Archives quotidiennes : 9 novembre 2016
Même pas deux semaines se sont écoulées depuis notre passage à Dunkerque pour aller voir Oddism et l’Esprit du Clan qu’on y retourne pour une date Death/Grind Extrême avec pas moins de cinq groupes ce soir ! Autant dire que cette date des plus ambitieuses (sûrement là plus ambitieuse que j’ai pu voir dans cette salle d’ailleurs) était, en prévision, là pour marquer les esprits, mais on y reviendra au long du live-report.
A peine arrivée devant la salle, il ne fait aucun doute que Frakasm était attendu vu les sweats qui trainaient à droite à gauche. Groupe Lillois étant à son quatrième concert, il a sorti récemment un deux titres et vient prendre d’assaut Dunkerque ce soir. Vu le running order, il fallait frapper fort, vite et efficacement pour offrir une entrée digne de ce nom. Ce que le groupe fera plus ou moins, pour deux bonnes raisons : le groupe tend plus vers un Death/Thrash Metal que vers les formations Brutal de ce soir et deuxièmement les influences se font clairement sentir tant ça tend vers du Cannibal Corpse ou du Slayer par moment. Mise en bouche toute fois efficace, ce jeune groupe n’en est qu’à ses débuts, affaire à suivre ! Par contre, point d’orgue des lights ce soir qui ne seront jamais vraiment exceptionnelles ce soir, même sur les groupes placés plus haut sur l’affiche.
Setlist : Intro, Hirosaki, O.P.W., Reaper’s Return, Cerebral Torture, Intro, Inferi Gloria
Quelques minutes de répit et voilà que les Allemands de Pighead déboulent sur scène dans un noir complet, qui sera quasi-permanent tout le long de leur set. Après Frakasm, la salle s’est vidée petit à petit, laissant quelques personnes à droite à gauche … donc audience réduite pour la suite du concert. Le groupe n’en démordra pas et enverra un Death Brutal à qui en veut. Efficace, mais beaucoup trop répétitif, l’attente se fait un peu longue au bout de quelques morceaux et on profitera de cela pour prendre l’air cinq minutes avant l’arrivée des Brésiliens de NervoChaos. Un nouvel album défendu à audience réduite ce soir donc.
Toujours après un enchaînement rapide, les Brésiliens de NervoChaos monte sur scène et là, c’est à peu de chose de près les mêmes propos que pour Frakasm : un Death Metal qui n’a pas grand chose à voir avec l’extrême violence des autres groupes mais bon, on fait avec. Si l’on a pas un excellent souvenir d’un certain album qui se trainait beaucoup trop en longueur et qui se perdait dans les méandres de toutes les sorties de 2006 malgré du guest de qualité (Krisiun, Dark Funeral, Napalm Death entre autre) le groupe aura su proposer un show qualitatif de leur dernière sortie et a visiblement appris de ses erreurs depuis. Pas spécialement dans les attentes de ce soir, mais un mauvais souvenir oublié.
Alors là Mesdames & Messieurs, on va partir en mode complétement nawak vu le groupe : Rectal Smegma. Du Porn Gore Grind aux 4Ecluses, bordel de merde. Comme quoi, tout peut arriver ! Si le genre n’est pas à prendre au sérieux de base pour pouvoir totalement comprendre le message implicite, il y aura légèrement plus de monde qui remplira la salle pour un show proche du bordel musical Taïwanais plus qu’autre chose.
Déjà on commence par un problème au micro qui fait durer l’attente un sacré moment et le groupe se verra jouer avec un peu de retard, mais vu la longueur des morceaux on se demande ce qu’il manquait ou pas en fin de soirée, le backdrop qui ne tient pas … bref. Mais quand le son commence à déboulé comme le taboulé dans les 4Ecluses, on zouke comme jamais aux sons des gars musclés des Pays-Bas avec un son qui oublie totalement la guitare et le chant au dam d’une batterie et d’une basse sur-mixé. Danseur du dancefloor du jeudi soir, bonsoir, le fun était totalement de mise pendant ce petit quarante-cinq minutes.
Fin du moment Zumba, et voilà que Gorgasm débarque sur scène. La salle s’est à nouveau rempli convenablement et le groupe s’en donne à coeur joie. Étant étranger à la musique du groupe, même le nom me disait absolument rien, je ne savais pas à quoi m’attendre et ce fût également l’une des bonnes surprises ce soir ; Gorgasm c’est Brutal, ça tâche super gras et il n’y a pas eu tant de bavures que ça hormis les lights qui, encore une fois, était plus que limite. Les Américains ont finalement réussi à faire monter (enfin) la pression ce soir en faisant bouger la salle comme il fallait. Il était temps, au bout du cinquième groupe.
Ce soir, la salle des 4Ecluses a clairement fait la date la plus ambitieuse de son histoire en terme d’extrême en ramenant des groupes qui, non seulement d’être rare de passage chez nous, propose un genre que l’on voit trop peu dans la région. Même si la populace n’était, encore une fois, pas au rendez-vous, la salle était déjà un peu plus remplie comparé deux semaines auparavant. Le rendez-vous est dors et déjà pris début Janvier avec une gigantesque date qui réunira un plateau d’anthologie : Nightland, Carach Angren ainsi que Fleshgod Apocalypse.
Retrouvez toutes les photos de cette soirée chez nos amis de France Metal Asso : http://france-metal.fr/03112016-dunkerqueles-4-ecluses-brutal-rampage-2016/
Encore merci à Aurélien pour l’accréditation.
- Groupe : Temperance
- Album : The Earth Embraces Us All
- Sortie : Septembre 2016
- Label : Scarlet
- Style : Metal Melodique avec des touches Prog
- Site Web : www
- Note : 14/20
N’y allons pas par quatre chemins, ce nouvel album de Temperance est du déjà entendu. Amateurs de Ancient Bards, de feu Oratory, de Delain ou même de Nightwish ce disque est fait pour vous. Mais si vous commencez à être blasé par le style où trône le groupe de Tuomas Holopainen, vous risquez fortement de faire ici une étonnante découverte. Et c’est bien fortuit car si on aime le Metal Mélodique et un minimum le prog ce troisième opus des Italiens se révèle vraiment sympa.
Il n’y a pas ici de génie, mais les onze titres proposés s’avèrent être d’un niveau plus qu’agréable. Le chant est bon, sans être exceptionnel, la partie technique est elle aussi d’un bon niveau et les compositions se laissent écouter sans peine.
Et si on faisait les présentation, avant de continuer?
Temperance c’est Chiara Tricarico (RavenWord) au chant, Marco Pastorino (Secret Sphere, Virtual Symmetry…) à la guitare et au chant ; Liuk Abbott (The Ritual, ex-Bejelit) à la basse, Giulio Capone (5th Element, Betoken, Wild Steel, ex-Pandaemonium) à la batterie et aux claviers. Le groupe existe depuis 2013 et a donc déjà enfanté trois albums. Ils sont rapides et gagnent manifestement beaucoup d’expériences au fils des productions. Le mixage et la prod sont comme l’ensemble, cohérent, sans mettre un instrument plus en avant qu’un autre.
Le premier morceau, « A Thousand Places » donne pour ainsi dire le ton. C’est mélodique et le groupe n’a pas poussé à fond le bouton ‘symphonique’ comme le fait Nightwish ou Kamelot. On se rapproche plus d’un Elvenking avec les violons et tout le bazar, mais aussi de groupes plus progressifs grâce aux claviers qui confèrent un esprit DGM du début. Le chant féminin croise le chant masculin, pour se démarquer de Nightwish, notez bien que c’est plutôt loupé. Bref, c’est dommage car par moment il y avait sans doute bien mieux à faire, comme par exemple éviter de nous sortir l’immanquable passage façon Opéra. Idem sur l’intro du titre suivant, totalement pompé sur Nightwish. Heureusement Temperance s’arrête là. D’ailleurs j’ai beaucoup pensé à Dragonland sur cette composition, allez savoir pourquoi. « Unspoken Words » remet le couvert avec les violons. Je dois admettre que si la touche de personnalité doit venir de quelque part c’est bien d’ici. C’est l’un des meilleurs titres de l’album. C’est d’ailleurs le premier auquel j’ai vraiment accroché. Refrain impeccable, le duo est aussi plus percutant. C’est un excellent single, un peu à la sauce The Murder of My Sweet, presque Rock.
L’autre tube de The Earth Embraces Us All c’est ce morceau, chanté en Italien, « Maschere ». On sent la demoiselle nettement plus à l’aise (même si le chant anglais est bon). Le titre est vraiment plus orienté Hard Prog que Metal Mélodique. Les claviers sont plus mis en avant et la rythmique se veut moins énervée. Que c’est beau l’italien…. Dommage que le titre soit si court.
Si la plupart des chansons tournent autour des trois ou quatre minutes, Temperance nous offre tout de même deux belles compos dépassant les huit minutes et même les treize pour la dernière de l’album. « Advice from a Caterpillar » se démarque nettement des titres de l’album. Ici nous sommes réellement sur quelque chose de plus Progressif. Le titre est long, plus technique, avec de superbes passages à tiroirs dont ce beau passage Jazz que l’on entend au 2/3.
Quant à « The Restless Ride » avec ses treize minutes tient il toute ses promesses ? Une fois de plus le groupe s’éloigne de ses racines proches de Nightwish et propose une musique fraîche et intéressante. Le titre semble être décomposé en deux morceaux distincts l’un plus prog l’autre plus orchestral. Le groupe prouve ici qu’il maîtrise assez bien les rythmiques dynamiques et variées. Les bonnes idées fusent et on se dit que le combo Italiens tient peut-être enfin les compositions qui dans un futurs proches -je n’en doute pas- les propulserons au devant de la scène comme peut l’être actuellement le groupe Australien Divine Ascension (dans un style cependant bien plus dur).
Un disque, qui n’est pas dénué de défaut, mais qui reste cependant dans la moyenne haute.
Tracklist :
01. A Thousand Places
02. At the Edge of Space
03. Unspoken Words
04. Empty Lines
05. Maschere
06. Haze
07. Fragments of Life
08. Revolution
09. Advice from a Caterpillar
10. Change the Rhyme
11. The Restless Ride
Sortez les küttes, les treillis et autres artifices Thrashy car ce soir, le » Battle of The Bays Tour » est de passage dans la métropole Lilloise avec King Parrot, Prong, Exodus et Obituary, rien que ça ! Quel bonheur donc de retrouver les amis du Nord sous le signe d’une grosse date des familles, surtout certains que je n’avais pas vu depuis plusieurs mois.
On commence ce soir avec King Parrot, jeune groupe fondé en 2010 en Australie qui va balancer d’entrée de jeu une sorte de crossover entre du Thrash, du Punk et du Hardcore sans jamais se cantonner à un style en particulier. Si le chanteur nous fait penser vaguement à un cousin débile de Phil Anselmo, il a méchamment la niaque sur scène et n’hésitera pas à descendre à plusieurs reprises dans le public pour envoyer de la flotte à qui en voudra. Après leur passage l’an dernier avec Weedeater et The Lumberjack Feedback, qui, semble t-il, en à ravi plus d’un, le groupe a encore une fois raflé les applaudissements d’entrée de jeu et à su chauffer la salle avec plaisir. Un groupe avec une ascension à surveiller.
Si le nom de Prong me parle déjà un peu plus que celui de King Parrot, bien que sans plus, les morceaux défilant aléatoirement dans mes playlists de ce groupe ne me laissait pas indifférent face à des rythmiques foutrement efficace et il me tardait de savoir ce que le groupe valait en live. On va pas se le cacher plus longtemps du coup, la branlée est totale et absolue. Que ce soit le frontman charismatique qui capte l’attention des premiers rangs (avec un faux air à la Robb Flynn) ou des morceaux qui font des ravages dans la fosse, le trio américain montre qu’il est à la hauteur et qu’il ne font pas tâche en tant que première partie avant les deux têtes d’affiches qui annonçaient une guerre sans précédent.
Si jusqu’à maintenant l’affiche semblait cohérente musicalement, faire monter sur scène Exodus avant Obituary semble un peu impromptu. Chez le deuxième groupe on a quelques passages mid-tempo sur les morceaux offrant quelques instants de répit mais fatalement un concert un peu plus reposant, le côté rentre-dedans d’Exodus ayant beaucoup moins voir aucune partie de ce type aurait clôturé la soirée de façon la plus brutale possible. M’enfin bon, ne chipotons pas plus et profitons du show XXL qui va laisser des traces ce soir.
Gary mais où est-tu ? En studio avec un autre groupe ? Pour ceux qui n’ont pas vraiment suivi, en ce moment il s’agit de Kragen Lum qui remplace Mister Holt qui continue à sillonner les routes avec Slayer. Et si Prong ne passe pas souvent voir jamais dans le Nord Pas de Calais, le dernier passage d’Exodus remonte à … une date inconnue également. Mais qu’importe, car même si la bande de Zetro ne nous vient pas si souvent, l’avis de démolition de l’Aéronef aurait du être déposé tellement un groupe à si peu souvent retourner une salle comme ça, si le matos photographie était offert ou bien était résistant à tout type de choc, on y serait allé, dans le pit d’Exodus ! Mention spéciale à » War is my Sheperd » où du sang a giclé dans le pit (Sur » Bonded By Blood » ça aurait était si cocasse !)
On arrive enfin au terme de cette gigantesque soirée Thrash/Death avec l’arrivée d’Obituary sur la scène Lilloise. Un an et quelques mois se sont écoulés depuis leur dernier passage nordique avec le Gohelle Fest et entre temps, le groupe nous a pondu un album live (qui sortait la veille de ce concert soit dit-en passant) qui a rejoint les mains des afficionados ce soir-là, comportant un nouveau morceau « Loathe » jouais ce soir et également une autre tournée avec le DeathCrusher Tour qui rassemblait avec eux les mecs de Voivod, Carcass et Napalm Death. Pas le temps de niaiser donc.
Les accords de « Internal Bleeding » met de suite les points sur les » i » pour nous faire comprendre que ce soir, Obituary est là pour finir le sale boulot et démolir ce qu’il reste de la salle de l’Aeronef. Même si le rentre-dedans d’Exodus présageait un soupçon de repos connaissant les morceaux de la tête d’affiche, il n’en fût finalement rien ; ce soir c’est avec un son clean, même si l’on ne va pas s’aventurer à dire proche du son studio, que le groupe va offrir une très belle performance à la hauteur de sa réputation…
… Quoi qu’un peu lourde à la longue, vu les têtes qui commençaient à partir à droite à gauche, ce sera à partir de ce nouveau titre que l’Aero se videra petit à petit, même si le public s’en donne à coeur joie dans le pit. Encore une fois ; choix réellement judicieux d’avoir choisi Obituary, moins rentre-dedans qu’Exodus en tête d’affiche ? La question se posera pour toujours chez nous.
Cepedant, au vu de la prestation que le band a donné ce soir, on peut imaginer que les vrais fans d’Obituary sont restés pour leur groupe, et cela jusqu’au bout du concert, au vu de la violence du pit, des cris d’encouragements ainsi que des headbangs dans toute la salle. Une dévotion qui fait la part belle pour un groupe qui avait encore à reprouver quelque chose après une reformation au début des années 2000, des albums moyens (Xecutioner’s Return ou Darkest Day) voir franchement pas terrible (Frozen in Time) et qui rattrape le temps perdu avec des tournées proches du non-stop et un album qui a remis les pendules à l’heure sur la scène Death Metal.
Le concert se finira donc avec le mythique « Slowly We Rot » des Floridiens et au final, qu’est-ce qu’on retiendra de cette soirée ? A 95% que du positif, les deux seuls points négatifs si l’on peut avancer un tel mot pour une soirée aussi réussie, c’est qu’elle ne fût pas complète, chose aberrante pour une telle affiche et aussi la lourdeur de fin de soirée avec Obituary. En tout cas, on aimerait avoir, pas non plus tout les week-ends puisque ce serait un sacré coût, mais plus souvent ce genre d’affiche qui, parfois, a un peu de mal à passer par chez nous.
Retrouvez les photos de King Parrot et Prong chez nos amis de France Metal Asso : http://france-metal.fr/22102016-lille-laeronef-battle-of-the-boys-europe-tour-2016/
Encore merci à Danièle pour l’accréditation, et encore désolé pour le manque de photos sur Exodus et Obituary avec mon boîtier qui a décidé de me faire une erreur de logiciel.
La reprise des concerts est enfin là après les festivals de cet été pour moi ! Sans joie dissimulée, je me rends aux 4Ecluses pour l’un des passages de la tournée de reformation du Clan, que beaucoup attendaient avec impatience. Ce soir, c’est Oddism qui ouvrira pour chauffer la salle, groupe originaire du Nord mais plus du côté urbain de Lille que des ports Dunkerquois, il se définisse comme faisant parti de la mouvance Mathcore (le terme me déstabilisera toujours) et ce soir était la bonne occasion de pouvoir profité de leur présence afin de découvrir ce que le groupe proposait.
D’entrée de jeu, nous serons plongés dans une ambiance froide qui régit le monde musical d’Oddism, mais entendait par-là l’ascension d’une montagne pour au final se prendre une avalanche sur le coin de la gueule arrivé en plein milieu du parcours. Si les concerts d’Oddism devraient être imagées, on pense que celle-là sera l’allégorie qui colle le mieux : ambiance Doomesque pour ensuite se prendre un raz-de-marée de riffs en pleine face qui vous déboîtera la mâchoire aussi sec à grands coups de rythmiques cassées propres au style et posés ici et là de façon efficace.
Même si le public était inhabituellement peu nombreux pour l’entrée, le chanteur n’en démordera pas en descendant dans le public histoire de faire bouger un peu tout ça avec un circle-pit de 6/7 joyeux lurons ou encore à faire un slam avec une audience réduite. Peu importe le nombre présent, Oddism sont clairement là pour s’éclater sur scène ainsi que nous donnés leur vision des choses, chose rare aujourd’hui dans le business.
N’hésitez donc plus à les chopper sur la route car ils sont en pleine tournée en ce moment, qui plus est si vous êtes fan de groupe de cette mouvance ou de mouvance proche comme le Post-Hardcore. Au final les seules choses que l’on pourra déplorées sont une crash qui ne sonnait pas tellement vu son état et la batterie qui était un poil trop fort.
Depuis 2012, j’attendais fortement de pouvoir retrouver Arsène et son crew sur scène après le fort souvenir du JP Fest. C’est après quatre ans d’attente et un fort remaniement de line-up (Bastos chez Dagoba, Shiro qui part et laisse Arsène seul au chant, Clem qui était présent depuis le début au poste de bassiste partira également) qu’on a l’occasion de pouvoir mettre l’oreille sur un nouveau disque et de nouvelles représentations en salle (et en festival ?) d’EDC.
La setlist va piocher dans les hits du groupe à travers toute la discographie, même si dernier album oblige on aura une majorité de titres du Chapitre VI. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, car même si les nouveaux titres passent très bien en live, le groupe a tout fait pour que les anciens soient également représentatifs de ce qu’était et ce qu’est toujours le groupe aujourd’hui ; une masse compacte d’énergie bouillonnante et une humanité sans limite provocatrice. Si la question se posait sur l’efficacité du groupe quand au changement de line-up, surtout au chant, elle ne se pose plus une fois vu en live ; l’Esprit du Clan est de retour pour faire brûler les planches et refoutre le bordel en France.
Setlist : Celeste, Et Caetera, Rat des Villes, Phénix, On Rase Pas Les Murs, Le Dernier Homme, Dans Cette Fournaise, Le Temps Assassine, La Théorie des Armures, Fils de Personne, Le Roi Est Mort, Hymne au Silence, Mesdames&Messieurs, Circus Frénésie, L’Art est Grand, Révérence.
Malgré une soirée un peu morose de monde (de visu environ 80 personnes) la soirée fût tout de même réussie et on passa un bon moment entouré des amis et de bonne musique, un décollage en douceur pour les concerts Metal de notre salle Dunkerquoise, en espérant qu’il y ais plus de monde sur les prochaines dates qui annoncent des têtes d’affiches assez impressionnantes.
Retrouvez également toutes les photographies chez nos amis de France Metal Asso : http://france-metal.fr/21102016-dunkerqueles-4-ecluses-lesprit-du-clan-oddism/
Encore merci à Aurélien pour l’accréditation.