Archives mensuelles : janvier 2018
- Groupe : Lava Invocator
- Album : Mörk
- Sortie : 2017
- Label : Satanath Records/ More Hate Productions
- Style : Black Metal
- Site Web : www
- Note: 16/20
Satanath Records continue à nous présenter son panel de productions avec aujourd’hui un détour en Ukraine en compagnie de Lava Invocator sur lesquels nous n’avons que très peu d’informations si ce n’est que « Mörk » est leur premier album.
La galette propose ici sept titres (sont une intro) d’un black metal sous tous les angles, jonglant entre l’atmosphèrique et glacial, le plus brutal et thrash ou encore le plus doom et mélancolique.
L’intro « Awaken » démarre sur une note ambient au clavier cristallin progressant sur une montée où s’enchaînent les instrus par des mélodies venues du blizzard et du blast vif à souhait.
Evoquant les différentes facettes du black metal délivrées par le combo ukrainien, « Dark Thunder Sky » est un bel exemple de black metal typique de l’Est.
Une grande présence des claviers pour renforcer cet aspect hivernal et l’aspect planant un peu à la manière des fameux Lucifugum, du blast endiablé, des mélodies longues, le tout entrecoupé de breaks plus guerriers et épiques. La voix, quant à elle, vocifère par des gargarismes efficaces et malsains.
La touche brutale et décidemment plus thrash s’opère sur des titres comme « Totenkampf » ou encore « Gestapofallos ».
Distribution de baffes, riffs hachoirs, grosse double pédale qui déroule et voix bien haineuse, l’auditeur restera sur le carreau malgré quelques interludes épiques où s’exprime le soliste (sur « Totenkampf »). Les amateurs de formations comme Carpathian Forest auront sans doute le sourire figé et de la mousse aux lèvres à l’écoute de ces titres plus destructeurs.
Malgré son début tonitruant un peu à la Enochian Crescent, « Empyrium et Nihil » varie ensuite sur quelque chose de plus ‘épique’. Avec quelques pics de blasts. Nous évoquions Enochian Crescent pour le début, mais avec du recul, c’est l’ensemble du titre qui nous remémorera le combo norvégien. De bons changement au niveau des ambiances et des mélodies accrocheuses font la force de ce dernier.
La touche mélancolique et plus doom se projette dans « Black Dawn » où le tempo se voit plus posé mais néanmoins empli de lurdeur avec cette double pédale pesante et écrasante mais encore dans « Mörk » et son côté assez inquiétant au niveau de l’atmosphère avec entre autres quelques passages en choeurs grégoriens.
L’aspect guerrier et épique est également mis en avant avec ce quelque chose qui ne sera pas sans rappeler Bathory, Satyricon (old), Maniac Butcher ou encore Agmen.
Un retour ensuite à une impitoyable brutalité où le batteur se fait plaisir dans les martèlements, une basse qui bourdonne bien, puis des mélodies toujours aussi accrocheuses.
Un album de black aux variations plaisantes qui nous vient du grand Est et qui ravira les fans du style en quête d’un rafraîchissement brutal.
Tracklist:
-
Awaken
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Empyrium et Nihil
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Gestapofallos
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Black Dawn
-
Dark Thunder Sky
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Totenkampf
-
Mörk
- Groupe : Aurey Horne
- Album : Blackout
- Sortie : Janvier 2018
- Label : Napalm Records
- Style : Hard Rock / Classique Rock
- Site Web : www
- Note : 18,5/20
Peut-on s’imaginer que ces mecs soient au départ membre de groupe de Black Metal ? Absolument pas.
Et pourtant, Audrey Horne est aujourd’hui l’une des meilleurs formations de Hard Rock sur le marché.
Difficile de trouver mieux. Et ce Blackout, tout fraîchement dans les bacs confirme la puissance et le haut de niveau de ce groupe hors norme.
Après un merveilleux Pur Heavy et un Youngblood sans faute Audrey Horne allait devoir une fois de plus se montrer fort pour placer son album au niveau des précédents.
Et c’est chose faite. Blackout est terrible.
A la première écoute, j’avoue avoir été un peu déçu. Même avec quelques titres vraiment parfait (« Blackout » et son final de feu qu’on l’on aimerai 2 minutes plus long, ou bien « This One » en mode Rock Cool attitude) j’ai eu la sensation qu’il manquait un petit truc pour égaler Pur Heavy.
Et puis finalement, Blackout se veut juste plus frais, plus festif (?), bref un poil différent. Pas besoin de vous dire que les mecs maîtrisent le sujet. Dès le premier album, que tous prenaient pour un simple projet, les qualités des musiciens se sont révélées et à chaque sortie elles se confirment.
Vocalement Toschie (aka Sylvia Wane) se rapproche de plus en plus de Gary Cherone (Extrême) et ça en devient de plus en plus jouissif. J’adore.
« This is War », qui ouvre le bal, fortement inspiré par Iron Maiden, niveaux riffs, donne la pêche. Je n’avais pas du tout aimé cette composition à la première écoute et au final, c’est peut-être désormais ma préférée de l’album.
L’album est très hétérogène, non pas en qualité -on parle de Audrey Horne–, mais au niveau des influences. Tantôt Maiden, comme dis plus haut, mais plus punk par moment (« Audrevolution »), plus Rock 70’s façon Molly Hatchet (« Blackout »), ou bien encore le speed « Light Your Way » qui n’aurait rien à envier à un tube de Deep Purple, avec sa rythmique brûlante et son clavier 70’s. Etc…
Que dire de plus… Aucun mauvais titre, pas trop long, très bien produit… Que des éloges !
Franchement c’est l’album Rock de ce début d’année. Impossible de passer à coté de cette pépite.
Tracklist:
01. « This is War »
02. « Audrevolution »
03. « Blackout »
04. « This One »
05. « Midnight Man »
06. « Light Your Way »
07. « California »
08. « Satellite »
09. « Naysayer »
10. « Rose alley »
11. « Juggernaut » (bonus track)
12. « The end » (bonus track)
- Groupe : Queen of the Stone Age
- Album : Villains
- Sortie : Juin 2017
- Label : Matador Records
- Style : Desert Rock / Rock / Psycho Rock / Rock’N’Roll
- Site Web : www
- Note : 17/20
Un bail que je n’avais écouté un album de QOTSA! Je m’étais arrêté à Era Vulgaris, paru en 2007. De là à dire que cela fait 10 longues années que je n’avais pas écouté un album de Josh Homme, c’est sans doute vrai, car je ne sors pas souvent les albums du groupe de ma cdthèque.
Alors est-ce que je peux fêter dignement mes retrouvailles avec Queen of the Stone Age après avoir fait l’impasse total sur Like Clockwork ?
Depuis Era Vulgaris, Josh a eu des hauts, mais a surtout souvent touché terre. Heureusement son travail avec Iggy Pop semble l’avoir booster et lui a redonné le goût de faire du Rock. Le voilà donc de retour en compagnie de Mark Ronson (Allez donc regarder Uptown Funk, le tube qui sort du trou Bruno Mars).
Alors, Villains est-il enfin, le messie, l’album de QOTSA qui va détrôner ou du moins égaler le culte Songs for Deaf ?
Pour certains pas si sur. En tout cas, ce sera différent.
Et pour moi alors ?
Josh Homme, qui n’a toujours pas envie de remettre en route Kyuss, au point de mettre des bâtons dans les roues de ses ex copains, a décidé de proposer un album plus doux, plus cool. Le son est moins crade que par le passé et les titres sont plus Rock’N’Roll, plus Pop aussi pour certains. Le premier titre, « Feet Don’t Fail Me » respire Blur ou Gorillaz. Ça sonne très British. Étrange. Ce sera le seul.
L’album est clean, propre, même dans le mix, dans la prod signée Mark Ronson. De là à dire que ça respire la joie…
On a envie de danser, ça swing, comme sur « The Way You Used to Do ». On en veux encore des compos comme celle-ci. « Head Like a Haunted House » resservira le couvert, mais de façon plus Rockabilly. C’est la vie !
Les titres passent et on oublie totalement le coté brumeux, voir malsain de certains titres issus des albums précédents. Justement « Fortress » parait doux et réconfortant.
La production, vraiment parfaite, rend la basse incroyable, c’est un plaisir de l’entendre ronfler de cette façon.
Enfin l’album se conclu par un « Villains of Circumstance » absolument mystique.
En entamant l’écoute de Villains, je ne pensais pas y prendre autant de plaisir. Je ne vous dirai pas que ce nouvel album égal Songs for the Deaf, car il est trop différent. Il n’empêche que l’album de Josh Homme est désormais selon moi l’un des meilleurs albums du groupe.
Vivement conseillé et à écouter bien installé dans son fauteuil.
Tracklist:
01. « Feet Don’t Fail Me »
02. « The Way You Used To Do »
03. « Domesticated Animals »
04. « Fortress »
05. « Head Like a Haunted House »
06. « Un-Reborn Again »
07. « Hideaway »
08. « The Evil Has Landed »
09. « Villains Of Circumstance »
- Groupe : Machine Head
- Album : Catharsis
- Sortie : Janvier 2018
- Label : Nuclear Blast
- Style : Thrash Moderne, Thrash Groovy, Neo
- Site Web : www
- Note : 16.5/20
Bon alors penchons nous sur le cas Catharsis, tant décrié ces dernières semaines, après la sortie de trois singles. Beaucoup semblent déçus au point de cracher sur la formation et l’on peut voir ici et là beaucoup de moqueries et de quolibets concernant ce nouvel album.
Vous savez qu’une chronique ce n’est au final qu’un avis personnel qu’il n’est là qu’à but informatif. Angel n’aimera pas c’est certain, donc cette chronique ne s’adressera pas à elle, mais ceux qui se rapprochent de mes goûts musicaux pourront pourquoi pas s’enquérir de ma chronique.
Voici donc ce que je ressens après plusieurs écoutes.
C’est d’une oreille curieuse que je me suis penché sur Catharsis. Il faut dire que toutes ces attaques envers le groupe depuis la sortie des singles a quelque peu éveillé ma curiosité. Souvent le groupe a droit ce genre de décharge avant chaque sortie d’album, notamment Supercharger, Unto the Locust ou bien encore le précédent Bloodstone and Diamons. Il faut avouer que pour cette fois, les Américains ont mis en ligne des titres assez différents de ceux habituellement interprétés, notamment « Kaleidoscope » et « Bastards » qui semblent t’ils n’ont pas plus aux fans.
Et bien ce Catharsis, j’ai aimé. Je ne suis pas fan du groupe, mais j’aime ce qu’il propose. Par ailleurs j’aime étrangement les disques qui ont été décrié par le passé. Supercharger, Unto the Locust et Bloodstone and Diamons sont parmi mes préférés. L’excellence selon moi est The Blackening, un concentré de bonheur Thrash moderne, l’une des pépite de ce début de siècle.
Et donc… Et donc, il n’y a rien à jeter sur Catharsis. Une fois encore l’équipe de Rob Flynn envoie la purée et de très belle façon. Ce que propose le groupe est plus frais que les derniers albums et certains reprocheront à Flynn de trop chercher à varier les plaisirs. Sans doute les mêmes qui attendent toujours d’être surpris… enfin bref, ceci est un autre problème. Oui Flynn, nous ballade tantôt sur des sentiers battus, « Heavy Lies The Crown » ou « Razorblade Smile », tantôt sur des ‘expérimentations’ (?) comme sur les surprenants et mélodiques « Screaming at the Sun », « Heavy Lies the Crown » ou le génial « Bastards » (oui j’ai adoré).
Des influences mal digérées ? Bof, je ne suis pas convaincu (j’ai souvent pensé à Prong, pour ne citer que ce groupe de part le groove qui se dégage de beaucoup de titres).
En tout cas, si la volonté était de surprendre et peut-être de se faire plaisir – quitte à laisser des fans au bord de la route – je trouve que c’est plutôt réussi.
Un défaut majeur est la durée de l’album. On flirte avec les une heure quinze et je pense que ça fait un poil long pour un disque de Thrash, aussi varié et mélodique soit-il. Parmi mes coups de cœur , il y a donc le fameux « Bastards », « Catharsis », « Heavy Lies The Crown » mais aussi et surtout « Grind You Down » véritable brûlot. Flynn et sa fine équipe condensent admirablement la musique de Machine Head en un seul titre. Puissant, percutant, agressif, incisif et mélodique, avec un refrain de feu en chant clair, voilà le programme de cette compo. Je vous laisse par contre seul juge de « Eulogy » qui clôt l’album. Serez-vous capable de me dire si je l’ai apprécié ou non.
Malgré toute la méprise qu’a reçut Catharsis depuis le début, je pense qu’il s’agit là d’un très bon cru de la part des Américains. Pas le meilleur, mais il est déjà très bon.
Tracklit:
01. « Volatile »
02. « Catharsis »
03. « Beyond The Pale »
04. « California Bleeding »
05. « Triple Beam »
06. « Kaleidoscope »
07. « Bastards »
08. « Hope Begets Hope »
09. « Screaming At The Sun »
10. « Behind A Mask »
11. « Heavy Lies The Crown »
12. « Psychotic »
13. « Grind You Down »
14. « Razorblade Smile »
15. « Eulogy »
- Groupe : Kamelot
- Album : Haven
- Sortie : Mai 2015
- Label : Napalm Records
- Style : Metal Symphonique
- Site Web : www
- Note : 13.5/20
Les années passent et il semble que Kamelot depuis le départ du Roy Khan se contente de produire des albums en mode roue libre. L’immobilisme règne, peut-on lire ici et là. Ce n’est pas faux. Je l’ai moi-même ressenti, à l’écoute de Poetry of the Poisoned puis du très décevant Silverthorn. Je en pense pas que le remplaçant de Roy, Tommy Karevic y soit pour quelque chose, n’empêche que les faits sont là, depuis 2010, ça coince chez Kamelot.
C’est sur les conseils d’un très bon ami que j’ai donc posé une oreille puis deux sur Haven.
Résultat, pas franchement convaincu. Certes le disque est un cran au dessus de Poetry of the Poisoned, mais clairement Youngblood continue de se contenter de peu. Toutes compositions de Haven auraient leurs places sur Poetry, il y en a même certaine qui ressemble fortement à des titres de Ghost Opera ou de Black Halo, avec l’étincelle en moins.
Après plusieurs écoute il n’y a concrètement que trois morceaux qui arrivent à tirer leur épingle du jeu. Le premier, « Fallen Star », que je trouve très réussi, « Liar Liar » rappelant l’époque étincelante de la formation américaine avec The Black Halo et « Revolution ». Ce dernier sort du lot, clairement. Plus percutant, plus moderne, ici Youngblood se réinvente. On notera la présence de Alissa White-Gluz (Arch Enemy), dans ce pour quoi on la connait, sur ces deux derniers titres, mais se surprendra à l’entendre aussi en chant clair (et c’est très réussi et convaincant) sur « Liar Liar ».
A part ça, les autres titres sont insipides, sans la moindre originalité, sans la moindre conviction peut-être aussi. La présence de Charlotte Wessels (Delain) est totalement inutile sur les compositions où elle est présente. Les ballades quant à elles n’apportant aucune émotion… Youngblood nous avait habitué à tellement mieux à ce niveau. Dommage.
Sans être mauvais, Haven ravira les fans et puis … et puis ça sera déjà pas si mal.
Tracklist:
01. « Fallen Star »
02. « Insomnia »
03. « Citizen Zero »
04. « Veil Of Elysium »
05. « Under Grey Skies »
06. « My Therapy »
07. « Ecclesia »
08. « End Of Innocence »
09. « Beautiful Apocalypse »
10. « Liar Liar (Wasteland Monarchy) »
11. « Here’s To The Fall »
12. « Revolution »
13. « Haven »
- Groupe : Trivium
- Album : The Sin And The Sentence
- Sortie : Octobre 2017
- Label : Road Runner
- Style : Metal / Peut être Trash Mélo ou Death Mélo ou Metalcore Mélo…
- Site Web : www
- Note : 15.5/20
Suis-je le seul à trouver les trois précédentes productions de Trivium de très bonne qualité ? Effectivement, on parle de-ci de-là de perte de vitesse, de chanson Pop…
Selon moi, In Waves était incroyable, tant de puissance et de mélodies dans un seul disque, tout bonnement le meilleur album du groupe. Vengeance Falls était lui aussi très bien foutu, certes un poil plus doux, mais les mélodies étaient toujours au service d’une efficacité pure. Que dire de Silence in the Snow, plus doux encore que son prédécesseur, mais au combien calibré. Des tubes, tellement de tubes qu’on pouvait s’imaginer Trivium avoir trouvé la potion magique qui allait leur permettre de continuer ainsi éternellement.
Beaucoup attendent donc que The Sin And The Sentence renoue avec la puissance d’un Shogun. Ce nouvel album est’il parvenu à renouer avec le passer ?
Personnellement je pense que ce huitième album est la synthèse de la carrière du groupe. On retrouve l’impact mélodique incroyable du combo originaire de Floride. « Other Worlds » flirte même avec le Post Metal, « The Heart From Your Hate », l’un des singles, est une pure claque, n’en déplaise à certain, le refrain reste dans le crane de nombreuses heures. C’est ce que j’aime chez Trivium, vous m’en voyez désolé… « Silence in the Snow »…
Fort heureusement la formation appuie aussi le champignon et cela rassurera les amateurs de rythmiques plus Thrash ou Death. Je pense notamment à « Betrayer » où on applaudira la performance du nouveau batteur Alex Bent. « The Wretchness Inside » plombé au possible surprendra par la performance cette fois ci vocale de Matt Heafy, hurlant comme au bon vieux temps. Quelle puissance !
Outre ces compositions sus nommées, « Other Worlds » surprend par un refrain dantesque. « Beauty in the Sorrow » agressif, où c’est le chant hurlé qui se retrouve sur le refrain.
On appréciera également la présence de compostions plus travaillées, telles que « The Revanchist » dépassant les 7 minutes ou bien encore « Throw Into the Fire » au goût quelque peu Death Mélodique pur, que n’aurait pas renier Soilwork par exemple.
Malgré toutes ses qualités, non, je pense que ce The Sin and the Sentence n’égale pas un In Wave ou un Vengeance Falls. D’excellents titres certes, des puissants, des mélodiques, des doux… Mais les doux, n’arrivent pas au niveau des albums précédents et les puissants manquent d’un certain génie que l’on avait sur Shogun ou In Waves pour ne citer qu’eux.
A vouloir, sans doute écouter ses fans Trivium stagne, dommage.
Tracklist:
01. The Sin And The Sentence
02. Beyond Oblivion
03. Other Worlds
04. The Heart From Your Hate
05. Betrayer
06. The Wretchedness Inside
07. Endless Night
08. Sever The Hand
09. Beauty In The Sorrow
10. The Revanchist
11. Thrown Into The Fire
Magic Fire Music: Salut ! Aujourd’hui on va parler de l’album à venir du groupe, le bien nommé Resurrect ; mais tout d’abord on va retracer l’histoire de TWDO. Quand le groupe s’est-il formé ?
Pierrick: On s’est formé en 2011, et notre premier album date de 2013.Donc il y a eu un petit temps entre la création et la sortie de l’album.
Magic Fire Music: Et qui est à l’origine de TWDO ?
Kevin: C’est Cédric et J.B, le batteur et le guitariste. Moi j’ai rejoins le groupe en 2012, on est partis en tournée en Equateur pendant l’été et en revenant de cette tournée on a commencé à enregistrer l’album, qui est sorti au courant de l’année 2013.
Magic Fire Music: Comment avez-vous eu cette opportunité de partir en tournée en Equateur ?
Pierrick : C’était par rapport à notre ancien bassiste qu’on avait à l’époque qui était Equatorien, il faisait de la musique en été là-bas avant de venir en France. Il jouait dans un groupe qui était bien connu dans la scène locale et l’année où on jouait avec lui son groupe fêtait ses dix ans. Donc ils nous ont invités sur cette tournée en fait.
Magic Fire Music: Quant au nom du groupe, j’imagine qu’on vous pose la question sans arrêt …
Pierrick : Ah c’est une petite perle celle-là ! (rires). Alors déjà il faut savoir que ça n’a rien à voir avec la série. En fait, J.B et Cédric ; et même nous tous dans le groupe, on aime bien la série The Walking Dead, mais les BDs. Quand Cédric et J.B ont formé le groupe tous les deux, ils cherchaient un nom pour leur formation. Etant fans de cette BD, ils ont choisi ça comme premier élément. Et en fait, la grand-mère de J.B, à chaque fois qu’elle voyait son petit-fils elle lui posait la question « comment ça va avec ton orchestre ? ». Partis de ça, ils en ont déduit « orchestra ». Voilà d’où ça vient. (rires)
Magic Fire Music: De qui vous entourez-vous pour travailler sur vos albums ?
Kevin : Alors le premier album on l’a enregistré au Sonovore à Mâcon, et le deuxième on l’a produit nous-même. On a tout enregistré et mixé nous-mêmes.
Pierrick : C’est vrai qu’on tient à chaque fois à travailler en autonomie, ça nous permet d’être libres sur le temps de composition par exemple, et au moins on est pas réglés par un temps d’enregistrement. Et puis financièrement aussi c’est beaucoup plus avantageux.
Magic Fire Music: Quand vous avez commencé à composer, par quoi étiez-vous inspirés ?
Kevin : Alors pour cette question on n’est pas les mieux placés tous les deux car on ne compose pas, mais je sais que J.B c’est plutôt le death metal old school son influence première. Mais il s’inspire également de groupes plus récents, avec un son plus moderne, comme Suicide Silence par exemple.
Magic Fire Music: Et en ce qui concerne les paroles ?
Pierrick : En ce qui concerne les paroles, à chaque fois c’est une histoire. C’est à dire que chaque album a un concept. Il y a un concept autour de TWDO même je dirai. Tout ça raconte une histoire avec un personnage principal qui est récurrent, aussi bien sur la pochette du premier album que sur celle de celui à venir d’ailleurs. Il y a une évolution, chaque morceau raconte une aventure et il y a une histoire globale au milieu de tout ça.
Magic Fire Music: Et justement, par rapport aux illustrations, est-ce vous qui les dessinez et les imaginez ?
Kevin : Non, pour le deuxième album on a fait appel à Remy Cooper de Headsplit Design. C’est lui qui a conçu la pochette mais avec nos idées aussi, évidemment.
Pierrick : Et sur le premier album il me semble que c’est lui aussi mais je ne suis pas sur, parce que je n’étais pas là.
Kevin : Ce n’est pas lui sur le premier je ne saurai pas redire qui c’était mais ce n’était pas lui.
Magic Fire Music: Vous avez beaucoup évolué depuis le premier album donc on imagine que celui qui arrive est plus abouti … Sur quoi avec vous mis l’accent cette fois-ci ?
Pierrick : Déjà le premier album était vachement teinté deathcore. Là pour cette fois, on a voulu partir sur une type de death metal. Comme disait Kevin tout à l’heure, étant donné qu’on a tous des influences old-school sur les groupes comme Cannibal Corpse ; donc des groupes qui datent un peu quand même mais qui sont pionniers dans ce genre là et qu’on aime tous ; on a voulu repartir sur une base un peu plus sincère, on va dire. On voulait faire quelque chose qui nous ressemble un peu plus. Les compos sont plutôt tissées death metal à l’ancienne mais on voulait garder un côté un peu plus moderne.
Kevin : Pour le côté moderne c’est dans le son surtout, on va avoir un gros son bien actuel tout en jouant du death metal assez old-school avec des structures un peu compliquées.
Pierrick : Et en recherchant aussi l’efficacité des riffs pour la scène.
Kevin : On peut dire que le deuxième album est quand même plus technique que le premier et il est plus physique à jouer.
Magic Fire Music: On sent que vous avez énormément progressé, vous êtes beaucoup plus à l’aise …
Pierrick : C’est clair, il y a une réelle évolution, même dans la maturité sur la composition. Alors, c’est vrai que c’est principalement Cédric et J.B qui composent, mais nous on a aussi notre mot à dire sur la compo. On en parle et tout. Au final on s’est retrouvés, on a réussi à faire quelque chose de très homogène qui plaît à tout les membres du groupe. Et en plus de ça on a aussi pensé à faire des riffs efficaces pour la scène, pour que ça plaise au maximum au public.
Kevin : C’est toujours dirigé comme ça en fait, la compo c’est dans le but de faire quelque chose d’efficace en live.
Magic Fire Music: Quant au titre de l’album, il est très évocateur, pourquoi l’avoir choisi ?
Pierrick : Ça c’est marrant parce qu’en fait y a eu un changement de line-up et moi je suis arrivé à la basse il y a un peu plus d’un an maintenant, Kévin était là au début du projet, il est revenu en même temps que moi et quand on s’est retrouvés tous ensemble, il y a eu un peu cet effet famille. C’est à dire que déjà Kévin, J.B et moi on a grandis ensemble et on a eu nos premières expériences de groupe ensemble. Donc quand on s’est tous rassemblés il y a eu ce sentiment de résurrection. Et on s’est dit que ça collait bien également avec l’histoire des paroles et de l’album. Je me souviens encore qu’on était en répète quand on a parlé de ça. On cherchait un nom et on a pensé au morceau ”Resurrect The Scourge”, pour lequel on a tourné un clip d’ailleurs et du coup on a décidé qu’on nommerait l’album Resurrect. On trouve que ça sonne bien en plus.
Magic Fire Music: Combien de temps avez-vous travaillé sur l’album ?
Pierrick : Il y a eu deux phases. Premièrement, la phase de composition durant laquelle Cédric et J.B se sont retrouvés après la tournée.
Kevin : Oui c’est ça en fait. Déjà le premier album a été tourné pendant longtemps, environ trois ans je dirai et en revenant de cette tournée, Cédric et J.B se sont penchés sur la compo. Ils se sont enfermés dans le local quand on faisait plus de dates et ont commencé à réfléchir à tout ça. En même temps il y a eu les changements de line-up. Il y a l’ancien guitariste et le bassiste qui sont partis, donc il a fallu que le groupe s’occupe de ça avant de pouvoir avancer sur la prod de l’album.
Pierrick : On va dire qu’en terme de temps, sans parler de la composition car ça s’est fait sur une période assez longue, sur la prod en elle même jusqu’à la fin de l’enregistrement ça n’a pas mis si longtemps que ça. On a peut être du mettre six mois, ce qui est assez court.
Kevin : Mais la production en elle même a été assez intensive. On avait peu de temps pour les prises et tout le travail de mix.
Pierrick : Et il se trouve qu’il y a eu beaucoup de temps qui s’est écoulé entre le premier album qui date de 2013, alors que là on est fin 2017. C’est vrai que chronologiquement, c’est pas qu’on a perdu du temps, mais c’est quand même assez long pour un groupe. Mais comme on voulait faire les choses bien avec toujours cette volonté d’efficacité, on a décidé de ne pas précipiter les choses. On a pris notre temps en se disant qu’on allait mettre du temps à revenir mais une fois qu’on serait revenus, on allait tout faire correctement. C’était ce côté là qui a été mis en avant. C’est pour ça qu’on s’est aussi bousculés à faire l’enregistrement et toute la production. C’était assez intensif.
Magic Fire Music: Il n’y a apparemment pas de guests sur l’album, vous n’aviez pas envie de travailler en collaboration avec quelqu’un d’autre ? Et si vous aviez pu / voulu, ça aurait été avec qui ?
Kevin : Non en effet il n’y a pas de guests, il y a que nous. Et il y a pas mal de gens avec qui on aurait aimé, surtout des chanteurs. Ca c’est plutôt une question pour Flo, je pense que lui a des frontmen en tête avec qui il aimerait bien chanter.
Pierrick : Là c’est vrai que personnellement je n’ai pas d’idées. La dernière fois que j’y ai pensé c’était pendant la dernière tournée en octobre avec le chanteur d’Infected car il avait une voix très hot. Là je m’étais dit que ça pourrait être pas mal. On y a pensé en tout cas, mais entre le fait d’y penser et la mise en place il y a un monde. Ca nécessite un travail monstre pour réaliser ça. Il faut prendre du temps pour enregistrer, voir comment on peut agencer tout ça donc c’est vrai qu’on y avait réfléchi pour l’album à faire une collaboration avec quelqu’un d’autre, mais c’est le temps qui nous manquait en réalité. On avait d’autres chats à fouetter on va dire.
Magic Fire Music: Vous avez eu l’honneur d’ouvrir pour Suicide Silence qui est un des groupes qui vous influencent depuis le début …
Pierrick : Ça c’était un magnifique honneur oui ! Et c’était un peu au bonheur la chance on va dire (rires). On savait qu’ils allaient jouer, on a démarché auprès de la salle et ça s’est fait de fil en aiguille. C’est vrai qu’en réalité on n’a pas tourné avec énormément de groupes connus, mais on a fait beaucoup de premières parties. Ça permet vraiment de mettre une assise sur le groupe, comme quand tu es programmé sur l’affiche d’un gros festival, forcément on va dire que ça dore un peu ton blason.
Magic Fire Music: Vous avez carte blanche pour terminer cette interview !
Pierrick : Bah déjà merci, c’était cool !
Kevin : Et à tous les fans, continuez à suivre le groupe, on a pas mal de choses qui vont arriver, on va faire des annonces, donc restez connectés !
- Groupe : Sparzanza
- Album : Announcing the End
- Sortie : Octobre 2017
- Label : Despotz Records
- Style : Hard Rock / Stoner / Metal / Rock Gras
- Site Web : www
- Note : 19.5/20
Whaou. Je suis long à la détente. J’adore Sparzanza et voilà seulement que je découvre leur nouvel album, Annoncing the End.
Ça va être rapide, sur cette rondelle, il n’y a rien à jeter.
Concentré de tubes, tout simplement et du début à la fin. L’amateur de Rock Gras et de Stoner trouvera immédiatement son bonheur.
Ça débute tambour battant, avec un titre éponyme, très Heavy où ça gueule même un peu. Quelle efficacité. Le son est dingue. La production est sans faille. Et ça ne s’arrête qu’à la dernière seconde « Truth is a Lie »
Si le premier titre est gros coup de poing Heavy, le groupe revient à son style de prédilection immédiatement. C’est du tout bon je vous dis.
Si il y un titre à retenir de ce Annoncing the End, c’est évidemment « Whatever Come May Be » auquel je pense. Le refrain avec une voix féminine qui accompagne Fredrik Weileby ce n’est que du bonheur et le coup de génie du sifflement façon Western… Un bijou je vous dis.
Annoncing the End que je ne découvre qu’en ce début de 2018 est clairement l’album de 2017 ! Une pépite, un must have !!
La Chronique est courte, mais je n’avais nullement envie de vous ennuyer sur des détails, puisque ce disque est parfait.
Tracklist:
01. Announcing The End
02. Damnation
03. Whatever Come May Be
04. Vindication
05. The Trigger
06. Breathe In The Fire
07. One Last Breath
08. To The One
09. The Dark Appeal
10. We Are Forever
11. Truth Is A Lie
- Groupe : Iron Savior
- Album : Reforged: Riding on Fire
- Sortie : Décembre 2017
- Label : AFM Records
- Style : Heavy Metal / Speed Metal / Power Metal
- Site Web : www
- Note : 14.5/20
Que penser de toutes ces formations qui s’amusent à ré-enregistrer leur album ou leurs meilleurs compositions ? Qu’en penser… sérieusement , qu’en penser !? Imaginez juste un instant Metallica ou Deep Purple dire qu’ils vont ré-enregistrer l’un de leurs albums, parce qu’ils trouvent que le mixage d’époque était pourri, ou bien encore parce qu’avec le recul certains accords sont mauvais. Et bien il semble que depuis un certain temps cette mode ai le vent en poupe dans la sphère Metal. Un nouveau chanteur, hop, on ré-enregistre, le troisième album n’est plus trouvable en magasin, hop on ré-enregistre, on a des nouveaux fans, allez, soyons fou, on ré-enregistre, ou bien encore on ne sait pas quoi composer pour le prochain album, et bien il suffit de ré-enregistrer des anciens titres !!
Avec Manowar j’avais rit, Quel idée de reprendre Battle Hymns. Avec Sonata Arctica, j’avais applaudit des deux mains, parce que la nouvelle mouture de Ecliptica était en tout point excellente. Avec Secret Sphere, j’ai commencé à paniquer… Un nouveau chanteur certes incroyable, mais qui a au final dénaturé l’oeuvre originelle. Des formations qui se sont essayés à cette aventure il y a en à d’autres, beaucoup d’autres. Et puis il y a Iron Savior qui a préféré se focaliser sur quelques titres (19 tout de même) principalement des premiers albums. La raison évoquée est claire, les nouveaux fans voulaient découvrir les anciens disques mais les Allemands ayant des problèmes de droit, sans doute avec SPV, le groupe a préféré remettre aux goûts du jour leurs meilleurs compositions (leurs préférées du moins).
Le résultat, ce pavé de 19 titres, plutôt acceptable pour un fan de la première heure comme moi. Surement très enthousiasmant pour les nouveaux venus.
Pour ma part, forcement, je fais le bégueule, mais il y a beaucoup de titres qui ne me plaisaient pas à l’époque (« Battering Ram », « Warrior » ou « Iron Savior »…) et qui ne me plaisent toujours pas. Et puis il y a un titre particulièrement malmené qui ne méritait pas ce massacre. Je parle de « Brave New World ». Outch, grave erreur selon moi. Le titre perd en qualité. Le groupe a voulu accélérer le tempo et ajouter ici et là des riffs pas franchement utiles. Certes c’est le seul faux pas, n’empêche qu’après la première écoute j’ai eu peur pour les autres titres du premier album éponyme.
Pour Unification, les reprises sont sympa. Manque cependant cruellement des hits comme « Unchained » ou « Forevermore » ou bien encore « Brother of the Past ».
Parmi les bonnes surprises, il y a « Prisoner of the Void », « For the World » bodybuildé, « Mind Over Matter », trois compositions issues de Unification (évidemment) . Il y aussi « Condition Red » qui passe bien mieux que sur l’album du même nom. Et puis « I’ve Been to Hell » de Dark Assault efficace comme au premier jour. Enfin, « Atlantis Falling » retrouve une seconde jeunesse.
Cette compilation se voit descendre sa note cruellement de part son intérêt très limitée pour les Metalleux ayant découvert Iron Savior sous Piet Sielk Kai Hansen, Dan Zimmerman et Thomas Thomen. Au mieux, on peut utiliser Reforged comme Best of.
Pour les autres c’est comme l’avait voulu Piet, juste un très bon moyen de découvrir le passé de la formation Allemande.
Tracklist:
CD1
01. « Riding on Fire »
02. « Battering Ram »
03. « Brave New World »
04. « Prisoner of the Void »
05. « Titans of our Time »
06. « Eye to Eye »
07. « For the World »
08. « Mindfeeder »
09. « Watcher in the Sky »
10. « Mind over Matter »
CD2
01. « Warrior »
02. « Iron Savior »
03. « Tales of the Bold »
04. « No Heroes »
05. « Break the Curse »
06. « Condition Red »
07. « Protector »
08. « I’ve Been to Hell »
09. « Atlantis Falling »
- Groupe : The Dark Element
- Album : S/T
- Sortie : Novembre 2017
- Label : Frontiers Records
- Style : Heavy Mélodique / Symphonique (un peu) / Hard FM
- Site Web : www
- Note : 13/20
Ce projet qui sort sans doute une fois de plus des cartons de Frontiers a de quoi attirer l’attention. Anette Olzon associée à Jani Liimatainen (guitare et claviers, Cain’s Offering, ex-Sonata Arctica) sur le papier c’est assez excitant.
L’album solo d’Anette après son éviction de Nightwish était plutôt sympathique (pour qui n’est pas enfermé dans le style Metal) et la carrière post Sonata Arctica de Jani avec Can’s Offering reste ma foi agréable.
Le résulta de ce mariage musical ? Un album ultra cliché et tendance et qui cherche bon grès malgré à s’écarter de l’ex formation de la chanteuse.
Les titres s’écoulent et malheureusement j’ai eu du mal à accrocher. Tout d’abord la production Frontiers, c’est fade et froid, ça fonctionne peut être pour du Hard FM bien ficelé mais ici ça manque d’âme. Pourtant c’est signé Jani lui-même et mixé par l’expert Jacob Hansen, je ne comprends pas ce non effort à donner un impact à l’album. Ensuite il y a ce manque de recherche musicale. Lorsque l’on a été compositeur de Sonata Arctica on ne crée pas des compositions aussi peu originales. Jani qui a composé l’intégralité du disque semble s’être contenté de pomper à gauche et à droite les formations les plus en vogues coté Metal féminin. Tout ça ressemble beaucoup trop à Amaranthe (assez souvent sur l’ensemble de l’album mais principalement sur « Dead to Me »). Heureusement, vocalement Anette fait le travail et n’a clairement rien à envier à la chanteuse du groupe sus nommée. Il y aussi du Within Temptation (« Last Good Day » -un des meilleurs morceaux de l’album-, « Only One Who Knows Me » basique et peu convainquant).
Le premier titre éponyme est ultra faible, il pourrait servir de musique d’attente avant la montée du groupe sur scène. « My Sweet Mystery » aurait pu être bon, mais certaines parties de la compo viennent tout mettre à plat. « Here’s to You » lui aussi aurait pu dégager quelque chose d’intense, mais il manque un je ne sais quoi pour briller. Dommage le refrain est excellent.
Sérieusement il manque l’originalité à ce groupe pour prouver réellement ses capacités. Cain’s Offering est parfois limite lui aussi et ça laisse à penser que Jani est ici en vitesse de croisière et qu’il ne s’est pas trop décarcasser. Ça semble tellement banal par moment. « The Ghost and the Reaper » fait tellement Stratovarius.
A contrario, la ballade « Someone You Used to Know » est la pépite de The Dark Element. Le titre montre en puissance progressivement pour terminer en apothéose, la mélodie est à tomber, tout comme la voix d’Anette.
The Dark Element est au final comme les albums de Amaranthe, c’est bien, bien ficelé, bien travaillé, bien mélodique et bien chanté. Mais il manque le petite truc, la petite étincelle pour faire boum, pour tout péter. Le classicisme général tend à l’ennuie, dommage.
Tracklist:
01. The Dark Element
02. My Sweet Mystery
03. Last Good Day
04. Here’s To You
05. Someone You Used To Know
06. Dead To Me
07. Halo
08. I Cannot Raise The Dead
09. The Ghost And The Reaper
10. Heaven Of Your Heart
11. Only One Who Knows Me