Archives quotidiennes : 15 janvier 2016
Bonne année à tous ! 2016 étant enfin arrivé, la reprise des concerts pouvait enfin avoir lieu pour nous, avec notamment cette date qui était attendue depuis un bon bout de temps. L’influence de forces cosmiques et d’extra-terrestres seront les mots d’ordres de ce soir, puisque les trois groupes ont pour thématique les êtres venus d’ailleurs.
A Night in Texas débarquera de sa soucoupe volante dans la Péniche Lilloise (mais pas pour nous voler nos vaches) pour ouvrir cette soirée d’ordre universel. Malheureusement, ce sera un groupe qui sera à 4 et non 5 sur scène ce soir, dû au fait que leur guitariste lead est très malade… Bon, tant pis. Avec un Deathcore qui va au fond de la cage à miel, les quatre australiens chaufferont un public venu pour la première tête d’affiche avec un mosheur (ndlr : ou un char à bœufs qui a failli me péter les chevilles puisqu’il s’est littéralement jeté sur moi) qui commencera les hostilités à la toute fin du set.
Efficace mais pas assez pour porter un véritable coup critique d’entrée de soirée puisqu’un peu trop répétitif, les Austr-Aliens ont une arme à toute épreuve, et c’est bien leur frontman complètement possédé par des forces universelles, il a su attirer toute l’attention sur lui, ce qui aura pour résultat de ne pas prêter un œil vraiment trop attentif aux autres membres sur scène si vous étiez devant. Un groupe d’ouverture qui aura au moins eu le mérite de faire d’une soirée une fête sous le signe des étoiles.
Si un groupe fait des vagues sur la toile US et sur la vague Deathcore tout court, il s’agit bien de Rings of Saturn. Riffs cosmiques, ponts spatiaux, breakdowns astronomiques, on aura le droit à une véritable démonstration technique de l’espace avec quatre nerds qui planent à 15000, à se demander s’ils ne sont pas en contact directement avec les extra-terrestres. Pic d’ambiance dès le deuxième morceau et jusqu’au dernier morceau, où les mosheurs s’en donnaient à cœur joie et où ça bougeait sévère, on s’y attendait un peu vu le nombre d’adeptes à la secte de Saturne qui était déjà devant la salle avant l’ouverture, en redemandant même des morceaux supplémentaires. Malheureusement, il y a un running à respecter, et c’est avec plaisir que l’on retrouvera le groupe un de ces quatre en live, même si cela ne reste surtout que de la démonstration technique.
Nouvel espoir du Deathcore Australien, Aversions Crown sera LA tête d’affiche de cette tournée d’environ une trentaine de dates et l’on peut être surpris ; pourquoi un groupe aussi populaire que Rings of Saturn se retrouve à faire leur première partie, de surcroît, quand la foule s’est surtout déplacée pour eux ? Et une salle à moitié vidée ? Bon. Le groupe joue quand même et envoie la sauce façon voie lactée, et bordel c’est efficace ! Déjà qu’en studio c’était une sacrée poutrelle mais avec l’énergie du live en plus, on n’a pas le temps de s’ennuyer ! Le groupe communique avec nous et fait la part belle du show ce soir, notamment lorsque le chanteur nous félicite de nos beautés françaises quand un « Fuck her right in the pussy » est sorti dans la salle, provoquant un bon moment d’hilarité avant de finir le show sur un Hollow Planet dévastateur.
Nouvelle date à La Péniche pour commencer l’année, date qui sera sold-out soit dit en passant, et qui confirmera à nouveau l’état des lieux, des groupes d’une programmation qui envoi le steak, un son au top quoi qu’un peu brouillon en début de soirée, le seul regret que j’aurais eu cette soirée sera de ne pas avoir pu prendre mon appareil photo suite à un défaut technique car il y avait des front-lights !!!!
Merci à l’équipe de La Péniche pour l’accréditation.