Archives mensuelles : mars 2015
- Groupe : Dimension
- Album : Revolution
- Sortie : Novembre 2014
- Label : Nightmare Records
- Style : Heavy Prog / Power Prog
- Site Web : www
- Note : 14/20
Je ne connais rien de Dimension, si ce n’est qu’ils sont signés sur le très bon label Américain Nightmare Records. C’est en me promenant sur la toile que j’en découvre un peu plus concernant cette formation originaire du pays de l’Oncle Sam.
Revolution est leur troisième album et le groupe n’est étonnamment qu’un Power Trio. David Quicho à la voix et aux guitares, Mane Cabrales à la batterie et Edgar Allan à la basse.
Les présentations sont faites, place à la chronique et à la musique.
Dimension propose un Power Metal Progressif en y incluant une touche de Néo-Classique, comme a pu le faire un certain temps les défunts Balance of Power. Lance King propriétaire de Nightmare à sans doute reconnu dans ce groupe US un digne descendant d’une de ses anciennes formations. La production et certains passages techniques n’étant d’ailleurs pas sans rappeler le dit groupe, géniteur du très bon Perfect Balance.
Le premier titre est celui avec lequel j’ai eu le plus de mal à cerner le groupe. De plus j’ai trouvé le chant assez agaçant. Heureusement cela s’est arrangé avec la suite.
Musicalement donc, Dimension propose une musique assez complexe techniquement et qui n’a pas peur d’user des harmonies symphoniques (assez sympa).
Dans l’ensemble ça frappe assez fort et les guitares savent se faire incisives. Le tempo rapide laisse cependant souvent la place à de belles parties plus douces. Les claviers sont très présents et apportent une profondeur intéressante à défaut d’originale.
Revolution est découpé en deux disques, pour un total de 90 minutes. La longueur peu ne pas rassurer, cependant les Américains maîtrisent plutôt bien le sujet. On appréciera la qualité des soli de David Quicho ainsi que ceux du claviériste (qui est-il ?)
Coté surprise Dimension nous propose une reprise d’« Eleanor Rigby » des Beatles. J’avoue ne pas avoir été convaincu par leur vision de ce titre. Idem pour le « Immigrant Song » de Led Zep sur le second cd.
Passé ces deux erreurs, la plupart des compositions (personnelles celles-ci) de Dimension méritent que l’on s’y arrête. Les amateurs de Balance of Power, Avian, Pagan’s Mind ou bien encore de Threshold époque Mac se doivent de jeter une oreille à Revolution.
Tracklist:
CD1
01. « The Source »
02. « Pale Horse »
03. « The Waltz of Death »
04. « New Day »
05. « Tears and Blood »
06. « Resistance »
07. « Welcome to America »
08. « Eleanor Rigby » (Bonus)
CD2
01. « Angel »
02. « Human Device »
03. « The End of All Things »
04. « War Dreams »
05. « Immigrant Song » (Bonus)
- Groupe : Alternative 4
- Album : The Obscurants
- Sortie : Septembre 2014
- Label : Prophecy
- Style : Rock Triste / Ambiant
- Site Web : www
- Note : 13/20
Ducan Patterson a su rebondir en quittant Anathema. Tout d’abord en travaillant avec Nick Moss, puis enfin (assez tardivement finalement) de ses propres ailes. Alternative 4 est le nom que lui a donné Ducan, l’homme ayant quitté le navire Anathema après ce même album. Le virage musical d’Anthema s’en est par la suite immédiatement ressenti et finalement le groupe de Ducan Patterson est ce qu’aurait pu être le successeur d’Alternative 4. The Brink (2011) garde cette mouvance Rock Ambiant qu’Anathema a touché en 1998. Mais c’est bel est bien ce The Obscurants qui reprend là où Ducan s’était arrêté avec les frères Cavanagh.
L’esprit Floyd bien présente, comme en 1998, ce The Obscurants ne nous perturbera pas.
Musicalement épurée, l’album se veut simple, avec beaucoup de piano et quelques rythmes doux. Coté chant, on retrouve souvent un duo, homme/femme. Simon Flatley et Gina Rios se complétant à merveille sur une grande partie des titres.
L’ensemble est comme dit plus haut épuré. Il est aussi assez glacial par moment. Les contrastes sont nuancés, les envolées intimes.
Difficile de se laisser transporter. C’est beau, simple, mais il manque la petite touche qui fait mouche. De là à dire que Nick Moss manque, il n’y a qu’un pas. Pourtant The Obscurants contient de beaux, même de très beaux morceaux, mais avec Nick en sus, cela aurait pu devenir des joyaux. Le long « Paracosm » par exemple, belle pièce de plus de 11 minutes, scintille de par ses mélodies froides et lente. Mais au bout de quelques écoutes, on regrette que cela ne claque pas, qu’il n ‘y ai pas un coup de tonnerre qui fasse exploser le tout pour un final crescendo Rock.
Dina reste sur cette influence Pink Floyd évidente que Ducan affectionne. Vous avez dit The Division Bell ? Il y aussi un peu de Morchiba dans cette rythmique hypnotique et lancinante. C’est beau.
Ducan sort cependant des sentiers battus pour une aventure Darkwave. « Closure » vient conclure l’album de façon assez étrange. Un retro pédalage vers les années 80 et Depeche Mode. Un essai de style qui me laisse de marbre. Dommage car le final est carrément brillant, avec une guitare en tout point magique.
Plusieurs écoutes ne m’ont pas convaincu plus que ça. The Obscurant est bon, mais je m’attendais à mieux. On retrouve cependant l’esprit que Ducan Patterson avait su donner à Anathema lorsqu’il était présent dans ce groupe. C’est déjà pas mal, je vous l’accorde, mais je pense que le bassiste n’est pas à son potentiel maximum, contrairement à ce qu’il a su prouver au sein de Antimater.
Tracklist:
01. « Theme For The Obscurantist »
02. « Paracosm »
03. « Returning the Screw »
04. « Dina »
05. « Lifeline »
06. « The Tragedy Shield »
07. « Mr Black »
08. « Closure »
- Groupe : Sleeping Pulse
- Album : Under The Same Sky
- Sortie : Novembre 2014
- Label : Prophecy Records
- Style : Rock Intimiste et Atmospherique
- Site Web : www
- Note : 18/20
Nick Moss a besoin de s’exprimer. Il a besoin que ses textes soient mis en musique. Et visiblement pour cela il préfère demander de l’aide à quelqu’un. Je dis que l’idée est bonne, puisque le compositeur a, de un, toujours su trouver la bonne personne pour cela et de deux n’a dans ce cas, jamais déçu. Ho non, Nick Moss n’a jamais déçu et ce n’est pas avec Sleeping Pulse que cela va commencer.
Issu une nouvelle fois d’un duo, Nick Moss et Luis Fazendeiro (Painted Black) nous propose un disque intimiste, aux textes touchants et troublants. Les splendides mélancolies distillées ici font mouches compositions après compositions. Le binôme joue avec nos émotions. Tantôt douces et tantôt plus énervés les morceaux partagent le ressenti de deux hommes qui en ont gros sur la patate. « War » titre merveilleux laisse songeur. « The BLind Leading the Blind » fait dresser les poils. Le violon y est magique, tout comme la présence discrète d’une voix féminine ( Jenny O’Connor). On aimerait que le titre ne se termine pas aussi rapidement. Under the Same Sky s’ouvre sur un « Parasite » sombre et glacial. Dès les premières notes et la présence vocale de Nick on devine que l’on va prendre une bonne dose d’émotion. L’homme décoche de telles merveilles émotionnellement parlant que l’on se demande où il va chercher toute cette inspiration. La haine des gens, le malheur de cette planète subit constamment semble se retrouver dans ses paroles et dans les notes de Luis Fazendeiro.
Si le label ose comparer Sleeping Pulse avec Anathema, Opeth ou bien encore Katatonia c’est avec une certaine raison et une raison certaine. Evidemment, la présence d’Anathema semble si logique, mais Katatonia… Under the Same Sky est-il si noir, si sombre ? Il l’est (« Under the Same Sky » – « War ») ! Et Opeth, Under the Same Sky est-il si Rock, si énergique ? Il l’est (« Gagging Order » – « Noose ») !
Par moment il me rappelle aussi les heures les plus dépressives de Ray Wilson, comme il l’a pu l’être sur le magnifique Chasing Rainbows (« Gagging Order » – « The Puppeteer »)
Alors oui Under the Same Sky est un grand disque, un grand moment d’émotions, un grand moment de passions et d’énergies positives et négatives. Nick Moss est majestueux tout simplement.
Tracklist:
01. « Parasite »
02. « Gagging Order »
03. « Backfire »
04. « The Puppeteer »
05. « Foreign Body »
06. « The Blind Lead The Blind »
07. « Painted Rust »
08. « Noose »
09. « War »
10. « Under The Same Sky »
- Groupe : Mandragora Scream
- Album : Lucifer Land
- Sortie : Novembre 2012
- Label : Lunatic Asylum Records
- Style : Dark Goth Rock
- Site Web : www
- Note : 14/20
N’en déplaise à la terre entière, j’aime bien ce groupe et j’aime bien ce qu’ils font, j’apprécie la voix androgyne et atypique de Morgan Lacroix. Certes certains morceaux du groupe ne resteront pas dans les anales, notamment « Anubis » ici présent, mais on peut tout de même relever et féliciter la singularité de ce groupe.
Déjà 1, Mandragora Scream navigue dans les eaux troubles d’un dark goth rock à tendance électro. Les gros musclés en bon machos qu’ils sont diront de suite que ce sont les chochottes qui écoutent ça. 2, c’est une femme qui est au chant. Alors là, les super machos vont se plaindre qu’il n’y a pas assez de testostérones à leur goût… Bref se groupe à tous pour vous irriter… ou pas…
C’est bien connu en France on est jamais contents, on est difficiles… Ailleurs les chroniques que l’on peut lire sont plutôt honorables pour le groupe, car oui, le groupe mérite quand même quelques éloges. Et je commencerais avec « Lucifer’s Ballade ». Le clavier aux senteurs de clavecin est vraiment sympa et Morgane propose de belles nuances dans sa voix. Outre ce titre, le son de Mandragora Scream est un peu plus moderne et électro, le tout mêlé à quelques sonorités classiques. Du beau travail. Ce sont des titres comme « Hekate – En Erebos Phos » qui font apprécier le groupe. Le chant quasi érotique apporte une touche sensuelle à l’écoute. Terry Horn n’est pas en reste et apporte une belle empreinte vocale notamment sur « The Veil of Neith », un morceau vocalement puissant. Le duo avec Morgane est bon (« Lamia », « Love for Endymion »…)
Nous avons droit à un essai un peu plus pop avec « Médusa » et je dois avouer que c’est assez convaincant.
J’avoue qu’à la longue on se lasse. Point de variation musicale, le tempo reste sur la même oscillation… et 14 titres comme ça c’est un peu long. Certains instrus se trouvent aussi trop en retrait. C’est le cas de la guitare sur de nombreuses pistes de l’album. Une batterie mieux mise en avant donnerait un plus de ‘corones‘ que les gros machos pourraient apprécier.
Ne vous en déplaise, je continue à apprécier ce groupe et j’invite les amateurs de voix atypiques à découvrir ce groupe !
Tracklist :
01. The Chant of Furies
02. Hekate – En Erebos Phos
03. Persephone
04. Anubis
05. The Illusionist
06. Medusa
07. The Veil of Neith
08. Six Grains of Pomegranate
09. Night’s Master (Azhrarn & Sivesh)
10. Lamia
11. Love for Endymion
12. Lucifer’s Ballade
13. Titan – Extraterrestrial Suicide
14. Lucifer’s Lullaby
Le Festival Rock’N vous offre pour cette session 2015 5 places pour le 28 Mars.
Assister à un concert de Wishbone Ash, ça vous tente ?
Voir de tout près Crucified Barbara, ça serait beau non ?
Soutenir les petites formations françaises, ça serait sympa aussi n’est-ce pas ?
Alors répondez à cette question:
Quel est la nationalité du groupe Crucified Barbara ?
Envoyez nous un mail à concours.magicfiremusic@gmail.com en précisant le nom du concours et en répondant à la question 🙂
Bonne chance. Les premiers gagnants seront les premiers servis !!!