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Heiiiii ! Comment tu vas ?!

Très bien merci ! Et toi ?

Très bien ! Très heureuse d’être ici avec toi pour parler du petit dernier de Kissin Dynamite, nommé Generation Goodbye. Tout simplement, quelle est cette génération qui fait l’objet du titre ?

C’est notre génération. Cet album est un reflet de notre génération. Nous avons tellement de possibilités avec notre génération, par exemple on a les smartphones, la musique sur internet, YouTube, on a tout. On pourrait croire qu’on est au paradis mais ce qui est bizarre ce que tout le monde est nerveux ou anxieux, personne ne sait plus quoi penser ni quoi croire, et on n’est pas aussi heureux qu’on devrait l’être avec toutes ces choses-là. Nous demandons juste pourquoi cela se passe comme ça. Et le truc c’est que je pense que tout le monde sait ce qu’il est possible de faire. Au lieu de comparer ce que vivent les autres à nos propres expériences, nous devrions profiter de chaque moment. Et surtout, il ne faut jamais être dépendant de toutes ces technologies, de toutes ces possibilités car ça n’apportera que du mal au final. Voilà, c’est notre message.

C’est donc un message pour la jeunesse.

Yep, parce qu’on est les premiers réellement à avoir grandis avec tout ça, Facebook, YouTube, les smartphones etc. C’est normal pour nous. Mais ce n’est pas naturel pourtant, tout ça a été créé par les humains. Donc des fois c’est bien de se détacher un peu de tout ça, de s’asseoir dans la forêt par exemple, sans rien. On en sera aussi heureux. Ça peut paraître un peu spirituel dit comme ça mais simplement, il ne faut pas être dépendant de toutes ces choses. Mais, je dois quand même reconnaître que c’est une bonne chose, toute cette technologie. En tant que groupe, on l’utilise tous les jours par exemple. C’est important pour la promo et c’est génial, on n’est pas en mode vieux conservateurs. Mais l’utilisation de cette technologie est importante, il ne faut pas en abuser. Pas trop de ci, pas trop de ça, c’est toujours la même chose.

Combien de temps avez-vous travaillé sur l’album ?

Nous avons immédiatement commencé à écrire des morceaux après la composition de Megalomania et en parallèle de la tournée. Si nous avions des idées, évidemment, nous les gardions. Donc on pourrait dire qu’on a travaillé sur ce dernier album pendant deux ans ou un an et demi. C’est juste assez de temps pour être relax, il ne faudrait pas être sous pression pendant trop longtemps quand on compose un album. On a pris notre temps, ce qui fait que le travail ressort comme on le voulait. On pense que c’est mieux de faire un album à fond tous les deux ans plutôt que d’en faire un tous les ans et, forcément, moins travaillé.

L’illustration de l’album est assez explicite. Mais y-a-t-il une signification cachée ? Un double sens ?

Oui il y a quelques petites choses cachées dans cette illustration. Tout le sens ne nous est pas servi sur un plateau d’argent. Bon, je ne vais rien révéler car je veux que tout le monde cherche. Je vais juste donner un indice : c’est par rapport aux nombres. Maintenant, à chacun de se faire sa propre signification !

Je chercherai !!! […] Comment trouves-tu le public français ?

Comme je le disais dans les précédentes interviews et c’est sincère, le public français est assez frénétique je pense. Les français deviennent complètement fous quand la musique leur plaît. Et encore une fois je dis ça honnêtement, pas seulement pour donner une bonne image ou quoi que ce soit. Mais voilà, c’est ce qu’on a ressenti vis-à-vis du public français après avoir joué plusieurs fois dans votre pays.

Quelle était l’inspiration ou les thèmes principaux dans cet album ?

Tout ce qui concerne notre société, notre génération et toutes ces choses étranges qui y sont reliées. L’esprit des gens, le fait qu’ils refusent de voir la réalité en face et leur vie telle qu’elle est. Ce « thème » est plus ou moins présent dans tout l’album. Mais, même si ça en a l’air, ce n’est pourtant pas un concept album, on ne voulait pas en faire un. C’est simplement que ça coule de source grâce à cet unique thème général.

Kissin Dynamite a travaillé avec Udo Dirkschneider en 2010 il me semble … Avec qui aimerais-tu travailler à présent ?

Le problème c’est que tous nos bons vieux héros sont soit décédés soit retirés du monde de la musique, ou de leur groupe … Lemmy vient de mourir, David Bowie bien qu’il ne soit pas un rockeur est vraiment cool aussi et très bon musicien … Beaucoup de choses bizarres sont en train de se passer avec AC/DC et je pense qu’il ne reste pas vraiment de temps pour travailler avec eux, on peut seulement leur dire au revoir … Sinon on aimerait vraiment beaucoup travailler avec Alice Cooper. Je ne sais pas si c’est possible mais je peux au moins en rêver. Et Bruce Dickinson aussi, c’est un rêve !

Y-a-t-il des invités sur Generation Goodbye ?

Oui nous avons une invitée en effet, elle s’appelle Jenni Haben, elle est la chanteuse du groupe gothique allemand Beyond The Black. Hannes, notre chanteur, la connais depuis quelques années, deux je crois, et il a fait un duo avec elle sur son album il me semble. Donc elle a voulu faire la même chose sur le nôtre.

Quel est ton meilleur souvenir en France ?

Quand on a joué au Hellfest. C’est énorme le Hellfest ! Ce n’est pas juste un bon festival, on voit que les créateurs ont voulu faire une belle atmosphère, ils ont mis ces décorations en metal rouillé et ça donne vraiment l’impression d’être en enfer ! (rires). Et on a joué avec des groupes comme Def Leppard et Whitesnake, et ça c’était incroyable. De très bonnes journées.

Est-ce que le groupe a eu de bons retours, de bonnes critiques sur le dernier album ?

Oui, par exemple il y a quelque chose dont je suis très fier. Nous avons un track by track qui est en train d’être fait et qui va être publié sur Facebook dans les jours qui suivent, où nous demandons à des musiciens de parler de nos morceaux. On a eu des musiciens comme Doro Pesch, Jenni, ou encore Schmier de Destruction par exemple !!! Ça fait vraiment du bien d’entendre que les collègues aiment ce que nous faisons.

Avez-vous été inspirés par des groupes en particulier pour cet album ?

Nous sommes inspirés par des groupes de manière générale, pas spécialement pour cet album. Par exemple des groupes old school comme Iron Maiden, mais aussi évidemment du glam comme Poison et Mötley Crüe. Mais nous nous inspirons aussi de choses plus modernes, après tout, nous vivons en 2016, c’est de notre temps, nous ne voulons pas sonner comme les groupes du début des années 80. Donc nous combinons ce côté old school avec des choses plus modernes.

Je comprends mieux ces sonorités électro dans Megalomania ! […]. Quels sont les prochains objectifs du groupe ?

Tout d’abord nous allons jouer dans des festivals et on va essayer d’y foutre le feu ! Et ensuite nous avons notre tournée en tête d’affiche dans toute l’Europe en automne, d’ailleurs nous allons jouer à Paris et à Nantes. Je ne sais plus quand mais on va y jouer ! Et l’année prochaine nous avons une autre tournée en tête d’affiche au printemps il me semble. Et tout doucement nous allons composer de nouvelles chansons pour faire un nouvel album, petit à petit. Ça va devenir de plus en plus gros.

Tu veux dire quelque chose aux fans ?

Oui ! J’espère que vous aimez le nouvel album, si vous l’avez déjà écouté du moins ! Sinon, je vous le recommande, c’est un album plutôt bon je pense ! Et si vous voulez nous voir en live, venez à Paris et Nantes, nous allons jouer beaucoup de morceaux !