Archives quotidiennes : 1 juillet 2015
- Groupe : Divine Ascension
- Album : Liberator
- Sortie : Septembre 2014
- Label : Vicisolum Productions
- Style : Power Metal / Metal Symphonique
- Site Web : www
- Note : 18.5/20
Grosse baffe dans ma face en redécouvrant Divine Ascension au mois de Septembre 2014 avec son nouvel album Liberator.
J’avoue avoir apprécié As the Truth Appears lors de sa sortie en 2011, mais il faut l’avouer, le grand nombre de groupes sur le marché fait vite oublier ceux qui n’arrivent pas à être au dessus des autres. C’est malheureusement ce qui est arrivé aux Australiens…
Mais Liberator change complètement la donne puisqu’il n’est ni plus ni moins que l’un des mes disques de 2014 !
L’actualité (le groupe vient jouer en Europe avec Stratovarius cet automne) et la qualité du dit disque font donc que je vous en parle enfin… Et il y aura peut-être une interview si vous êtes sage et que la canicule ne m’a pas tué avant.
Liberator place Divine Ascension directement dans le haut du panier Power Metal avec des compositions d’une efficacité rare et surtout une performance vocale féminine comme je les aime. Personnellement vous le savez je suis plus adorateur d’un chant féminin plutôt Pop (ou au contraire complètement barré) plutôt qu’un chant féminin lyrique. Et la qualité est au rendez-vous. On est en droit de penser que Jennifer Borg a fortement progressé depuis 2011. La preuve sur le meilleur titre de l’album « Stronger », mais aussi et surtout sur « Crystal Tears » et l’autre hit « Machine ».
Une fois de plus Divine Ascension flirte bon avec l’esprit Evergrey, grâce à une tonalité plombé et parfois assez pesante (« Liberator », « Sorrow Sacrifice », « Hideaway ») et je dois avouer que je ne suis pas indifférent à ce genre de titres mêlant riffs telluriques et mélodies lentes et noires.
Divine Ascension a aussi retenu les quelques erreurs du passé en variant un peu plus la tonalité de son album, même s’il n’y a toujours pas véritablement de compositions mid-tempo. Prenez « Machine » par exemple et son riff de gros bourrin qui ne laisse pas du tout entrevoir la beauté -que dis je- l’excellence du refrain, alors que « The Final Stand » surprend par son refrain posé, idem pour « Hideaway » qui allie de lourds passages et un refrain speed (le final est merveilleux) .
C’est varié, c’est plaisant ; Et son s’en prend en plus pleins les oreilles musicalement avec de splendides soli qu’ils soient issu des guitares ou du clavier.
On retrouve une petite ballade pour terminer en beauté Liberator. « Memoria’s Longing » se la joue voix/guitare et laisse la voix de Jennifer éclater au grand jour. C’est une ballade qui change des habituels trucs sirupeux et chiants. Divine Ascension prouve au passage qu’il sait faire autre chose et qu’en plus c’est réussi.
Chaque écoute de Liberator me met une bonne claque, un bon coup de pied aux fesses. Désormais il est question d’aller plus loin, d’aller jusque Paris pour voir ce groupe, même si cela doit être un dimanche… Et j’espère sincèrement vous emmener avec moi, car sérieusement, si vous allez au Trabendo pour assister au concert de Stratovarius, j’espère que vous viendrez aussi pour assister au show de Divine Ascension !
Amis Australiens, j’arrive !
Tracklist:
01. Dawn Brings No Mercy
02. Stronger
03. Liberator
04. My Contender Lies
05. Sorrow’s Sacrifice
06. Crystal Tears
07. Machine
08. Red Sky
09. The Final Stand
10. Hideaway
11. Memoria’s Longing
- Groupe : Divine Ascension
- Album : As the Truth Appears
- Sortie : 2011
- Label : Nightmare Records
- Style : Power Metal / Metal Symphonique / Neo Classique
- Site Web : www
- Note : 14.5/20
Ce disque date de 2011, mais l’actualité étant ce qu’elle est, il est bon de faire une piqûre de rappel pour cet album qui vaut le détour.
Divine Ascension est en effet en première partie de Stratovarius pour sa tournée Européenne de 2015-2016 faisant au passage la promotion de Liberator, tout fraîchement paru.
Originaire d’Australie (tout comme Voyager) Divine Ascension propose un Heavy Metal presque progressif teinté d’orchestrations et résolument tourné vers la mélodie. Pour situer plus précisément la chose on pourrait essayer de placer la formation entre Evergrey et Vision of Atlantis mais avec de gros biceps. As the Truth Appears a tendance tout de même à s’éloigner des habituels albums de groupes symphonique à chanteuse pour proposer un disque puissant, mais aurait pu très être chanté par une voix masculine. Je vois très bien DC Cooper ou bien Tom S. Englund y poser leur voix.
Vraiment très bien produit pour un premier jet (qui ne fait suite qu’à un EP) As the Truth Appears possède un gros son, résolument moderne, rappelant par ailleurs aussi Evergrey. Vocalement Jennifer Borg assure comme il se doit, ne cherchant jamais à trop en faire. Sur certains titres, sa performance est même excellente (« Answer », « Vision Divine »).
Coté orchestrations, le niveau est très bon. Les Australiens n’égalent pas encore les hautes performances d’un Kamelot, mais il n’y a strictement rien à envier aux groupes dit de première division (« One Last Caress », « Civilisation »).
Coté technique idem, il y a ce qu’il faut. Les musiciens balancent la purée comme il se doit. Les mélodies et soli de Karl Szulik et Robb Inglis aux guitares sont très intéressantes (« Garden of Evil »), tout comme les envolées de David Van Pelt et de son clavier ‘« One Last Caress »).
Concrètement il n’y a pas grand chose à rejeter sur As the Truth Appears. Le groupe à déjà un trouvé un style qui lui est propre et possède un véritable talent (qui se confirmera avec Liberator). Seul petit regret, une forte linéarité dans le rythme général du disque qui le rend un peu longuet !
Tracklist:
01. Answers
02. Visionary
03. In My Mind
04. Vision Divine
05. Guided By Osiris
06. One Last Caress
07. Garden Of Evil
08. Another Battlefield
09. Civilisation
10. Unscathed