
Doomyan
- Groupe : Desolate Pathway
- Album : Of Gods And Heroes
- Sortie : 2016
- Label : Autoproduction
- Style : Doom Traditionnel Epique
- Site Web : www
- Note: 12/20
Combattants en armures pointant leurs armes vers Poséidon, mers tumultueuses, tridents, et autres fables mythologiques sont à l’ordre du jour sur le dernier album de Desolate Pathway. Il faut avouer que la mythologie grecque nous offre un contenu inépuisable pour un album de Trad-Doom.
Soyons direct, le doom traditionnel n’est pas le genre qui se renouvelle le plus. Et ce n’est pas ce Of Gods and Heroes qui va changer la donne. Formé par Vince Hempstead , ex guitariste du groupe culte Pagan Altar et de Mag à la batterie , le duo en est déjà à son deuxième Lp, propage de manière plus que correct ce qu’avait commencé Bedemon, Pagan Altar, Candlemass, et tous les autres pionniers du genre.
Ce qui est marrant avec cet album, c’est que les 4 premiers titres sont limite inutiles. Pas très inspirés, on a l’impression qu’ils sont la pour remplir l’album. Dommage, car si on ne persévère pas, l’auditeur risque de manquer le titre « Into The Realms Of Poseidon« , qui lui est un des meilleurs titres que j’ai pu entendre dans le genre. Des riffs me rappelant Cathedral, un côté vraiment épique accompagné par une ligne vocale en parfaite adéquation avec le thème.
Les titres suivant sont de relativement bonnes factures. Tous les ingrédients sont là pour que l’auditeur rentre dans le monde des monstres et des dieux imaginés par D.P. ( c’est là que les fans de porno ont un rictus au coin de la bouche).
Au final,Il ne manque plus qu’à Desolate Pathway d’être plus constant dans ces compositions et de nous offrir un album plein pour devenir un groupe incontournable.
Tracklist :
- The Old Ferryman
- The Perilous Sea
- Medusa’s Lair
- Into The Realms Of Poseidon
- Enchanted Voices
- Gods Of The Deep
- The Winged Divinity
- Trojan War
- Groupe : Wheel Of Smoke
- Album : Mindless Mass
- Sortie : 2016
- Label : Autoproduction
- Style : Rock Psychédélique
- Site Web : www
- Note: 12/20
Wheel of Smoke (à moins que ce soit We Love Smoke ?) commence à se faire une sérieuse réputation sur la scène stoner-alternative. C’est que l’air de rien les louvanistes (de Louvain, en Belgique, ville connue également pour brasser la Stella Artois, breuvage maltés dont vous êtes friands, ne dites pas le contraire, petits coquins), en sont déjà à leur quatrième offrande.
W.O.S a coutume de ne pas s’inscrire dans un carcan musical bien circonscrit. Et c’est encore le cas sur ce Mindless Mass qui donne au terme éclectisme tout son sens. Comme à son habitude, W.O.S s’adresse aussi bien aux fanas des 70’s qu’au fans des 90’s. Si vous aimez le rock psyché, le stoner, le grunge, le post prog vous trouverez de quoi vous sustenter dans ce Mindless Mass.
Ici, les riffs bien lourds et gras partouzent allègrement avec des passages plus mélodiques. On sent que le groupe est la pour se faire plaisir et non pour chercher à agrandir sa fan base (pas comme certains groupes prêts à se prostituer musicalement afin de faire un peu plus de dates ou de vues sur youteub), et ça fait plaisir.
Après, je vais être franc, même si je trouve qu’il y a des bonnes idées, et que la production est plus que valable, je doute écouter souvent ce Mindless Mass, et privilégierai Signs of Saturn, leur seconde galette qui à mon humble avis était plus inspirée.
Pour conclure, si vous avez l’occasion de voir le groupe sur scène, n’hésitez pas à vous déplacer, car si il y a bien un endroit où la musique de W.O.S prend tout son sens c’est sur les planches.
Tracklist :
- Degeneration
- Ruins
- Bad Shepherd
- Unnamed
- Synchronicity
- No More Tv
- Feral
- Groupe : Doomcult
- Album : End All Life
- Sortie : 2016
- Label : Morbid Syndicate
- Style : Doom Metal
- Site Web : www
- Note: 14/20
Lorsque j’ai lu le communiqué de presse concernant cet album, j’ai eu des frissons qui m’ont parcouru tout le corps ( je dis bien TOUT le corps). En effet, on annonce que ce nouveau one man band néerlandais est influencé par la trilogie mythique du Peaceville Records de la grande époque, c’est à dire Anathema, My Dying Bride, Paradise Lost. Autant dire les trois groupes majeurs qui m’ont fait apprécier, que dis je, adorer le doom et ses dérivés. Alors cet album tient il ses promesses ? Autopsie.
L’album s’ouvre sur « Angel ». Les guitares sont mélodiques, vraiment typique du Paradise Lost de « Shades of God » et « Icon ». On se laisse emporter, c’est mélancolique sans être guimauve. Vient ensuite le chant. Et la je suis interloqué, ce n’est ni une voix claire, ni une voix gutturale. C’est le cul entre deux chaises et c’est déstabilisant. Sur les couplets, ça me choque, cependant sur les refrains c’est plus convaincant. Voyons le reste.
« Master », deuxième plage, commence à nouveau très bien. Musicalement ça tient la route. On est en territoire connu. Il y a de bonnes idées. La voix posée, limite parlée, me déstabilise à nouveau. Par contre lorsque celle ci devient plus « criée », je deviens petit à petit conquis. C’est que je commence à bien m’y faire dis donc.
« Ravens » et « Wrath », respectivement 3ième et 4ième titres, sont moins « doom », plus « dark metal ». Le tempo est plus rapide, les guitares moins mélodiques. Ça se laisse écouter, mais ce n’est pas trop mon trip. Les initiés par contre se régaleront.
« Hammer », « Dawn » et le titre éponyme « End All Life » terminent l’album comme il a commencé. Le chant me semble nettement plus maîtrisé que sur les premiers titres. Le travail des mélodies des guitares est vraiment très bon. Sur « End All Life », on ressent l’influence Anathema et ça, ça fait plaisir les amis.
En conclusion, pour un premier album c’est vraiment très prometteur. Un certain travail sur les parties vocales et à faire, de même que sur la production ( qui est parfois limite tout en étant écoutable ) . mais je suis persuadé que dès le second album ces soucis de jeunesse seront effacés.
Tracklist :
- Angel
- Master
- Ravens
- Wrath
- Hammer
- Dawn
- End All Life
- Groupe : Ribbons Of Euphoria
- Album : S/T
- Sortie : 2016
- Label : Satanath Records
- Style : Rock Psychédélique
- Site Web : www
- Note: 14/20
De Grèce, nous avons plus souvent l’habitude d’entendre parler de sa scène Metal Extrême ( Septic Flesh, Nightfall, Rotting Christ et tant d’autres ), mais nettement moins de sa scène psyché prog. C’est pourtant dans cette catégorie qu’officie R.O.E. . Avec des influences telles que Jethro Tull, Deep Purple, Cream, Grand Funk Railroad, voir les débuts de Black Sabbath, apprêtez vous à faire un voyage dans les 70’s.
Guitare fuzz, orgue Hammond, flute occasionnelle ( l’épique « A Jester and The Queen »), voix atypique de Stavros Zouliati, structures musicales oscillant entre le prog rock, le blues inspiré, et le rock le plus acide, production vintage, percussions sur fond de jazz rock à la Santana ( Sur le titre d’ouverture « Incidence of Truth »), pochette crayonnée en noir et blanc, pas de doute, nous avons fait un bond en arrière de plus de 40 ans.
5 titres, 5 trips hallucinés composent ce premier album éponyme. 5 titres d’une incroyable maturité qui par leurs identités propres surprendront l’auditeur et le prendront par la main pour une visite guidée revisitée des groupes qui ont écrit l’histoire du rock. Un beau témoignage au passé qui ne sonne pas obsolète pour autant.
Tracklist :
- Incidence Of Truth
- A Jester And The Queen
- The Druids Are Rising (to the forefront once more)
- Smokin’ and Spittin’
- Mindful Of Dreams
- Groupe : Indivia
- Album : Horta
- Sortie : 2016
- Label : Argonauta Records
- Style : Stoner/Doom instrumental
- Site Web : www
- Note: 18,5/20
Une des raisons qui motive à écrire des chroniques pour un webzine c’est le fait de pouvoir découvrir des groupes sur lesquels tu es passé totalement à côté vu le nombre incalculable de sorties à la semaine. Vous avez donc aisément compris que Indivia est une découverte en ce qui me concerne.
Indivia est un trio instrumental nous venant de Padoue en Italie. Le groupe s’est formé en fin 2012, en 2014 le groupe sort son premier ep Belladonna en autoproduction. Et donc en 2016 sort Horta, sur Argonauta Records ( qui est décidément très actif ces derniers temps ).
Oh, j’ai oublié de vous préciser que les transalpins officie dans un Stoner Doom instrumental de haute volée. Alors oui, les influences de groupes cultes tel Black Sabbath, Sleep, Bongzilla voire même Karma To burn se font ressentir. En ce qui me concerne c’est plus un point positif qu’une tare.
Dès l’intro de « Dharma » et de son riff de basse pachydermique, Indivia vous inflige un uppercut qui vous fera vaciller. Un riff accrocheur répété inlassablement, une batterie qui cogne sévère. Le K.O n’est déjà pas loin. Premier round remporté haut la main par le trio.
Donner son avis sur ce genre d’album revient à répéter les mêmes superlatifs. Les titres s’enchaînent, se ressemblent, mais on en redemande, encore et encore. Le visage devient de plus en plus tuméfié au fur et à mesure des pistes. La tête bourdonne par la lourdeur crachée par nos enceintes. Ce son puissant, tel un crochet du droit de Rocky Marciano, est juste limpide et énorme. Ce son sert à la perfection les compose du groupe. Alourdissant les riffs monolithiques, tout en appuyant les parties plus enlevées.
Seul petit défaut notable de cet album est sa durée. Seulement 32:47. C’est peut être pour ménager les auditeurs les plus fragiles. Me concernant ça a pour conséquence direct de laisser la touche repeat de mon lecteur enclenchée. Bon, je vous laisse, je retourne m’en remettre une petite couche. Vivement la suite. Coup de cœur.
Tracklist :
- Dharma
- The Green Planet
- Hyperion
- Shogun
- Ciò Che Tradisce
- Re-Growth
- Groupe : Queen Elephantine
- Album : Kala
- Sortie : 2016
- Label : Argonauta Records
- Style : Doom psychédélique
- Site Web : www
- Note: 14,5/20
Les passagers du vol 420, à destination de « Kala » sont priés d’attacher leur ceinture. Le commandant de bord, Queen Elephantine ( et Billy Anderson comme copilote), conseil fortement de nullement oublier opiacés et autres matières illicites afin de rendre l’expérience le plus intense possible.
La première escale du 5ème album du collectif de Providence est « Quartered ». Le travail initiatique vers l’état de transe le plus pur commence ici même. Le tempo est lent. Très lent. L’improvisation est au rendez-vous. Les guitares distillent leurs riffs, courts, en boucle. La basse et la batterie viennent cimenter tout cela. Une très bonne mise en bouche.
Seconde étape du voyage, « Quartz ». Le tempo est plus soutenu. On a l’impression que la guitare se répète à l’infini. Les textures sonores s’imbriquent les uns aux autres afin de former une texture sonore indéfinissablement intense. Break. La basse impose son groove. Lentement. Les guitares sont en retraits et pose l’ambiance. Ce riff est joué, martyrisé, encore et encore. Montant crescendo vers un final jouissif. Ça commence à cogner à la tête.
Le troisième arrêt est « Ox ». Titre à la structure particulière. L’introduction est posée, tout en douceur. C’est sinueux, ça traverse le corps et l’esprit de haut en bas. On se laisse bercer. On a l’impression de devenir de plus en plus familier avec le paysage. Mais QE, aime prendre l’auditeur à contre pied. Et nous assomme avec un riff grave, une batterie monolithique et un crescendo au mellotron qui met fin à tous nos espoirs de garder toute notion de relativité.
La prochaine halte, intitulée « Onyx », nous plonge dans un état de méditation avancé. Le pattern tribal de la batterie est agrémenté d’une improvisation de la part du reste du collectif. Encore une fois, les riffs se veulent lancinant et se répète encore et encore. Un bon moment de kraut/Pysche Jazzy. Un mélange étonnant qui prouve bien que Queen Elephantine ne peut être réduit au simple terme de groupe de « doom »
Nous approchons de la destination finale avec « Deep Blue ». On est de suite pris à la gorge par les lignes vocales, limite incantatoires. Le nombre de substance ingurgitée commence à plonger inexorablement l’auditeur dans un été proche de la léthargie.
Voilà, la fin du voyage est proche. « Throne of the Void in the hundrer petal lotus » dernière offrande clôture, tantôt en douceur tantôt de manière plus énervée, ce voyage transcendantal jonché de paysages sonores intimistes et hallucinés. Il est l’heure dès à présent d’entamer l’atterrissage, celui ci risque d’être compliqué. Si jamais l’expérience vous a convaincue, n’hésitez pas à vous plonger dans les albums précédents du collectif. Mais n’oubliez pas de repasser chez votre revendeur habituel afin de faire le ravitaillement en chanvre et autre résine.
Tracklist :
- Quareterd
- Quartz
- Ox
- Onyx
- Deep Blue
- Throne of The Void in The Hundred Petal Lotus
- Groupe : Cities Of Mars
- Album : Celestial Mistress
- Sortie : 2016
- Label : Suicide Records
- Style : Fuzzy Doom
- Site Web : www
- Note: 17/20
La Suède est un pays fascinant à plus d’un titre. Spécialement lorsqu’il s’agit aux nordiques et leur rapport à la musique. A croire qu’il y a un gène spécialement dédié aux suédois qui leur prodigue une capacité de créer et de composer tout style musical proche de la perfection et ce peu importe la scène dans laquelle ils évoluent. Je ne compte pas les groupes suédois qui parviennent dès la première écoute à me scotcher, me laissant la bouche ouverte totalement pantois (je vais vous éviter l’épisode où il m’arrive, également, de baver).
Cities of Mars ne déroge pas à cette règle, et parvient avec seulement 3 titres (approchant les 27 minutes tout de même), à nous emmener dans leur univers fantastique. Fantastique, car Celestial Mistress à l’instar de leur premier EP Cyclopean Ritual/The Third Eye nous conte l’histoire de Nadia, une agent du KGB qui est partie en mission sur Mars en 1971 afin de ramener une ancienne civilisation à la vie. Un récit qui est en parfaite adéquation avec le « Fuzzed out Sci-fi Doom » que nous délivre C.O.M (à ne pas confondre avec Church Of Misery hein).
Le groupe nous vient de Gothenburg et est composé de Danne Palm ((ex-Marulk & Monolord)), Christoffer Norén (ex-Benevolent) et Johan Küchler. L’album a été enregistré et mixé par Esben Willems au Berserk Audio ( qui est connu pour avoir,entre autre, produit et enregistré les trois premiers Monolord ). Le travail réalisé sur cet E.P est remarquable. J’ai, très honnêtement, rarement entendu un album aussi bien produit. La cover, elle aussi est incroyablement réussie. Après autant d’éléments positifs, il ne reste plus qu’à voir si l’élément principale ,qu’est la musique en elle même, répond à nos attentes.
Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, la réponse est un grand oui.
Doom, Cities of Mars l’est assurément. Mais le cantonner à ce style serait injuste tant les influences Post-Hardcore, Grunge, Et parfois même Post-Metal viennent agrémenter le tout de façon très homogène. On pense à un mix de groupes entre Suma, The Sword (premier album), Alice in Chains, Black Sabbath, Sleep, mais le tout avec une identité qui est vraiment propre au trio suédois.
Durant ces trois titres, vous allez être plongé dans le désespoir, la peur, les angoisses de Nadia (Notre agent du KGB), tantôt par les riffs acérés , par les ambiances éthérées, par la batterie incisive et puissante, par ces voix criées, sombres, qui combattent en duel, par ce mur de Fuzz qui vous accule au point de vous faire suffoquer, par cette basse tout en rondeur qui joue son rôle à la perfection en proposant des plans originaux… Et par tellement d’autres choses qu’il est tout simplement impossible de reproduire avec de simples mots.
Vous l’aurez compris ces trois titres vous enivreront à vous en faire perdre toute notion de réalité.
Le plus surprenant c’est la maturité qu’a déjà ce groupe et ce seulement avec deux méfaits à son actif. Ce qui pousse à croire que si ils continuent dans cette voie, ils n’auront aucun problème, à l’instar d’un Monolord, à s’installer en figure de proue de la scène Doom européenne.
Tracklist :
01. Gaze Of Leviathan
02. Beneath A Burning Sun
03. Celestial Mistress
- Groupe : Missiles Of October
- Album : Better Days
- Sortie : 2016
- Label : Pogo Records/Ebus Music/Trummer Pogo Records/Skate Pizza Records
- Style : Stoner punk sludge noise
- Site Web : www
- Note: 15/20
Les personnes qui s’intéressent à la scène belge, et plus particulièrement bruxelloise, savent à quel point la majorité des groupes ont incompréhensiblement une renommée confidentielle. Pour moi c’est un réel mystère, car bon nombre de ces groupes proposent des albums de qualité et très régulièrement avec une identité qui leur est propre. Ce qui est clairement le cas de ce Better Days, le second LP, de ce trio nous venant tout droit de la capitale belge.
Il faut dire que les membres de M.O.O ne sont pas nés de la dernière pluie. Bob Seytor (Contingent), Mathias Salas (Frau Blucher and the drunken horses) et Lionel Beyet ([P.U.T]). Rien que ça.
En toute franchise, la première fois que j’ai écouté ce Better Days, je n’ai pas accroché. Je sentais le potentiel mais je n’avais pas l’emballement ne suivait pas. Cependant, au fur et à mesure des écoutes, l’album se révèle. A ma décharge, il faut bien avouer que ce mélange de punk, noise rock, stoner n’est pas des plus accessible et nécessite plusieurs écoutes.
Et puis, petit à petit, tu te dis que la guitare dissonante et le travail des deux voix sur « No Brain No Headache » ( je me demande si c’est un hommage à l’ancien webzine ou pas…) sont vraiment bien foutus. Que le côté punk du titre éponyme ne peux t’empêcher de taper du pied et de secouer la tête. Que le travail sur la wha wha d’ « Everyday » est simplement mortel. De même que le côté planant de ce même morceau qui apporte un peu de répit dans ce vortex de violence. Que « Looser Man », qui est ce que je considère comme le « hit » de ce Better Days. Cette chanson fourmille de bonnes idées et est incroyablement catchy. Que le travail des voix (rappelant volontairement ou non Vandal X), sur « Blah-Blah-Blah » est des plus réussi.
C’est donc vraiment un album plein que nous livre Missiles Of October. Si jamais vous aimez Jesus Lizard, Lightning Bolt, Vandal X, Dazzling Killmen… Donnez la chance à cet album. Vous ne le regretterez pas.
Tracklist :
- State Of Crisis
- No Brain, No Headache
- Satisfaction In Nothing
- Better Days
- Everyday
- Looser Man
- Chainsaw
- Problems
- Blah-Blah-Blah
- Two Feet In Sludge