- Groupe : Creation’s End
- Album : Metaphysical
- Sortie : Aout 2014
- Label : Pure Prog Records
- Style : Metal Progressif / Heavy Rock
- Site Web : www
- Note : 13/20
Dans cette formation Américaine qui n’est pas nouvelle (Metaphysical est leur deuxième disque) on retrouve une belle brochette de musicien, pas nées de la dernière pluie. Mike Dimeo (ex-Masterplan, ex-Riot), Robert Katrikh (Doro), Joe Black (Chris Caffery, ex-Zandelle) et Marco Sfogli (James LaBrie Band) rejoignent en effet Rudy Albert en 2010 pour donner naissance à un projet plus ancien.
Le premier album apprécié par la critique semblait être tout de même handicapé par un certain amour pour Dream Theater et Fates Warning (y a pire non ?). Le style de ces deux formations était semble-t-il trop marqué. Ici, sur Metaphysical les Américains semblent avoir fait table rase et nous propose quelque chose de bien plus personnel. Le style se veut Progressif, encore que cela reste aléatoire et selon les goûts de chacun, mais l’orientation générale de l’album se veut plutôt tournée vers vers un Hard Rock Moderne, avec de belles annotations synthétiques.
Je ne vous cache pas que je me suis ennuyé en écoutant cette rondelle. Il y a de belle chose ici ou là, mais d’une manière générale c’est assez redondant. Ce sont bien évidemment les soli majestueux de Marco Sfogli qui attirent l’attention. Ce maître en la matière devient de plus en plus doué album après album. Ce qu’il fait sur « All I Have » (l’un des meilleurs titres de l’album) est superbe ou bien sur le dynamique et électronique « Part of You ». On appréciera aussi « Constructing a Savior » et son intro douce (au fort relent d’Evergrey) puis sa montée progressive vers des riffs plus Heavy.
Vocalement je reste plus sceptique quant à la performance de Mike Dimeo. Je n’étais pas fan de sa prestation au sein de Masterplan, mais ici nous sommes loin des hits de Riot.
Dans son ensemble Metaphysical reste bon, mais il y a pas mal de petites choses à changer pour voir plus haut et plus grand. Tout d’abord une prise de risque un peu plus élevée car Creation’s End nage en plein classicisme. Tout le monde fait ce genre de Heavy Prog aujourd’hui. Ensuite oser utiliser plus d’effets électroniques, comme par exemple le fait 4th Dimension. Je trouve les Américains frileux sur le coup, ils tâtonnent mais n’osent pas trop utiliser d’effets. Attendons maintenant sagement la suite pour y voir plus clair.
Tracklist:
01. Ohm
02. The Chosen None
03. Bivariate
04. This Heart
05. All I Have
06. Part of You
07. Surrendered
08. Push
09. Turn Away
10. Bring to Life
11. Constructing a Savior
12. Singularity