C’est vrai que cette fois, personne n’avait mouillé sa chemise pour nous pondre une petite affiche qui troue le cul, bien qu’on ait eu droit à un vieux flingue, façon pistolet automatique 9mm en guise de visuel, celui-ci aurait tout aussi bien pu nous le trouer le cul il est vrai…Encore faut-il savoir viser… Mais Silver Machine et Heboidophrenie ont su taper dans le mille et faire carton plein samedi soir, tout dans le 10, comme papa à la foire à bidibules, avec le fusil forain qui a le bout à peine tordu (pas celui qui penche à gauche ou à droite, je sais à quoi tu penses cochon…) pour pas qu’on chope trop les ballons, les pipes et les canards. Et plus forts qu’un sniper embusqué, les deux groupes ont fait vibrer les murs des Runes dans une ambiance familiale et tellement conviviale en touchant dans la tronche pile entre les deux oreilles tous ceux qui étaient venus en masse, (oui en masse on peut le dire vu l’affluence qu’il y a eu dans ce bar ô combien mythique des quais de Bordeaux), mieux que la bande du Shérif dans The Walking Dead… De la décapitation cérébrale on a eu, avec des giclées de foutre musical en guise de nouvelle peinture des Runes, qui dégoulinait, qui suintait tant le long des oreilles des spectateurs que sur les doigts des musiciens… Pourtant on aurait pu croire que l’affiche ne se prêtait pas à ce qu’allaient nous réserver les deux entités relativement opposées dans leurs styles respectifs puisque Silver Machine joue dans le millénaire précédent avec un mix de hard rock/heavy des vieux tontons à la Old Black Sabbath, sodomifié (néologisme qui parle de cul et de légendes égyptiennes) par un Blue Oyster cult qui mate un boulard pendant que les essences éthérées de Dio flirtent avec des rythmiques à la Eddie (tiens comme on parle de momie), sur des vieilles harmonies de Scorpions des années 70’s, (mais on y reviendra car on ne peut pas digresser continuellement sinon on ne sait plus pourquoi on est venu…) et que Heboidophrenie se fait le grandmaster gore de la scène bordelaise où la chair et le sang ne font plus qu’un pour servir d’accélérant afin d’embraser le bûcher des blasphèmes et des provocations morbides sur lequel repose leur gargouillis miasmique et « obscurément » infâme situé entre deathcore et death tradi ou death tradi et deathcore ou coretradi death di core death coretrad (tiens ça me rappelle un truc sur le black du coup)…bref agression sonore structurée faisant office de brutalité auditive offerte aux âmes perdues en mal de coups dans la gueule. Et donc comme un Évêque sur sa cathèdre de nanti ou le padré meurtri dans sa chaire, comme de grands prédicateurs des racines du hard et du malsain, Silver Machine et Heboidophrenie ont donné au public ce qu’il était venu chercher, le divertissement d’abord, mais aussi la sensation de vivre, de se couper du monde pour ne faire plus qu’un avec la musique, et ce dans un registre radicalement opposé…
Les recherches furent rudes pour ce set aux Runes, personne n’a voulu jouer avec eux, parce que certains avaient piscine, d’autres étaient partis vers des horizons moins urbains, certains d’autres avaient la flemme, ou encore avaient trop joué sur Bordeaux, sans doute la peur de nuire à leur carrière internationale, vu qu’ils avaient prévu peut-être de faire soixante personnes dans un autre bar, on ne saura jamais, les derniers n’ayant tout simplement pas envie car la concurrence est rude dans le monde cruel de la musique underground, mais on peut comprendre que trop jouer sur Bordeaux tue le bordelais, ce petit être fragile (quoi ta gueule ?…), à moins que les gens les trouvent cons, ça peut aussi arriver…. L’avantage de n’avoir que deux groupes au final, c’est que ça peut commencer plus tard comme d’habitude, mais qu’au moins ça ne finit pas spécialement tard alors que les deux groupes ont pu jouer de manière conséquente avec des sets vraiment intéressants. L’arrivée à 21H30, fut déjà assez surprenante car il y avait un maximum de monde en train de discuter dehors, vraiment beaucoup de monde pour un samedi soir. Les gars de Apokalyptic Sky (un golgoth et un glammeur qui se reconnaitront) découverts quelques jours auparavant dans la cave à tripoux avec The Negation et Moonreich (on en reparlera), avaient fait l’effort de venir du bassin, Nounours était en forme derrière son bar, Léo batteur des Bersekers (qui me rappelle quelqu’un… j’ai bien une petite idée….) était là (heavy quand tu nous tiens!), la moitié de la fine équipe des Strynn (Doctors) avait fait le déplacement comme des groupies célestes Dwi et Obscurisis ont pu headbanguer comme des malades (non pas Dwi, c’est pas vrai), même Thaurr (paye ton anagramme de fou ! ) est venu chercher son bisou, qui lui a été offert avec la plus grande bienveillance du monde, Emeline de l’asso The Insane Legions distribuait utilement ses flyers pour Negura Bunget le 18 avril 2014 à l’Estran (rappelons la date tout de même), Tom d’Overcharger avait le sourire grand comme une serpe de druide, tandis que tous les autres inconnus que je ne connais pas, avaient l’air de vouloir passer un bon moment…Un max de monde…. Il y avait même l’homme le plus grand de la terre à la taille Abyssale (marre de lui faire la bise sur la pointe des pieds), accompagné de ses compères Wookie, Rem, Sylv, Crush (le plus grand nouveau fan de Benighted de l’univers interplanétaire de « plus l’infini » et du cosmos), ainsi que Grospoil l’imberbe et Raph le roi du nem….(mais en même temps s’ils n’avaient pas été tous là, il n’y aurait pas eu de concert, on le sait bien mais…Et puis j’écris ce que je veux merde à celui qui le lira….)… Au delà du concert c’était aussi un moment pour célébrer les 16 ans trois quarts de Papa Ours le grizzly troglodyte qui a survécu à l’influenza ursidae (ou grippe oursonne qui ne touche que les vieux grizzly) venu en force avec Mouffette la prestidigitatrice de l’excédent gériatrique (entre autres) pour découvrir Silver Machine et re-gouter à la grippe porcine de Heboidophrenie.
SILVER MACHINE
On savait déjà que Silver Machine c’était du plaisir auriculaire en puissance, de quoi se faire mousser le créateur tranquillement durant l’écoute magique du set du gang des barbus.
La démo éponyme donnait l’eau à la bouche, les concerts sur Bordeaux avaient eu bon écho et donc pour avoir entendu « Riddle of death » (à prononcer avec l’accent d’Obscurisis de Strynn/Aequinoctium Sanguinis pour plus d’authenticité) peu de temps auparavant ce qui devait arriver, arriva.
Les amateurs de musique à l’ancienne sont tous entrés dans la machine, dans cette boite argentée où les couleurs ont pris une teinte totalement roots ce petit aspect sépia, presque en traitement croisé qu’on utilise avec Picasa pour donner de l’âge parce qu’on ne sait pas se servir de photoshop, cette machine où les rides se sont effacées sans avoir eu à appliquer cette fausse crème vendue par des labos sans vergogne, mais où comme une fontaine de jouvence les quarante ans sont devenus vingt et les vingt ans sont devenus enfance.
Silver Machine a commencé à jouer, les visages ont souri, les têtes ont bougé de bas en haut comme le chien marron à la tête amovible dans la voiture de ton oncle il y a plus de trente ans, sur la plage arrière, dans sa vieille renault 12, sept chevaux, quatre cylindres, plus forte que la GS et que la Simca 1100, avec les sièges en peau de mouton et la moumoute sur le volant, les dés accrochés au pare-brise.
Pattes d’eph virtuelles, rouflaquettes et favoris imaginaires, lunettes à la John Lennon spirituelles, et la foule avait adopté et adapté sa tenue vestimentaire cérébrale, elle était conquise dès les premières notes. Des notes qui sans doute ravivaient les meilleures années de la musique hard rock et heavy avec ce groove mis en avant effrontément par ce groupe mixte de Gironde et de Charente maritime. Silver Machine jouait, les gens fermaient les yeux, étaient heureux, observaient , écoutaient, en transe tout simplement et sincèrement.
Avec un son meilleur que dans certaines salles underground bordelaises, tous appréciaient avec un engouement certain, mais avec certainement beaucoup de goût la prestation du golem argenté. Alors pains ou pas pains chez les musiciens (selon eux il y en aurait eu, mais faudrait voir à pas se prendre pour Jesus et penser qu’on peut distribuer des pains aussi nombreux que lui, tout de même car nous, on n’a rien vu surtout rien entendu de faux, sauf les techniciens de techniciens, plus « vernaculairement » appelés les « matheux »), on s’en branle totalement car le plus important c’était de s’imprégner du groove du groupe et de découvrir les morceaux. Brice au chant en plus d’avoir une voix phénoménale, est un excellent agitateur qui vit ses morceaux mais qui transmet ses vibrations au public pour que celui-ci puisse littéralement communier avec le groupe et expier ses fautes de goûts musicaux.
Les morceaux de la démo se sont déroulés intensément, chaque note étant d’une chaleur torride, faisant dégouliner les guitaristes de sueur,un Grospoil grimaçant de plaisir (et pourtant je l’avais déjà vu dans Offending, mais là c’était autre chose), Vince et Raph cachés derrière leur cheveux éructaient de bonheur, les premiers spectateurs également. Durant l’écoute on s’apercevait que oui, Silver Machine possède l’inspiration divine, celle des Dio , avec l’ombre d’un Ronnie qui surplombait le recoin de l’emplacement réservé au groupe, jusque dans les rythmiques où l’on ressentait bien les sources jaillissant des Rainbow, vieux Scorpions (« Feed the rats » rappelant le début d’un « fly to the rainbow »), et autres Black Sabbath. Tous les morceaux de la démo ont été passés en revue et plus encore avec du Iron Maiden et pour finir cette fabuleuse reprise de Dio « Holy Diver », issue de son premier album solo qui restera à jamais ancré dans la tête des amateurs, dans la tête de ceux qui l’ont écouté maintes et maintes fois, à en connaître par cœur les paroles mais aussi les variations vocales balancées sur ces rythmiques typiques d’une autre époque… Le seul point négatif dans tout cela, fut certainement l’electron libre venu d’on ne sait où qui bousculait plus ou moins les spectateurs du premier rang et qui n’avait pas l’air de vraiment être amateur de ce genre de musique….Electron libre qui est plutôt rapidement parti par la suite….
En tous les cas, Silver Machine venait de faire tomber toutes les barrières de la langue musicale, la tour de babel du metal et toutes ses étiquettes venaient de s’effondrer sur plus d’une heure de set où tous les metalleux sectaires et ouverts s’étaient trouvés un point commun, les mur de Jericho avaient succombé aux trompettes de la machine argentée, c’est juste grand. Et à ce moment précis de la soirée, on ne pensait pas que ça allait être aussi fort, à se poser la question d’ailleurs si Heboidophrenie n’allait pas avoir du fil à retordre en passant derrière Silver Machine (n’y voyons aucune connotation à caractère sexuel bien que l’homme ait une pensée de ce genre toutes les quatre minutes, et je parle que de l’homme, la femme on ne sait pas…)
SETLIST :
Warpaint blues
Feed the rats
Superfire
Riddle of death
Born to rise
Revelation Trip
Exit to exile
Hell Designer
Groundshaker
Demons Out
The Robot Factory
Wrathchild
Luciforce
Holy Diver
HEBOIDOPHRENIE
Le temps de siroter, de discuter un peu avec tout le monde : « bla bla bla, paye ta clope chui pauvre, fait goûter ta bière si elle a le même goût que celle qu’il y avait dans mon verre ou que le tonton que tu m’as payé….Merde regarde la tronche de celui-là !! et celle là elle se prend pour une gothopouffe ou quoi ? » Que des choses mondaines qui font rire lors d’un concert de metal pour ensuite finalement discuter avec celui-là même qui avait une tronche bizarre mais qui est super sympa….
Rapidement Heboidophrenie s’est installé, comme s’il fallait jouer tout de suite pour ne pas perdre cette chaleur qui dominait depuis le début de la soirée. Mais les gens avaient envie de la passer à fond cette fameuse soirée, et ceux qui étaient là pour Silver Machine étaient encore là pour Heboidophrenie et la magie c’est à ce moment qu’elle a opéré de nouveau. Pour une fois, il n’y avait pas beaucoup de monde dehors, c’est devenu quelque chose d’exceptionnel lors des concerts dans leur plus grande majorité. Les gens étaient dedans !!! Oui dedans !!! avec l’odeur de la sueur, l’odeur de la sueur et aussi l’odeur de…la sueur !!!!!
Plus de gens à l’intérieur qu’à l’extérieur, cela voulait donc dire que pour une fois le public s’était déplacé pas seulement pour faire de la figuration mais bel et bien pour voir jouer des musiciens, qu’ils soient eux-mêmes musiciens ou simples amateurs, ils avaient envie de se réunir et de rester jusqu’à la fin, comme ce qu’il se passait au milieu des années 90’s dans tous les concerts underground…. Arf…après cette douce sensation de mastic metallique (qui colmate tout le monde quoi), le temps de quelques minutes à penser que le public metal peut encore vivre en meute comme de gros ours en peluche sans se bouffer forcément la gueule ou réagir stérilement sur des reportages les mettant en porte à faux alors qu’il y a une part de vérité tout de même, en ouvrant des débats qui ne servent à rien, voici que commence le show d’Heboidophrenie. Un gros death tradicore parti sur des chapeaux de roues, l’appréhension était de rigueur, mais elle s’est envolée immédiatement au premier morceau. Wookie avait fait péter le brushing sexy ce soir, et comme un putain de cousin de Chewbacca il nous a démonté les esgourdes en rugissant tel un sauvage tout au long du set mettant le feu à chaque titre, même si parfois les copains mettaient du temps à partir après l’annonce !
C’était brûlant, à la demande du hurleur, les brutes épaisses ne se sont pas faites priées, circle pit, pogo de golgoth notamment avec le chanteur de Apokalyptic Sky qui lorsque qu’il commençait à bouger il ne valait mieux pas être dans son sillage… ça se bousculait comme des putains de gladiateurs dans « La reine » (oui c’était un jeu de mots coquin) , où les crises de barbarisme aigue remontaient à la surface , pour laisser ressortir les instincts les plus primaires des spectateurs(surtout des mâles) qui se défonçaient les épaules au gré des morceaux « Cadaver », « Rotten » « Decay » ou encore « Bonnet M » devenus des classiques chez Heboidophrenie à presque en faire tomber tous ceux qui n’avaient pas planté les piquets de tente pour rester debout.
Abyss avait la niaque de la mort qui tue et qui fait revenir en zombie, alternant ses tronches de déterré de manière jouissive en étant presque accroupi, tandis que Sylv laissait glisser ses doigts sur les cordes avec une dextérité sans faille, et si Silver Machine avait chauffé la salle comme un sauna, les Heboidophrénie ont terminé le truc dans un véritable hammam.
Crush tapait comme un sourd et même si en étant assis sur le tonneau à côté des chiottes, il m’a été difficile de l’apercevoir, on l’a entendu plus que de raison. Heboidophrenie faisait trembler les murs, les mecs ont joué comme s’il s’agissait de la dernière, avec une puissance phénoménale car bien que ce soit la troisième fois que je voyais le groupe, c’était vraiment la première fois qu’il m’avaient foutu une branlée de sumotori en live. Et même les nouveaux morceaux dont « Beheaded » ont accroché le public comme les griffes de Freddy qui transperçaient tous ceux qui avaient le malheur de s’endormir. Pourtant à un moment, un vieux gaz arrivé dont on ne sait où aurait pu en faire succomber certains qui se trouvaient non loin des chiottes car en effet, on ne saura jamais d’où c’est venu, mais un des trois lascars de droite a lâché un vieux renard des sables à haute concentration en Co2 malodorant et même plutôt deux fois qu’une , une espèce de fennec enragé qui ne demandait qu’à mordre les narines de celui qui s’approchait trop près. Et même si c’est la première poule qui chante qui a pondu l’oeuf je me suis tout de même défendu, assis sur mon tonneau, auprès de Christian Bale (guitariste d’Aequinoctium Sanguinis, maintenant même si je le connais, si vous voulez un autographe, vous y allez vous même) expliquant qu’en aucun cas ce n’était moi. Un cul de barbare étant relativement distingué…D’ailleurs j’ai eu l’honneur de demander à la mie de Christian ce que ça faisait d’être en couple avec lui.. ça laisse rêveur… American Psycho.. frissons… trouble… Mmmmm
Bref, le set continuait malgré les narines infectées, les poils de nez n’ayant rien arrêté du tout, Rémi (l’homme qui doit surtout parler d’une vraie Guinness au Colonel, comprendra qui saura) chantait stoïquement injectant ses attaques porcines deci delà, pour accompagner la rage de Loïc, mais avec une indubitable utilité. Entre cochon zombie et wookie démoniaque les voix d’Heboidophrénie étaient impénétrables (c’est dommage parce que pour 100 000 euros, on peut en faire des choses…). Et comme la soirée brillait de mille feux, la gentillesse de Loïc est allée jusqu’à son paroxysme en souhaitant une bonne quarantième année à Papa Ours qui avait l’air d’en profiter copieusement…
Dans la brutalité la plus totale le set d’Heboidophrenie n’avait rien à envier à celui de Silver Machine, les spectateurs étaient comblés car après la musicalité groovy, la violence « gorrifique » avait tenu parole également et c’était une grosse furie devant le groupe.
SETLIST :
Intro
Heboïdophrenie
Cadaver
Morbid Satyriasis
The last breath
Rotten
Decay
Bonnet M
Flush the meat
Beheaded
GPR
Au final les absents ont toujours tort, pas besoin d’avoir du mega matos, des super lights, une salle de fou pour passer une excellente soirée, avec du monde venu en troupeau ce qui je le répète, était surprenant.
Non, un concert gratuit, de qualité vaut mieux que tous les concerts de stars qui se profilent depuis des mois un peu partout… L’underground regorge de très bons groupes, dont l’humilité devrait être un modèle pour certains.
La suite de la soirée s’étant déroulée paisiblement, avec des couleurs bleu indigo, un combat de coq, une histoire de fric à 100 00 euros dont on ne connait plus le sujet, et bien d’autres anecdotes aux relents gastriques prononcés…. Plus de sincérité, beaucoup de plaisir, c’est aussi simple…. PS1 : T’as compté le nombre de gros mots bordel ? Il n’y en a pas tant que ça…. PS2 : Un « merde à celui qui le lira » s’est glissé subrepticement comme un Charlie avec son bonnet au milieu de ce report, tu l’as trouvé ? Ah si, bien sûr, les illustrations n’auraient pas pu être là sans la gentillesse et l’amabilité de Théo Henry auteur de ces clichés. Alors un spécial merci à l’homme pour les photographies.
Photographies : Théo Henry