Archives mensuelles : février 2015
- Groupe : Huntress
- Album : Starbound Beast
- Sortie : Juin 2013
- Label : Napalm Records
- Style : Heavy / Thrash / Doom
- Site Web : www
- Note : 16/20
Enfin le deuxième album d’ Huntress qui se nomme Starbound Beast. Quand on regarde cet album, on peut constater que l’image à bien changé, fini le coté homme des bois, on découvre le coté cuir et vintage. La pochette du premier album propose une image qui reste longtemps dans nos têtes.
La pochette de Starbound Beast propose un design avec un genre de pyramide qui propulse de l’énergie bleue. Les paroles des titres en parlent souvent. On constate qu’il y a des statues égyptiennes, même du zodiaque, un mélange assez porté sur le coté ésotérique que l’on peut retrouver dans les paroles.
J’ai lu dans certaines interviews que Jill disait qu’elle avait commencé à écrire l’album en tournée estivale en Europe. Elle se levait la nuit et écrivait. Selon elle, elle recevait des paroles et des mélodies qui s’étirait au-delà de sa connaissance de l’occulte. Étrange vous allez me dire, chacun sa faculté d’écrire. Je ne porterai aucun jugement, je connais ce sujet.
Ce deuxième opus à été crée et réalisé dans le studio Hobby Sop Studios à Los Angeles, avec un producteur plutôt connu, qui s’est occupé de Agnostic Front comme groupe. on retrouve le son du heavy metal comme promis, tout est parfait pour tous les titres de l’album et donc le titre d’intro est parfait.
La durée des titres varie entre quatre et six minutes, tout est bien réglé, sans surprises pour nous, il devrait y avoir plus de petites surprises je trouve. On peut avoir de bon riff comme celui de « Oracle », bien rapide et très bon, du Thrash comme sur « Zenith »… On ne peut pas dire que l’album manque d’énergie, c’est assez fort musicalement. Par contre on retrouve une partie plus douce sur la chanson « Alpha Tauri », le point faible de cet album je pense. Mais ce n’est pas si grave.
On peut dire que les membres du groupe mènent vraiment les morceaux jusqu’au bout, le soli, je dirai un plus, qui apporte la petite chose sur « Destroy Your Life », sans oublier le chant de Jill Janus, qui est vraiment surprenant, envoûtant, elle peut nous chanter du sur du heavy, du thrash, même du Doom. Elle chante sur tous les styles, crie dans ses chansons sans dérailler, sans fausse note.
Petite anecdote, Lemmy de Motorhead à écrit les paroles de « I Want To Fuck You To Dead » sur un bout de papier. Le délire ! Sacrée Lemmy !!
J’ai préférée le premier album Spell Eater plus puissant dans la musique, mais soyons en sûrs, ce nouvel album et aussi bien, mais différent… Surtout ne passez pas à coté de ce Starbound Beast, il se laisse écouté tranquillement dans son bain. On aime ou pas, moi si…
Tracklist :
01. Enter The Exosphere
02. Blood Sisters
03. I Want To Fuck You To Death
04. Destroy Your Life
05. Starbound Beast
06. Zenith
07. Oracle
08. Receiver
09. Spectra Spectral
10. Alpha Tauri
- Groupe : Huntress
- Album : Spell Eater
- Sortie : Avril 2012
- Label : Napalm Records
- Style : Heavy
- Site Web : www
- Note : 18/20
Huntress, groupe américain est une petite découverte que j’ai faite le 5 février 2015 à Nîmes au Paloma, une salle de concert. Ce groupe est signé sous le label Napalm Records et à débuté sa carrière en 2012, en sortant l’album Spell Eater qui veut dire « mangeur de sortilège ».
Spell Eater est un album heavy metal, avec un coté sombre et ensorceleur. Nous découvrons une belle demoiselle qui se nomme Jill Janus et qui nous viens de Californie. Nous aurions pu lui donner le bon dieu en confession, mais détrompez-vous, elle a une voix qui réveillerait un mort, puissante et des fois dure et qui peut s’étendre sur 4 octaves.
Ça fait des mois qu’on entend parler de ce groupe, surtout de son son clip « Eight of Swords », clip assez sexy, ou l’on peut voir la beauté de Jill dans une tenue légère ou beaucoup pourront loucher dessus… j’espère que vous avez pu revenir à la réalité… Revenons à notre album.
Le premier titre « Eight of Swords » nous montre ce qui nous attend. Comme dans le clip, c’est un titre puissant. Le deuxième titre « Spell Eater » est speed, incisif, un peu du genre old school. Ça me fait penser à du Judas Priest, et vous ? C’est un de mes morceaux préférés j’avoue.
Au fil des titres on comprend que le style de prédilection de Jill et le groupe c’est la sorcellerie et l’occulte ; Vu la pochette et les titres on ne peut pas en douter. Ils proposent des sonorités étranges, mais j’adore.
Les titres suivants montrent bien que Jill à sa propre personnalité qui ce détache des autres chanteuses et sa puissance vocale et surtout son charme ravageur donnent envie de découvrir un peu plus cet album. Le style de Huntress ? Du bon Heavy metal… On trouve différents rythmes dans le teint de voix de Jill. En résumé, cassures, speed, riffs thrash et chant mélodique qu’agressif, et une voix assez démoniaque par moment .
Mes morceaux préférées sont : « Senicide » , « Eight of Swords », « Terror », le son de la basse qui se promène le long des titres et notamment de « Children », le petit effet est bien là…
On peut retrouver une différence avec les autres cd des groupes de métal, une différence de son, de style et de puissance. Le tout sous le charme de Jill Janus .
Cet album dégage un potentiel qui donne envie de les suivre et d’écouter les prochains albums, en espérant bien sur qu’ils soient aussi bon.
Tracklist :
01. Spell Eater
02. Senicide
03. Sleep And Death
04. Snow Witch
07. Night Rape
08. Children
09. Terror
10. The Tower
- Groupe : EndName
- Album : Demetra
- Sortie : 2014
- Label : Dirgenera
- Style : Sludge/Doom/Rock instrumental
- Site Web : www
- Note : 14/20
En avant vers le Grand Est et plus particulièrement la Russie avec EndName qui proposent cet album : « Demetra » comprenant quatre longs titres pour 43 minutes. Les morceaux instrumentaux sont planants et progressifs et se déroulent sur un fond de sludge rock instrumental.
C’est donc « Duplication Of The World » qui ouvre le bal avec sa base assez rock, mais un rock lourd et hypnotique. Un riff entêtant suit un rythme down tempo et l’ensemble se veut progressif avec des passages plus variés en rythmes et mélodies. L’ambiance est atmosphérique dans l’ensemble et la seconde partie offre des breaks mélodiques. On pourrait penser avec ce titre à certains morceaux destructurés des Melvins dans le trip.
« Union » poursuit ensuite avec cette grosse basse bien en avant. La lourdeur rythmique est agrémentée de passages à la double et des sonorités spatiales venant appuyer l’aspect planant d’EndName. Le groove ambiant est fluide et le combo se plaît dans le down tempo qui met en valeur le côté anesthésique.
Un esprit bien jam session se ressent dans les morceaux et l’on flotte bien haut avant d’être redirigé vers des ambiances assommantes qui elles s’amenuiseront vers un final très zen, et ce n’est pas l’atmosphère tibétaine finale qui me contredira (Oh, cool ! Un bonze !).
« Forest » est bien glaciale dans son genre et le vent du Grand Est nous fait à nouveau planer à foison. Le début laisse songeur et peut rappeler Neurosis à certains avec les sonorités qui aident facilement le cerveau à flotter de ciel en abysse, le psychédélisme envahit les lieux avec ces battements tribaux. Le space doom rock parégorique proposé prend plein pouvoir sur l’auditeur.
Le final s’opère avec « DOTW RX » qui s’avère être une version revisitée du premier morceau de l’album. Nettement plus noisy/ambient, le titre est assez dérangeant pour toute personne non avertie. Cassures de rythmes, sons tordus, la descente s’avère oppressante promettant un décalage du cerveau.
Un album donc très planant au psychédélisme affirmé qui ravira tous les voyageurs musicaux confirmés, qui vous embarquera lentement mais lourdement vers des paysages froids et glaciaux néanmoins enfumés. Le trip est intéressant et ravira tous les amateurs du genre.
Tracklist:
- Duplication Of The World
- Union
- Forest
- DOTW RX
- Groupe : Your Highness
- Album : Blue Devils
- Sortie : 2012
- Label : Autoproduction
- Style : Stoner Burné
- Site Web : www
- Note : 16/20
Retournons un temps en Belgique avec ces messieurs de Your Highness qui balancent ce EP 3 titres, sorti en 2012, officiant dans un bon gros stoner burné, lourd, groovy et varié qui fait s’unir mélodies et rythmiques catchy à souhait.
C’est « Low Country Exiles » qui démarre la fête avec ce côté massif et ces mélodies plus légères un peu à la manière d’un Baroness, High On Fire, voire même Mastodon.
Le démarrage du titre s’effectue tout légèrement un peu à la Kalas, avant que la basse et la batterie bien pesantes ne viennent imposer la ligne directive qui envoutera l’auditeur de par ce groove élephantesque. Ca rocke bien et l’on ressent même une ambiance 70’s notamment avec les soli bien fuzzy. Le début de la galette est déjà bien prometteur.
« Wrack and Ruin » poursuit bien au niveau de l’ambiance bien grasse dominante. Le nom d’High On Fire reviendra nous effleurer l’esprit. La spirale groovy nous envahit avec un passage plus posé en milieu de parcours et le chant bien rugueux colle parfaitement au tableau.
Les mélodies même si elles ne sont démonstrativement pas techniques sont tout simplement bien trouvées et accrochent à mort.
L’œuvre se termine sur « Blue Devils ». Le morceau flaire bon le boogie à enclume à la manière d’un blues boueux et diabolique. Les grattes sont lourdes, la rythmique fait remuer les cervicales, bref : tout y est pour plaire. L’interlude bluesy atmosphérique du morceau permet de faire planer un peu, atténuant l’aspect mammouth dégusté jusqu’ à présent mais la boucle se referme sur un final aussi couillu que son départ.
Il est très bon ce EP très grassement groovy des Anversois de Your Highness. Les amateurs de stoner rock bien huilé bourré au whisky et aux amphets seront servis et l’on se délecte goulument de ces titres qui doivent sacrément dépoter en live. A noter que le combo vient tout récemment de sortir un album. A suivre !
Tracklist:
- Low Country Exiles
- Wrack and Ruin
- Blue Devils
- Groupe : Jenny In Cage
- Album : The Perfect Side Of Nonsense
- Sortie : Février 2015
- Label : Autoproduction
- Style : Rock
- Site Web : www
- Note : 16.5/20
J’avais commencé la chronique de Solid Liquid Ether à l’époque comme suit : « Il était une fois, dans la belle ville de Paris, un groupe de rock composant une musique simple, planante et pleine d’émotions … ».
Aujourd’hui, Jenny In Cage nous propose son second album, The Perfect Side Of Nonsense, et il faut le dire il vraiment pas mal, et vous l’apprécierez d’autant plus si vos goûts vont vers des groupes comme Muse, Placebo, Radiohead, Deftones ou encore Queens of the Stone Age…
Nouvel album, nouvelle formation et financement participatif ! José Castillo à la batterie, Julien R. au chant, Pascal Giudicelli pour les guitares, Thomas Conraux à la basse. Maintenant que les présentations sont faites nous allons pouvoir passer à la partie qui nous occupe ici : la musique. Ici pas d’extravagances inutiles, tout est calibré, paramétré pour donner à l’auditeur un plaisir auditif immense. C’est propre et sans fausses notes. Basse, guitares et batterie sont bien calibrées. Aucun instrument ne prend le dessus sur un autre. Un trio instrumental performant. Quand au chant je ne peux que vous dire qu’il est vraiment bon. Douceur arrive à rimer avec rage, et le rendu est bon. Quelques effets par ci par là et hop c’est en boite. Julien a un bel organe et le montre. Il a un grain de voix intéressant qui se mélange parfaitement à la musique de Jenny In Cage.
Les compositions s’enchaînent et à aucun moment ne faiblissent. Simple, souvent planant et rempli d’émotions… J’en reviens à mon intro… Des titres efficaces. On en redemande !
Tracklist :
- City of White Houses
- Carpe Diem (Modern Vampires)
- Just a Toy Boy
- God(s)
- The Perfect Side of Me
- Broken Boy Untold
- Not Communicate
- One More Day on Earth
- A Beautifull Wrong
- In the End
- Shade of Memories
- The Lonely Man of the Cotton Field (hidden track)
- Groupe : Worselder
- Album : MMXIV
- Sortie : 2014
- Label : Autoproduction
- Style : Thrash/Heavy/Rock
- Site Web : www
- Note : 14/20
Un petit détour par le Sud de la France par le biais de ce EP trois titres de Worselder.
L’aventure se passe donc au cours de trois titres proposant un agréable mélange de rock metal thrash agrémenté de petites touches plus stoner.
« The Sickening » démarre le bal par des arpèges orientaux qui partent progressivement sur un rock metal très sautillant. On pourra penser à Godsmack mais encore à Metallica et Am I Blood. Le mid tempo est de mise et les vocaux varient d’ Hetfieldiens à d’autres plus heavy. Ce bon morceau accrocheur poussera l’auditeur à lâcher une paire de « Yeah Yeah » pour accompagner l’ensemble. Des chœurs efficaces accompagnent le chant principal tantôt plus guttural pour burner encore un peu plus et injecter une dose de fuel supplémentaire.
On passe ensuite à « Home Of The Grave » qui attaque sur un terrain heavy plus prononcé dès son départ et cette touche très 80s (notamment niveau voix) sur un fond musical qui tape plus dans le rock metal. Les vocaux death viennent ensuite booster et le jeu de question/réponse des deux voix ensuite est intéressant. Les grattes sont lourdes, saccadent et s’accélèrent avec le rythme qui avoisine un bon vieux heavy/thrash des familles avant de se conclure par un passage posé au clavecin.
Le Ep se voit finalisé par du très bon boulot sur « The Haven ». Les breaks sont prenants, les variations des genres également : on y côtoie le heavy, le thrash et un zeste de doom. De bons décalages rythmiques, des instants énergiques et d’autres plus épiques, le morceau possède son taux d’originalité.
Les ariègeois proposent donc un EP plutôt prometteur avec un son de bonne qualité et ravira les personnes éclectiques qui ne rechignent pas à varier les plaisirs musicaux. Une petite date Worselder / Crowling (passés récemment dans nos pages) collerait bien. Bon petit Ep !
Tracklist:
- The Sickening
- Home Of The Grave
- The Haven
- Groupe : Triosphere
- Album : The Heart Of The Matter
- Sortie : Novembre 2014
- Label : AFM
- Style : Power Progressif et Mélodique
- Site Web : www
- Note : 17.5/20
Autant vous le signaler tout de suite, cet album de Triosphere domine de la tête et des épaules son prédécesseur. The Heart Of The Matter pourrait presque faire passer The Road Less Travelled pour une démo tant le groupe Norvégien a progressé. Il aura fallu attendre 4 années pour entendre le successeur de The Road Less Travelled, mais ce sont des années qui n’auront pas été veines car les progrès du combo sont incroyables. Autant vocalement que techniquement ou mélodiquement les Norvégiens, mené par Ida Haukland, ont fait un bon de géant vers l’avant. Plus mature ce troisième album ne laisse pas de place aux erreurs et fausses bonnes idées.
Pas d’intro ou outro inutile, Triosphere envoie le gros son immédiatement. Sur 54 minutes et 12 compositions Ida et sa bande flirtent bon avec l’excellence. Le premier titre, même s’il reste dans la veine des années précédentes est carrément explosif. Ça va vite et c’est technique.
Comparer Triosphere avec Pagan’s Mind ne serait pas un choix osé. La puissance de « The Sentinel » de part ses riffs en béton armé signés Marium Silver Bergesen et Tor Ole Byberg n’ont absolument rien à envier à Jørn Viggo Lofstad. Si The Road Less Travelled pouvait contenir de bons morceaux, le nouvel opus contient lui de belles pépites. Le disque est paru en Novembre 2014 et nous sommes aujourd’hui fin Février, je n’ai que trop peu entendu parler de The Heart Of The Matter sur les réseaux sociaux. Le mérite ne leur est donc pas rendu. Pourtant « The Sentinel » ou bien « Breathless » sont d’excellents morceaux (ou justement Jørn Viggo Lofstad y claque un solo, le monde est petit). De même pour le single « The Heart’s Dominion » où le groupe use de belles orchestrations.
Pas encore rassasié ? Tant mieux parce que Triosphere a encore beaucoup à dire. Une fois que l’on est arrivé mi-album on peut se dire que le groupe va ralentir le rythme ou du moins faire un faux pas. Même pas ! « As I Call » fait mouche avec une mélodie de dingue. Vocalement Ida Haukland fait très fort et conforte tout le bien que l’on pensait d’elle. Elle prouve a ses détracteurs qu’elle possède bel et bien un spectre plus large qu’il n’y parait. Les 4 années passées lui ont permis de progresser et c’est tant mieux.
La durée des compositions est assez courte, cela ne dépasse guerre les 5 minutes et cela permet de varier les propos et d’éviter certaines longueurs malheureuses. « The Sphere » est tellement excellent comme il est qu’il aurait été dommage de lui donner quelques minutes de plus. « Remedy » est plus soft, moins Heavy. Il n’en est pas pour autant moins agréable et a sa place ici. Marium Silver Bergesen et Ørjan Aare Jørgensen en profitent pour se faire plaisir le temps d’un passage instrumental enivrant. The Heart Of The Matter se termine sur une composition toute douce. Un piano se fait remarquer avec de petites notes placées ici et là. Beau final.
The Heart Of The Matter est l’une des très bonnes surprises de 2014. Il n’est pas trop tard pour vous, qui comme moi finalement, êtes passé à travers. La sortie massive d’albums nous fait parfois manquer de beaux disques. Et celui-ci est à coup sur resté dans l’oublie pour beaucoup. Tachons de lui donné ce qu’il mérite… la reconnaissance !
Tracklist:
01. « My Fortress »
02. « Steal Away the Light »
03. « The Sentinel »
04. « Breathless »
05. « Departure »
06. « The Heart’s Dominion »
07. « As I Call »
08. « Relentless »
09. « The Sphere »
10. « Remedy »
11. « Storyteller »
12. « Virgin Ground »
- Groupe : California Breed
- Album : S/T
- Sortie : Mai 2014
- Label : Frontiers Records
- Style : Hard Rock Groovy Chaud Patate
- Site Web : www
- Note : 18/20
Glenn Hughes ! Dois-je remercier Thierry S. l’ancien disquaire de Soissons pour m’avoir fait connaître Glenn Hughes lors de son épopée en solo à l’époque chez SPV puis chez Frontiers. Je pense que oui. Thierry, merci. Mais as-tu suivi sa carrière avec Black Country Communion ? 3 albums de feu qui méritent que l’on s’y attarde longuement.
Aujourd’hui Glenn reviens avec California Breed et qui fait suite a quelques différents notables avec Bonamassa concernant des tournées ainsi que le nom de Black Country Communion.
Glenn a préféré persévérer en compagnie de Jason Bonham plutôt que de jeter l’éponge, quitte à repartir de zéro. Nouveau nom, nouveau guitariste et avec l’absence remarqué de Derek Sherinian -l’orientation totalement Rock’N’Soul d’un Power Trio en sus, California Breed n’est pas là pour la rigolade.
Lorsque j’ai inséré mon lecteur mp3 dans la chaîne hifi (ou devrais-je plutôt dire, lorsque j’ai branché mon lecteur mp3 sur la chaîne HiFi via le câble qui lui est dédié), j’ai pris une grosse baffe dans la tronche avec le premier gros riff de « The Way ». Dur de s’en remettre. On reconnait le chant d’origine Extra-terrestre de Glenn Hughes (il n’a jamais fumé quoi que soit et à 63 ans ça s’entend!!!) mais le reste est si explosif que l’on se demande si le papi n’a pas rejoint Audrey Horne le temps d’un side project. L’absence de clavier confère a ce premier titre et plus particulièrement à l’album en général la sensation d’être à l’écoute d’un disque moins sophistiqué que les albums de Black Country. A ce sujet, ce n’est pas faux. Cependant, ce que la trio perd en sophistication il le gagne en efficacité. Le premier morceau est à juste titre percutant et efficace, mais surtout direct et sans chichi. Le petit nouveau, Andrew Watt joue aussi de façon plus dépouillée que Bonamassa ou que Blackmore par exemple. Il n’empêche que le garçon a un bon feeling et qu’il a concrètement sa place ici. Pas besoin d’en faire des caisses, il faut juste que ça claque ! Et c’est le cas. Le son très Grunge de la rondelle donne un coté frais et percutant. « Midnight Oil » (bordel Jason Bonham y est incroyable) ou « Sweet Tea » sont juteux à souhait.
Après un « All Falls Down » en guise de titre plus doux, mais complètement Soul, California Breed donne un grand coup de pompe dans l’arrière train avec « The Grey ». Glenn est possédé. Quelle voix !
Pas besoin d’aller plus loin, vous l’avez compris, ce premier album de California Breed est le meilleur album de Black Country Communion.
Mille respect Glenn ! Et Thierry procure toi ce disque !
Tracklist:
01. « The Way »
02. « Sweet Tea »
03. « Chemical Rain »
04. « Midnight Oil »
05. « All Falls Down »
06. « The Grey »
07. « Days They Come »
08. « Spit You Out »
09. « Strong »
10. « Invisible »
11. « Scars »
12. « Breathe »
- Groupe : Engel
- Album : Raven Kings
- Sortie : Novembre 2014
- Label : Sony
- Style : Death Mélodique Moderne
- Site Web : www
- Note : 16.5/20
Je l’attendais ce nouvel album de Engel ! Le voilà enfin !
Plus proche du grand In Flames et de Soilwork que jamais ce Raven Kings casse la baraque. Avec une production de haut vol (Produit par Marcus Sunesson et Niclas Engelin, mixé par Jacob Hansen) ce disque a tout pour prendre la place d’In Flames dans le cœur des fans de Death Mélo.
Niclas Engelin désormais membre officiel d’In Flames semble vouloir donner un coup de jeune a son projet et ma foi, c’est grandement réussi.
Dès le premier titre on sent bien que Engel est parti sur de nouvelles bases délaissant quelque peu pour cet album le coté Electro mis en avant sur les albums précédents.
« Salvation » tabasse grave. Après une telle compo en ouverture, dur de faire mieux. C’est de plus le titre le plus ‘extrême’ de Raven Kings. Ici vocalement Mickael Sehlin se rapproche incroyablement des prestations de Christian Älvestam. Belle performance surtout lorsque l’on connait celle de l’ex chanteur de Scar Symmetry. Un peu plus loin, notamment sur le tellurique « Fading Light » c’est à Daniel Heiman que la voix me fera penser. Ce titre n’est d’ailleurs pas sans rappeler Heed lors de cette foutue démo qui ne donnera finalement aucune suite.
Engel est chaud patate, titre après titre ça envoie du lourd. « My Dark Path » et très bon, « Your Shadow Haunts You » fait mouche lui aussi avec la voix claire et les petites touches de claviers Electro en retrait façon In Flames. Le riff sait se faire massif et c’est souvent le cas. Engel ne laisse pas beaucoup de place à la volupté sauf sur « I Am the Answer ». Étonnante composition, fraîche et originale, qui à défaut d’être de haut calibre possède le mérite d’apporter un petit moment de douceur dans cet univers martial et sombre.
A ce titre, la rupture entre « I Am the Answer » et « When the Earth Burns » est douloureuse; Une sacrée claque dans la gueule !
La seconde moitié de l’album débute de façon un peu plus ‘easy listening’ avec le néanmoins puissant « Sanctuary ». La voix claire prend ici nettement le dessus. Le refrain est carrément Pop et on flirte avec ce que peu faire par exemple Scar Symmetry ou Mercenary. « Broken Pieces » joue à peu de chose près dans la même cours. Le refrain est néanmoins un poil plus rentre dedans.
On s’aperçoit dans cette seconde partie d’album que le combo est assez limité dans sa phase de construction. Les titres étant construit toujours ou presque sur le même schéma. Heureusement la beauté de certaines mélodies ainsi que la performance du chanteur permettent à Raven Kings de ne pas sombrer dans une redondance qui lui serait fatale. Et justement le dernier morceau « Hollow Soul » ouvre de nouvelles possibilités. Très proche de Heed de part une mélodie plus prononcée et surtout une volonté de ne pas se la jouer grosses brutes, Engel fait fort. C’est la pépite de l’album.
Pas déçu de la mouture 2014 de Engel, je recommande vivement ce disque aux déçus du dernier In Flames; Car il est plus qu’évident que ce Raven Kings est ce qu’aurait du être la suite logique de A Sense of Purpose.
Je recommande ce disque finalement à tout amateur de Death Mélodique, quant aux autres…
Tracklist:
01. « Salvation »
02. « Your Shadow Haunts You »
03. « Denial »
04. « Fading Light »
05. « My Dark Path »
06. « I Am The Answer »
07. « When The Earth Burns »
08. « End Of Days »
09. « Sanctuary »
10. « Broken Pieces »
11. « Hollow Soul »
- Groupe : Lucid Dream
- Album : The Eleventh Illusion
- Sortie : 2013
- Label : Auto Production
- Style : Rock
- Site Web : www
- Note : 15.5/20
Ciao a tutti ! Lucid Dream est une formation Rock originaire d’Italie dont j’avais pu chroniquer le premier album en Août 2011. The Eleventh Illusion paru en 2013 est donc leur deuxième disque et il temps de vous parler ! (Nous en sommes en 2015 !!)
Continuant dans la mouvance Rock, voir Hard Rock le groupe Italien, toujours mené par Simone Terigi, persiste et signe. Si The Eleventh Illusion a une durée avoisinant l’heure, il ne vous la faudra pas pour être convaincu.
Frais, bien travaillé, surfant sur les heures glorieuses du genre, Lucid Dream propose un travail de qualité. Sans atteindre pour autant le dernier joyaux d’un Audrey Horne, les Transalpins n’ont pas à rougir.
Les premiers titres qui ouvrent l’album sont vraiment très très bons. « Evolution » et surtout « Leave me Alone » fond dandiner bien comme il faut. Il serait bien que Pantarell écoute cette rondelle (!!) Je pense que cela pourrait fortement lui plaire. La petite pause jazzy qu’est « River Drained » me fait penser à un slow provenant d’un disque de Labyrinth. D’ailleurs ici Alessio Calandriello, rappelle vocalement son compatriote Roberto Tiranti.
Juste après Lucid Dream envoie la sauce avec une longue piste très 70’s dans l’esprit. « The Lightseeker » est une composition très réussi, mariant Led Zep et Whitesnake mais malheureusement fini par traîner un peu en longueur.
« Back to Cosmos 11 » est plus ‘percutant’, plus incisif et redonne du peps après « The Lightseeker ».
On s’étonnera de découvrir l’instru assez planant et onirique » The Pulse of Infinity » qui nous amène à un titre final parlé et racontant une histoire dans la langue de Roberto Baggio. Précédemment cependant, avec « Black » il aurait été possible d’entrevoir cette fin aérienne, ce titre étant bien plutôt psychédélique. C’est sans nul doute le meilleur titre de The Eleventh Illusion. Lucid Dream s’écarte de ses influences majeurs. Les racines 70’s sont toujours présentes, mais les Italiens durcissent le ton et s’orientent vers une musique bien plus expressive. Le durcissement de ton est même très surprenant. On n’a pas le sentiment d’écouter le même groupe. Il y a une ambiance très Opeth, voir Toolienne par moment. C’est un pur régal. Des compositions comme celle-ci j’en veux pour le prochain album. C’est du grand art.
The Eleventh Illusion marque un tournant dans l’histoire de Lucid Dream et cela grâce à un titre: « Black » le combo Italien avec celui-ci peut aller loin, très loin et se faire connaître un peu partout en Europe. Je suis désormais impatient de découvrir ce que les Transalpins nous prépare pour la suite.
Tracklist:
01. « The Gates of Shadows »
02. « Evolution »
03. « Leave me Alone »
04. « River Drained »
05. « The Lightseeker »
06. « Back to Cosmos 11 »
07. « Connections »
08. « Two Suns in the Sunrise »
09. « The Song of the Beyond »
10. « Black »
11. « The Eleventh Illusion »
12. « The Pulse of Infinity »
13. « The Way of 7M »