6 Septembre 2014, début de la rentrée des classes, on retourne à l’école … Mais aussi en concert ! L’un des fests les plus anticipés pour ma part dans le nord est bien sûr le GoHelle Fest, avec une affiche qui, pour une première édition, me parait prometteuse sur tout les points.
Inayah ouvrira le bal, ce groupe originaire de Valenciennes ayant une petite dizaine d’années d’existence viendra défendre sur la scène de Loos son 1er album sorti en début d’année, suivi de Diary of Destruction, formation Lilloise, ayant également une première galette à se mettre sous la dent depuis une bonne année et demi. Après les représentations locales on va toucher dans le gratin : Loudblast, avec Stephane Buriez qui sera le parrain de cette 1ère édition du GoHelle Fest précédera les légendes de la scène Grind Napalm Death et ce sera les papes de la scène teutons qui fermeront la soirée, je veux, bien évidemment, parler de la bête massive qu’est Kreator.
ALORS ! (captage d’attention pour pas que vous vous endormiez) il est 16h00 et la salle se remplit doucement, et à 16h30 Inayah commence son concert. Au début je pensais que le chant était en retrait comparé aux autres instruments, mais être trop proche de la scène m’a peut-être étourdi, ce chant, et quel chant ! Mr. Zico sait user de son micro et les titres s’enchainent, et s’enchainent mais ce n’est pas pour autant que ça ne s’arrête pas, il y un très bon contact entre le groupe et son public qui répond positivement. Personnellement ce sera la surprise de la journée, (Outre les rencontres faites, mais c’est encore autre chose) on aura un groupe typé un peu Hardcore/Djent pour le plus grand plaisir des oreilles et les musiciens savent y faire, la technicité sera au rendez-vous ! Un petit set mais ce n’est pas pour autant que l’on boudera notre plaisir.
Setlist : Intro, Wolf in the Sheepfold, Psychonnection, End of the New Lords,Bliss is a Risk, Le goût du sang, Reach a new low, And God Will Say.
Pause, quelques courtes interviews donnés avec mon ami Nick, et reprise à 17h30 avec Diary of Destruction, alors déjà première chose qui m’a attiré pendant ce groupe (et non je ne parle pas que la voix dans ce groupe soit faites par une femme); c’est cette basse … Doux Jésus, quel son, d’ailleurs ce sera bien l’instrument qui me fera vibrer sur le set de Diary Of Destruction ! Oscillant entre Death Melodique et avec une légère touche de symphonique, on n’est pas sans reste avec cette bande de joyeux lurons qui ont véritablement tout donnés ce jour-même. Le show sera d’ailleurs divisé en deux parties : les trois premiers morceaux viennent de leur premier album, et la suite sera sur la prochaine galette, à surveiller donc. Des riffs intéressants, on passe d’un growl à une voix clair cristalline, bref tout pour contenter le fan de Death Melodic, Diary of Destruction à su s’imposer.
Setlist : Dazzling Dark, Hit The Road, That’s It!, Merge, Your Fate, Do You Want War?, The Path I Will
Nouvelle pause, nouvelle interview, la tension commence à monter avec Loudblast qui se prépare à jouer et là, on y est … 18h30, Cette musique épique qui glace le sang arrive et on enchaine direct avec A Bloody Oath, je vois que la bande à Buriez est plus en forme que jamais depuis que je les ais vu au Hellfest ! Loudblast est là et le groupe à clairement un message à faire passer : BOUGEZ VOTRE PUTAIN DE CUL !!! Les titres s’enchainent, le public se déchaine, réceptif au Metal extreme de Loudblast dont je ne me lasse pas, et c’est la 3ème fois en 7 mois que je les vois ! Quand Flesh à retenti je n’ai pu m’empêcher d’être électriser, ce morceau est juste LE morceau de Metal qui s’imbrique dans la culture Metal française. Il sera suivi de The Horror Within pour leur pote Frederic Leclerq (ndlr : Bassiste de DragonForce) présent ce jour-même. Cross the Threshold et finalement les notes de My Last Journey retentiront pour mettre fin au show démoniaque des 4 brigands avec remerciements chaleureux aux organisateurs à la clé.
Setlist : A Bloody Oath, The Bitter Seed, The Abstract God, Taste Me, Emptiness Crushes My Soul, From Dried Bones, Never Endin’ Blast, Flesh, The Horror Within, Cross The Threshold, My Last Journey.
Pause, je m’en vais me réhydrater (Il fait trop chaud dans cette salle c’est dingue !) et discuter avec des amis présents de chose et d’autre, on profite de l’ambiance qui règne puis retour dans la salle, 20h15, les anglais débarquent (4 en particulier); Napalm Death est dans la place ! On met l’ambiance avec Multinational Corporations et le public devient vite furieux ! Les titres s’enchainent et comme à son habitude Barney est complétement fou sur scène, à courir partout, à bondir … Un concert complètement anarchique et l’ambiance qui suivra avec, on voit à qui on à affaire ici, et Napalm Death ne lâche rien, ce sera une setlist de 26 morceaux qui sera proposé ce soir, rien que ça ! Le concert continue et on aura le droit à la fameuse reprise des Dead Kennedys; Nazi Punks Fuck Off suivi de la fameuse balle You Suffer. Le show se finira sur Siege of Power et le public se déchainera toujours autant, même après plus d’1h de concerts.
Setlist : Multinational Corporations, Silence is Deafening, Everyday Pox, The Wolf I Feed, Unchallenged Hate, Suffer The Children, When All Is Said And Done, Errors in the Signals, Breed to Breathe, Human Garbage, Success?, On the Brink of Extinction, Social Sterility, Self Betrayal, Protection Racket, Taste The Poison, Necessary Evil, Mass Appeal Madness, Scum, Life?, Deceiver, The Kill, Nazi Punks Fuck Off (Dead Kennedys cover), You Suffer, Greed Killing, Siege of Power.
On arrive en fin de soirée, Napalm Death ont fini de jouer, du coup je sors un peu pour respirer et discuter avec les gens, et d’un coup Mars Mantra retentit, je me dépêche donc de rentrer et je ne rate rien. 22H00, Kreator lance donc son set avec cette intro de son dernier album Phantom Antichrist, avec la suite logique du titre éponyme, Phantom Antichrist. Ambiance de furie dans la salle Varet, on se perd corps à corps entre pogo, circle pit et autre Wall of Death lancés par le ‘sieur Petrozza. Grosse espérance avec un jam de Painkiller de Judas Priest mais qui ne se fera pas … Bonne surprise aussi, Mitch Harris (Guitariste/chanteur de Napalm Death) viendra partager la scène des Pères du Thrash teutons sur le titre Riot of Violence (moment surprenant passer avec Danny Herrera, le batteur de Napalm Death d’ailleurs !). Un jeu de scène carrément impressionnant de la part des allemands, multipliée par les jets de fumée devant la scène. Ce soir-là, Kreator nous à démontrés que son statut de légende du Thrash Metal n’était pas volé, loin de là.
Alors que dire cette première édition du Gohelle Fest ? Plus de 1000 personnes pour une première édition, c’est vraiment pas mal du tout, c’est même très très bien. Kreator, Napalm Death et Loudblast pour la toute première édition d’un festival ? C’est juste impensable, et pourtant c’est bien ce qui est arrivé au GoHelle Fest ce Samedi 6 Septembre 2014. En plus de nous servir cinq groupes de qualité, on nous offre une organisation de qualité, sans réel soucis de son à quelque moment que ce soit, avec un accueil souriant et chaleureux, un staff passionné par son travail et également souriant et totalement ouvert à la discussion. Une initiative à suivre très sérieusement, puisque l’on a un projet qui pourrait aller très loin, je reviendrais sans concession.
Les + :
Accueil chaleureux
Bonne ambiance
Festivaliers, staff ouvert à la discussion et sympathiques
Présence de divers petits commerçants (Bijoux, cds, livres de logos…)
Baraque à frites
Les stands de merch
Les – :
Trop chaud dans la salle !
Pas de stand de merch Napalm Death
Pas de t-shirt du festival en vente