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Archives mensuelles : septembre 2015

Carmyn

  • Groupe : Carmyn
  • Album : One [EP]
  • Sortie : Mai 2014
  • Label : Autoproduction
  • Style : Rock / Hard Rock
  • Site Web : www
  • Note : 14.5/20

 


Carmyn c’est un petit bout de femme qui se lance dans une aventure musicale. Carmyn c’est une multi-instrumentiste, un peu touche à tout qui a envie de laisser parler ses sentiments et de faire découvrir son univers.
Son premier EP s’appelle sobrement One et a été enregistré au DNI Studio de Cédric Guesdon (T.A.N.K., Incry) en compagnie de musiciens orientés autant Hard Rock que Metal. 

L’EP se compose de 5 compositions orientées Rock et Hard Rock. L’ensemble est soft et est assez bien produit.
Le travail réalisé est sérieux et on sent derrière ces 5 titres une certaine maîtrise autant vocale qu’artistique. Il faut dire que Carmyn a de la bouteille. Elle chante dans un coverband consacré à M. Jackson (l’on peut voir ses performances sur son site) depuis un petit moment.

Dès 5 compositions j’ai particulièrement apprécié l’incisif « Disposable Love », plutôt direct et bien tourné. Carmyn connait bien le job est c’est le genre de titre qui laisse espérer du très bon pour la suite. De même avec « Respect Yourself » rappelant Slash et l’époque Slashnakepit

Que dire de plus sinon qu’à l’heure actuelle Carmyn bosse durement sur son premier album. Wait and See. 


 

Tracklist:

01. Betrayal
02. A Light in the Dark
03. Disposable Love
04. Respect Yourself
05. Alienated

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  • Groupe : Omrade
  • Album : Edari
  • Sortie : Avril 2015
  • Label : My Kingdom Music
  • Style : Metal / Ambiant Rock / Post Rock / Electro / Jazz
  • Site Web : www
  • Note : 16/20

 


 

Pas simple de rentrer dans l’univers de ce duo. Pas simple non plus de s’identifier à leur musique. Omrade ne propose pourtant pas une musique complexe, alambiquée ou bien torturée. Non, rien de tout ça. Omrade est simplement difficile à cataloguer. Les multiples écoutes n’y font rien, je suis perdu. Perdu, oui, mais pas comme si cela m’était inconnu, non plutôt perdu comme j’étais dans un épais brouillard dans un univers que je connais pourtant parfaitement.

Tout ça semble un peu étrange, pourtant le duo Français propose un disque très structuré. Eux savent où ils vont. La chance. Mais toute cette recherche psychologique et psychique quant à leur choix/direction musical/e rend Edari totalement hypnotique et mystérieux.

De « Mótsögn » magnifiant le Rock Psyché teinté de Jazz de Pink Floyd au Rock Zarbi/Electro (ma foi proche aussi de The Gathering) de « Satellite And Narrow » où la divine Asphodel vient poser ses voix hypnotiques Omrade surprend par sa maîtrise du/des sujets. C’est pertinent, intéressant, onirique et jamais cela ne surjoue dans le coté émotif. « Aben Dor » et son intro malsaine me rappelle l’ambiance de Silent Hill… justement il y a plein de brouillard dans ce jeu…

Les émotions sont là comme je l’ai dit et chaque titre en impose un différent. Chacun y verra midi à sa porte, car les indécis ou les sensibles apprécieront différemment chacune des compositions de Edari.
J’insiste bien sur ce coté difficile de l’album, à bien rentrer dedans, à bien l’apprécier à sa juste valeur, quitte à prendre les morceaux un à un hors contexte et à l’écouter plusieurs fois.
Croyez moi j’apprécie Edari et je ne peux que vous conseiller au moins de l’écouter quelques fois avant de juger.
J’évite de vous faire un titre par titre, pour ne pas vous gâcher les surprises, pour que vous puissiez découvrir par vous même cet/ces univers uniques crées par le duo de Français et par ses invités.

Si je terminais ma chronique en vous disant que Edari est une véritable BO de film ce serait déjà  trop en dire… Bonne écoute.


Tracklist:

1. Mótsögn
2. Mann Forelder
3. Luxurious Agony
4. Satellite And Narrow
5. Aben Dor
6. Friendly Herpes
7. Skam Parfyme
8. Otta Sen

 

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  • Groupe : Ghouls Stone Valley
  • Album : 31th Scareyard
  • Sortie : 2015
  • Label : Auto-Production
  • Style : Néo-Gothic Metal
  • Site Web : www
  • Note : 15/20

 

Néo-Gothique Metal, France. Un vent frais, certes, mais pas dénué de violence pour autant.
Ghouls Stone Valley, encore un nom inconnu au bataillon et qui aurait pu l’être encore un sacré moment si je n’avais pas reçu cette demande de chronique. Jeune formation de 2012, une brise des 90’s souffle tout de même ici, car vous pourrez, si vous êtes assez bordélique et que vous rangez vos Cds un peu n’importe comment, mettre celui là entre Issues de KoRn et Mechanical Animals du Révérend, le tout avec vos galettes de Rob Zombie qui dégueulent de votre armoire.

Musicalement vous serez donc face à l’hybride, le tout agrémenté d’une voix qui ne manquera pas de me rappeler une certaine chanteuse de Marseille sur Soma. On alternera entre passages hurlés venant tout droit de « Wake Up » et « Failling Away From Me » pour continuer dans les références, et sur les passages murmurés tels que sur « Détruit Moi » pour une autre.

Vu le style joué, on ne s’embêtera pas trop à se demander quelle partie se veut plus technique qu’une autre, si John 5 usait de Tremolo Picks ou encore de solos en tapping délirant, ça se saurait su depuis le temps, non  ?
Une ambiance d’horreur planera donc sur la galette, si peu que vous soyez un minimum sensible à ça, un peu comme sur l’intro de « Kindergarten« , prémices à l’ouverture des portes du cimetière et le petit soli aux ¾ du morceau reste appréciable. De plus le côté electro de la chose aidera beaucoup à maintenir cette ambiance du début à la fin de la galette, et on ne peut que l’apprécier. Le côté Rock punchy permet de ne pas tomber sur une linéarité trop constante, et ainsi de proposer un bloc varié et puissant, alternant entre ambiance dont nous avons déjà élargi la zone ainsi que des morceaux qui frappent bien à l’écoute.

Niveau production on aura rien à dire, tout est nickel, c’est lisse, avec ce côté un peu cradingue résultant de la musique des Ghouls, quoi qu’à vrai dire, le résultat reste trop singulier, et une basse sur le tas n’aurait pas était de trop, étant totalement perdue quelque part entre une guitare et les effets du clavier.

Un premier album fort en couleur et qui pourrait annoncer beaucoup de bonnes choses pour l’avenir, l’envie d’écouter le groupe en live pour savoir comment il est retranscrit et voir comment, visuellement, cela prends forme car oui, on ne prends pas un simple thème comme l’horreur pour en faire une coquille vide et sans âme, et Ghouls Stone Valley pourrait être digne d’intérêt si le groupe travaille dessus. Des réponses à des questions qui pourrait être éclairci aussitôt que nous nous verrons !


 

Tracklist :

01. Outbreak
02. 31th October
03. Let’s Split Us
04. Asylum
05. Come into the Ghoulshow
06. False Truth
07. Weird Song
08. SSDD
09. Kindergarten
10. Spread My Lies
11. Don’t Fear the Boogieman

 

On commence la 2ème journée de ce Gohelle Fest assez tard dans la journée, n’ayant pas eu la motivation de me lever ce matin malgré les activités proposées. Au choix  : la visite des terrils et de la brasserie, d’autre part le musée Louvre-Lens. Je profite donc d’être un lève-tard pour aller manger à la friterie assez proche du camping mine de rien (plusieurs points stratégiques pour récupérer de la nourriture sont assez proches d’ailleurs, quand ce n’est pas directement sur le site du festival)
Sympa aussi, l’organisation du Gohelle nous avait contactés par mail pour savoir si on prenait le petit-déjeuner, être à l’écoute de ses festivaliers ça fait plaisir mine de rien. Après être regonflé à bloc je me rends sur le site, en arrivant à la salle en avance pour les français de chez Dunkelnacht.

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Dunkelnacht (15h00 – 15h30)

A l’image de leurs compères Nirnaerth, le groupe vient souffler un froid morbide dans la salle Varet en début d’après-midi avec leur Black Metal. Tremolo picking efficace couvriront et rentre-dedans seront les maîtres mots de leurs musiques, laissant peu de place à la technique, on joue dans les règles de l’art donc. Ce sera l’occasion de découvrir ce qu’a le nouveau chanteur dans le ventre, et le grand blond sait bien se servir de son organe en tout cas, alternant passages growlés et érayés. Malgré ses nombreuses invitations, le public restera de glace face aux groupes, avec seulement quelques têtes qui voltigeront, et un son un peu brouillon dû à une basse qui couvre beaucoup trop la guitare.

Setlist  : Klaustrophobik Inoculum, Where Livid Lights Emblaze, In The Halls of Tortured Idols, Enthroned in the Light, Dissolved Fractal Esoterism, Rebirth of the Black Procession.

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WILD (16h00 – 16h30)

Nirnaeth les ayant remplacés au pied levé, les WILD prendront la place de Benighted sur le créneau prévu la deuxième journée. Il aura fallu peu de temps pour que la bande de Jérôme Thilly réchauffe la salle, avec une setlist tout droit tiré de leur dernier EP Hapiness is not Allowed. Derrière cet EP, il y avait un but, c’était de faire un guest = un morceau, donc au-delà de la déception de l’annulation de Benighted, ce sera une occasion de moins de pouvoir profiter de leur concert avec des guests derrière. Mais les WILD n’en démordent pas pour autant et vont casser la baraque à l’heure du goûter, avec un son au poil et une présence scénique bourru, on ne peut que profiter et de jouir à l’écoute. Cependant, presque à la fin du concert, nous aurons tout de même le droit à un guest en la présence d’Arno de Black Bomb Ä, car il aurait été dommage qu’un tel événement comme ce festival n’aurait pas pu être l’occasion d’expérimenter au moins une chanson de l’EP sans un copain. Il se collera à la tâche et sera là pour le morceau Inside ainsi que la reprise de MachineHead, Davidian. Le rendez-vous est déjà noter dans les agendas et nous avons hâte de les revoir avec les furieux de Pitbulls in the Nursery, entre autre.

Setlist  : Intro, OI Type X, Erynies, Eternal Cycle, Paranoid Schizophrenia, Inside (Feat. Arno de Black Bomb Ä), Davidian (MachineHead Cover) (Feat. Arno de Black Bomb Ä)

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Rotting Christ (17h00 – 18h00)

Vous dire que voir Rotting Christ à ce Gohelle Fest n’est qu’un doux euphémisme, vu la ferveur de leurs fans et de leurs apparitions en France voir même dans le Nord, l’attente était totalement absolue. Et ces prêtres comptaient bien absoudre leurs sujets à grand coup de Black/Gothique.
Metal, laissant derrière eux un désert vide de toute émotion possible après leur passage dans les terrils nordiques. Les frères Tolis seront également accompagnés de George Emmanouel et de Van Ace (changement de line-up récurrent en live) pour cette messe noire, et ce fût un rituel hyper puissant en émotion. En espérant pouvoir revoir  les Christ un jour.

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Tankard (18h30 – 19h30)

Avis aux soiffards, les plus grands alcooliques de la planète Metal viennent envahir la salle Varet  ! Et la brasserie aussi, mais ça rien n’est moins sûr, je me demande s’ils en connaissaient l’existence tiens …
Les assoiffés sont venus nombreux en cette fin d’après-midi pour remplir leurs chopes auprès de leur papa Geremia et sa bande, qui vont prendre autant de plaisir à être sur scène qu’auprès des photographes, et cette joie sera également partagée par leurs fans. Alors on pourra prendre plaisir sur des hymnes comme MetaltoMetal ou encore R  .I.B. (Rest In Beer) mais le son n’aura pas était d’une grande aide  ; avec une batterie surchargeant le son au point de ne laisser passer que la voix d’Andreas, je partirais un poil déçu, bonne prestation cependant d’un des BIG 4 Teutonic.

Setlist  : Zombie Attack, The Morning After, Rapid Fire (A Tyrant’s Elegy), MetaltoMetal, R.I.B. (Rest in Beer), Chemical Invasion, Rules for Fools, A Girl Called Cerveza, (Empty) Tankard.

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Entombed A+D (20h00 – 21h00)

Sans être vraiment fan des travaux du ‘sieur Petrov, on ne peux pas passer à côté de l’heure de concert et du plaisir qu’à su procurer le groupe ce soir. Tout y est pour les vieux Death’n’Rolleux, mais ce sera plus à un concert d’Entombed qu’Entombed AD auquel on assistera, m’enfin avec un seul album dans les pattes, cela aurait été compliquer de proposer plus que deux morceaux (???)
Par contre on repassera sur le piratage de la sono pour nous passer Radio France Inter  … Autant cela aura le don de provoquer l’hilarité, mais aussi l’exaspération.

Setlist  : Pandemic Rage, I For an Eye (Entombed cover), Revel in Flesh (Entombed cover), Second to None (Entombed cover), Stranger Aeons (Entombed cover), Living Dead (Entombed Cover), Chaos Breed (Entombed Cover), Out of Hand (Entombed cover), Wolverine Blues (Entombed cover), Left Hand Path (Entombed cover), Supposed to Rot (Entombed cover), Serpent Speech (Entombed cover)

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Panzer (21h30 – 22h30)

Très peu de monde pour parsemer la fosse, beaucoup de mondes dans les gradins, gros coup de fatigue pour les festivaliers au bout de deux jours ? Sûrement, du coup on peut dire que cela rendra ce concert un peu plus intimiste, et le trio n’en démordra pas pour autant. Pour rappel, il y a tout de même deux anciens membres d’Accept (Herman Frank et Stefan Schwarzmann) ainsi que Schmier, officiant également actuellement dans Destruction.
A l’image d’Entombed AD, je vous avouerais à nouveau ne pas être fan ni des travaux d’Accept ni de ceux de Destruction, qui, ne me parle pas tant que ça comparés aux autres membres du Teutonic Big 4 pour ce dernier. Ce sera donc d’une oreille discrète et pas très attentive que j’écouterais plus que je ne verrais le show du Tank Allemand dehors, tout en mangeant, mais tout y est plus ou moins  ; communication et son convenable sont de mise.

Setlist  : Hail&Kill, Death Knell, Panzer, Freakshow, Mr. Nobrain, Roll the Dice, Bleed for Your Sins, Temple of Doom.

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Carcass  (23h00 – 00h30)

Un pincement au cœur avant que Carcass n’arrive en se disant que c’est la fin ce de ce Gohelle Fest II qui est en train de se dérouler, mais qui sera vite oublier dû au show flamboyant des Anglais. Qu’on se le dise, si Carcass a su faire un retour avec Surgical Steel il y a 2 ans et fait toujours aussi mal en live, c’est non seulement avec le charisme de son frontman Mister Walker mais aussi avec une technicité chirurgicale, peu importe le terrain.
Que ce soit avec le son qui est LE meilleur son du week-end, un show lumière au top ou encore des effets projetés, on pénètre littéralement dans la carcasse, qui nous fera visiter pratiquement sa discographie entière et qui fera donc le plaisir des plus petits et des plus grands. D’ailleurs, What The Fuck  ? La salle est quasiment pleine à craquer alors que pendant Panzer, il n’y avait quasiment plus personne, et là, c’est pratiquement comble. Comme quoi …
Setlist  : 1985, Unfit for Human Consumption, Buried Dreams, Incarnated Solvent Abuse, The Granulating Dark Satanic Mills, Cadaver Pouch Conveyor System, Captive Bolt Pistol / Genital Grinder, Noncompliance to ASTM F 899-12 / This Mortal Coil, Exhume to Consume / Reek of Putrefaction, Black Star / Keep on Rotting in the Free Wold, Corporal Jigsore Quandary / The Sanguine Article, Ruptured in Purulence / Heartwork.

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Après un premier Gohelle fort de son succès, le festival a remballer pour une année de plus en proposant quelque chose d’encore plus gros, sur deux jours avec des têtes d’affiches loin d’être le premier groupe du coin. De plus tout y était pour le plaisir du festivalier, que ce soit le stand de merch, de bouffe ou autre, on pouvait largement trouver son compte. Un jeune festival, qui, même s’il comportait quelques problèmes au niveau de l’organisation (Où puis je récupérer mon pass  ? Plus d’indications  ? Affiches trop petites pour indiquer la direction du festival si l’on entrait dans Loos-en-Gohelle …) on ne peut nier qu’il est en bonne voix pour devenir quelque chose de solide, voir même devenir l’un des rendez-vous incontournable dans le Nord-Pas-de-Calais pour ces prochaines années. Du coup le rendez-vous est dors et déjà donner pour l’an prochain, au pied des terrils en Open Air avec une jauge agrandie pour arriver à 3000/4000 personnes.

Encore un grand merci à Guillaume et Elo pour l’accréditation et leurs disponibilités !

Un autre très gros merci à mon bro Cédric  » Slaytanic Pix  » de chez Metal Sickness pour ses sublimes prises photographiques !

A vous les studios  !
Les +  :

+ Enfin un t-shirt aux couleurs du festival  !
+ L’accueil au top, comme l’année dernière
+ Le camping à taille plus que réduite et humaine
+ Idem pour le festival
+ Les séances de dédicaces, avec un gros maximum de 70 personnes par séance
+ La Ch’tiflette
+ La proximité avec les commerces.
+ Les activités du matin mis en place le Samedi

Les –  :

– Petit problème d’organisation (sans impacter le bon déroulement du festival pour autant)
– Le système de ticket pour la bouffe, la boisson … Mais bon, je ne cesserais jamais de le répéter pour chaque festival que je fais, point de vue subjectif donc.
– C’est déjà fini  !

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  • Groupe : Atara/Miserable Failure
  • Album : Hang Them (split cd)
  • Sortie : 2014
  • Label : Kaotoxin
  • Style : Grindcore Explosif
  • Site Web Atara : www
  • Site Web Miserable Failurehttps://www.facebook.com/msrblflr
  • Note : 16/20

 

Quatorze titres pour dix huit minutes ! Le programme vous est annoncé direct : c’est un moment des plus explosifs que vous allez passer ! Les deux combos français se partagent les hostilités sous la bannière de Kaotoxin dans un grindcore puissant. Oubliez le quart d’heure américain et ses ambiances langoureuses, ici nous avons le quart d’heure (et quelques) français où vous pourrez inviter votre belle dans un pogo bestial.

Atara balancent une sauce épicée avec son grindcore sauvage aux passages groovy que ne renieront pas les amateurs de Napalm Death. Du blast qui tabasse, de la gratte bien rugueuse aux passages crust accrocheurs, et l’alliance des deux voix toutes aussi rageuses l’une que l’autre.

Le titre « Hang Them » alterne passages dansants et breaks bien blastés qui décapent sans doute encore plus en live.

« Burden » accroche également dès son riff de départ et son aspect plus lourd et dissonant. Mention spéciale au passage dans les 55 secondes complètement écrasant avec la double pédale qui s’en donne à cœur joie.

« One Minute Left » démarre avec des airs plus punk burné et en impose tout au long avec les breaks bien posés.

« Pedro » avait déjà, en guise de démarrage, emmené les troupes au combat sur ses parties destructrices et violentes. Un véritable appel au pogo comme nous le trouvons également sur un titre comme « Gelateen » sans concession où la distribution de gifles s’impose pour votre plus grand bien.

Vous auriez pu être trompé par l’intro de « Victims » qui semblait pourtant signer un semblant de trêve, c’était sans compter sur sa suite mêlant un bon vieux crust des familles et ce grindcore toujours aussi boosté aux amphets.

Voilà donc qui s’avère déjà très douloureux pour vos oreilles, mais vous avez dansé, je vous ai vu.

Le flambeau est pris ensuite par Miserable Failure qui propose également un grindcore chargé d’influences différentes. Là où pour Atara nous avions des touches crust, nous avons ici des passages plus hardcore ou encore black metal.

On pensera dès les premières notes d ‘ « Unus et Solus Mihi Es » aux survitaminés d’Agoraphobic Nosebleed ou encore Drogheda avec du bpm qui défouraille sévère. Des passages alourdissent l’ambiance dans un trip plus hardcore, la voix hurle furieusement.

Miserable Failure s’occupent littéralement de vous tronçonner le conduit auditif à grand coups de riffs incisifs énervés à souhait alors que la rythmique digitale vous mitraille jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une misérable fêlure de votre crâne frêle.

Vous ne saurez plus où donner de la tête sur le mot d’ordre commun à Atara : « Hang Them », le carnage sait intégrer une partie maladivement dissonante et plus lourde sur la fin du titre. Efficacement hystérique.

« Crevez Tous » serait la bande son idéale pour envoyer vos vœux de bonheur de début d’année. L’optimisme est décimé par la brutalité bestiale de l’ensemble, un petit répit vraiment léger sur une partie groovy s’intègre tout de même-Vous voyez bien qu’ils ne sont pas si cruels que ça?-.

« Obituaries » démarre sur des airs accrocheurs et pachydermiques et l’hystérie reprend de plus belle pour vous décrocher la tête.

Miserable Failure, ton univers impitoyable, on se le prend bien dans la face sur « 6931 45 7325 » également. Court mais précis avec ce passage hardcore l’espace de quelques courtes secondes.

« May You All Be Cursed » hume bon l’ambiance sludge/black metal avec son côté dissonant bien prononcé, cette ambiance nauséeuse et suffocante.

Comment dire ? Il y a peu de chances que vous ressortiez indemne de cette collaboration de ces deux groupes ultra explosifs. Une galette…que dis je ? Une véritable tarte aux clous qui vous est proposée qui aura autant d’effet sur vous que le passage d’un TGV sur votre crâne. Puissant, sauvage et tellement bon. Encore une bonne sortie de chez Kaotoxin.


Tracklist :

01. Atara : Pedro
02. Atara : Hang Them
03. Atara : Victims
04. Atara : Burden
05. Atara : Gelateen
06. Atara : One Minute Left
07. Miserable Failure : I Miss You…
08. Miserable Failure : Unus et Solis Mihi es
09. Miserable Failure : 6931 45 7325
10. Miserable Failure : Crevez Tous
11. Miserable Failure : Hang Them
12. Miserable Failure : Obituaries
13. Miserable Failure : Pink Coffin
14. Miserable Failure : May You All Be Cursed Forever

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  • Groupe : Evisorax
  • Album : Goodbye To The Feast… Welcome To Famine
  • Sortie : 2015
  • Label : Bones Brigade
  • Style : Grindcore
  • Site Web : www
  • Note : 16/20

Pour la suivante, je conseille aux âmes sensibles de s’évader loin, très loin. Amateurs de variété et consorts, faites vos bagages car ce qui suit fait mal, très mal.

Evisorax viennent d’Angleterre et nous présentent cette galette grindcore mixée au crust/powerviolence. A noter que c’est sous la bannière de Bones Brigade que les britanniques proposent cette démonstration de folie rageuse.

Ici, on ne fait pas dans le détail,c’est droit au but. On pourra aisément conseiller ce groupe à des adorateurs de Discordance Axis, Brutal Truth voire même Mindflair.

Des titres comme « Greedy Pig », « The Last Horrendous Concubines » par exemple vous foutent une race sévère. Encore plus de dégâts qu’un lendemain de cuite extrême. De sérieux dommages collatéraux causés par l’ultra rapidité du batteur qui vous lacère le cerveau à coups de baguettes tant par les blasts que les parties cymbales.

« The Last Horrendous Concubines » est terriblement barrée avec ces riffs complètement hystériques.

Le combo agrémente des parties un peu plus Hardcore comme sur « Locust Breeders » ou même « End User (Director’s Cut » pour venir alourdir un peu l’acharnement qui vous broiera le conduit auditif.

« So Many Fat People, During The Famine » se démarque des autres titres. D’une part nous avons la durée qui avoisine les cinq minutes (morceau donc le plus long), mais l’ambiance est plutôt axée sludge avec du chant clair. L’addition est ici bien lourde et en impose. De bons breaks bien barrés, massifs et quasi maladifs se feront un plaisir de vous endommager un peu plus le cerveau.

Niveau démence, nous en trouvons également à gogo dans « All The Best Bits, They Left Out Of Your Death » et « Blood Fucking Blisters ».

Les deux titres sont extrêmement dérangés et vous colleront droit dans le mur comme cet excellent final d’ « All The Best Bits… ».

La galette est donc à conseille aux plus braves, aux habitués de décharge sonore, de coups bien portés dans la face, aux férus de Grindcore/Powerviolence. Les treize minutes que nous avons ici vous seront fatales.


Tracklist:

  1. Greedy Pig

  2. Blood Fucking Blisters

  3. The Last Horrendous Concubines

  4. Locust Breeders

  5. End user (Directors Cut)

  6. So Many Fat People, During The Famine

  7. All Their Best Bits, They Left Out Of Your Death

De retour à Loos-en-Gohelle pour le deuxième round du Gohelle Fest  ! Après une franche réussite l’année passée avec Kreator en tête d’affiche ultime à la journée, le festival remet le couvert et va pousser jusqu’aux bouchées doubles cette année en ajoutant une journée de plus au festival (ce qui inclura camping) et proposera une affiche plus … qu’indécente, car si un jour on m’aurait dit qu’une telle affiche serait présentée dans le Nord de la France, j’aurais sûrement ri. Et pourtant…
Après une bonne heure et demi de route, je vais poser la tente dès maintenant, pour prendre ensuite mon pass press tant bien que mal et je patiente avant de m’installer devant Yrzen puisque la salle n’est pas encore ouverte, donc petit tour du côté du site. Moins de stands que l’année dernière mais j’y trouve mon compte tout de même.
La salle ouvre à l’heure, et par la même occasion avec le concert d’Yrzen.

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Yrzen (16h30 – 17h00)

A l’image de leurs prédécesseurs Inayah et Diary of Destruction, l’un des groupes locaux à ouvrir cette année aura la tâche de chauffer la salle, cet exercice toujours difficile. Et Yrzen va le subir, même si le mot peut sembler exagérer, il y a eu pas mal de soucis, entre quelques erreurs, un micro avec son pied qui arrivera dans le pit photo, des samplers complétement noyés et une guitare presque absente, comment profiter du show  ?
Avec une salle au quart rempli,  le stress a joué un peu en défaveur, n’oublions que nous avons affaire à un jeune groupe, qui se peaufinera au long des années, mais la communication passe finalement plutôt bien et certains morceaux accrochent plutôt bien l’oreille, à revoir dans de meilleures conditions donc.

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Nirnaeth (17h30 – 18h00)

Là on va rentrer dans des explications un peu rapidement en besogne, cependant pour résumer cela, Nirnaeth remplace WILD sur le créneau du Vendredi, plus bas sur l’affiche, le running refit modifié … Bref, vous connaissez la chanson.
Un poil plus grisonnant que leur jeune compatriote Nordiste, Nirnaeth va envoyer un gros froid dans la salle Varet en fin d’après-midi avec un Black/Thrash classique, mais pas dénuée d’efficacité. L’expérience de la scène se fait également ressentir, l’ambiance des groupes des ’90s est de mise, une bien belle mise en bouche avec un son quoi qu’un peu trop mise en avant sur la batterie. A revoir dans de conditions encore plus intimiste avec leur passage au Fils d’Odin le 2 Octobre.

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M:PireOfEvil (18h30 – 19h30)

3ème groupe et déjà du LOURD en barre de 500 qui arrive avec Mantas et Tony «Demolition Man  »  Dolan. Pour les présentations rapides afin de mettre les idées au clair à ceux qui ne connaissent pas ces deux bonhommes, Mantas est le guitariste d’origine de Venom (avant de partir définitivement du groupe en 2002) et Tony Dolan remplaça Cronos le temps qu’il n’était plus dans le groupe (Donc entre fin ’80 et milieu ’90 si mes souvenirs sont bons.)
Et c’est à partir de ce moment que l’on va comprendre que les années sur scène n’ont pas servis à rien, les deux compères ayant motivé les premiers headbangers de la salle, avec un son beaucoup plus correct et un Tony Dolan n’hésitant pas à discuter et plaisanter avec nous, on prends un vrai plaisir aux sing alongs des anciens titres de Venom tels que  » Countess Bathory  »  et encore plus sur  » Black Metal.  »  A revoir  absolument, le groupe deviendra sûrement une habitude dans ces passages dans le coin  !

Setlist  : Demone, Die Hard (Venom Cover), Hellspawn, Don’t Burn The Witch (Venom Cover), Blackened are the Priests (Venom Cover), Carnivorous (Venom Cover), Wake up Dead, Parasite (Venom Cover), Taking It All, Hell to The Holy, Welcome to Hell (Venom Cover), Black Metal (Venom Cover), Countess Bathory (Venom Cover)

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Tagada Jones  (20h00 – 21h00)

Quelques bruits de couloir qui seront confirmés vers la fin du set par Nico couraient que Tagada étaient en panne sur la route, mais finalement c’est à l’heure que la bande jouera son set de pur Punk Hardcore. Autant le dire tout de suite, le Punk et moi ça fait 2, mais ce soir je dirais qu’il a fait 1,5 voir 1,25. Tagada Jones possède une véritable énergie sur scène (à vrai dire vu le genre, fort est à penser que ça allait être le cas) mais aussi à ma grande surprise un vrai show visuel assez fort et marquant pour me faire dire qu’au final, le Punk c’est pas si mal que ça  ! Un son correct, de l’énergie à revendre et une setlist forgé par le sang et la sueur, et on a le droit à la vraie première ambiance dans le public depuis le début du festival. Le rendez-vous est dors et déjà repris dès Janvier accompagné de leurs inévitables frères Black Bomb Ä à Calais.

Setlist  : De l’amour et du sang, Instinct Sauvage, Le Chaos, Yec’hed mad, Descente aux enfers, Tout va bien, Zéro de conduite, Cargo, Les Nerfs à vif, Vendetta, Dissident, Je suis Démocratie, Plus de son, plus d’image, Le Feu aux poudres, La Traque, Karim&Juliette.

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Eluveitie  (21h30 – 23h00)

Début d’Eluveitie, le concert commencera un peu en avance, je décide de me placer dans les gradins pour le concert. Et autant les Tagada ont su convaincre l’esprit du vieux Thrasheur qui était en moi, autant Eluveitie m’a laisser de marbre sur ce coup … Je dois avouer que je ne comprends pas trop comment pogoter sur les titres «calmes»  du groupe, plus proche pour moi à faire les ouvertures de bal folklorique que les concerts où hommes et femmes se violentent en se poussant. Bref, pas trop ma tasse de thé, mais on ne leur retirera pas que la presta était carré, avec un son correct et cela malgré le nombre d’instruments utilisés, des samplers qui ajouter un véritable timbre aux morceaux et que la plus forte affluence de la journée se fera sur eux.

Setlist  : King, Nil, Thousandfold, Slanias Song, Omnos, The Call of the Mountains, From Darkness, Brictom, Scorched Earth, Meet the Enemy, Neverland, A Rose for Epona, The Siege, Quoth the Raven, Tegernakô, Havoc

Rappel  : Alesia

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Obituary (23h30 – 00h30)

Encore une avance sur le planning et on passe à la tête d’affiche du jour  : Obituary. Les Floridiens débarquent à nouveau en France après leur passage 2 mois et demi au Hellfest pour retourner la salle Varet … ou du moins ce qu’il en reste, les fans d’Eluveitie jugeant bon d’aller se coucher laissant une salle à moitié vide. Autant vous dire que le vieux Thrasheur que je suis ne sera pas 100% objectif sur un concert d’Obituary avec si peu de monde pour en profiter, tellement ce groupe déboîte sur galette. Les titres d’anthologie comme ‘Til Death, Violence ou même le final sur Slowly We Rot sont toujours joués avec la même énergie et le même plaisir, même si un petit Threatening Skies n’aurait pas de trop et tout cela avec une communication plus qu’abusive des musiciens que du public, un grand moment de communion. Seul bémol  ? Pourquoi vous avez trancher d’une demi-heure votre set  et n’avoir jouer qu’une heure au lieu d’une heure et demi  ? Une question qui restera peut-être sans réponse.

Setlist  : Redneck Stomp, Centuries of Lies, Visions in my Head, Intoxicated, Bloodsoaked, ‘Til Death, Don’t Care, Back to One, Violence, Inked in Blood, Slowly We Rot.

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La première journée du Gohelle Fest touche à sa fin, la fatigue prends place mais avec les amis présents on profite du camping pour faire «Party Hard  »  entre nous. Sacré moment passé aussi avec Vincent Dupire, présent sur le camping une partie de la nuit également, de quoi motiver les groupes aussi pour le lendemain. Une autre journée pleine de promesses nous attends, donc à demain !

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  • Groupe : Ancient Moon
  • Album : Vvltvre
  • Sortie : 2015
  • Label : Satanath Records
  • Style : Black Metal Ritualiste
  • Site Web : www
  • Note : 17/20

 

Ancient Moon est un projet international partagé entre la Suisse, La France et la Belgique et ils nous présentent leur art très sombre par le biais de cet album sorti chez Satanath Records.

Cette galette se compose d’une seule piste de 29 minutes et elle saura creuser au plus profond de votre âme. L’ambiance est oppressante et sombre et l’atmosphère hypnotique allie un côté brutal avec des blasts destructeurs, des mélodies de guitares glaciales et incisives avec un côté ambient bercé par des nappes de claviers.

Les vocaux varient efficacement, passant de l’incantatoire avec ce côté qu’apprécieront pour sûr les amateurs d’ Attila Csihar, au hargneux et vociféré en conservant au travers des changements cette ambiance lourde, nauséeuse, glaciale et très dérangeante.

Le black metal ritualiste est lugubre à souhait, les breaks atmosphériques précèdent le carnage, le sacrifice progressif de votre âme avec ces riffs qui vous lacèrent, les rythmes qui vous assomment frénétiquement et la voix qui évoquent les forces du Mal. Un véritable résumé de vos pires cauchemars en direct.

Nous saluerons l’efficacité avec laquelle le trio parvient à faire conserver toute attention à l’ auditeur, pris au piège de cet art diabolique et sombre par la force des passages aussi variés que transcendants.

Je me permettrai le néologisme « Malefficace » pour résumer l’effet causé par cet opus oppressant et clairement bien ficelé. Les amateurs d’ambiances sombres seront charmés par cet album des mystérieux Ancient Moon.


Tracklist:

  1. Preastigitum Altareas

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  • Groupe : Outre
  • Album : Ghost Chant
  • Sortie : Avril 2015
  • Label : Godz ov War Productions
  • Style : Black Metal
  • Site Web : www
  • Note : 17/20

Voici le premier album du groupe Outre, qui se nomme Ghost Chants.

On découvre un package avec un design très original : du doré, du blanc sur la couverture et sur le dos de l’album du noir et gris, avec une écriture gothique blanche ou doré. Le CD et noir et le nom du groupe gravé sur le noir.

Ce Ghost Chants propose 7 titres. À la première écoute du cd, on est transportés dans un monde très obscur et très speed ; Un vrai régal. En concert ça doit bien dépoter.

Outre à tiré ses inspirations du groupe français Deathspell Omega et y ajouté quelques tendances progressistes comme le proposent certains nouveaux arrivants allemands du type Vehemenz.

Damian Igielski et le guitariste Mateusz Jamroz fournissent des riffs et des mélodies plus explosives les unes que les autres. Maciej Pelczar à la batterie tape tout ce qu’il peut sur ses fûts et même la basse de Marcin Radecki peut être entendue entre la batterie et les guitares. Le chant est tout bonnement magnifique, il a ce mélange de l’étrange que propose Attila Csihar de Mayhem, le même style de voix de Nergal (Behemoth), et la voix robotique de Denis Snake Bélanger (Voivod). C’est tellement puissant à écouter. On peut retrouver par moments des chansons telle que « Ghost« , prenante et qui vous restera dans votre cerveau.

Pour ma part une belle découverte et surtout un album riche en black metal, riche de voix, riche de riff, riche de titres extra.

Un pur plaisir , pour les fans. Du bon son , une très bonne atmosphère.


 

Tracklist :

01. Chant 1 – Departure
02. Chant 2 – Shadow
03. Chant 3 – The Fall
04. Chant 4 – Lament
05. Chant 5 – Equilibrium
06. Chant 6 – Vengeance
07. Chant 7 – Arrival

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  • Groupe : Cien 
  • Album : Ecce Omo [LP]
  • Sortie : Décembre 2014
  • Label : Old Temple
  • Style : Black Metal
  • Site Web : www
  • Note : 17/20

 


 

Aujourd’hui je vais vous parler de l’album Ecce Omo du groupe Cien , venue de Kraków en Pologne .

Je découvre avec stupeur , le 3 ème album du groupe… si je ne me trompe pas. Une belle pochette avec un coté black, un coté red, avec un côté vieilli, avec des ronces d’arbre avec des épines, et un homme replié sur lui-même, étrange…

Voici venu le moment de l’écoute, une belle surprise auditive pour du black metal (je ne suis pas forcément fan en temps normal).

L’album est subtil et on se retrouve dans un univers pas très humain, sombre et pur. Une petite touche de Doom mélangé à du bon vieux black metal donne un beau mélange.

On peut retrouver de bons grognements sataniques côté le chant qui s’échappent de la gorge de Gulver. Niveau batterie on sent l’énergie de Perkusja, de la basse par Prins, sans oublier Sed. Un groupe de jeunes qui doit ravir les fans du groupe. 

Ce Ecce Omo propose 7 titres. C’est un album est assez sombre musicalement parlant, normal, c’est du black metal mais qui se laisse écouter en boucle sur le PC. Quand la colère se transforme en désespoir et le métal noir classique en DSBM atmosphérique marque Nyktalgia que Krakauer a atteint l’apogée musicale.

Les Polonais sont maîtres de leur musique… On espère que le groupe continuera d’évoluer et qu’on les retrouvera sur la scène française pour de bon concerts. Pour ma part j’ai aimer l’album et il s’en est dégagé une très bonne écoute. Je le conseille à tous les amateurs de BM. 


 

Tracklist :

01. Rebellion
02. Betonowe Krolestwo
03. Lustfulness
04. Slave of Life
05. Umarly Krzyk
06. Ecce Homo
07. Silent March