Archives quotidiennes : 17 mars 2015
- Groupe : Dimension
- Album : Revolution
- Sortie : Novembre 2014
- Label : Nightmare Records
- Style : Heavy Prog / Power Prog
- Site Web : www
- Note : 14/20
Je ne connais rien de Dimension, si ce n’est qu’ils sont signés sur le très bon label Américain Nightmare Records. C’est en me promenant sur la toile que j’en découvre un peu plus concernant cette formation originaire du pays de l’Oncle Sam.
Revolution est leur troisième album et le groupe n’est étonnamment qu’un Power Trio. David Quicho à la voix et aux guitares, Mane Cabrales à la batterie et Edgar Allan à la basse.
Les présentations sont faites, place à la chronique et à la musique.
Dimension propose un Power Metal Progressif en y incluant une touche de Néo-Classique, comme a pu le faire un certain temps les défunts Balance of Power. Lance King propriétaire de Nightmare à sans doute reconnu dans ce groupe US un digne descendant d’une de ses anciennes formations. La production et certains passages techniques n’étant d’ailleurs pas sans rappeler le dit groupe, géniteur du très bon Perfect Balance.
Le premier titre est celui avec lequel j’ai eu le plus de mal à cerner le groupe. De plus j’ai trouvé le chant assez agaçant. Heureusement cela s’est arrangé avec la suite.
Musicalement donc, Dimension propose une musique assez complexe techniquement et qui n’a pas peur d’user des harmonies symphoniques (assez sympa).
Dans l’ensemble ça frappe assez fort et les guitares savent se faire incisives. Le tempo rapide laisse cependant souvent la place à de belles parties plus douces. Les claviers sont très présents et apportent une profondeur intéressante à défaut d’originale.
Revolution est découpé en deux disques, pour un total de 90 minutes. La longueur peu ne pas rassurer, cependant les Américains maîtrisent plutôt bien le sujet. On appréciera la qualité des soli de David Quicho ainsi que ceux du claviériste (qui est-il ?)
Coté surprise Dimension nous propose une reprise d’« Eleanor Rigby » des Beatles. J’avoue ne pas avoir été convaincu par leur vision de ce titre. Idem pour le « Immigrant Song » de Led Zep sur le second cd.
Passé ces deux erreurs, la plupart des compositions (personnelles celles-ci) de Dimension méritent que l’on s’y arrête. Les amateurs de Balance of Power, Avian, Pagan’s Mind ou bien encore de Threshold époque Mac se doivent de jeter une oreille à Revolution.
Tracklist:
CD1
01. « The Source »
02. « Pale Horse »
03. « The Waltz of Death »
04. « New Day »
05. « Tears and Blood »
06. « Resistance »
07. « Welcome to America »
08. « Eleanor Rigby » (Bonus)
CD2
01. « Angel »
02. « Human Device »
03. « The End of All Things »
04. « War Dreams »
05. « Immigrant Song » (Bonus)
- Groupe : Alternative 4
- Album : The Obscurants
- Sortie : Septembre 2014
- Label : Prophecy
- Style : Rock Triste / Ambiant
- Site Web : www
- Note : 13/20
Ducan Patterson a su rebondir en quittant Anathema. Tout d’abord en travaillant avec Nick Moss, puis enfin (assez tardivement finalement) de ses propres ailes. Alternative 4 est le nom que lui a donné Ducan, l’homme ayant quitté le navire Anathema après ce même album. Le virage musical d’Anthema s’en est par la suite immédiatement ressenti et finalement le groupe de Ducan Patterson est ce qu’aurait pu être le successeur d’Alternative 4. The Brink (2011) garde cette mouvance Rock Ambiant qu’Anathema a touché en 1998. Mais c’est bel est bien ce The Obscurants qui reprend là où Ducan s’était arrêté avec les frères Cavanagh.
L’esprit Floyd bien présente, comme en 1998, ce The Obscurants ne nous perturbera pas.
Musicalement épurée, l’album se veut simple, avec beaucoup de piano et quelques rythmes doux. Coté chant, on retrouve souvent un duo, homme/femme. Simon Flatley et Gina Rios se complétant à merveille sur une grande partie des titres.
L’ensemble est comme dit plus haut épuré. Il est aussi assez glacial par moment. Les contrastes sont nuancés, les envolées intimes.
Difficile de se laisser transporter. C’est beau, simple, mais il manque la petite touche qui fait mouche. De là à dire que Nick Moss manque, il n’y a qu’un pas. Pourtant The Obscurants contient de beaux, même de très beaux morceaux, mais avec Nick en sus, cela aurait pu devenir des joyaux. Le long « Paracosm » par exemple, belle pièce de plus de 11 minutes, scintille de par ses mélodies froides et lente. Mais au bout de quelques écoutes, on regrette que cela ne claque pas, qu’il n ‘y ai pas un coup de tonnerre qui fasse exploser le tout pour un final crescendo Rock.
Dina reste sur cette influence Pink Floyd évidente que Ducan affectionne. Vous avez dit The Division Bell ? Il y aussi un peu de Morchiba dans cette rythmique hypnotique et lancinante. C’est beau.
Ducan sort cependant des sentiers battus pour une aventure Darkwave. « Closure » vient conclure l’album de façon assez étrange. Un retro pédalage vers les années 80 et Depeche Mode. Un essai de style qui me laisse de marbre. Dommage car le final est carrément brillant, avec une guitare en tout point magique.
Plusieurs écoutes ne m’ont pas convaincu plus que ça. The Obscurant est bon, mais je m’attendais à mieux. On retrouve cependant l’esprit que Ducan Patterson avait su donner à Anathema lorsqu’il était présent dans ce groupe. C’est déjà pas mal, je vous l’accorde, mais je pense que le bassiste n’est pas à son potentiel maximum, contrairement à ce qu’il a su prouver au sein de Antimater.
Tracklist:
01. « Theme For The Obscurantist »
02. « Paracosm »
03. « Returning the Screw »
04. « Dina »
05. « Lifeline »
06. « The Tragedy Shield »
07. « Mr Black »
08. « Closure »