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Archives quotidiennes : 12 novembre 2016

grill

  • Groupe : Grill
  • Album : Grill
  • Sortie2016
  • Label : Autoproduction
  • Style : Metal Extreme Barré
  • Site Web : www
  • Note: 16/20

L’Australie a toujours ce don de nous proposer des groupes qui savent se démarquer dans le milieu metal de par soit une certaine folie, soit une originalité, soit les deux.
Et Grill ne manque pas à la règle avec ce Ep 4 titres de vingt minutes qu’ils nous proposent ici.

Démarrant les hostilités par un sample tiré d’Alien illustrant donc le titre « Alien Abortion », les australiens proposent un death technique mais aussi complètement barré. La basse en impose dès le début, les rythmes de batterie sont effrénés, le chant death n’hésite pas à balancer de l’accélération démentielle un peu à la manière des espagnols d’Uncreation. Vient ensuite un passage plus lourd et groovy après quoi le blast revient. Le chant s’alourdit, balance même du ‘bree’ bien graveleux. Un sample fait son retour en guise d’interlude et l’on termine sur un boogie death metal où le pig squeal s’impose mais également (-et oui fausse fin annoncé-) sur les sprints dérangés de la basse et de la gratte.

« Anal Leprosy » démarre et ravage déjà tout sur son passage. Le début tape violemment, rentre dans le lard, booste avant qu’un break jazzy basse/batterie à la Cause For Effect n’arrive, et la suite est un mélange inattendu de styles. Notamment pour le passage épique au solo de gratte qui apporte une ambiance heavy et l’on s’aventure sur un death/thrash ‘cervicalement’ endommageant. Retour ensuite au trip jazzy pour terminer sur un tabassage en bonne et due forme.
Sur « Deformed » , un clavier vient poser une touche encore plus originale. Départ oriental technique avec la double pédale qui déroule avant qu’un bon vieux thrash aux riffs d’époque et chœurs viennent accrocher l’auditeur. La constance du titre se fait donc dans cette lignée thrash 80’s qui ravira les nostalgiques, et l’on en vient à un passage lourd down tempo . Lorsque la voix s’en mêle, on ne sera pas sans penser à Chuck Schuldiner, puis l’ambiance diffère encore ensuite pour passer à un passage encore plus massif. L’ambiance orientale fait son retour sur la final un peu à la manière d’ Al Namrood.

On constate donc qu’il se passe énormément de choses au sein d’un morceau de Grill et ce sera encore le cas sur « Mutilated Witches Kunt ». On part sur un doom death assez 90’s entrecoupé d’accélérations aux blasts. Les riffs saccadent alors que la double marque lourdement les temps, et l’on arrive ensuite vers un black metal symphonique appuyé par les claviers.

Et bien voilà, la richesse originale vient aujourd’hui d’Australie et Grill est un groupe à ajouter à la liste des plaisants groupes envoyés par le continent océanien.
Les ouverts d’esprit apprécieront mais il est quasi certain que les moins aventuriers y trouveront leur compte.

 


Tracklist :
01. Alien Abortion
02. Anal Leprosy
03. Deformed
04. Mutilated Witches Kunt

desolate-pathway

  • Groupe : Desolate Pathway
  • Album : Of Gods And Heroes
  • Sortie2016
  • Label : Autoproduction
  • StyleDoom Traditionnel Epique
  • Site Web : www
  • Note: 12/20

Combattants en armures pointant leurs armes vers Poséidon, mers tumultueuses, tridents, et autres fables mythologiques sont à l’ordre du jour sur le dernier album de Desolate Pathway. Il faut avouer que la mythologie grecque nous offre un contenu inépuisable pour un album de Trad-Doom.

Soyons direct, le doom traditionnel n’est pas le genre qui se renouvelle le plus. Et ce n’est pas ce Of Gods and Heroes qui va changer la donne. Formé par Vince Hempstead , ex guitariste du groupe culte Pagan Altar et de Mag à la batterie , le duo en est déjà à son deuxième Lp, propage de manière plus que correct ce qu’avait commencé Bedemon, Pagan Altar, Candlemass, et tous les autres pionniers du genre.
Ce qui est marrant avec cet album, c’est que les 4 premiers titres sont limite inutiles. Pas très inspirés, on a l’impression qu’ils sont la pour remplir l’album. Dommage, car si on ne persévère pas, l’auditeur risque de manquer le titre « Into The Realms Of Poseidon« , qui lui est un des meilleurs titres que j’ai pu entendre dans le genre. Des riffs me rappelant Cathedral, un côté vraiment épique accompagné par une ligne vocale en parfaite adéquation avec le thème.
Les titres suivant sont de relativement bonnes factures. Tous les ingrédients sont là pour que l’auditeur rentre dans le monde des monstres et des dieux imaginés par D.P. ( c’est là que les fans de porno ont un rictus au coin de la bouche).

Au final,Il ne manque plus qu’à Desolate Pathway d’être plus constant dans ces compositions et de nous offrir un album plein pour devenir un groupe incontournable.

 


Tracklist :

  1. The Old Ferryman
  2. The Perilous Sea
  3. Medusa’s Lair
  4. Into The Realms Of Poseidon
  5. Enchanted Voices
  6. Gods Of The Deep
  7. The Winged Divinity
  8. Trojan War

apocalyptica

Retour à l’Aeronef après la branlée monumentale d’il y a 2 semaines avec le Battle of The Bays Tour mais cette fois-ci dans une autre ambiance et une réduction de groupes : ce soir ce sont nos Frenchies de Dagoba qui vont ouvrir pour le monstre Finlandais Apocalyptica. Deuxième date française de cette tournée, on a pu voir que Dagoba avait eu une demi-heure au 106, et ce soir pas d’exception à la règle : on est donc parti pour trente minutes de French Metal. Le temps de se remémorer les bons sketchs des années 90 avec les collègues et on est vite parti dans le pit photo.


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Pas de fioritures, il fallait frapper vite, très fort et efficacement, sans risque mais le pari sera tenu pour les Marseillais, avec un son aux p’tits oignons et des lights bien sympathiques, le groupe va foutre un bordel monstre dans la salle Lilloise encore une fois ; grand coup de circle-pit, Wall of Death et on en passe.

Le combo a tenu ses promesses, surtout que l’attente du nouveau line-up se faisait de plus en plus attendre chez nous après le passage au Métaphone en Avril. Et si on savait déjà que Bastos ferait largement le taf, le p’tit nouveau JL a montré qu’il était aussi bien capable de tenir une scène que ses prédécesseurs. Un line-up tout frais qui a clairement fait comprendre que Dagoba va encore écumer les scènes pour encore un sacré moment.

Setlist : Bram Stoker’s Dracula, Eclipsed, Black Smokers (752° Fahrenheit), When Winter…, The Sunset Curse, I, Reptile, The Things Within.

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Un léger rêve d’ado qui se réalise ce soir : voir Apocalyptica. Si à l’époque où je commençais à écouter sérieusement des guitares électriques saturées, un pote me prêta un CD en me disant que ce groupe faisait rien comme les autres (ndlr : pour les curieux c’était Plays Metallica by Four Cellos) et effectivement, rien que le titre m’a mis la puce à l’oreille.

Instant flash-back terminé, et c’est avec  » Reign of Beer  » que le groupe entame son set. Rien à dire si ce n’est que d’entrée de jeu les quatre violoncellistes auront également un bon son malgré quelques pets ici de-là mais vite rétabli et un jeu de light complétement top. En tout cas, si ce dernier ne me parle pas plus que ça, la suite en mode  » classic  » va tout de suite faire mouche avec la cover de Refuse/Resist. Et c’est avec celle-ci que l’ambiance du concert d’Apocalyptica va se maintenir tout le long du concert avec des musiciens qui arpentent la scène de gauche à droite avec leurs instruments ou le public qui pogotera dans la fosse du début à la fin. On aura également le droit à l’intervention du  » chanteur  » presque officiel d’Apocalyptica sur quasiment tout les titres où il y a de la voix tels que  » I’m Not Jesus « ,  » Not Strong Enough  » ou encore  » Path. « 

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Après Moutain King, on aura le droit à un jeu de light Bleu/Blanc/Rouge et un medley de La Marseillaise/L’Ode à la Joie ainsi qu’un morceau d’Edith Piaf dont le nom m’échappe. Viens le temps des rappels avec Path, I Don’t Care et finalement le groupe finira sur  » One  » de Metallica, histoire de finir en apothéose sur un concert haut en couleur.

Setlist : Reign of Beer, Refuse/Resist, Grace, I’m Not Jesus, House of Chains, Master of Puppets, Inquisition, Bittersweet, Till Death, Shadowmaker, Not Strong Enough, Riot, Seek & Destroy, Moutain King, Medley Edith Piaf/La Marseillaise/Ode à la Joie, Path, I Don’t Care, One

Encore une fois ce fût une splendide soirée passé à l’Aeronef, rien à redire alors concluons de façon la plus simple, rendez-vous l’année prochaine pour de nouveaux concerts !

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Retrouvez toutes les photos de cette soirée chez nos amis de France Metal Asso : http://france-metal.fr/06112016-lille-laeronef-apocalypticadagoba/

Merci à Perrine d’A Gauche de la Lune pour l’accréditation.

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