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Le 28 avril de cette année 2016 marquait le grand retour d’Helloween en France, à Paris plus exactement. Après trois ans « d’absence » et l’excellent show à l’Olympia avec Gamma Ray, initialement, c’est la salle du Bataclan qui était sensée accueillir le groupe le 2 février dernier. Mais suite aux évènements, c’est au Trianon que les allemands ont finalement choisi de s’installer, le temps d’une soirée. Arrivée à 8h30 ce matin-là, j’ai été agréablement surprise de voir des fans présents tôt. Nous attendions avec impatience l’arrivée du tourbus. 9h45, le bus arrive, et le premier à mettre un pied dehors est ce cher Markus. Fidèle à lui-même, il n’attend pas une seconde pour venir parler et témoigner encore une fois de sa gentillesse inconditionnelle. Les Pumpkins sortiront de leur maison roulante les uns après les autres, tôt ou tard (plutôt tard que tôt d’ailleurs), n’hésitant pas à venir voir les fans déjà présents. Nous les avions vus fidèles à eux-mêmes, et qu’est-ce que c’était bon !

L’impatience était encore plus rude après avoir eu la chance d’échanger quelques mots avec les musiciens et après avoir jeté un œil sur la setlist, qui promettait un show inoubliable.

18h30, l’heure fatidique approche, tout le monde commence à se rassembler.

A 19h00, les portes s’ouvrent enfin. Après une petite demie heure d’attente, il était temps d’accueillir le trio de Rage. De par leur énergie sans faille et leur talent, les allemands ont réussi à chauffer la salle sans trop attendre. Comme à son habitude, Carlos Rodriguez était déchaîné et vivait son show, accompagné de Peavy (Peter Wagner) et Lucky (Vassilios Maniatopoulos). Le trio de choc avait ficelé un show à la perfection, on en oubliait presque qu’ils étaient en première partie. Si la performance était réussie de A à Z, il y avait quand même quelques temps forts comme « Back In Time », « Until I Die » ou encore le final « Higher Than The Sky », qui n’est pas sans avoir marqué les esprits. Bref, Rage, ça valait le coup, même si c’était vraiment trop court. En effet, après une toute petite heure de show, le trio cède la place aux citrouilles.

Après quelques minutes d’attente, les lumières s’éteignent, sur un fond de « Walls Of Jericho ». Nous découvrons une mise en scène magnifique aux couleurs froides du dernier album. La pression monte … Dani fait son apparition, suivi des autres membres ; entrée en scène majestueuse et pleine d’émotions. Qu’est-ce que c’est plaisant de les voir prendre du plaisir et être heureux de jouer ce soir !

Histoire de démarrer en beauté, Helloween entame son show avec le cultissime « Eagle Fly Free », de quoi nous mettre de suite dans le bain. Markus et sa bonne humeur éternelle étaient au rendez-vous, dès le mini solo de basse du morceau.

Ce qui allait suivre n’était pas une mince affaire : c’est au tour du célèbre « Dr. Stein » d’entrer dans la danse. Entrée des plus remarquables d’ailleurs, ce début de concert témoignait parfaitement de la place plus que singulière que le groupe a.

« Préchauffé » par Rage, le public est littéralement en transe. S’en suit le premier morceau du set issu du dernier album, « My God-Given Right », pour lequel le groupe avait d’ailleurs réalisé un clip. Andi semble être sous son meilleur jour, sa performance scénique et sa voix sont irréprochables ce soir-là.

Le retour au bon vieux temps ne se fait pas attendre, avec les morceaux « Steel Tormentor », « Mr. Torture » et « Waiting For The Thunder ». Le public connaît ses classiques ! L’ambiance est à son beau fixe, et la chaleur dans la salle est semblable au véritable sauna finlandais.

Revenons aux morceaux plus récents, avec comme bel enchaînement « Straight Out Of Hell » et « Heroes », deuxième morceau issu du dernier album.

Que serait un show d’Helloween sans un solo de batterie ? Il est temps pour Dani de montrer ce qu’il sait faire. Ce solo digne des plus grands confirme la technique pointue de Dani, et le place au rang des meilleurs. Loin de moi la volonté de prendre mon cas pour une généralité, mais je pense que ce soir-là je n’étais pas la seule à penser ça.

Le point négatif de ce solo est qu’il annonce que le set est déjà très bien entamé. Pas de transition, petit flashback avec « Where The Rain Grows », tout en énergie, ça fait plaisir. Arrivent ensuite « Lost In America » et « Power » ; joués à la perfection. Le grand Sascha est toujours aussi proche du public, contrairement à Weiki, fidèle à lui-même, champion des grimaces, et plus rien à prouver. C’est comme ça qu’on l’aime après tout.

Le morceau suivant est un classique du groupe en termes de ballades, il s’agit de « Forever And One » ; c’était la séquence émotion du concert. Mais l’occasion de « souffler » fut vite envolée, le mélange « Halloween / Sole Survivor / I Can / Are You Metal ? / Keeper Of The Seven Keys » était là pour nous faire revenir à la réalité. Mais cette fois-ci, la fin approchait pour de bon. Après « Before The War », c’était au tour du célébrissime « Future World » de nous en mettre plein la vue. Si Weiki n’a pas fait de solo avec sa bouche, ce morceau n’en reste pas moins inscrit dans les plus marquants de l’histoire d’Helloween sur scène notamment. Après plus de cinq Future World, il était temps de terminer le morceau. Et, last but not least, pour terminer en beauté, il ne fallait autre que « I Want Out » ; le moment de se déchaîner et de participer une dernière fois était arrivé.

Ce concert allait sans doute rester dans les annales. Les citrouilles nous avaient offert une setlist extrêmement variée, permettant de nous replonger dans les différentes ambiances et époques du groupe. La présence et la performance du groupe restaient inchangées, pour notre plus grand bonheur. C’est avec de magnifiques souvenirs en tête que je suis sortie de la salle, avec seule l’impatience de revoir Helloween.

Cette soirée est à saluer jusque dans son organisation.

Je remercie infiniment Helloween et Rage pour leur gentillesse et leur dévouement sur scène ; et je remercie bien sur également Roger de Replica Promotion et Base Production pour l’accréditation.