Rock
- Groupe : Burn the Sun
- Album : Crack of Dawn [EP]
- Sortie : Aout 2014
- Label : Autoproduction / Bandcamp
- Style : Stoner Rock
- Site Web : www
- Note: 16,5/20
Nous voici avec un petit groupe Grecque qui pratique un très bon Stoner Rock, inspiré par Kyuss ou bien encore Fu Manchu.
Pas évident de juger sur 5 titres et seulement 30 minutes de musique, mais avec ce premier EP ces Grecques se placent déjà parmi les groupes à suivre de près.
Ce qui est évident, c’est qu’après leur première démo, et cet EP le groupe maîtrise déjà très bien son sujet.
Une musique langoureuse, voluptueuse (« Crack of Dawn ») surfant par moment avec le sludge (« Desert FLowers » et ses 12 minutes)et une sonorité très Desert Rock, Burn the Sun porte vraiment bien son nom, c’est chaud bouillant !
Cet EP risque de vous brûler le crane à son écoute à bord d’une vieille mustang décapotée sur une longue route américaine désertique et ensoleillée. Cette phrase vous semble déjà lue sur ce site et ailleurs ? Oui en effet, elle est classique et facile à transposer dès que l’on parle de Desert Rock ou de Stoner, pourtant, je crois que c’est bien que tout le monde ressent lorsque l’on écoute ce genre de musique.
Un groupe si jeune, formé en 2010, avec seulement quelques concerts et une seule démo, qui te sort un tel EP, c’est vraiment bon signe. Le groupe n’ayant pas donné de signe de vie sur sa page Facebook depuis plus d’un an n’annonce rien de bon. Mais on ne sait jamais, une belle surprise peut toujours arriver. En tout cas je serais là pour écouter ça et vous en parler, car un petit diamant est en train de naître.
Tracklist:
01. Crack of Dawn0
02. O.C.D
03. Bitchslap4. Thriallis
05. Desert Flowers
- Groupe : Blind Ego
- Album : Liquid
- Sortie : Octobre 2016
- Label : Gentle Art Of Music
- Style : Rock
- Site Web : www
- Note: 14,5/20
C’est le retour de Blind Ego. Surement Kalle Wallner a du trouver un petit moment de temps libre au près de RPWL pour s’éclipser. Nous n’avions pas eu de nouvelle de cette formation depuis Numb en 2009 et c’était bien dommage, car Numb et Mirror étaient deux album sympathique. Mirror de 2007 était plutôt Rock Progressif à la façon d’un Kino ou d’un Arena alors que Numb était plus puissant, plus Heavy. Pour Liquid il en sera un peu des deux.
Tantôt Rock, sans trop entrer dans l’univers Progressif, tantôt plus Hard Rock en flirtant avec le Metal, Kalle Wallner a chercher a lier les deux mondes.
Mal lui en à pris diront certains et c’est peut-être vrai car on ne sait pas trop sur quel pied danser. Cependant, aucun titre n’est mauvais, ni même moyen. Le niveau est là et on nul doute que Kalle Wallner maîtrise son sujet.
Bien entouré vocalement (Erik Blomkvist (ex Platitude), Arno Menses (Subsignal), et Aaron Brooks), le guitariste de RPWL nous délecte de belles notes et mélodies tout au long de cet album.
Si l’album n’égale pas les merveilles de RPWL, on ne peut pourtant pas ignorer ses qualités et on passera un très bon moment à son écoute. C’est le minimum vous me l’accorderez, mais certains n’en sont pourtant pas capable. Un bon moment qui donnerai même l’envie de le réécouter une seconde fois d’affilé. Mais pas plus et malheureusement c’est exactement le genre de galette à finir ranger parmi les autres et ne plus jamais ressortir malgré les premiers ressentis.
Tracklist:
01. A Place In The Sun
02. Blackened
03. What If
04. Not Going Away
05. Never Escape The Storm
06. Tears And Laughter
07. Hear My Voice Out There
08. Quiet Anger
09. Speak The Truth
- Groupe : Headblaster
- Album : Hangover
- Sortie : 2016
- Label : Auto-Productions
- Style : Rock / Stoner Metal
- Site Web : www
- Note : 17/20
Salut ter tous ! Dites-moi, vous aimez la musique qui vous botte les fesses et vous donne le sourire, vous aimez les riffs bien gras, le bruit d’un bicylindre qui se baladerait entre vos esgourdes. Alors vous êtes au bon endroit, yes ! Car je vais vous parler, ici, d’un excellent EP, celui du groupe nordiste HEADBLASTER.
HEADBLASTER ? Mais qui sont-ce, me direz-vous ?
Hé bien c’est un groupe formé en octobre 2014 par Anthony (guitare) et Bruno (batterie), rejoint par la suite par John (chant), Thomas (guitare) et Sébastien (basse). Le combo, se disant influencé par des groupes comme PANTERA, ALICE IN CHAINS, BLACK STONE CHERRY, DOWN, CORROSION OF CONFORMITY ou encore BLACK LABEL SOCIETY, distille avec brio, un Stoner Rock enrobé de Southern Metal d’un très bon cru.
Hangover, qui est le titre de cet EP, se compose de 4 morceaux : «Blackout – Burnout», «Breaking The Law Of Silence», «Cowboys Are Not Dead» et «Hangover». Il a été enregistré au Riff Sound Studio (THE VELVET ROSES) à Crespin (59) et dispose d’un bon son, qui colle bien au style du groupe, humide, lourd, aux effluves houblonnesques ….. Rock’n’Roll quoi !
Les compos sont vraiment très bonnes, ça ronronne à merveille comme le bicylindre dont je vous parlais au début de cette chronique, ça suinte l’huile de moteur, ça secoue au rythme des pistons qui répondent aux coups d’accélérateur. Les mélodies sont bien présentes et les refrains sont efficaces, les solos sont furieusement Rock’n’Roll, ça groove sévère. Leur musique dégage une énergie Rock et entraînante qui donne une envie folle de remuer your whole body. La voix est un peu moins grave que ce que l’on a l’habitude d’entendre avec ce style et ça passe super bien.
Alors, comme c’est bon, 4 titres ça passe très vite, Ben oui ! Mais c’est une superbe carte de visite pour le groupe. Le seul petit reproche que je pourrais faire, c’est peut-être un petit manque de puissance au niveau des cœurs, mais ça ne gâche aucunement l’efficacité des morceaux.
Bref une bien belle entrée en matière pour ce jeune groupe qui m’a convaincu sans problème et qui devrait en convaincre bien d’autres. Cet EP devrait leur ouvrir des portes (sinon, faut les défoncer) et des titres comme «Breaking The Law Of Silence» et «Hangover» ont toutes les qualités pour devenir des hits et des incontournables du groupe sur scène.
Pour la petite histoire, le nom du groupe a été trouvé par Anthony, un beau jour du Hellfest 2015, alors qu’il errait sur le site après avoir vu plusieurs groupes mais aussi, après avoir descendu plusieurs pintes de bière (le nombre n’ayant pas été divulgué, je ne pourrais pas être plus précis, désolé). Le nom de HEADBLASTER lui serait alors venu a l’esprit, peut-être un message envoyé par Saint-Houblon ? Par contre, pour le titre de L’EP, nul doute qu’il l’a trouvé le lendemain au réveil.
Tracklist :
01. Blackout – Burnout
02. Breaking The Law Of Silence
03. Cowboys Are Not Dead
04. Hangover
- Groupe : Slash Feat. Myles Kennedy & The Conspirators
- Album : World on Fire
- Sortie : Septembre 2014
- Label : RoadRunner
- Style : Rock’N’Roll
- Site Web : www
- Note : 16/20
Le père Slash, pas besoin de le présenter, Myles Kennedy non plus, mais qui sont donc ces fameux Conspirators qui accompagnent le guitariste des Velvet Revolver et le chanteur d’Alter Bridge ? Vous me direz, ça on s’en fout, l’essentiel c’est ce que fait le Slash avec sa guitare et ce que donne Myles Kennedy derrière son micro. Et pourtant il est bon de savoir que ce sont Todd Kerns à la basse et Brent Fitz à la batterie qui tiennent le rythme sur ce putain d’album de Rock’N’Roll.
Car oui, World on Fire est un putain de disque de Rock’N’Roll, comme il s’en fait peu aujourd’hui (Gotthard restant un increvable du genre). Comme Apocalyptic Love en son temps, ce World on Fire envoie du bois et du riffs ! Ok, il n’apporte rien de plus mais l’efficacité des compositions présentes et leur dynamique suffisent à passer un très grand moment. Le style est reconnaissable autant guitaristiquement parlant que vocalement. Myles Kennedy est au top. Moi qui l’avait trouvé criard sur le dernier Alter Bridge me voilà remis à ma place par le chanteur.
Qu’est-ce que l’on peut trouver de négatif à ce disque ? Réellement peu de chose, si ce n’est la volonté ou non pour Slash de se rapprocher par moment des tubes de Guns N Roses. « Wicked Stone » à comme un air de « Welcome To The Jungle » alors que « Iris Of The Storm » rappelle « Sweet Child o’ Mine ». Coté ballade l’on ne peut qu’être déçu, car le guitariste n’a pas le talent escompté à ce niveau et enfin, une longueur d’album un peu abusive (1h15) qui en effet aurait mérité d’être écourté de deux ou trois morceaux nettement en dessous de l’ensemble (notamment le dernier titre « The Hunter »).
Coté brûlots Slash, Myles et les potes Conspirateurs nous ont cependant bien gâté ! Un bon disque de Slash ne l’est pas s’il ne contient son florilège de hit, comme à l’époque de Slash’ Snakepit. Le single titre éponyme de l’album « World of Fire » envoie du lourd et donne le ton d’un album souvent rythmé et très dynamique. C’est comme ça qu’on l’aime notre homme au chapeau.
Les deux hommes ont composés à eux deux quasiment l’intégralité des 17 titres de l’album et on se dit que le mariage prend plutôt bien, notamment sur le premier titre dont je viens de parler, mais aussi sur « Shadow Life », « Automatic Overdrive » ou bien encore « Avalon ». Je n’oublierai pas de mentionner « Beneath the Savage Sun », l’une des meilleurs compositions de l’album, très bien ficelé avec son pont ultra doux et un riff dantesque.
World on Fire est un très bon disque qui se veut dans la lignée logique de ce qu’à fait Slash tout au long de sa carrière. Pas de surprise, mais une efficacité dingue.
L’homme au chapeau, Saul Hudson se fait plaisir, il nous fait plaisir. Tout est dit.
Tracklist: 01. « World on Fire »
02. « Shadow Life »
03. « Automatic Overdrive »
04. « Wicked Stone »
05. « 30 Years to Life »
06. « Bent to Fly »
07. « Stone Blind »
08. « Too Far Gone »
09. « Beneath the Savage Sun »
10. « Withered Delilah »
11. « Battleground »
12. « Dirty Girl »
13. « Iris of the Storm »
14. « Avalon »
15. « The Dissident »
16. « Safari Inn »
17. « The Unholy »