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  • Groupe : Barbelith
  • Album : Mirror Unveiled
  • Sortie : 2015
  • Label : Grimoire Records
  • Style : Post Black Metal
  • Site Web : www
  • Note : 17/20

 


 

Voici venir Barbelith, de Baltimore proposant ce Ep de 4 titres à la touche black metal atmosphérique et progressif agrémenté d’une touche post rock bien implantée.

Le démarrage s’opère sur les chapeaux de roue avec l’hystérie collective de « Beyond The Envelope Of Sleep » où la rythmique se fait des plus diaboliques, les riffs,eux sont tout aussi maladifs et les vocaux écorchés à souhait. Le tout provoque une atmosphère très psychédélique, dérangée et sans répit. Les blasts fusent ensuite et le black metal alterne entre ultra rapidité avec des blasts infernaux et breaks plus saccadés emplis d’ambiances un peu screamo.

Après cette furieuse mise en bouche,c’est le titre le plus long « Astral Plane » qui suit. Les touches post rock planantes se confirment dès l’introduction avant d’aborder ensuite un black metal mélodique plus cru. Le batteur redouble de hargne et de décalages sur les passages plus posés. Le chant appuie l’atmosphère hargneuse et mélancolique du morceau. Le voyage de ce titre qui avoisine les quatorze minutes se fait sans accroc, alternant instants ultra rapides purement black metal et d’autres plus posés et post rock où chaque instrument est à sa place et possède son rôle majeur dans la composition des titres. Les vocaux proposent même un côté plus atmosphérique, proposé par nappes. On se laisse également planer sur un break très ambiant digne de Sigur Ròs et la poignante mélancolie qui le caractérise.

Le voyage astral se poursuit avec « Black Hole Of Fractured Reflections » et le démarrage, comme son prédécesseur se fait progressif par son introduction des plus trippantes. L’ambiance interstellaire découle ensuite sur un black metal mélodique où la rythmique se fait plaisir.

L’ensemble est toujours aussi riche en émotions et les blasts alourdissent l’ensemble atmosphérique. Les changements sont toujours aussi riches et affirment la puissance du style de Barbelith. L’énergie s’apaise ensuite, le tempo allant à decrescendo et le final assomme avec brio.

C’est « Reverse Fail » qui termine le voyage. Le lugubre est toujours d’actualité avec ces injections de violence rageuse qui agit comme une véritable hypnose emportant vers des mondes lointains. Véritable tourbillon émotionnel, la puissante emprise du titre se fait addictive.

Une sympathique demi heure passée par le biais de ces quatre titres de Barbelith. Il est clair qu’il vous faudra apprécier un minimum le black metal pour apprécier ce combo, mais l’opus ici présent fera facilement planer les férus.


Tracklist:

  1. Beyond The Envelope Of Sleep

  2. Astral Plane

  3. Black Hole Of Fractured Reflections

  4. Reverse Fail

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  • Groupe : Armed For Apocalypse
  • Album : The Road Will End
  • Sortie : 2013
  • Label : Ironclad Recordings
  • Style : Power Sludge Core
  • Site Web : www
  • Note : 18/20

 

Ce qui va suivre fait dans le lourd, très lourd, l’énergique et l’écrasant. L’auditeur se retrouvera moulu par les mammouths qui débarquent des USA, j’ai nommé Armed For Apocalypse.

Déjà forts d’un premier album, les gars de Californie remettent la couche, que dis-je, l’énorme dalle de béton armé pour l’Apocalypse.

Variant de passages Hardcore qui pourraient rappeler Throwdown à d’autres plus sludge dignes de Crowbar ou encore Rabies Caste, le style s’avère aussi pesant que groovy.

Prenons « Better Worlds » avec ce riff qui tend vers l’épique, une basse présente et massive, une rythmique élephantesque, la voix puissante et ce passage dissonant sur la fin s’avèrent plaisamment colossaux.

« The Well » pose les armes très lourdes d’un côté purement sludge, aussi torturé qu’agressif, sombre, et ce son de grattes très gravement accordé défouraille.

L’ensemble assomme et enfume pleinement l’atmosphère. Un break posé, limite planant vient signer une trêve qui s’avère brève avant que le final plus mélodique et épique que l’on avait apprécié dans « Better Worlds » ne vienne finaliser le plaisir.

L’énergie Hardcore lourde mais patator à pogos se dégage de « The Starting Line Is A Trip Wire» ou encore « Open Wound » avec des passages gutturaux bien placés. Le genre de titre ultra puissants et explosifs tout en restant dans l’esprit pesant renforcé par le son des grattes et de la basse.

Une excellente dynamique ressort de « Built To Kill » avec ce trip un peu plus rock/hardcore. De la bonne basse, de la bonne mélodie qui accroche et toujours cette masse qui se pointe sur vous aussi menaçante que rapide.

« Drawing A Line » fout bien la rage, brutalisant tout sur son passage en ayant pris soin de vous faire planer sur des airs à la Crowbar, gargantuesques et mélancoliques.

On ne pourra également dire que du bien de « The Road Will End » où la double se déchaîne et apporte ce côté Motörhead/ High On Fire sur les passages alternés. La pêche du Rock thrash vient se fondre dans le poisseux sludge.

Presque 45 minutes d’une gifle impitoyable, d’un écrasement de tous les membres de l’auditeur, une puissance ‘Power Sludge Core’ dévastatrice de la part des pachydermes américains.

 


 

Tracklist:

 

  1. The Starting Line Is A Trip Wire

  2. Better Worlds

  3. The Well

  4. Open Wound

  5. Built To Kill

  6. The Road Will End

  7. Worth The Weight

  8. Drawing A Line

  9. Happy Our (Disciple Of Death)

  10. Ends Meet

Que nous voilà levés de bonne heure pour assister au deuxième jour du Hellfest  ! Avec une attente très particulière aujourd’hui  : celle de pouvoir assister à un show du groupe Mutiilation, groupe français ultra-rare déjà à l’époque, séparé en 2009, l’un des groupes phare des Légions Noires remet les bottes pour détruire ta vie pour Satan, ou alors on s’empressera d’aller sous la Altar juste avant eux pour retrouver Crusher, après leur concert de reformation pour les 30 ans des potes de Loudblast. Mais d’ici à ce que ça arrive, il y a d’autres concerts, attardons nous sur celle du repas avec les allemands de Der Weig Einer Freiheit.

Der Weig Einer Freiheit (Temple)  : 12h15 – 12h45

Jeune groupe allemand formé il y a à peine 7 ans, on ne peut pas s’empêcher de penser que le groupe a connu quand même une ascension assez fulgurante en trois albums et un EP à la qualité plus que pertinente. Pas de corpsepaint, mais avec des tremolo picking et des riffs acérés, Der Weig Einer Freiheit envoie un Black Metal teinté de break un peu «  Core»  assumé, mais rassure-toi jeune profanateur d’églises norrois, ce n’est pas parce que du Metalcore se mélange subtilement à ta musique que c’est à chier, au contraire. Une des bonnes surprises qui a su ouvrir l’appétit.

Crusher (Altar)  : 14h20 – 15h00

Une grosse attente enfin comblée, quoi que vite fait, ayant pu les capter au 30 ans de Loudblast, nous nous faisions juste plus un plaisir réel de revoir le groupe que de le (re)-découvrir, voici ce qu’on aurait pu dire si le concert de Crusher au Hellfest n’aurait pas était l’un des meilleurs que la Altar ait pu porter ce week-end, et en pensant les mots.
Qu’est-ce qu’on pourrait en dire  ? Le son était parfait, le jeu de light propre à Crusher convenait absolument au show, l’ambiance décolle dès le premier morceau, le Braveheart s’ouvre jusqu’à la console, Crass, toujours en bonhomme aussi charismatique balance carrément tout et n’importe quoi dans la fosse … mais attention pas n’importe quoi non plus  ! Si vous faisiez parti des chanceux qui était dans le côté droit de la Altar (côté public) vous auriez pu certainement recevoir des porte-clés/baguettes Crusher, des t-shirts ou encore même des Cds  du groupe !
Et si l’on parle d’un des meilleurs shows de la Altar, ce n’est pas juste pour cet élan de générosité, nooooooon, la mise en scène avec les sœurs siamoises avec les croix que Crass se fait ficeler pendant «No Progression Without Regression  »  l’habituel coup de la fourche qu’il passe à travers ses joues … en plus d’un concert, c’est tout un show de bod-mod auquel on a droit, et ça le fait  ! Gratiné d’un featuring avec Steeve de Zuul FX qui arrive en plein milieu d’un morceau (énorme déception d’avoir raté le groupe de ce dernier au passage) et un autre qui était prévu mais le monsieur étant trop occupé, cela n’a pas pu se faire (Monsieur Stéphane Buriez) Crusher est clairement de retour pour botter des culs, et ce n’est pas ses dernières productions studios (Entendez plutôt réédition des deux premiers albums pour contrecarrer les «  enculés»  qui revendent ça à prix dépassant parfois les 3 chiffres et le split avec Mercyless) qui feront dire le contraire, on a clairement hâte qu’un nouvel album arrive dans les chaumières ainsi que de les revoir fouler les planches.

Craft (Temple)  : 15h05 – 15h45

Souvenir plus qu’approximatif sur la performance des Suédois et ceux même malgré les notes présentes dans le carnet, puisque le concert ne nous a pas marqués plus que cela.
Cependant on ne peut reprocher à Craft de mettre une ambiance carrément malsaine autant sur scène que dans le public, avec un son correct mais sans vraiment tabasser des lustres, une autre bonne découverte, à revoir dans d’autres conditions et à écouter en studio.

Mutiilation (Temple)  : 16h35 – 17h20

Alors là, l’affiche du Hellfest va taper dans le très, très lourd du côté français en nous ramenant un des groupes complètement culte de la scène Black Metal française des années 1990, représentant majeur des Légions Noires, déboulant en fin d’après-midi sur scène pour notre plus grand plaisir avec son dernier concert datant de 2001 et un split en 2009, voici Mütiilation  !
Après quelques écoutes par curiosité ou en étant aficionado du groupe, on pouvait largement se poser la question de comment cela allait se passer … Et mine de rien, Mütiilation a fait du bon travail. Avec un son bien cradingue dont la fâcheuse tendance de mettre tout le temps la basse en avant pour laisser les guitares en plan,une ambiance palpant le démoniaque et le froid morbide plus qu’autre chose, le groupe a su se démarquer en fin d’après-midi, avec une Temple plus qu’à moitié remplie, un petit événement qu’il ne fallait pas rater. Possible reformation ou nouvelle galette à venir messieurs  ?

Setlist  : Cosmic Seeds of Anger&Dementia, Transylvania, Black Millenium, The Ecstatic Spiral of Hell, Beyond the Decay of Time and Flies, Tears of a Melancholic Vampire, Destroy Your Life for Satan.

8

Mayhem (Temple)  : 22h05 – 22h50

Pendant que certains auront eu la bonne idée d’aller voir (ou pas) Faith No More, d’autres auront eu la moins bonne idée (ou pas) d’aller voir Madball, certains iront se cacher dans une Temple pour la Messe Noire annuelle, et c’est avec curiosité que je pris mon temps mais réussissant à me faufiler près des premiers rangs pour voir les norvégiens de Mayhem, pour la première fois.
Exit les mauvaise vannes sur Dead, Varg, etc… et passons à la musique, avec un Attila décidément en forme, et une ambiance «  Trve Kvlt»  classique mais toujours aussi efficace, avec le son qui va de pair, mais avec une scène bien trop épurée comparé à d’autres shows … mais où est donc passée l’autel  et la décoration habituelle du groupe  ?
Pas grand chose à en dire, si ce n’est que les norvégiens ont répondus à nos attentes avec un concert qui est passé beaucoup trop vite et une setlist old-school ne dépassant pas «  Chimera»  avec le titre «  My Death.  » A revoir avec un peu plus de spectacles et de décors scénographiques.

Setlist  : Silvester Anfang, Deathcrush, Symbols of Bloodswords, To Daimonion (Pt.1) My Death, Carnage, Chainsaw Gutsfuck, Freezing Moon, De Mysteriis Dom Sathanas, Pure Fucking Armageddon.