
Angel
- Groupe : Elyose
- Album : Ipso Facto
- Sortie : Juin 2015
- Label : Dooweet Records
- Style : Electro Metal
- Site Web : www
- Note : 16.5/20
Elyose revient en force avec un Ipso Facto qui se laisse bien écouter. On a le plaisir d’écouter Justine Daae au chant, Marc De Lajonquiere à la guitare, Ghislain Henry à la basse et Pat Dzu à la batterie. Les présentations faites nous allons pouvoir rentrer dans le vif du sujet. Que vaut cette nouvelle mouture (datant de presque 1 an) du combo français, proposant des titres 100% français et chantés en français ?
Les 11 titres de l’album sont chantés en français. Et oui, j’en vois déjà certains crier au scandale et dire que le chant en français non merci… Quelle différence avec le chant en anglais, en espagnol, en polonais, en chinois, en russe, en martien… ? L’ouverture d’esprit passe aussi par là…
Ce Ipso Facto est un bon album plein de peps. Le rythme est plutôt dansant et donne envie de se mouvoir. Le côté électro n’y est pas pour rien. Et ça dure tout le long de l’album. Pas de répit les amis ! Le côté métal est donné par les instruments, guitare, basse, batterie. Et un petit côté classique se fait sentir dans le chant. Réussir à marier une voix lyrique avec un son électro métal est vrai tour de force auquel Elyose se confronte avec brio. Le mélange des styles et des genres est réussit, et rien que pour ça nous pouvons leur dire chapeau bas.
L’arrivée d’un nouveau guitariste permet à Elyose de proposer une musique plus forte, plus pesante. Le groupe gagne en maturité et en puissance.
Pas besoin de grands discours pour vous dire que Ipso Facto vaut le coup d’oreille et que ce groupe qui ne cesse de grandir et de prendre sa part du gâteau dans le monde de la musique est à découvrir. Ne serait ce que de part les risques qu’ils prennent. Et oui, on revient toujours sur le chant en Français. C’est bon, c’est bien, ça passe bien et la voix de Justine est juste sublime. Mesdames et messieurs gardez vous bien d’entendre la voix de cette sirène qui de part sa sensualité vous hypnotisera. Elle sait moduler les effets et passe tantôt dans le lyrique, tantôt dans un registre plus pop, plus rock. Les paroles sont belles, virant dans des contrées luxurieuses et voluptueuses, parfois charnelles ou libertines. Elyose sait manier les mots et le prouve ici.
Elyose s’affirme, Elyose grandit, mais surtout Elyose envoûte. Il devient urgent de découvrir ce groupe et d’apprécier sa musique à la française (Où sans vertus…) !
Tracklist :
01. Fragrances
02. Femme De Verre
03. De Guerre Lasse
04. L’Animal-Aimé
05. Plus Qu’Humain
06. Chronocide
07. Mon Charme
08. Rédemption
09. Pour Un Ecu
10. Droit Dans Les Yeux
11. Contretemps
- Groupe : Amenra
- Album : Alive
- Sortie : Avril 2016
- Label : Consouling Sound
- Style : Ethereal acoustic
- Site Web : www
- Note : 17.5/20
Amenra vous propose tout ce dont vous avez toujours rêvé… Un album calme et doux pour une torpeur remplie de douceur. Relaxation, bien-être et détente au programme de ce Alive, premier album live du groupe en acoustique enregistré en Belgique, à Bruxelles plus précisément. Ici il est questions de réinterprétations de morceaux connus du groupe, mais aussi de titres inédits et de nouvelles compositions.
Classer cet album dans une quelconque catégorie relève du défi tant il est hors normes. Ici c’est l’émotion qui est mise en avant. Le son est céleste, parfois irréel. Le chant de Colin est aérien et enivrant. Un titre comme « Buiten Datum » est sublimé par la voix de la poète belge Sofie Verdoodt. La musique basée sur des arpèges minimalistes touche et il est difficile de la décrire. Elle nous enveloppe dans son voile sombre et nous transporte.
Tous les morceaux de ce Alive dégagent de la mélancolie, de la nostalgie aussi. Tout ici n’est que beauté et tristesse, force et fragilité, bonheur et langueur…
Les titres sont intimistes et minimalistes. Le groupe tente de vous emmener loin dans l’imaginaire et l’imaginaire se construit au fil des titres qui défilent.
En parler durant des heures ne sert à rien tant le ressenti sera différent d’un individu à l’autre. Si vous appréciez les albums profonds, discrets et sibyllins tentez l’aventure acoustique proposée par Amenra, vous en sortirez grandi.
Tracklist :
01. Dying of the Light
02. Wear My Crown
03. To Go On and Live With Out
04. Parabol (Tool cover)
05. Buiten Datum
06. The Longest Night
07. September
08. Aorte
09. Razoreater
10. Het Dorp
Mercredi 23 mars 2016, me voilà en route pour ce qui devait être un des concerts de metal les plus attendus de l’année à Paris : Amon Amarth. C’est au Divan du Monde que les suédois ont décidé de poser leurs valises, et il n’a bien évidemment pas fallu attendre très longtemps pour que l’évènement soit complet. En effet, la venue du groupe n’était pas la seule raison de l’enthousiasme général, le choix de la salle y était pour beaucoup aussi : Amon dans une chambre de 500 personnes, il y avait de quoi rêver.
Arrivée à 9h du matin, je n’étais pas étonnée de ne voir personne à l’horizon. Mais grande fût ma surprise lorsque j’ai constaté qu’à 15h nous n’étions encore pas plus de quatre devant la salle.
L’ouverture des portes était prévue à 19h, et après dix heures d’attente, l’impatience était à son apogée, et je pense parler au nom de tout le monde présent ce soir-là. Une fois l’heure d’entrer dans la salle arrivée, tout le monde se rassemble et se prépare à faire la guerre. Mais avant ça, une petite surprise attendait le public, dès le pas de la porte franchi : à chacune des deux entrées étaient postés deux membres du crew d’Amon (ndlr : je ne savais pas vraiment comment les appeler à vrai dire …) là pour distribuer à chaque guerrier une corne dédicacée par les membres d’Amon. Une attention très généreuse de la part du groupe et sûrement très appréciée de tous. Il n’y avait plus d’excuses au moment de « Raise Your Horns », il fallait assurer !
Étonnés de ne pas avoir entendu mot de la première partie d’Amon, c’était sans surprise que nous découvrions qu’il n’y avait tout simplement pas d’autre(s) groupe(s) présent(s) pour ce show. Nous allions donc entrer de suite dans le vif du sujet. Après à peine une heure d’attente dans la salle, les lumières s’éteignent et les vikings apparaissent sur scène, vivement acclamés par le public apparemment très heureux d’être ici ce soir. Après quelques secondes, les premières notes de « Pursuit Of Vikings » retentissent : l’excitation dans la fosse est à son comble, le show peut enfin commencer. Entrée en scène très réussie, le public connaît ses classiques et il ne s’agissait que d’un avant-goût de ce qui allait suivre. Vient ensuite « As Loke Falls« , dont l’intro met de suite la salle en ébullition. Après quelques mots sur le nouvel album de la part de Johan (ndlr : Jomsviking est sorti le vendredi suivant, soit deux jours après le concert), le premier morceau du nouvel album débute, et il s’agit de « First Kill ». Tout frais mais pourtant déjà si bien connu du public ; cette ambiance est d’une pure folie et ferait rêver tout amateur de metal, et de musique en général.
Les deux morceaux qui suivent, « The Way Of Vikings » et « At Dawn’s First Light », font également partie du dernier album. Si le premier de ces deux titres n’était pas connu, (contrairement au deuxième), il a tout de même permis au public de se déchaîner comme il se doit.
Il est temps de faire un petit retour en arrière avec « Deceiver Of The Gods », issu de l’avant dernier album du même nom. Le résultat est assuré, le public est en transe, les pogos bien bourrins et les slameurs défilent les uns après les autres.
Les morceaux s’enchaînent et bien que l’ambiance reste à son beau fixe, certains titres comme « Death In Fire » restent des valeurs sûres et engendrent donc des émotions particulières.
Arrivés presque à la moitié du show, et après « Destroyer Of The Universe » ou encore « Runes To My Memory », les suédois reviennent sur le dernier album avec « One Against All », qui fait de suite l’unanimité, et « One Thousand Burning Arrows », transformant définitivement la salle en sauna géant (bien que moins entraînante que la précédente). Après au moins une heure de show (qui n’avait pourtant pas eu raison de l’énergie des guerriers ce), nous savions pertinemment que la fin approchait à grands pas. « Father Of The Wolf », « War Of The Gods » et « Victorious March » passent, les vikings quittent temporairement la scène, ce qui faisait des derniers morceaux qui allaient suivre une évidence. Il s’agissait forcément de ces grands classiques qui prennent tout leur sens en live.
L’heure est arrivée de sortir les cornes pour « Raise Your Horns », nouvelle valeur sûre du dernier album en live. De quoi mettre la salle en effervescence, mais ce n’est rien comparé à ce qui allait suivre. Il restait en effet seulement deux morceaux, mais pas des moindres. C’est « Guardians Of Asgaard » qui déclenche l’hystérie générale dans la salle, suivi de « Twilight Of The Thunder God », qui servira d’au revoir ce soir-là.
Après plus d’une heure et demie de show intense, c’est sur quelques mots touchants de Johan que le groupe quitte la scène. Le lendemain de concert promettait d’être dur tant ce show a demandé de l’énergie et n’a laissé aucun moment pour « souffler ».
Les lumières se rallument, les gens se dispersent, certains partent pendant que d’autres débriefent au bar, mais quel que soit l’activité, cette fin de soirée est placée sous le signe du repos des guerriers.
Je tiens à remercier Roger de Réplica Promotions pour l’accréditation ; merci infiniment aux musiciens pour leur gentillesse et leur talent sans faille ; et enfin, merci à Bruno et Laurent de m’avoir tenu compagnie durant la journée et de m’avoir inspiré pour ce report.
- Groupe : Motus Tenebrae
- Album : Deathrising
- Sortie : Janvier 2016
- Label : My Kingdom Music
- Style : Gothic Doom
- Site Web : www
- Note : 14/20
C’est du haut de leur 15 années d’expériences que les italiens de Motus Tenebrae nous proposent leur 5ème album Deathrising, sombre, aux sonorités variées.
Le tempo est donné et il est résolument doom avec une touche goth bien affirmée, ce qui donne une ambiance lourde et profonde et parfois bien grasse le tout surmonté d’une production on ne peut plus correcte.
A l’écoute on peut aisément penser à Paradise Lost, ou encore à Type O Negative. Il y a bien longtemps que je n’avais pas écouté ce type de musique et je dois avouer y prendre plaisir. En revanche j’ai un peu de mal avec le chant clair… parfois… parfois je ne le trouve pas dans le ton, notamment sur des titres lents. Dès que le tempo accélère, tout sonne mieux.
L’album reste toutefois très sympa à écouter et les passages instrumentaux bien lourds sont de qualité. Ce Deathrising est à découvrir car même si le chant reste à revoir, il est musicalement plutôt bon.
Tracklist :
01. Our Weakness
02. Black Sun
03. For A Change
04. Light That We Are
05. Fades
06. Deathrising
07. Haunt Me
08. Grace
09. Cols World
10. Cherish My Pain
11. Desolation
- Groupe : DPERD
- Album : V
- Sortie : Mars 2016
- Label : My Kingdom Music
- Style : Atmospheric Dark Wave
- Site Web : www
- Note : 17/20

Aujourd’hui, je n’avais qu’une envie… Non pas de fraises… mais de douceur. La zen attitude faut savoir se l’accorder au bon moment et aujourd’hui c’était le bon moment.
J’ai regardé ce que j’avais dans la boite et je suis tombée du DPERD, un duo de 15 ans d’âge (prêt à déguster sans modération), qui nous propose ici son 5ème album appelé tout simplement « V » ou peut-être 5 en numérotation romaine… Fruit du hasard ? Je n’y crois pas. Passons ces réflexions d’ordre vital (ou pas !) pour nous pencher sur ce qui nous intéresse vraiment (enfin moi ça m’intéresse !)
V est un album dans lequel on entre sans frapper (et pourtant ce n’est pas une maison bleue adossée à la colline… ), et dont l’atmosphère nous imprègne rapidement. Calme et repos sont au rendez-vous avec cette musique intimiste et envoûtante, et pourtant complexe. Les sons et le chant (en anglais et en italien) sont aériens et nous emmènent loin, loin dans notre imaginaire.
C’est le style de musique qu’il n’est pas nécessaire de commenter, parce qu’elle ne s’explique pas… Elle se ressent. Et même si nous sommes tous différents de ce côté là on ne peut pas passer à côté de groupe.
DPERD est une belle découverte et un groupe à recommander dont je vais certainement rechercher le reste de la discographie.
Tracklist :
01. Frenetika
02. Cercando Solitudine
03. I Believe in Your Song
04. Aggrapata Al Silenzio
05. The Way Down Song
06. Aspettare Che Il Mondo Passi
07. But I Love Your Song
08. Vorrei Una Vita Semplice
09. Paura E Fede
10. They Do Know Song
- Groupe : Compil French Métal
- Album : Le Triomphe Noir
- Sortie : Décembre 2014
- Label : Autoproduction
- Style : Compil
- Site Web : www
- Note : NN
Encore de nombreuses découvertes avec cette compil. Il est vrai que la scène métal foisonne de groupes, de tous styles, de tous horizons et il est très difficile de tous les écouter et de tous les connaître. Facebook, YouTube, c’est bien, mais lorsque l’on est à la maison l’on a tendance à ne pas écouter ce que l’on croise, tellement on en croise… Puis perso, à la maison je suis devant la TV ou en train d’écouter un album, donc je me penche très peu, pour ne pas dire pas du tout sur tout ce que je vois sur la toile.
C’est là qu’interviennent les compils de nos confrères de chez French Métal. Légères et simples d’utilisation elle s’embarquent facilement dans la voiture, lieu dans lequel j’ai tendance à passer un certain temps, voire un temps certains tous les jours.
Vous pouvez le dire de suite, je suis chiante et j’assume totalement mon statut de chieuse à plein temps, mais moi la musique de gros bras c’est pas ma tasse de thé. Je me complais plus dans des trucs du genre chanteuse lyrique ou rock à la Muse, ou encore dans la musique classique et l’opéra. Mais je ne suis pas réfractaire à écouter autre chose, loin de là, sinon je ne jetterai même pas une oreille aux compils. Et j’ai déjà pris de belles claques sur des styles auxquels je n’aurais jamais pensé pouvoir accrocher. L’histoire de ma vie s’arrêtant là, nous allons passer à la suite des événements.
Premièrement nous allons féliciter French Metal de mettre ainsi en lumière tous styles de groupes, petits ou grands. Donc bravo ! (clap clap clap)
Deuxièmement nous allons écouter les 2 CDs et tenter de faire un chronique de tout ça. Mais soyez indulgents, la chronique d’une compil n’est pas chose aisée. 2 solutions : vous parler de ce qui a éveillé un intérêt chez mio ou vous faire une chronique de 5000 lignes en vous parlant de tous les groupes… Je prend la première option, car j’ai peur qu’au bout de 52,5 lignes vous en ayez marre 🙂
Premier arrêt sur One-Way Mirror qui m’accroche bien l’oreille avec un métal moderne. J’aime beaucoup Seyminhol. Va falloir que je me penche un peu sur ce groupe car ce titre me plait bien musicalement et niveau chant. Vise Versa me tend les bras et me titille les esgourdes. The Chosen One et Azgaal méritent que l’on s’y attarde un peu tout comme Nöhm Island.
Bref une nouvelle fois est de coutume je préfère des trucs pas trop ‘violents’ et ‘extrêmes’. Je ne dis pas que le reste est nul, mais je ne suis pas assez calée pour juger et mais j’ai vraiment du mal à accrocher. Après quelques mélodies ont su me tenir en éveil, mais pas suffisamment pour susciter un coup de coeur.
Sur cette compil, je ne retiendrais qu’un groupe qui a éveillé mon intérêt, Seyminhol.
Suivez l’actualité French Metal car les compils sortent régulièrement et si vous avez un groupe et que vous voulez vous faire connaitre simplement, contactez les !
Tracklist :
CD 1 :
01 – MERCYLESS – Selected Resurrection
02 – ABSURDITY – …And Blood Will Run
03 – ONE-WAY MIRROR – Stinkin’ Of Gold
04 – TREPALIUM – Moonshine Limbo
05 – PARISIAN WALLS – From The City Of Lights
06 – RED MOURNING – The Sound Of Flies
07 – SUPERTANKER – Below Ground
08 – GHUSA – No God For The Living
09 – MYSTICA – Le Lointain
10 – LELAHELL – Al Intissar
11 – SEYMINHOL – The Mantel Of Madness
12 – VISE VERSA – Living A Lie
13 – STAMINA – P.M.R.C
14 – ABINAYA – Arawaks
15 – AMNEGA – Red Bracelet
16 – SYMPTOMS OF LETHARGY – Capsule I : Void
17 – NOBODY’S STRAIGHT – Violence Des Mots
18 – KEYS AND PROMISES – Milestone
19 – MASTHAR – Seagull Fix
20 – SLEEPING DEATH – War Never Changes
CD 2 :
01 – HENRIETTE B – Below Us All
02 – WAR INSIDE – L.S.L.
03 – RISE OF ELIS – A Night Of Clarity
04 – BALANCE OF TERROR – Graveyard Party
05 – AEON PATRONIST – Reborn Through The Blinding Fire
06 – DIVINE SIDE – Hyde
07 – THE CHOSEN ONE – Black Swan
08 – AZGAAL – Kiss The Stone
09 – NOIRMAGGEDON – I Entertain You
10 – CADILLAC CORRIDA – Run Again
11 – HEAVYLUTION – Children Of Hate
12 – EROS – Rotten Hero
13 – PRAYER’S HATE – Bang
14 – CRAVING – Memento Morue
15 – SEE THROUGH SECRECY – Let Me Go
16 – DAYS OF CRISIS – Former Tears
17 – EREKTION – Bastards Unction
18 – MY OWN FEAR – It Was Right, It Was Good, It Was Gore
19 – LORRAINE CROSS – The Slab Was Trapped
20 – NÖHM ISLAND – The Secret
- Groupe : Evolvent
- Album : Whatever Happens
- Sortie : Mars 2015
- Label : Dooweet Records
- Style : Metal Symphonique
- Site Web : www
- Note : 15.5/20
Delusion m’avait emballée, émerveillée. J’étais subjuguée par le groupe qui m’avait laissé un souvenir impérissable. Folle de joie j’étais à la réception de ce Whatever Happens. Bien que je ne sois pas autant emballée que pour le premier album, il y a un petit quelque chose qui fait que je n’arrive pas à m’en défaire et que je l’écoute encore et encore…
Whatever Happens est un bon album, et la voix d’Emma doit forcément y être pour quelque chose. Spéciale diront certains, magnifique diront d’autres. Elle a un timbre de voix bien à elle, du fait qu’il est difficile de lui trouver une ressemblance avec une autre. Elle est douce, envoûtante et pure comme sur le sublime « Our Fate« . Les nappes de claviers sont aussi très belles. Quel bel instrument… il suffit d’écouter « Love Doesn’t Love Me » pour s’en persuader.
Et les orchestrations !! Si il y a bien quelque chose qu’on ne peut pas enlever au métal symphonique, c’est bien ça, de belles orchestrations, fortes, puissantes qui emplissent les oreilles et donnent du contenu et de la profondeurs aux compos. L’exemple est parfait avec « We Are« , très beau titre sur lequel la chanteuse de Seadem, Oxy Hart vient poser sa voix. On peut regretter que certains instruments soient trop en retrait ce qui enlève un peu de pep’s au titre. On peut aussi critiquer l’inégalité du son (notamment au casque). « Over Seasons & Time » est assez bas et lorsque l’enchaînement se fait sur « Embrace » on baisse un peu le son. Même remarque sur l’enchaînement suivant et l’arrivée sur le titre éponyme. Impression dûe à l’écoute au casque certainement car je n’ai pas eu cette sensation dans la voiture. Ce seront pour moi les deux (petits et peut-être futiles) points noirs de ce Whatever Happens. Suis-je tatillonne ? Peut-être… A vous d’en juger. Une chose est sûre c’est qu’aucune lourdeur n’apparaît à aucun moment. Avec ce style musical on peut s’attendre à des mélodies pompeuses et chiantes comme on peut parfois en trouver. Evolvent a su trouver le juste milieu et c’est vraiment agréable musicalement.
Le dernier titre « Siempre » totalement chanté en espagnol est vraiment différent. Acoustique, et en duo avec… Je n’arrive pas à trouver, mais la performance vocale est au rendez-vous.
Evolvent n’est pas fait pour tout le monde, mais les amateurs de mélodies et du genre devraient pouvoir y trouver leur compte et apprécier. Délicatesse et sensibilité sont au rendez-vous. Pour ma part je vais continuer à suivre le groupe de près, car j’aime bien ce qu’ils nous proposent.
Tracklist :
01. Dawn
02. Win or Die
03. Hurricane
04. Love Doesn’t Love Me
05. Our Fate
06. We Are
07. Over Seasons & Time
08. Embrace
09. Whatever Happens
10. Siempre
- Groupe : Cape Noire
- Album : Ad Nauseam
- Sortie : 2014
- Label : 312 Music
- Style : Electro Dark
- Site Web : www
- Note : 17.5/20
Un brin d’obscurité se cache derrière ce nom… Cape Noire…
Une pochette sombre…
Un titre mystérieux… Ad Nauseam…
et, une musique énigmatique…
Un grand voile de mystère plane autour de ce groupe. Un mystère attirant et obscur, envoûtant et enivrant.
Une musicalité pure et aérienne, une voix simple et sincère, un Ad Nauseam addictif…
Une musique naviguant entre l’électro, le trip-hop, le rock, les genre se mêlant les uns aux autres dans une osmose quasi parfaite.
Les mots sont faibles face à ce que l’on peut ressentir à l’écoute des ces 6 titres. La musique, vous prend, elle vous grise, vous étourdie, vous enflamme. Vous passez par diverses sensations qui sont en adéquation avec la diversité musicale proposée. Chaque titre est une petite merveille ensorcelante. Le chant et la musique sont fusionnels. Après avoir écouté cet Ep on ne peut plus imaginer l’un sans l’autre, c’est un tout. Chaque morceau a une personnalité propre, et vous emmènera dans un univers différent à chaque fois ; « Fire » dans un univers sombre et noir, « Fifteen », plus minimaliste et électro jusque dans la voix, « Bam Bam », totalement électro vous grisera grâce à sa petite folie douce, « That day she woke up and threw a pound of her best shit at my face », interlude instrumental et froid, « Three Feathers » peut faire parfois penser à Robert (la chanteuse et à son univers) tandis que « Avalanche » et son clavier terminera de vous fasciner.
Vous allez devenir dépendant de ce Ad Nauseam. Dès la première écoute il va couler dans vos veines, vous serez de suite en manque et vous n’aurez qu’une chose en tête, l’écouter et le réécouter.
Loin de vous amener jusqu’à la nausée, Cape Noire vous mènera dans son enfer !
Tracklist :
01. Fire
02. Fifteen
03. Bam Bam
04. That day she woke up and threw a pound of her best shit at my face
05. Three Feathers
06. Avalanche
- Groupe : Dysilencia
- Album : Finis Gloriae Mundi
- Sortie : Mars 2015
- Label : Finisterian Dead End
- Style : Rock Metal Electro
- Site Web : www
- Note : 15.5/20
Finisterian Dead End nous propose de bonnes choses. Ce Dysilencia ne dérogera pas à la règle. Dans la veine de Sidilarsen, le groupe ne peut qu’accrocher l’oreille.
En fouillant un peu on apprend que le groupe s’est formé en 2004 et qu’il n’a à son actif que… 2 EP. Un bien maigre butin pour un groupe ayant du potentiel.
Il sont 6, ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont riches (ou pas !) et ils ont le même but. Donner du plaisir. Un plaisir auditif il va de soit, et c’est avec les 5 titres de cet EP, Ceux qui marchent debout, que le combo va vous conquérir… ou pas.
Il est vrai qu’en général vous n’êtes pas fan du chant en français, mais si Sidilarsen a eu raison de vos oreilles il ne devrait pas en être autrement avec Dysilencia. 2 chanteurs, 2 voix qui se mêlent et s’entrechoquent, l’une rappée l’autre en chant clair, des paroles qui restent en tête, rentre dedans qui doit/devrait/va nous ouvrir les yeux…
Dès les premières notes de « Ceux qui marchent debout » et jusqu’au dernier son de « Prédilection », nous avons a faire à un métal énergique, énervé… faut dire qu’avec 2 guitares cela ne peut qu’être intense, écoutez « Prédilection » pour vous en convaincre. Les sonorités électro notamment sur « Chimère » apportent un petit plus non négligeable et apportent un peu de douceur qui contrebalancent avec la violence de l’ambiance.
Vous l’aurez compris, cet EP est bien bon, mais ce n’est qu’un EP. Vivement la suite !
Tracklist :
-
Ceux qui marchent debout
- Sentence
- Les uns les autres
- Chimère
-
Prédilection
- Groupe : Maleficentia
- Album : Finis Gloriae Mundi
- Sortie : Décembre 2014
- Label : Khaos Division Prod
- Style : Black Metal Symphonique
- Site Web : www
- Note : 16.5/20
Maleficentia… black Sympho… à su attirer mon attention…
Ce groupe créé en 1998 a déjà quelques albums à son actif et nous propose ici son 4ème méfait, Finis Gloriae Mundi. Notons que Daevhorn et Arkhorn ne font désormais plus partis du groupe pour des histoires de divergences musicales mais les fondateurs, Aragoth et Molkhor vont continuer à « préserver et distiller l’essence ténébreuse de Maleficentia ».
Je vous vois déjà en train de vous dire que black sympho ça veut dire orchestrations pompeuses, claviers lancinants et pleurants et blablabla… Pensez ce que vous voulez mais je peux vous assurer que le groupe à réussit là où d’autres ont lamentablement échoués.
Déjà le son ! Il est très bon. Tout est parfaitement arrangé, très bien calibré. La maîtrise est là. Faut dire qu’avec plus de 15 ans d’existence il ne pouvait en être autrement.
Le groupe nous emmène vers un autre temps, un temps, où le romantisme si noir soit-il, nous accroche et emporte. Les émotions fusent, mélancoliques et froides, grâce aux claviers, puissants, doux, classiques… Et le chant là dessus n’entrave rien, grâce à la maîtrise vocale de Daevhorn.
L’album est bon du début à la fin. Pourtant je ne connais pas grand chose à ce style musical, mais là, Maleficentia à su allumer l’étincelle en moi.
Ce Finis Gloriae Mundi aux accents ‘desuets’ va en charmer plus d’un.
Tracklist :
01. Silence And Perdition
02. Among Wilted Hellebores
03. The Light Of The Temple
04. The Colour Of Emptiness
05. The Crimson Path
06. Let The Vulture Sings My Empire
07. Collapse By Memories
08. My Last Curse
09. Finis Gloriae Mundi