander si les noms des morceaux « Cut Throat » et « Ambush » ne seraient pas des petits clins d’œil.

« Riot » arrive lourdement tel un défilé de mammouths en pétard. Les riffs sont saccadés, les rythmes posent une atmosphère tribale et le groove se fait progressivement entêtant au fut et à mesure des accélérations.

« Cut Throat » arrache également le bitume avec ce courroux composé de parties metal/thrash et de breaks/refrains assez beatdown. Bastonnade rime avec cascade nous tenons encore ici un hit du pit.

« Dead Walk » groove également à souhait et les cervicales remuent automatiquement au fil de ce titre aussi violent qu’entraînant avec encore une fois de bonnes variations d’ambiances.

C’est « Ambush » qui vient clore le débat sur un ton bien thrash metal. On pourra penser à Sworn Enemy ici. On se laisse porter par le tapis roulant de ce metal thrashy accrocheur avant de venir se faire broyer par le hardcore élephantesque final.

Un premier album très encourageant qu’il vous faudra faire découvrir aussi bien à vos potes de 20 piges qu’à ceux de 50. Alliance d’Old school et de plus récent, le Hardcore metal corrosif de Destroy Your Enemy vous Ambushera un coin.


 

Tracklist:

 

  1. Terror is reality
  2. M.S.P.
  3. This is not
  4. Murder
  5. Paper God
  6. Riot
  7. Cut Throat
  8. Dead Walk
  9. Ambush

Murmuration

  • Groupe : Sick Sad World
  • Album : Murmuration
  • Sortie : 2014
  • Label : Send The Wood Music
  • Style : Post-Hardcore
  • Site Web : www
  • Note : 12/20

 

Post-Hardcore, France. Un album varié, sans pour autant être une grosse surprise.

Sick Sad World nous vient tout droit des fonds nantais, fondé en 2007. Partant à la base d’un Punk/Metal prononcé, le groupe a su évolué autant musicalement que sur son line-up pour devenir la formation de Post-Hardcore mélangeant un genre par-ci, par-là pour se construire, et ce qu’on peut en dire c’est que ça reste drôlement efficace.

Aloooooors qu’est-ce que ça donnerait si on partait d’une base totalement Post-Hardcore, qu’on y mettrait de temps des passages d’Ambient (l’intro  » Spread Your Wings…  » ou l’intro du morceau  » Prophecy « ) ou alors des passages Sludge (break d’ Obsolete Obstacle) ? Mélangeons tout ça pour la potion magique ! Même si le gout n’est pas très poussé, ça à au moins le mérite d’être original et de proposer quelque chose de sympa à écouter.
Après tout, on sort aussi de ces sentiers pour aller dans quelque chose de plus Rock tout en restant ancré dans des passages Ambiant, un peu comme dans  » Prophecy  » ou la première partie et l’outro de  » Ghost Voice. « 

C’est là qu’on voit que la prod’ est carrée et réponds aux attentes du genre, rien n’étant exagéré et reste à un juste niveau, la basse sonne bien sans pour autant couvrir les autres instruments, même si elle reste un tant soi peu timide. Cependant le manque de justesse dans certains passages clairs (j’entends parler de la voix ic) ainsi que certains breaks qui arrivent un peu comme un cheveu dans la potion sans qu’on comprenne vraiment pourquoi et un peu au hasard sont un peu les erreurs que l’on retiendra de l’album, mais bon, ce n’est pas non plus récurrent.
Après 7 ans d’existence pour en arriver à cet album et une évolution dans son line-up et dans son genre, Sick Sad World offre un album pas mou du genou, qui possède une énergie digne de grands cris à gorge déployée et qui veut se faire entendre. Attention à ne pas trop se perdre dans la jungle de groupes aujourd’hui et à rectifier quelques petites erreurs et le groupe pourrait offrir un pot-pourri pas si pourri que ça …


Tracklist :

01. Spread Your Wings…

02. …And Burn The Crows

03. Obsolete Obstacle

04. Prophecy

05. Rebirth

06. Ghost Voice

07. Missing Bro

08. Old Path

09. Island

Fragments

  • Groupe : Forsaken World
  • Album : Fragments
  • Sortie : 2014
  • Label : Art Gates Records
  • Style : Death-Melodicore
  • Site Web : www
  • Note : 16/20

 

Death-Melodique, France. Une attente comblée, voir même plus.

Ah 2014 ! Avec son affiche du Hellfest qui m’a fait baver durant des mois, la création du GoHelle Fest qui a fait carton plein dès sa première édition et l’année qui s’est terminée sur un concert magistrale de Behemoth, The Great Old Ones et Bliss of Flesh … pour les concerts. Voguant entre les déceptions tels que Siren Charms, ou alors entre les excellentes retrouvailles avec un Burial Ground terriblement salée des Louds, un autre groupe attire ma surprise dans ma pile de galettes en attente d’une chronique : Forsaken World. Alors oui, j’ai chroniquer leur premier album et je ne m’arrêterais pas là, maintenant on passe à Fragments, deuxième opus des gens du pays cocorico.

En premier lieu, je m’arrêterais sur la pochette, à l’image de As Time Reflects Our End on reste dans le même trip ; une vision de la fin à venir qui s’y retrouve. Déjà, ça, ça annonce du bon pour la galette. Maintenant qu’en est-il ?

Deux ans plus tard, on a quelque chose de beaucoup plus aboutis que le déjà bon As Time Reflects Our End, avec une galette qui couvre quasiment une heure avec juste quatre chansons de plus, ce qui, à mon sens, rattrape la trop courte durée et le sentiment de rester sur sa faim il y a deux ans. Le mélange Death Melodic avec des touches Metalcore sonnent de mieux en mieux, car cette fois je ne trouve aucun changement trop choquant ou abusif.
En dehors du fait que le groupe sonne toujours aussi bourrin (Death) mais harmonieux en même temps (Melodic) on aura le droit à des moments planants, notamment avec l’enivrant voir hypnotisant « Deadlight’s Station » au 3/4 de l’album, qui offre un moment de répit avant la dernière partie de l’album, à l’image complet de ce deuxième volume. On se remet doucement dans le bain avec « Jigsaw » aux allures un peu gothiques et « For Love of Yesterday » avec l’ajout de voix féminine qui n’est pas de trop (si, je vous l’assure) et qui fait la surprise sur les compositions de la bande. Bonne surprise au demeurant, évidemment.
Les breaks restent accrocheurs et fait partie ce qui fait la force des compos avec les riffs qui s’enchaînent comme des balles et l’ambiance que Forsaken World se force à mettre en place, ou encore les solos présents, même si ces derniers se font plus timides et moins techniques que sur leur première galette.

Niveau production je n’ai rien à ajouter à ce qui a était dit par rapport à il y a deux ans, même studio, même son. Hormis le fait que cette fois, la production n’en fait pas des tonnes sur les guitares, que la batterie est mis bien plus en avant qu’avant, cette fois la basse fera partie des timides, malgré l’ajout de sampler. Cependant, on sent que le groupe a voulu faire des efforts pour ajouter encore plus de choses, pour nous offrir un album encore plus abouti que le premier, et on peux largement remercier l’effort.

Deuxième album pour Forsaken World, un travail de plus en plus abouti avec la recherche de son propre son, quoi qu’on a tendance encore à avoir encore dans les oreilles ce ressenti d’écoute d’Arch Enemy, les efforts sont plus que louables, et l’on espère que le groupe les portera jusqu’à devenir eux-mêmes, complètement.


 

Tracklist :

01. … And End Never Came
02. ElectroShock
03. Rise For A Better Collapse
04. Ashes of Your Past Beliefs
05. Expect Us
06. Porn Generation
07. Define Your Priorities
08. Deadlight’s Station
09. Jigsaw
10. For Love of Yesterday
11. Our Own Society
12. Fragments of A Modern Extinct Era

As Time Reflects Our End

  • Groupe : Forsaken World
  • Album : As Time Reflects Our End
  • Sortie : 2011
  • Label : Auto-Production
  • Style : Death-Melodicore
  • Site Web : www
  • Note : 15/20

 

Death Melodique, France. Forsaken World veut jouer dans la cour des grands, et le dévoile dès sa première galette.

Forsaken World, groupe de MeloDeath nous sort sa première production en 2011, et nous fait profiter d’un groupe puissant, où l’amateurisme semble loin déjà. En effet, en à peine 5 ans de carrières, le groupe a pu déjà partager la scène avec des groupes tels que Belphegor, The ARRS, Hatesphere ou encore Immolation pour ne citer qu’eux. Pour partager de tels têtes d’affiches, qu’est-ce que donne le groupe en studio ?

Et bien, c’est du bon, du très bon. Malgré les touches Metalcore des fois un peu zarbis, l’alchimie fonctionnent bien. Cependant si je dis zarbi c’est parce que y’a des moments ça le fait pas trop (« Near Future » et son break de début) mais y’a des moments où ça t’envoie une bourrasque phénoménale (la montée en puissance sur « My Shelter » est juste mortelle … De toute façon vous l’écouterez celle-là, et même en boucle malgré le fait que vous devez chroniquer l’album, parce que c’est sûrement l’un des meilleurs titres.)

L’espoir de faire une petite pause par un allègement avec l’intro suave à la guitare d' »Artifical Tears » te fait rêver avec ses dissonances Hard Rock digne de Sweet Child O’ Mine ? Tu rêves mon pote ! A la fin de cette intro, tu vas te manger une autre salve de riffs bien sucrés Metalcore, avec une évolution du genre sur tout le morceau. D’ailleurs en parlant d’une chanson des Guns, les solos sont clairement pas là pour faire de la teinturerie, notamment celui de « My Shelter » (quand je vous dis qu’il y a rien à jeter sur celle-là !)

Et pour la production, on a quelque chose de bien massif, qui tient la route sur toute la longueur de l’album, avec une basse bien présente et diversifiée sur tous les morceaux (oui vous pouvez aller vérifier par vous-même) et qui envoie un son bien gras et puissant. Ma seule déception sur ce point, ce sont les cuivres un peu disparates qui feront perdre de l’intensité à la batterie, sinon vous retrouverez le principal mélange guitare/chant en avant, qui écrase tout comme (excusez moi la comparaison, j’ai plus d’idées pour ça) un vrai rouleau-compresseur.

Première galette de Forsaken World, des influences Death Melodic bien typés des groupes des pays scandinaves (Arch Enemy, In Flames, Dark Tranquility et devinez à quel studio il a été enregistrer ? Au Quiet Place Studio, donc niveau référence vous allez être servis.) avec une touche de Metalcore exotique, vous obtenez presque un mélange parfait, car cet album à des défauts, mais est surtout plein de qualités. Dommage que pour le genre on est pas affaire à un plus gros contenu (environ 30 minutes pour 8 morceaux) mais même restreint à des morceaux « courts » Forsaken World démontre qu’il est capable de faire bien, et qu’il pourrait sortir du bac à sable pour jouer dans la cour des grands.


 

Tracklist :

01. 010010110

02. Near Future

03. Crucified Truth

04. My Shelter

05. Forsaken World

06. Artificial Tears

07. Parallel Universes

08. As Time Reflects Our End

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  • Groupe : Dysilencia
  • Album : Finis Gloriae Mundi
  • Sortie : Mars 2015
  • Label : Finisterian Dead End
  • Style : Rock Metal Electro
  • Site Web : www
  • Note : 15.5/20

 


 

Finisterian Dead End nous propose de bonnes choses. Ce Dysilencia ne dérogera pas à la règle. Dans la veine de Sidilarsen, le groupe ne peut qu’accrocher l’oreille.

En fouillant un peu on apprend que le groupe s’est formé en 2004 et qu’il n’a à son actif que… 2 EP. Un bien maigre butin pour un groupe ayant du potentiel.

Il sont 6, ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont riches (ou pas !) et ils ont le même but. Donner du plaisir. Un plaisir auditif il va de soit, et c’est avec les 5 titres de cet EP, Ceux qui marchent debout, que le combo va vous conquérir… ou pas.

Il est vrai qu’en général vous n’êtes pas fan du chant en français, mais si Sidilarsen a eu raison de vos oreilles il ne devrait pas en être autrement avec Dysilencia. 2 chanteurs, 2 voix qui se mêlent et s’entrechoquent, l’une rappée l’autre en chant clair, des paroles qui restent en tête, rentre dedans qui doit/devrait/va nous ouvrir les yeux…

Dès les premières notes de « Ceux qui marchent debout » et jusqu’au dernier son de « Prédilection », nous avons a faire à un métal énergique, énervé… faut dire qu’avec 2 guitares cela ne peut qu’être intense, écoutez « Prédilection » pour vous en convaincre. Les sonorités électro notamment sur « Chimère » apportent un petit plus non négligeable et apportent un peu de douceur qui contrebalancent avec la violence de l’ambiance.

Vous l’aurez compris, cet EP est bien bon, mais ce n’est qu’un EP. Vivement la suite !


Tracklist :

  1. Ceux qui marchent debout

  2. Sentence
  3. Les uns les autres
  4. Chimère
  5. Prédilection

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  • Groupe : Maleficentia
  • Album : Finis Gloriae Mundi
  • Sortie : Décembre 2014
  • Label : Khaos Division Prod
  • Style : Black Metal Symphonique
  • Site Web : www
  • Note : 16.5/20

 


Maleficentia… black Sympho… à su attirer mon attention…

Ce groupe créé en 1998 a déjà quelques albums à son actif et nous propose ici son 4ème méfait, Finis Gloriae Mundi. Notons que Daevhorn et Arkhorn ne font désormais plus partis du groupe pour des histoires de divergences musicales mais les fondateurs, Aragoth et Molkhor vont continuer à « préserver et distiller l’essence ténébreuse de Maleficentia ».

Je vous vois déjà en train de vous dire que black sympho ça veut dire orchestrations pompeuses, claviers lancinants et pleurants et blablabla… Pensez ce que vous voulez mais je peux vous assurer que le groupe à réussit là où d’autres ont lamentablement échoués.

Déjà le son ! Il est très bon. Tout est parfaitement arrangé, très bien calibré. La maîtrise est là. Faut dire qu’avec plus de 15 ans d’existence il ne pouvait en être autrement.

Le groupe nous emmène vers un autre temps, un temps, où le romantisme si noir soit-il, nous accroche et emporte. Les émotions fusent, mélancoliques et froides, grâce aux claviers, puissants, doux, classiques… Et le chant là dessus n’entrave rien, grâce à la maîtrise vocale de Daevhorn.

L’album est bon du début à la fin. Pourtant je ne connais pas grand chose à ce style musical, mais là, Maleficentia à su allumer l’étincelle en moi.

Ce Finis Gloriae Mundi aux accents ‘desuets’ va en charmer plus d’un.


Tracklist :

01. Silence And Perdition
02. Among Wilted Hellebores
03. The Light Of The Temple
04. The Colour Of Emptiness
05. The Crimson Path
06. Let The Vulture Sings My Empire
07. Collapse By Memories
08. My Last Curse
09. Finis Gloriae Mundi

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Un édito de Ankh Veynaris peut il s’exonérer du regret perpétuel inhérent à la pauvreté du sens profond des œuvres aussi métal soient elle ?

L’imagination …. à l’instar des filons d’or que l’on cherchait désespérément dans les rivières ou au fin fonds des mines du Klondike à genoux devant son tamis ou sa pioche émoussée par tant de coups assénés sur les pierres à la seule force de l’espoir. Cette fantasmagorie perdue au milieu de cette multitude d’objets sophistiqués qui permettent une soit disant ouverture à la communication mais qui en réalité révèlent juste un manque pattant d’originalité, Vous penseriez que si d’aventure, je quémandais que l’on me dessina un mouton, j’eusse alors une déficience mentale ? Le fait de vouloir pour un instant, être ce petit prince perdu sur une planète de plus en plus petite est-il de nature à placer un mendiant en mal de poésie parmi les exclus du système ? Faites nous rêver ! Prouvez nous que tout n’a pas été dit et qu’il y a encore une infinités d’histoires à raconter à ces enfants que nous ne sommes plus. Dans les années 1950/60 un personnage est né pour les besoins d’une chaîne de télévision, Une cabine de police et quelques robots en forme de boites de conserves vidées de chili con carné et le Dr Who voyageait dans le temps à l’aide du célèbre Tardis. Les débuts chaotiques de la série soumis déjà aux dictas de l’audimat furent des périodes terribles pour les auteurs constamment sur la sellette. Et puis un jour dans le bus les mômes se sont déguisés en « dalek » en criant « extermination » et l’aventure dure encore aujourd’hui. C’est la substance romanesque et non les effets spéciaux qui ont portés aux nues chacun des épisodes. Ce que je tente péniblement de faire comprendre c’est que l’on a besoin tous autant que nous sommes et quel que soit notre age de s’évader sans chercher à comprendre si il y a un fond tangible à l’histoire du moment qu’elle joue sur les cordes de nos émotions et les harmonies de notre sensibilité. Alors certes … !! Ankh Veynaris en a assez des quêtes perdues alors que les batailles sont gagnées entre hobbits idiots ou autres personnages férues d’art martiaux affublés d’armures rutilantes qui ne résistent pas à l’haleine des dragons ou la libido exacerbé de la pulpeuse Daenerys Targaryen insensible au feu nonobstant celui qu’elle a au fion. Bref !…….

Vous voyez ou je veux en venir ? Non ? Vos textes, Vos thèmes ! Travaillez moi ça ! Sérieusement beugler des âneries ne vous pose aucun traumatisme de conscience ? Vous vous pointez en live devant un public de plus en plus disparate qui s’étiole de jour en jour et vous vous posez encore la question du pourquoi ? Lisez vos textes ! (Si ce n’était pas pour un webzine sérieux je rajouterai : Bordel de dieu ) Et que je te cache la merde au chat avec des paroles écrite dans un anglais à peine approximatif et déblatéré comme un chameau sous extas elevé en Laponie du sud ! Et que je te parle de performances vocales comme si c’était le saint graal du chant sans jamais faire référence à l’impact que la voix peut avoir sur l’auditeur. Et que je me plaint des commentaires d’internautes qui dans un excès d’intelligence propre aux supporter de foot prétendent que les chanteuses de metal sont toutes des putes (en grande majorité … pour ne pas être trop excessif quand même ) et que la seule différence c’est que les prostituées sont plus axées sur la performance orales ! Bref ….. ! Ne pensez vous pas qu’il est temps de laisser tomber les artifices et de donner à nos œuvres une forme de légitimité sensorielle ? Oui ! Sensorielle car si vous avez du talent vous pouvez offrir à ceux qui vous écoutent l’impression que les cinq dons de la natures sont en alertes.

Dessines moi un moutons, s’il te plaît ! J’en ai marre de me faire grave ièch en allant te voir en concert. Tu vois mon gratteux il était comme toi, conventionnel et chiant mais je savais qu’il cachait un être profond et sensible alors je lui ait mis une claque sur le groin et il a osé montrer son âme et ses rêves d’enfants. Il m’a dessiné un taureau, des arènes, des indiens et des shamans… Tout en instrumental. Il a fait de sa guitare un crayon avec lequel il a écrit un recueil illustré. Alors j’espère que cet édito sera cette baffe que je ne peux pas venir donner à tous ceux qui dissimulent le vrai trésor qu’il ont en eux.

Ankh Veynaris

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  • Groupe : The Ersatz
  • Album : Kill The False Inside You
  • Sortie : Réédition 2015
  • Label : Finisterian dead End
  • Style : Alternative Shock Industrial
  • Site Web : www
  • Note : 14/20

 


 

L’Âme Immortelle à Paris en Octobre ! J’en rêve déjà ! En première partie, The Ersatz, un groupe Nantais créé en 2011. XXVII au chant, GGDRAZYL aux claviers et à la guitare, BOIGA à la guitare, HELLSHEEP à la batterie.

Style : Shock Industrial

Influences : Marylin Manson, NIN, The CNK… etc…

C’est en 2013 que sortira ce Kill The False Inside You, réédité cette année sur le label Finisterian Dead End, qui arrive à nous proposer quelques bons groupes. The Ersatz est sympa mais il va manquer le petit truc qui fait que… et puis on a parfois l’impression de tourner en rond et d’entendre et réentendre la même musique, une musique froide et très industrialisée avec un petit manque de puissance dans le chant. Peut-être que le mixage y est pour quelque chose… manque de puissance que l’on ressent la plupart du temps, pourtant j’ai testé l’écoute sur plusieurs supports : voiture, PC, chaine hifi…

Non, il n’y a pas que des mauvais côtés. Les français ont mis du cœur à l’ouvrage et on ne peut que les en féliciter. Il y a de la recherche, l’envie de faire bien. Les ambiances sont malsaines et futuristes, froides à souhait… le chant dérange, perturbe. The Ersatz cherche à nous ouvrir les yeux sur la vie d’aujourd’hui, contrôlé par tout, pour qui nous n’existons pas, seulement sous la forme d’un numéro (de sécu…?). On nous contrôle, on nous guide, mais jamais (rarement, parfois, des fois…) nous n’allons vers la voie dont nous rêvons…

Musicalement, certains passages sont même plutôt pas mal comme sur « Hybrid Children », ou sur l’obsédant « Winterguts ». Faut-il aimer et apprécier les sons mécaniques et industriels… Et même si nous avons une impression de déjà vu, l’album est plutôt bien conçu.

The Ersatz à du potentiel. Ce Kill The False Inside You est (était) un premier essai. Une production plus puissante permettrait de mieux mettre en valeur les capacités du groupe car capacité il y a !


Tracklist :

01. Exordium
02. Intruder Under My Skin
03. Mind’s Nails
04. Dead Space Parasite
05. One More Scar
06. Obey Industry
07. Hybrid Children
08. Embryo Born From Fire
09. Spasm Of Paranoia
10. Put To Death
11. Winterguts
12. System Failure
13. Kill The False Inside You
14. Peroration

RockN2015

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Une fois de plus l’éclectisme total était au rendez-vous au Rock’N Festival. Pour cette nouvelle édition en effet, on peut le dire, la programmation ratisse large. Entre Blues Rock sorti tout droit de l’enfer pour Wishbone Ash, ou bien Visual Key énergique pour GangLion, en passant par le nébuleux VS, il faudra être ouvert d’esprit cette année. On peut aussi dire que les femmes sont aux rendez-vous cette année. Il y a en a certes toujours autant dans le public, mais cette année c’est sur la scène qu’on les retrouvent. 2014 avait mis à l’honneur les Françaises de The Buns et The Plasticine, en 2015 ce seront les Japonaises de GangLion et les Suédoises de Crucified Barbara.

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Il y a déjà du monde pour le premier groupe VS. L’ambiance est assez particulière. Sur l’album j’avais émit une certaine réserve quant aux émotions ressenties. Il en est de même ici. Difficile de cerner réellement ce que je ressens, tout comme ce que le groupe veut faire partager. La musique est tendance Post Rock mais sans les mélodies enivrantes que l’on peut apprécier dans les autres formations. Il y aussi des sonorités Grunge par moment dans les grattes. Et puis il y a ces passages Space Rock lors des instrumentaux au fort goût électronique. Planant et hypnotique sur certains titres, lors de ces moments Space, VS me touche plus, mais je n’arrive pas rentrer dans l’univers du groupe.

Sinon, j’aime bien la présence du violon qui apporte une petite touche de fraîcheur à l’ensemble. Petit point sympathique, l’archer sur la guitare qui me rappelle Deadsoul Tribe. Il y a d’ailleurs un certain esprit proche de la formation de Devon Graves notamment sur le dernier titre.
Le public semble quelque-peu sceptique. Je ne vais pas vous le cacher, moi aussi.


Ganglion

IMG_0413Comme attendu, j’ai kiffé. Hé oui, j’adore ce genre de gros truc jap bien cliché. Annoncé Visual Kei, Ganglion en est visuellement assez loin. Disons juste que les quatre demoiselles ici présentes ne font que de la promo vestimentaire de leur pays. Rien de plus. Nous sommes loin, très loin d’un Moi Dix Mois, d’un Malice Mizer ou d’un Versailles.

Musicalement c’est hyper rythmé et ça donne réellement la pêche, aussi faut-il adhérer au genre. Surfant sur la vague d’un Maximum the Hormone ou Blood Staind Child Ganglion pratique ce que l’on attendant d’un groupe Nippon. Pas de surprise, mais de l’efficacité. Ces jeunes filles ont une maîtrise que l’on n’attend pas forcement à cette âge.

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Coté chant, ça me plait toujours autant. Autant j’ai du mal avec le chant masculin Japonais, autant, j’adore le chant féminin. Certains le trouveront assez fade et peu varié. Question de goût, mais c’est peut-être dû tout simplement à la langue.

Le coté jeux vidéo auquel nous sommes en droit de nous attendre n’est pas présent. Mis à part quelques samples placés ici ou là  les filles s’en tiennent à l’essentiel. Résultat, ça bouge bien et le public accroche pas mal. Le petit plus de leur show ? Les quelques mots en Français (parlé aussi mal que l’Anglais) et puis bien entendu, la reprise de Piaf. Les japonais sont ultra fans de Piaf et nous le font savoir.
Et voilà je suis fan des japonaises. Les 4 filles ont sus mettre le public dans poche avec leur français peu compréhensible. Le dernier titre aura terminé en beauté leur set.
Après leur passage sur scène, sachez qu’elles sont restées toute la soirée à se faire prendre en photo, à signer des autographes… Elles étaient HS !

 

Whisbone AshIMG_0738

Place à l’Expérience avec un grand E, Wishbone Ash, c’est une formation menée par Andy Powell depuis 1970 ! Lead guitariste depuis son intégration au groupe, il est le dernier membre encore en activité. L’expérience ça prime et Wishbone Ash déroule sous un groove terrible. C’est Blues Rock et personnellement ça ne prend pas une ride. Techniquement il est évident que c’est béton. Les 4 zicos présents font preuve de leur talent, nous interprétant un bon petit best-of. Le style casse avec celui des japonaises précédent et le public est par ailleurs bien différent lui aussi. Si l’ambiance ne retombe pas grâce à des parties instrumentales endiablées, la moyenne d’âge elle a carrément augmenté. Je dis que l’ambiance ne retombe pas il faut bien noter que l’écoute se fait plus sagement. Il est bon d’avouer que Andy Powell et sa guitare hypnotise tout le monde. Avouez que l’instrumental  sur « Phoenix » -qui grâce au live gagne en énergie- vaut le détour !
Bon, j’avoue je ne m’attendais pas à voir le groupe jouer si tôt dans la soirée. Certes, je me doutais qu’il ne serait pas headliner, mais de là à jouer si tôt, non. Pas grave, je profite.
J’allais terminer de vous parler de Wishbone Ash, mais j’allais surtout omettre de vous parler de la section rythmique qui elle non plus n’est pas en reste. Bob Skeat et Joe Crabtree se font plaisir et balancent un groove et un Blues exemplaire.
J’avais pu voir Wishbone Ash il y a de cela quelques années à Colmar pour la Foire aux Vins (avec Europe en 2004) et j’en garde un très bon souvenir. Il en sera de même pour ce concert. A noter que le groupe est  retourné une nouvelle fois à Colmar en 2012 (avec Toto et Thin Lizzy).

Setlist:

The King Will Come
Warrior
Throw Down the Sword
Ballad of the Beacon
Baby What You Want Me to Do
(Jimmy Reed cover)
Blowin’ Free
Jail Bait
Engine Overheat
Phoenix

Encore:
Deep Blues

DewolffIMG_1159

Place maintenant à un Power Trio ! Beaucoup de groove ici aussi. Dans l’esprit 70’s avec l’orgue Hammond qui va bien, ça poutre, ça envoie du bois….
Vous savez, un orgue Hammond, jamais je n’aurai cru de ma vie en voir un en vrai. Et Dewolff le fait, juste merci les gars !
L’esprit 70 donc. Deep purple, Led Zep et compagnie sont dans ce groupe. Ça me fait penser aussi à Revoker en moins Métal forcément. Car ici c’est bien du bon gros Rock Gras et psyché dont il s’agit.
Le public adhère immédiatement au son guilleret du Power Trio en provenance de Hollande. Ça frappe fort, ça joue fort, bref, c’est très bon.
Totalement hirsute le claviériste pourrait très bien rejoindre le groupe de Glenn Hughes, California Breed. Le batteur n’est pas en reste et cogne fort sur sa petite batterie qui semble-t-il n’a strictement rien demandé. Quant au chanteur, il saute partout (même sur le clavier) et sait ce qu’est faire le show. Ha oui, il est le showman de la soirée et me rappelle par la même occasion Birth of Joy qui avait joué l’an passé ici même. Une petite heure durant le groupe Hollandais va faire bouger le public comme pourrait très bien le faire Birth of Joy, mais surtout The Darkness par exemple.
Il faut aimé le genre seventies bien gras où le clavier (l’orgue Hammond pour l’occasion) tient un place primordiale.
Mais au fait, avez-vous ces pochettes d’albums superbes qui sont comme la musique du groupe très 70’s et psychés ?

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Setlist:

Evil Mothergrabber
Satilla No. 3
(Ain’t Nothing Wrong With) A Little Bit Of Loving
Stand Up Tall
Don’t You Go Up the Sky
Restless Man
Gold and Seaweed

 

 

Crucified Barbara

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Plus de 30min séparent les 2 shows. Après Dewolff aucun doute le public est chaud pour recevoir les superbes Suédoises.
Je les avaient aussi vu à Colmar, mais plus récemment (avec Alice Cooper si ma mémoire ne me fait pas défaut -2010 déjà !!) et j’avais hâte de les revoir surtout pour découvrir un peu ce qu’avait In the Red (leur nouvel album) dans le ventre. En un mot efficace !
Autant musicalement que visuellement … enfin vous savez… Crucified Barbara c’est beau, puissant, bref, c’est Rock’n’ Roll ! Avec le show des japonaises de Ganglion il faut avouer que nous sommes gâtés coté féminin cette année. Merci au programmateur pour ses (ces) excellents choix. Pleins les oreilles. Pleins les yeux.

Les Suédoises vont faire le tour de leur discographie en nous proposant aussi des titres de leur nouvel album. Six titres de In the Red seront ainsi interprétés dont « Shadows » joué lui pour la première fois en concert. Quatre titres pour The Midnight Chase, trois pour In Distortion We Trust et un seul pour leur premier album datant de 2009 Til Death Do Us Party. Pour la première date de leur tournée européenne les filles sont sereines et s’essaient elles aussi à la langue de Piaf, non sans trop de difficultés. Mais les filles ont le sourire et le partage efficacement devant un public un peu moins nombreux. Dommage pour les absents les quatre filles ont la pêche, malgré l’heure tardive (début de leur show à 23h45). Et pas besoin de vous dire que ça bouge beaucoup sur scène.
Nicky frappe fort sur ses caisses. Niveau chant Mia casse la baraque et j’avoue que la belle brune a fait d’énorme progrès depuis 2010.
Qu’on aime ou pas le Hard Rock que les filles nous propose, il faut avouer qu’elles maîtrisent leur sujet. Ça joue grave comme on disait à mon époque. Les titres s’enchaînent et déchaînent quelques fans acharnés présents.
Les nouveaux titres sont puissants et annoncent un disque plus heavy que les précédents. C’est du tout bon. A noter que le lendemain à Grenoble, la setlist sera exactement la même que ce soir à Chauny. L’heure quinze passe très vite j’avoue que 10 minutes de plus ne m’aurait pas dérangé tant ce qu’elles proposent passe facilement.IMG_1420

Setlist:

In the Red
Everything We Need
To Kill A Man
Sex Action
Shadows (First time played)
Rock Me Like the Devil
Losing the Game
Lunatic #1
In Distortion We Trust
I Sell My Kids For Rock ‘n’ Roll

Encore:
My Heart Is Black
Into the Fire
Electric Sky
The Crucifier

Une fois encore ce Rock’N aura été un bon vivier de découvertes et aussi et surtout une bonne dose encyclopédique du Rock !
Bravo pour l’organisation, merci pour l’installation de la fosse à photographe (et de nous permettre d’y rester tout le long du set !!) et rendez-vous l’an prochain !
D’ailleurs j’ai quelques groupes à vous soumettre 🙂
Merci à Yves et à Jean Michel et à toute l’équipe !

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