
Hugh Grunt
- Groupe : Abigorum
- Album : Exaltatus Mechanism
- Sortie : 2019
- Label : Satanath Records/ Death Portal Studio
- Style : Black Metal/Doom
- Site Web : www
- Note: 15/20
Aujourd’hui, nous mettrons le label Satanath Records en avant d’une part parce qu’il s’agit du projet à la base solo du boss Aleksey.
Après quelques sorties en solitaire, le gaillard s’est entouré de musiciens en provenance d’Allemagne pour le chant, la gratte puis la basse.
Ce que propose cet album, c’est un black metal ancré dans un doom bien lourd, et l’atmosphère est tant mélancolique que glaciale.
On appréciera le côté pesant, limite caverneux, aux mélodies très froides, une mélancolie alourdie de petits effets electro avec un chant grinçant et agressif comme sur « Jetzt ».
Toute aussi lourde et oppressante, « Krieg » joue dans les mêmes ambiances avec ces envolées mélodiques des plus appréciables.
Quelques accélérations rythmiques permettent une accroche supplémentaire pour voguer sur ce mid tempo ensuite calmé par l’élephantesque rythmique down tempo.
Malsain et sombre sont des adjectifs qui collent bien à cet album qui nous emmène sur des sentiers désolés comme sur « Das Kloster » dont l’ambiance atmosphérique prend au cerveau pour vous mener au néant neuronal ou encore sur la puissante « Koenigreich Dunkelheit » qui s’avère plus dangereuse encore via ce black/doom dérangeant.
Un excellent album dont l’écoute addictive vous glacera les os et le sang.
Tracklist:
- Grau Und Schwarz
- Maskenball
- Jetzt
- Für Die Ewigkeit
- Königreich Dunkelheit
- Der Angstliche Mensch
- Krieg
- Über Dich
- Das Kloster
- Groupe : Hadopelagial
- Album : Hadopelagial
- Sortie : 2020
- Label : Satanath Records
- Style : Brutal Black Metal
- Site Web : www
- Note: 16/20
Pour ce jour, une autre obscure sortie de Satanath Records qui nous vient de l’empire Germain avec le black sans concession d’ Hadopelagial.
Huit titres d’un black brutal, dévastateur et cependant mélodique sont proposés dans la plus pure tradition.
Un album empli de haine et où les ambiances belliqueuses se déchaînent et martyriseront les plus frêles.
L’impact se fait terrible et la guerre est déclarée dès l’éponyme « Hadopelagial » où la rythmique mitraille, le chant sature de hargne et les mélodies se font ultra incisives à la manière des formations black des 90s.
Il y a quelques variations,certes mais l’ensemble reste, à notre plus grand bonheur agressif à souhait.
Un morceau comme « Leviathan » porte un peu plus de répit, tout au moins à la suite de l’arrosage au napalm subit auparavant, la rythmique même si elle déroule toujours autant sur un peu moins de la moitié de sa durée reste violente.
Et c’est alors que l’infernale tornade se redéclare menée par cette vélocité luciférienne et plaisamment mélodique.
« Return Of The Black Death » fait également bien son office en matière d’annihilation de l’auditeur. On reste sur une lignée brutale et sans issue, quelques variations de rythmes, les riffs toujours stridents et entêtants, les rythmiques lourdes et le chant transperce le crâne.
Un très bon album qui ravira les puristes du black metal à l’énergie furieuse et ces ambiances qui n’iront pas sans rappeler d’un côté l’aspect mélodique d’un Dissection et d’un autre l’hérésie de Marduk période « Panzer Division Marduk ».
A ne pas laisser entre touts les oreilles.
Tracklist:
- Hadopelagial
- Helios
- Laviathan
- The Cosmic Ocean
- For The New Path
- Amunre
- Return Of The Black Death
- Dana
- Groupe : Victims Of Contagion
- Album : Lamentations Of Flesh Bound
- Sortie : 2019
- Label : Satanath Records/Rebirth The Metal Productions
- Style : Brutal Death Technique
- Site Web : www
- Note: 17/20
Petite note avant de démarrer, les amateurs de choses ternes et basiques risquent de développer de l’urticaire à l’écoute de ce très bon groupe.
Bien que sorti il y a deux ans chez Satanath Records en collaboration avec Rebirth The Metal Productions, le nom de ce combo américain est totalement raccord avec le contexte actuel.
Victims Of Contagion proposent ce premier album et n’y va pas de main morte de par ce death brutal et technique de très haute facture.
L’album proposé est un véritable voyage dans une atmosphère à la fois agressive et raffinée, d’ailleurs, le morceau « The Promethean Flame » est totalement à l’image de ce constat avec son intro posée au piano qui s’oriente après sur un véritable rouleau compresseur aux riches idées riffesques, rythmiques et aux vocaux enragés à souhait.
Un travail titanesque est porté sur la ‘déstructuration des structures’ passant de passages blastés ultra violents à quelque chose de plus planant en un millième de seconde, en passant par des instants plus saccadés.
Une brutalité schizophrénique s’allie par instants à des ambiances plus black metal aux riffs plus dissonants et des vocaux plus éraillés.
Notons la plus apte à résumer nos dires à ce propos : « Sisyphus (Virtue Of Suicide) » qui joue sur un terrain plus progressif que les autres.
Un constat à faire sur cet album est que le groupe allie parfaitement des passages old school à d’autres plus actuels.
Prenez aussi le bulldozer de plus de 12 minutes « Autophagous Horizons » qui vous colle une sacrée tarte et ne dégage aucun signe d’affaiblissement ni d’ennui au cours de ce presque quart d’heure américain.
Une folie rageuse copule avec un côté plus lourd et malsain.
Le travail rythmique est monstrueux et les alliances vocales très costauds.
Cet album est une véritable pépite en matière de technique et de vélocité, un chef d’oeuvre détonnant et il laisse présager du très lourd pour la suite.
Trente huit minutes de confinement forcé mais plaisant dont vous ne sortirez pas indemnes.
Tracklist:
- The Promethean Flame
- Of Species Departed
- The Human Severance
- Corporeal Punishment
- Sisyphus (The Virtue Of Suicide)
- Autophagous Horizons
- Groupe : Autumnwind
- Album : Endless Fear
- Sortie : 2018
- Label : Symbol Of Domination/ More Hate Productions
- Style : Black Metal/Ambient
- Site Web : www
- Note: 14/20
Aujourd’hui, c’est une production collaborée entre Symbol Of Domination et More Hate Productions sortie en 2018 qui arrive dans nos pages.
Autumnwind est un projet solo syrien basé en Allemagne est c’est dans une ambiance des plus atmosphériques et ambient que se déroulera le voyage.
Car Autumnwind propose un projet que renieront les non adeptes de la Musique Assistée par Ordinateur dans la mesure où le synthé est un des éléments maîtres de l’album.
L’ensemble est instrumental et les guitares sont plus au moins en retrait selon les passages.
Attendez vous donc à quelque chose de très posé (on constatera que c’est un des rares projets de Syrie qui n’envoie pas du bois), véritable bande son de film Tolkienien, complètement idéal pour se plonger dans un bon bouquin.
Ce sont cinq titres qui vous emmèneront en voyage, aux ambiances feutrées aux douce mélopées alliant un côté aussi mélancolique qu’épique.
On pourra penser à Summoning pour ces passages planants.
La guitare comme indiqué est souvent légèrement en retrait, mais ses apparitions plus affirmées permettent d’alourdir l’ambiance au gré des rythmes de la batterie programmée qui alternent entre tempo lent et rythme doublé.
A noter que le morceau éponyme « Endless Fear » est le seul morceau totalement ambient et sans rythmique, terminant cet album sur une note très éthérée.
L’album ravira les amateurs d’art posé, celui qui détend et qui sait raconter une histoire et faire voyager aisément.
Tracklist:
- The Panic Attack
- The Hallucination
- Lost and Alone
- Forever Insomnia
- Endless Fear
- Groupe : Iato
- Album : Ucronia
- Sortie : 2019
- Label : Grimm Distribution/ The Triad Records
- Style : Brutal Death Grind
- Site Web : www
- Note: 16/20
Une production supplémentaire venant de chez Grimm Distribution en collaboration avec The Triad Records et celle ci arrive d’Italie.
Avec eux, aucune concession n’est à l’ordre du jour mais plutôt une véritable déclaration de rage chantée dans leur langue natale au gré d’un brutal death grind de bonne facture.
Puissantes, les baffes infligées ici ne laissent aucune place à la pitié.
Le titre éponyme « IATO » vous laissera inerte sur le carreau avec ses parties thrash/punk, sa structure excellente avec ce passage lourd à souhait, aux riffs saccadés, au chant hyper grave, l’ensemble vous entraînant dans une sombre spirale infernale et addictive.
Sacrée gifle aussi sur « Uomo Ingranaggio » et cette alternance Brutal Death et Black Metal autant vocalement que mélodiquement ; mélodies qui,elles, sont bigrement catchy.
On appréciera l’excellent break thrash mid tempo qui sait poser un léger répit dans cette folle épopée.
Ce morceau reflète parfaitement l’atmosphère de l’album, à entendre des tonnes de riffs qui restent en tête, de puissance vocale et rythmique, quelques passages bien thrashy et du mid tempo.
Certains passages de « Soggietto Alienato » sauront rappeler Illdisposed (les passages mélodiques) voire encore la scène death scandinave vieille école.
Belle mention aussi pour « Occhio Unico » et sa puissante brutalité, avec un batteur déchaîné puis ses acolytes qui ne sont pas en reste non plus. Explosif !
Saluons également l’excellente « Requiem » et sa superbe progressive montée en puissance démarrant d’une mélodie dissonante pour terminer dans une emphase catchy à foison, passant du mid temp au plus lourd.
Les amateurs de brutalité et de mélodies sauront apprécier cet album des italiens de IATO aux influences variées et sachant allier divers styles pour en proposer quelque chose d’ultra efficace.
Tracklist:
- Letargico Confitto
- IATO
- Uomo Ingranaggio
- Soggetto Alienato
- Ucronia
- Idiosincrasia sociopatica
- Occhio unico
- Requiem
- Groupe : Conceived By Hate
- Album : Putrid Realms Of The Occult
- Sortie : 2020
- Label : Satanath Records/Morbid Skull Records
- Style : Death Metal
- Site Web : www
- Note: 15/20
Ce que l’on aime chez Satanath Records, c’est qu’il parvient à nous faire découvrir des groupes de destinations variées du globe, nous permettant de nous intéresser à des destinations sur lesquelles on ne met pas assez de lumière.
Aujourd’hui, c’est une sortie en collaboration avec Morbid Skull Records dont nous allons parler, et c’est au Salvador (là où on en rit) que nous poserons nos valises avec un combo qui porte bien son nom Conceived By Hate tant le death metal rugueux et à l’ancienne qu’il nous propose est empli d’une haine qui tâche.
Neuf titres sont proposés dans une ambiance poisseuse mais néanmoins mélodique à souhait où l’ont sent aisément que les gaillards ont mis du death scandinave à l’ancienne à la Entombed, Dismember ou encore Grave.
On y retrouve ce son typique de gratte scandinave, le gras, le gros, le crasseux mais surtout le massif.
Car oui, à l’exception du morceau de fin « Cipreses Funebres » qui apaise les tensions sur un arpège très posé et mélodique, c’est une véritable chape de plomb qui immobilisera tous vos membres.
Les gutturalités sont assez axées black alors que les grattes vrombissent et tabassent avec lourdeur au gré de la rythmique qui elle non plus n’est pas en reste niveau dégommage de crâne.
Prenons « Centroamerica Bellica », l’un des 4 titres chantés en espagnol, on se prend une gifle sur tout le déroulement des opérations et l’on appréciera ce break hypnotique avec ces notes répétitives appuyées par des riffs plus costauds.
« Corpsetellations » plaira énormément aux fans d’old school, avec ce début death doom des familles puis cette mélodie qui transite régulièrement. Le morceau alterne entre ce passage doom bien lourd et un passage plus accéléré mais néanmoins encore très pesant qui serait également un bien bon déchaînement de moshpit.
Le combo n’invente peut être rien mais il propose une très belle lecture de son art sombre à souhait.
Tracklist:
- Nihilistic Ecstasy
- Drowned In Tomb Mold
- Centroamerica Bélica
- Into Cemetery Fog
- Oràculos Del Tiempo
- Corpsetellations
- Cabalistic Utter Obscurity
- En Las Aguas Del Sùcubo
- Cipreses Funebres
- Groupe : Vehementor
- Album : Dungeons Of Grotesque Symmetry
- Sortie : 2019
- Label : Satanath Records/Murdher Records
- Style : Death Groovy
- Site Web : www
- Note: 16/20
Aujourd’hui, présentons une coproduction entre nos fidéles Satanath Records et Murdher Records qui nous emmènent faire un tour en Macédoine avec cet album du groupe Vehementor.
Neuf titres sont proposés ici et le style balancé est un death metal ultra groovy et plutôt actuel avec de bonnes mélodies accrocheuses.
Rien de brutal en soit, on reste sur un mid tempo dominant mais un death ambiancé et dominé par un groove efficace.
On aura un peu d’old school avec le premier morceau « Reaper » et cette intro qui ne sera pas sans rappeler Carcass période Swansong.
On est avec sur morceau sur quelque chose qui allie rythmiques saccadées et d’autre plus liées. Une voix death bien guttural avec un flow bien utilisé.
Cet album s’écoute aisément d’une traîte, proposant aussi des variations ici et là.
Pour exemple sur « Notorious » très mélodique et éthérée qui ne sera pas sans rappeler un combo comme Dark Tranquillity.
Chapeau aussi en matière de groove à « Lay Low Stay Down » qui balance à tout va. Plus dansant que ça tu meures. Des petites accélérations ici et là qui font plaisir, un groove présent également dans le chant, un petit solo des familles qui twiste, en bref, le morceau le plus accrocheur de l’album (selon votre serviteur).
L’ensemble se passe sans accroc, Vehementor ravira avant tout les amateurs de metal actuel.
Je pense par exemple au morceau qui clôt l’album « Burden », ultra carré, efficace qui n’est pas sans rappeler Gojira au niveau de ce côté technique et lourd.
Un bien bon album ici, pour tous ceux qui veulent se procurer du groove en ces temps difficiles et austères.
Tracklist:
- Reaper
-
Lay Low Stay Down
-
Notorious
-
Cursed Sensation
-
No Way
-
Hate
-
When Death Is Near
-
The Stronghold is Yours
-
Burden
- Groupe : Degragore
- Album : From Sin To Redemption
- Sortie : 2018
- Label : Satanath Records/Metal Ör Die Records/Rebirth The Metal
- Style : Slam Death/Black
- Site Web : www
- Note: 16/20
Une nouvelle co production de chez Satanath Records arrive dans nos pages avec cet album des brutes hongroises de Degragore.
Ce qui nous est proposé ici saura rassembler tant les amateurs de slam death que certains adorateurs du mouvement black metal pour ce qui est des ambiances malsaines et passages percutants.
« Newborn Sacrifice » par exemple regroupe une voix ultra gutturale , du blast bien énervé puis du riff assez black voire même rock agrémentés de samples malsaints dès le départ.
On retrouve le côté evil du black metal dans les riffs de « Cannibal Priest », et son intro trompeuse qui laissait présager un morceau plus ‘core’ alors que la gutturalité, elle, est toujours caverneuse.
Des gras gore titres poursuivront et accrochent toujours comme « Book Of Sin » qui alterne une puissance blastée puis du passage plus lourd et mid-tempo aux riffs graves intégrant un solo.
« Down To The Cellar » démarre sur d’atmosphériques mais lugubres et fantomatiques nappes de clavier avant de venir slammer lourdement avec des variations plus mid-tempo.
Rythmique éléphantesque et riffs en béton posent quelque chose d’ulta-lourd et c’est dans cette ambiance putride et nauséabonde que se déroule l’album.
Parvenant à mixer le slam/death bien lourd aux riffs et rythmes plus black metal, Degragore parvient à proposer quelque chose de très intéressant qui, certes pourra paraître encore dur d’accès aux non-initiés des genres.
On pourra encore mentionner « Forgive Me… » et ce début au riff hypnotique enchaînant ensuite sur une ambiance plus lourde et groovy.
Degragore ravira les amateurs de mélange de genres, ici le slam/black sait apporter une accroche certaine.
Tracklist:
- I.N.R.I.
-
Newborn Sacrifice -
Cannibal Priest -
Path to Self Destruction -
Book of Sin -
Church of Blasphemy -
Redemption (Believe in Yourself) -
Down to the Cellar -
Eaten by Pigs -
Kissing, Pissing, Vomiting -
Forgive Me… -
The Cross
- Groupe : Thorns Of Grief
- Album : Anthems To My Remains
- Sortie : 2019
- Label : Satanath Records/Dying Sun Records
- Style : Funeral Doom/Death
- Site Web : www
- Note: 15/20
Un petit détour sur les passages de la désolation s’impose avec Thorns Of Grief, projet de Pologne qui propose cinq morceaux assez longs ancrés dans une profonde mélancolie puis une instrumentale : « A Longing » au piano qui dépeint déjà complètement le tableau général en matière de non optimisme.
Ce premier album est le fruit d’une collaboration entre Satanath Records et Dying Sun Records datant de 2019.
Un death très caverneux et doom à souhait émane de « Till Our Rebirth ».
Le tempo alterne un death poisseux et un doom à son apogée, un sentiment d’oppression et d’anéantissement s’emparent de l’auditeur.
Riffs lourds comme incisifs, vocaux death malsains et nappes de clavier savent imposer un aspect très lugubre.
Les amateurs du genre seront en émoi sur les divers passages breaks qui prennent aux tripes allégeant l’ambiance tout en y conservant cette touche dérangeante.
Nous avons cet esprit à l’ancienne que l’on retrouve chez les pionniers du funeral doom/death Evoken, cette lente descente abyssale maladive et pessimiste à foison.
L’album s’avère des plus obscurs, les lourds riffs vous plombent l’atmosphère, le chant caverneux s’allie à un autre plus black et nuisible, les claviers vous transportent alors que les rythmiques se chargent de creuser votre sépulture.
Très sombre mais appréciable.
Amateurs d’oppression doomesque à l’ancienne, vous voilà servis.
Tracklist:
-
Thorns Of Grief
-
A Longing
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Till Our Rebirth
-
The Deceit Of Materiality
-
Illusions
- Groupe : Bestialord
- Album : Black Mass Wedding
- Sortie : 2020
- Label : Grimm Distribution
- Style : Groovy Death
- Site Web : www
- Note: 15/20
C’est maintenant un combo américain qui arrive dans nos pages avec cet album « Black Mass Wedding » sorti en 2019 chez Grimm Distribution et le moins que l’on puisse dire c’est que Bestialord propose un death metal ultra accrocheur aux variantes heavy doom rock.
Le combo met en avant un côté très groovy sur la rythmique mais aussi sur les riffs catchy.
N’attendez pas un death ultra technique mais comptez plutôt sur un death certes plus basique mais qui pousse au headbang dans le bon esprit.
On pensera automatiquement à Metallica sur des morceaux comme « Coven Of The Dead » ou encore « Now It Begins » avec leur mid tempo entraînant, les soli bien balancés et toujours ce côté groovy doomy rock.
On appréciera les nappes de clavier sur « Now It Begins » qui posent un esprit plus atmosphérique sur les refrains.
Un côté doom seventies démarre « Magna Mater » avant d’embarquer sur cette ligne conductrice de l’album mid tempo chauffant les cervicales.
S’en dégage un petit quelque chose à la « Swansong » de Carcass (notamment au niveau du chant) en certes plus simpliste mais proposant ce même sentiment addictif dans une exécution très bien ficelée.
Nous pourrons parler aussi de « Writhe With Serpents » qui dégage une aura plus brute que les autres avec le démarrage doublé niveau tempo, ses bonnes variations rythmiques aux breaks efficaces.
« Black Mass Wedding » est un album qui saura trouver un public large tant l’accroche de leur death/doom/rock se fait de manière naturelle.
Bigrement catchy !
Tracklist:
- Black Mass Wedding
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Coven Of The Dead
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This World My Tomb
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Magna Mater
-
Dr Phibes
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Vengeance Needs Blood
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Writhe With Serpents
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Now It Begins