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Archives quotidiennes : 15 février 2015

enola

  • GroupeEnola
  • AlbumThe Light Fröm Below
  • Sortie : 2014
  • LabelAutoproduction
  • StylePost Hardcore/ Doom
  • Site Web : www
  • Note : 17/20

 

Enola nous arrive de la ville rose et s’est formé en 2010. Le groupe nous propose un EP de 5 titres où il base son art sur un mélange Post Hardcore mélodique, mélancolique, torturé, planant mais également plus brut.

Beaucoup de variations dans les styles se remarquent donc dès « The Light Fröm Below ». Démarrage aux arpèges mélancoliques donc, voix bien tourmentée avant d’alourdir l’ensemble avec des plans grattes assez mathcore. Le groove très puissant est appuyé également. Une excellente mise en bouche (à l’oreille).

« A Pilot » démarre plus lourdement avec cette rythmique tribale, cette basse bien lourde sur lesquelles s’envolent légèrement les mélodies de grattes. Une atmosphère digne de Neurosis et ces riffs dignes d’un bon vieux combo de doom death mélodique. Puis l’énergie débarque aussi lourde que puissante. De bonnes cassures de rythmes, des arpèges planants : le pilote conduit brillamment l’auditeur vers l’oubli. Il l’enfonce même à nouveau de par l’aspect costaud du final.

« The Door » s’ouvre avec des airs plus post-rock qui pourraient nous rappeler certains plans à la CxOxNxTxRxAxSxTx, chroniqués il y a quelques années dans nos pages. Un début très léger et progressif qui par contretemps ensuite s’intensifie sur quelque chose de très prenant.

On redémarre un voyage riche en émotions dès le début de « Fog » : un tempo lent, des mélodies aux arpèges emplis de spleen et ce chant clair qui colle parfaitement. Le ton se durcit ensuite empreint de folie hystérique bien brute. D’excellents breaks et une instrumentalisation accrocheuse et bien torchée prend aux tripes aussi bien dans les instants pêchus que dans les instants plus atmosphériques où le chant clair met l’emphase émotionnelle. Le morceau offre une bonne dose saisissante d’énergie, de puissance pour finaliser ce 5 titres.

« Desolated Landscapes » pose puissamment les armes avec ces riffs frénétiques, ces breaks à foison, cette lourdeur névrosée et le dynamisme global s’avèrent  bien captivant.

 

Enola sait taper juste avec cette galette proposée ici. Entre folie, émotion, lourdeur et puissance, les toulousains savent conserver l’attention de l’auditeur tout au long de l’œuvre. A suivre de très près.

Retrouvez cette chronique sur Yargla Webzine


Tracklist:

  1. The Light Fröm Below
  2. A Pilot
  3. The Door
  4. Desolated Landscapes
  5. Fog

chaosis

  • GroupeChaosis
  • AlbumThe Sun Will Never Rise Again
  • Sortie : 2014
  • LabelCorrosive Metal Corporation
  • StyleDeath Lourd/ Hardcore
  • Site Web : www
  • Note : 16/20

 

Les revoilà les fiers Savoyards de Chaosis. Ceux qui étaient déjà venus brutaliser nos pages par le biais d’un précédent EP « Too Late To Repent… » en proposant un death bien lourd et martial aux accents hardcore mais aussi indus.

C’est avec cet album que le combo nous propose ces dix titres (8 titres+ une intro et un outro) et une petite vidéo en bonus.

Les airs martiaux sont toujours présents, on retrouve toujours ce côté bien lourd et old school ainsi que des passages hardcore massif dignes d’un pit de mammouths.

A noter également que les gaillards non contents de proposer cet album couillu se paient le luxe de deux featurings : Steeve de Zuul Fx vient vociférer sur They Don’t Play Anymore » alors que Crass de Crusher (entre autres) vient gutturaliser à souhait sur « Beautiful War ».

Les rythmiques et le son lourds se retrouvent dans l’excellent « Scum Of The World » avec cette touche bien thrash qui ravira les amateurs de Testament (pour ne citer qu’eux). Les mélodies entêtantes  et le chant death burné font bon office. Le passage qui vient alourdir l’ensemble est tout simplement écrasant. On retrouve ce côté old school que l’on trouvait à l’époque chez des combos comme Sinister. Pas forcément bourrin à blaster à tout va mais avec cette brutalité mid tempo bien cinglante.

Pour y venir aux featurings, le premier se fait donc sur « They Don’t Play Anymore » avec Steeve de Zuul Fx. Le titre est bien patate et catchy. La double pédale éléphantesque tabasse, les deux chants s’accordent bien, d’un côté le chant power death et de l’autre le death bien grave. Ca pulse bien et vous écrase la trogne contre le Mont Blanc. Le final du titre lui saccadé vous explose littéralement.

S’en suit donc l’intervention de Crass (Crusher) sur « Beautiful War » et ce titre qui colle on ne peut mieux au morceau. Hyper martial, les parties alternent entre gros Panzers et mitraillettes. C’est lourd, saccadé mais également terriblement groovy. On pensera à une rencontre entre Jungle Rot et Bolt Thrower. Les deux chants s’accordent également ici en totale alliance pour vous détruire. De la bonne rage, un travail positif et une bonne variation au sein du morceau. Les rythmiques détalent, les riffs déboulent et les chants devastent.

« Suffering Of The Innocents » promet également le massacre avec ce début bien lent à la Autopsy qui galope ensuite vers le puissant groove limite hardcore qui ne laisse pas indifférent. L’excellent riff death/black scandinave du refrain reste également inévitablement en tête. Un bon titre qui tape fort encore.

On remarquera également « Fool’s Dream », titre qui a tendance à se démarquer des autres.

Une ambiance excellente très scandinave ne sera pas sans rappeler Dismember, Entombed (old), cet excellent côté sombre et pesant. Le titre possède une touche originale avec un duo de voix death et un chant féminin. L’ambiance est assez lugubre, down tempo et écrasante.

Nous avions déjà pu avoir un aperçu de cette galette avec le clip de « Doomsday » que l’on retrouve donc dans l’album. Le titre avait déjà su marquer par ses passages alternés lourd et plus thrash et cette touche très hardcore death massive. On en revient au pit de mammouths évoqué déjà plus haut. Du bon 15000 tonnes dans la face voilà l’effet provoqué par ledit morceau.

 

Et bien, Chaosis confirme avec cet album ce qu’il avait déjà laissé présager avec l’œuvre précédente c’est-à-dire un massacre dans le bon sens. Une lourdeur impitoyable, de la tatane gros calibre à vous scotcher au plafond. Du beau taf messieurs.

Retrouvez cette chronique sur Yargla Webzine


Tracklist:

  1. Intro
  2. They Don’t Play Anymore (feat. Steeve Zuul Fx)
  3. Scum Of The World
  4. Beautiful War (feat. Crass Crusher)
  5. Fool’s Dream
  6. Are You Ready?
  7. Suffering Of Innocents
  8. Doomsday
  9. Alone In The Dark
  10. Outro

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  • GroupeBlack Wasteland
  • AlbumDehydration
  • Sortie : 2014
  • LabelAutoproduction
  • StyleDoom/ Stoner Rock
  • Site Web : www
  • Note : 16/20

 

Un petit détour par chez nos cousins germains avec un trajet plein de groove de l’autre côté de la frontière et un très bon stoner/rock bien lourd.

Des tons doom, du bon gros rock’n’roll et de l’hypnose sur « Goathead ». Le chant varie entre burné doom rugueux et vocaux clairs.

On appréciera la touche enfumée du paysage, le passage 70s à la wah wah et des airs de Cathedral. Du bon doom sabbathien vieille école et ce final qui se fait de plus en plus écrasant jusqu’ à l’anéantissement final.

Le larsen d’introduction du premier morceau avait laissé présager que le trip serait lourd et le groove terrible de « Suns Turns Black », lui, avait prévenu qu’il serait accrocheur. La tournure plus pêchue du titre, variant sur un tempo plus appuyé assez heavy/stoner est un appel au headbang.

Une excellente ambiance bluesy se dégage de « Caravan Of Slaves » et l’air se veut de plus en plus embrumé sentant bon le végétal et le whisky. Lourd et efficace, l’esprit du blues couillu vous pénètrera aisément les oreilles et le cerveau. Les breaks sont très psychédéliques avec le retour judicieux de cette pédale wah-wah. Le séjour que nous passons outre-Rhin s’avère décidemment agréable.

L’énergie rock’n’roll de « Eyes Of The Unseen » accapare également l’auditeur pour l’emmener sur des passages variés comme ceux plus doom traditionnel du refrain qui occasionnent des mouvements de têtes automatiques.

 

Il s’avère très bon ce 5 titres du groupe teuton qui pourra rappeler un groupe comme Naevus par exemple. Un trip très plaisant pour tout amateur de stoner/rock doom.

Retrouvez cette chronique sur Yargla Webzine


Tracklist:

  1. Dehydration
  2. Sun Turns Black
  3. Caravan Of Slaves
  4. Eyes Of The Unseen
  5. Goathead