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  • Groupe : Empire Auriga
  • Album : Ascending the Solar Throne
  • Sortie : Aout 2014
  • Label : Moribund Records
  • Style : In the Darkness of Space… or Not
  • Site Web : www
  • Note : 15/20

 


 

Récemment la NASA nous a offert une petite vidéo via Youtube où l’on pouvait entendre les bruits étranges de l’univers (que l’on peut appeler chant), avec entre autre, ceux de la Terre ou les anneaux de Saturne. Ce disque est un peu le petit bonus de ce que la NASA nous a offert. En effet le trio Américain, Boethius (chant), Gestalt  et 90000065b (programmations), propose un voyage musical assez space. Ici Onirique rime avec galactique et Empire Auriga propose une aventure digne de Voyager I à travers le cosmos. 

 

Il est assez difficile de véritablement décrire l’univers musical du trio, car en fait il ne se passe pas grand chose. L’apparition du chant est minimaliste et seul quelques grognements ou plutôt devrais-je dire chuchotements viennent accompagner le clavier et quelques distorsions électroniques. C’est relaxant, mais c’est aussi assez flippant. Outre la formidable sensation de voyager le cul posé sur un satellite (« Prophetic Light ») par moment il se dégage un truc plus malsain genre promenade à bord de l’Event Horizon, comme sur « Waste ». Dans l’ensemble cependant la musique de Empire Auriga reste aérienne. Le coté minimaliste de la musique peut se confondre avec une tentative de rendre la musique élitiste. Certains n’y comprendront rien (je n’ai d’ailleurs peut-être moi même rien compris -n’ayant pas les paroles sous les yeux) d’autres y verront là un appel d’extraterrestres et puis il y a ceux qui comme moi prendront un petit plaisir à voyager à travers ce dédale phonographique fantastique/imaginaire. « Planetary Awekening » pourrait être le son réalisé par le post Big Bang.

Et puis à la fin de l’album nous voilà au pied du mur, au pied de « The Last Passage of Azon Grul »; On se dit alors que finalement Empire Auriga ne nous à peut-être pas fait voyager si loin que ça. Si finalement Ascending the Solar Throne n’était qu’un vibrant hommage à l’univers de Lovecraft ? Et si Ascending the Solar Throne était un message codé aux adorateurs de Chutulu, destiné à révéler au monde Azathoth !

A force de penser à tout ça, une certaine dissonance cognitive peut prendre l’auditeur en faux pas et lui faire croire que l’album possède quelque chose de magique, alors qu’il n’est finalement qu’un album de Drone de plus. Ou bien Ascending the Solar Throne est réellement magique, oppressant, hypnotique et onirique et il devient du fait un joyaux parmi les albums d’Avant Garde et de Drone / Black Metal.

A vous de juger.


 

Tracklist:
01. Prophetic Light
02. Jubilee Warlord
03. The Solarthrone
04. Waste
05. Planetary Awakening
06. Are You Worthy of Gold?
07. The Foundation of All Human Fears
08. The Last Passage of Azon Grul

Pochette album An Audio Guide To Everyday Atrocity

  • Groupe : Nothingface
  • Album : An Audio Guide To Everyday Atrocity
  • Sortie : 1998
  • Label : Dcide
  • Style : Neo-Metal
  • Site Web : www
  • Note : 18/20
 
 

Néo-Métal, Etats-Unis, en pleine expansion du genre, alors que KoRn cartonne avec Follow The Leader et Deftones avec  Around The Fur, Nothingface revient avec l’album  An Audio Guide To Every Day Atrocity, successeur d’un Pacifier, beaucoup plus bourrin et rapé. Malgré le fait que cet album ai pris une direction légèrement plus mélodique que son prédécesseur, on y retrouve les éléments qui caractérisent le genre, les passages de voix râpés de Matt Holt, bien qu’assez rare, sont présents et bien placés. On ne restera pas donc sur un Néo-Metal  » de base  » mais dans la progression du genre, puisque l’on ira aussi dans des passages de voix hurlées aussi bien que du chant clair, les deux se mélangeant logiquement et de façon cohérente (On le retrouvera en particulier dans « Villains » et dans les 3/4 du morceau « Sleeper », qui restera pour moi un des meilleurs morceaux que je pourrais qualifier de  » Néo-Mélo  » avec « Falling Away From Me » de KoRn). La guitare et la basse, menée par Tom Maxwell (Hellyeah) et Jerry Montano (ex-Danzig, ex-Hellyeah) nous envoie direct de vilaines trempes avec des riffs efficaces et bien plus speed que ce qu’on pouvait trouver à l’époque en terme de technique sur le morceau « Error In Excellence ». Cependant ça reste quand même très très bien foutu, on sera même gratifié d’un solo (chose assez rare pour être souligné) sur The Sick, dont la fin sonnant classique et émouvante, restera un must.

Le seul reproche qu’on pourrait y voir c’est qu’on passe d’une partie à l’autre un peu (trop) rapidement, trop souvent. La batterie reste dans cette linéarité ; tantôt calme et douce, tantôt rythmée et sauvage, Tommy Sickles nous fait jouir de son jeu derrière ses fûts enchaînant les morceaux de façon ultime, qui ravira plus d’un tappeur de percussions. Cet Audio Guide To Everyday Atrocity  est certainement un des albums de la scène Néo-Metal qui font la différence et ne limite pas cette scène à KoRn, Deftones ou Limp Bizkit et qui permet de voir un peu plus loin dans le genre. Un des albums que j’écoute encore le plus aujourd’hui, et un des coups de coeur durant mes premières écoutes.


 

Tracklist:
01. Gold Tooth
02. Grinning
03. So Few
04. Villains
05. Sleeper
06. Breathe Out
07. Error In Excellence
08. I, Diablo
09. The Sick