
Nous sommes Dimanche 2 Février. Quelques peu fatigués par les rudes soirées de la veille, je me dirige vers ce vieux rafiot rouge pour assister à ce qui va me coucher heureux !
INFECTIOUS HATE
Arrivé au Batofar et constatant le peu de monde dans la salle, je me positionne devant pour apprécier le concert. Le set commence assez brutalement et ne fait pas dans la finesse. Comme je l’ai souvent lu et entendu, on pourrait croire à un remixe de Slipknotavec un Corey Tailor poussant dans le guttural.
Leur nouveau morceau « God Among Us » montre à quel point chaque membre a travailler et perfectionner sa technique , et plus particulièrement leur batteur qui atteint un niveau impressionnant derrière ses fûts.
Les musiciens timides et attentif à leur manche à cause d’une lumière capricieuse et épileptique ne bougeront donc pas beaucoup mais leur chanteur affublé d’un masque digne de mr Boogie ( ndrl : L’étrange Noel de Mr Jack ) saura faire bouger la foule arrivant au compte gouttes.
DEFEAT THE EARTH
Le temps d’une cigarette et c’est parti pour l’un des groupes les plus violents que j’ai pu entendre sur la scène parisienne Deathcore. Après une intro mélangeant cris d’horreur, bruit rose et vague de basse fréquences, le quatuor commence un set emplis de breakdowns et de blast rapides. Suites à un problèmes de micros, nous avons droits à une démonstrations de puissance de la part du batteur, relativement impressionnante, malgré le kick « trop » présent.
Je me demande encore une fois si les ingénieurs du Batofar ont encore des oreilles assez performantes pour se permettre de mixer en live.
Un nouveau micro de brancher et c’est reparti pour deux autres morceaux. Surement une impression de ma part, mais leur premier morceau composer était plus « musicaux ». A vouloir faire trop brutal, on arrive au seuil du bruit.
DECADES OF DESPAIR
C’est au tour de Decades Of Despair. Première fois que je voit en live ce groupe, pensant a un tribute band de Children Of Bodom, je suis vite épater par la maîtrise technique et mélodique de ce groupe. Les morceaux s’enchaînent sans une fausse notes, le sourire accrochés aux lèvres des membres. Cela fait toujours plaisir de voir un groupe prendre son pied sur scène et non pas faire la gueule comme à un enterrement.
Au fur et à mesure de l’avancée du set, une ambiance malsaine s’installent prenant Benny Tordjmann le vocaliste de folie furieuse, à en croire ses mouvements incontrôlé digne d’une personne sous exorcisme !
IN ARKADIA
Ma première impression en voyant les membres du groupe à été qu’il s’agissait de petits jeunes ayant monter un groupe de Deathcore pour faire comme leur idole. Encore une fois, je me trompait. Alix le chanteur empruntant un style vocal proche d’As They Burnvient remuer les esprits des personnes situez au premier rang.
Un petit « 69 RPZ » en clin d’œil à leur région d’origine, et le combo envoie du nain sur l’espace. La foule bouge, mosh, remue leur crâne et casquette au rythme effrénés d’un Deathcore maîtriser.
Venue la fin du set, le groupe nous sert alors une reprise d’Hatebreed « I Will Be Heard »avec en guest le chanteur d’It Cames From Beneath et le batteur de Benighted.
Le mosh est alors de rigueur sur cette hymne de la scène Hardcore.
ATLANTIS CHRONICLES
Leur tournée au Japon avec Beyond Creation et Vomitory fini quelques semaines auparavant, Atlantis Chronicles reviennent sur le devant de la scène Française, pour le plus grand plaisir de leur fan.
Leur album concept, baser sur la descente dans les abysses de William Beebe, colle parfaitement bien avec l’ambiance du batofar. Un set quasi exclusivement composés de morceaux de leur dernier album, exécuter avec brio et sans fausse notes, nous laissant profiter d’un concert tout ce qu’il y as de plus professionnel.
Pour la première fois que je les aurais vu en concert, c’est une chose que je ne regrette absolument pas.
Pour résumer cette soirée, une bonne ambiance omniprésente, des groupes souriants et vivants pour leur musique, une organisation en béton et un moral d’acier malgré les différents problèmes techniques survenues durant le concert (ndrl : Notamment bravo au chanteur de Defeat The Earth qui a su garder son calme malgré un micro capricieux )