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Archives quotidiennes : 13 janvier 2015

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Salut les gens, on se fait la bise. Félicitations pour votre petite merveille.
Tom : Allez, on se fait la biz, c’est pas comme si on ne se connaissais pas encore 😉

Alors notre première interview date d’il y a 4 ans déjà. J’avais terminé par ‘Quelle est la question que je ne vous aie pas posée et à laquelle vous auriez aimé répondre ?’ Arno avait répondu ‘Quel serait votre concert de rêve ?’ Ta réponse était un MTV Unplugged et Fabrice tu avais répondu Rock on the Range. Bon finalement vous avez joué avec Alter Bridge… c’est plutôt pas mal non ?
Aarno : Oui c’est clair ! Ce sont des idoles pour nous. Surtout pour Fab et moi donc on est très fier de cette date !
Fabrice : Carrément ! Parfois en y repensant, je me dis que c’était de la pure science-fiction.

Fabrice, j’avais aimé ta question et ta réponse: ‘Quelle serait ta plus grande fierté ? Qu’un ado vienne me voir tout ému pour m’annoncer que c’est grâce à moi qu’il a commencé la guitare’ Alors verdict ? Il faut encore attendre ?
Fabrice : Il faudra encore attendre mais le soutien des personnes qui nous suivent, viennent ou même achètent du merchandising, ça c’est déjà une grande fierté ! 

Bon parlons maintenant de ces 4 années qui séparent nos les deux interviews. Que s’est-il passé ?
Aarno : Beaucoup de choses et pas grand chose… C’est à dire qu’on à fait quelques dates de concert. Plutôt bonnes ! Car nous avons joué également en première partie de Seether ! Et nous avons surtout sorti notre album « Dear Morpheus ». Donc ce n’est pas rien certes. Mais en 4 ans, c’est une suite logique de chose on va dire.

Le plus grand moment de ces 4 années reste le concert avec Alter Bridge, ou vous avez mieux à raconter ?
Aarno : Pour moi oui c’est même mon meilleur souvenir musical de toute ma vie
Fabrice : Alter Bridge et Alter Bridge. Blague à part, il y’a toute une histoire derrière qui fait de cette date LE souvenir d’une carrière d’un groupe français émergeant sortant de nulle part.

D’ailleurs tout est parti d’une page Facebook, une page de soutiens je crois.
Aarno : Nous avions à l’époque crée un événement facebook « Pour que le groupe français EVENLINE fasse la première partie d’ALTER BRIDGE à la maroquinerie de Paris ». Et nous avions eu plus de 300 personnes qui ont adhéré au groupe pour nous soutenir. Nous étions aux anges mais ce n’était pas « suffisant » pour jouer « officiellement ». Du coup nous sommes allés plus loin dans notre démarche et on a réussi à être programmé. Enfin programmé… On se comprend !

Lors de notre premier entretien (en français c’est cool aussi) Arno tu disais avoir déjà une dizaine de morceaux. Sont-ils tous présent dans Dear Morpheus ou y a-t-il eu entre-temps l’apparition de nouveaux titres. Je sais que Fabrice compose beaucoup….
Aarno : Oui ils sont tous présents.

Dear Morpheus parle de quoi ? Pour Magic Fire Music, l’un de vous va me faire un track by track (sourire de petit chat)
Aarno : L’album « Dear Morpheus » aborde d’un point du vue des textes des sujets tels que les rêves, mais aussi les expériences de vie, les désillusions sentimentales, les regrets, la jalousie… etc..

Est-ce que ces titres sont composés en fonction de vos humeurs, ou de choses que vous voyez à la télé ?
Aarno : Pour les textes c’est en fonction des humeurs et de ce que dégage la partie instrumentale du morceau

L’arrivée de nouveaux membres a-t-il fait évoluer votre musique ?
Olivier : avec Tom le bassiste, nous jouions ensemble depuis quelques années dans une autre formation avant d’intégrer Evenline. On se connait bien au niveau de nos jeux respectifs. Je tente d’apporter un max de groove sur des morceaux plutôt « pêchu » avec des rythmiques simples et efficaces !

Bon, finalement qui fait le chant hurlé ? Qui gueule sur Dear Morpheus ?
Tom : C’est bien Aarno qui fait les screams sur l’album et en live

Vous êtres finalement arrivé chez Dooweet Records. Comment ça s’est passé ? Aucun autre label n’a voulu de vous ?
Tom : Nous avons rencontré Chris de Dooweet avant d’avoir l’album entre les mains pour en savoir plus sur ses contrats « promo ». Nous avons bien aimé son état d’esprit et sa vision du rôle d’un label. Le courant est bien passé. Lorsque l’album était en boite nous l’avons invité à une écoute au Twin Studio. Chris a flashé sur l’album, qualité des compos, production,… et nous a proposé de signer Evenline sous le label Dooweet et d’assurer la promo, le pressage, la distrib et le management du groupe. Nous n’avons pas hésité longtemps 😉

Être produit par un grand nom de la musique US n’aide pas plus que ça pour être signé chez une grosse maison de disque ?
Tom : A l’écoute des mix nous savions que Jim avait fait un super taf. Il ne fallait donc pas se planter sur le mastering. C’est donc tout naturellement que nous nous sommes tourné vers Tom Baker qui sait de quoi il parle quand on cause de mastering dans le style d’Evenline ( Le monsieur a travaillé avec Seether, 30 Seconds To Mars, Red, Papa Roach, Alter Bridge, Sevendust, Story Of The Year…). Nous étions très fiers de ses commentaires et de savoir qu’il avait beaucoup aimé l’album des petits frenchies 😉
Maintenant une telle collaboration aide certainement à sortir un peu du lot mais n’ouvre pas toutes les portes immédiatement.

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Moi même, je parle de Creed, Nickelback et d’Alter Bridge dans ma chronique. Tout le monde ne parle finalement que de ça. Ce n’est pas gênant à force toutes ces comparaisons ?
Tom : Je pense que toutes ces comparaisons de la presse permettent au lecteur ou à l’auditeur de se faire une idée du style de musique chroniqué. J’aime avoir ces repères quand je lis une chronique. Tant que la suite de la chronique ne crie pas au plagia ça me va 😉 De tels groupes nous inspirent et font en quelque sorte partie du son Evenline.

Est-ce que dans le futur Evenline pourra ou pourrait se démarquer de ces influences ?
Tom : L’objectif est surtout de faire un mix personnel d’influences diverses qui évoluent en fonction des découvertes de chacun des membres. Nous n’écoutons pas tous les mêmes groupes. L’enregistrement de Dear Morpheus est arrivé rapidement pour Olive et moi. Nous avons eu le temps d’écrire nos propres parties mais pas d’influer sur les compositions qui étaient pour la plupart déjà bouclées. On verra comment cela évolue pour la composition du prochain album 🙂

Vous avez aussi fait la première partie de Seether, dans une petite salle près de Paris. C’était un bon moment ?
Tom : C’est toujours un grand kiffe d’ouvrir pour un groupe que tu écoutes beaucoup, qui joue dans un style proche du tien et dans une salle sold out 😉 On s’est vraiment fait plaisir et le public de Seether nous a réservé un super accueil.
Olivier : C’était juste magique de voir et d’entendre le public qui ne nous connaissait pas, pour une grande partie, reprendre certains de nos refrains. Super souvenir !!

Vous refaites une petite tournée. Vous avez besoin de jouer des concerts ? Une fois qu’on a mis la main dedans, c’est difficile de lâcher prise ?
Tom : Je ne conçois pas la musique sans la scène. Ce sont des moments de partage tellement intenses. Entendre le public chanter nos mélodies, voir tous ces sourires dans la fosse. Cela me donne l’énergie nécessaire pour assurer un bon show.
Olivier : La scène a un effet galvanisant je trouve. Plus on en fait, plus on a envie d’y retourner. Nous donnons beaucoup (physiquement) sur scène et le public nous le rend bien. J’aborde les concerts comme un vrai défouloir après X heures de travail en répétition.

A Reims notamment, (où je serai normalement) le concert est gratuit. Question con, mais, pourquoi ?
Aarno : Parce que ce n’est pas payant ! 😉 Non ça c’est à l’organisateur de voire ça. Nous on souhaite juste jouer devant du monde avec un minimum de confort sur scène.

Les retours en France concernant Dear Morpheus sont excellents, et à l’étranger ça se passe comment ? Aux USA notamment l’album est-il distribué ?
Aarno : Visiblement les retours sont dans l’ensemble très positifs. En France comme à l’étranger ! Mais les meilleurs retours viennent des pays anglo-saxons selon ce que j’ai pu lire

De jouer avec Alter Bridge et Seether a-t-il permet de vous faire connaître de l’autre coté de l’Atlantique ?
Aarno : Non pas vraiment…

Depuis 4 ans, j’ai de nouvelles questions bateau à vous proposer:
Vous faites quoi le dimanche ?
Aarno : J’ai piscine… 😉
Tom : Il faut que je répondre bien la même chose que pour l’interview de Conscience alors ;-). VTT, balades en familles, Ikea, bricolage, ménage. Très Rock’N’Roll quoi 🙂
Olivier : Je me pose enfin un peu pour passer du temps avec mon fils et ma femme 
Fabrice : Je reste avec ma petite amie, balades, ciné, cuisine… Très simple mais c’est une bonne base ! Donc désolé mais pas de drogues et tout ce qui va avec (rires).

Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment ?
Aarno : En ce moment j’écoute Spoken (metal) et George Ezra (folk)
Tom : Killswitch Engage avec Disarm The Descent, Pop Evil avec Onyx
Olivier : En ce moment, je redécouvre Incubus avec les deux albums « Morning View » et « Science ». C’est juste le bon mix entre une voix qui me touche et une musique qui bouscule.
Fabrice : Mastodon, Baroness et le dernier Foo Fighters !

Y a un truc que vous faites toujours avant de monter sur scène ? Une sorte de toc ?
Aarno : Je m’échauffe le corps et la voix pendant 1h. Ensuite on a une tradition : on fait une photo « tête de con » en selfie juste avant de monter sur scène ! 🙂
Tom : Vérifier mon accordage, faire des vocalises et des pompes. Classique quoi…
Olivier : J’ai juste deux choses à faire avant de monter sur scène : passer au moins 1h sur mon pad à m’échauffer les poignets et faire des pompes
Fabrice : Je joue un peu de guitare, m’échauffe le corps, enfile ma tenue de scène, je reste focus sur la prestation pour donner le meilleur 

The Voice, Nouvelle Star, ça vous parle ? Arno, si tu étais contacté pour y participer, c’est une aventure qui pourrait-t-intéresser ?
Aarno : Si j’étais contacté oui. Par ses propres moyens non

Une dernière pour la route, Y a t il une question à laquelle vous aimeriez répondre et pourtant personne ne vous l’a jamais posé ?
Tom : A quoi tourne Fab pour tenter d’expliquer ses quarts d’heure de folie en répète ?
Olivier : Dans le groupe, qui était fan de Wham pendant son enfance ?? 
Aarno : Pourquoi Olive et Tom sont-ils toujours en forme ??!
Fabrice : Alors moi je vais répondre aux questions de mes compères  Donc Tom, je ne marche qu’à l’eau, Olivier je te pose la question : Étais-tu fan de Wham ? Et pour Aarno : c’est parce qu’ils sont super entrainés !

En vous remerciant une nouvelle fois, je vous laisse le mot de la fin. Sans Crier Evenline, comme la première fois, svp.
Aarno : Dear Morpheus !

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  • Groupe : Conscience
  • Album : Aftermath of a Summer Snow
  • Sortie : Septembre 2014
  • Label : Autoproduction
  • Style : Metal Progressif
  • Site Web : www
  • Note : 15/20

 


 

Conscience et moi, ça commence à dater. C’est aussi le premier groupe que j’ai interviewé… il y a tout pile 10 ans déjà (c’était le 5 Janvier 2005).
J’ai beaucoup changé et le groupe également. Les gars ont beau jouer toujours dans la même cours de l’école Metal Prog, ils ne sont plus les mêmes. En effet nombreux ont été les changements de Line-up. Changements qui n’ont pas empêché d’enregistrer ce Aftermath of a Summer Snow. Quoi que Matt en dise, la mise au monde de cette rondelle aura été difficile. Il n’est en effet jamais facile de voir quitter le navire des pirates qui l’ont pourtant battit. Mais ainsi va la vie de groupe.

Que l’on se rassure, cet album n’en est pas pour autant bâclé. De plus et chose assez étonnante l’atmosphère d’Aftermath of a Summer Snow ne permet pas de ressentir l’instabilité persistante durant les 8 années qui le séparent de son prédécesseur. Pour le coup chapeau bas à Matt et à Tom le producteur de la rondelle.
C’est sans nul doute due à 2 choses. D’une la capacité du groupe (et à fortiori les nouveaux membres) à respecter la base (l’historique) même de la formation et de deux la force du texte (écrit par Nicolas Moulard) et de la musique composée par tous (exceptés Matthieu Vallé et Futa Okumura arrivés tout deux trop tardivement).

Mais j’en ai assez dit, place à la critique !

Je ne vais pas vous mentir, seules deux choses m’ennuient gravement sur ce Aftermath of a Summer Snow. Premièrement la production, Tom a fait de son mieux pour obtenir un son de haute volée, mais il manque tout de même une réelle puissance à ce disque. Principalement sur la batterie qui manque de peps mais aussi sur les guitares pas assez incisives à mon goût. Dommage car sinon, cela aurait pu réellement casser la baraque. Secondement la voix de Matt, enfin, plutôt son accent français. Le bougre à beau faire de son mieux il y a toujours ce coté frenchie qui me dérange. C’est vraiment con car lors des concerts, ce même accent (cependant moins perceptible) donne un cachet vraiment unique au combo. Mais sur disque c’est tout de même plus difficile. Alors, depuis les 10 années que j’écoute les prestations de Matt, je m’y suis fait, mais que pourrait penser une nouvelle oreille ?

Place maintenant au positif !

Et le positif et bien c’est tout le reste !
Ce disque est riche. Riche en émotion, riche en énergie, en mélodie, en technique et enfin riche en identité.
On prend par exemple une claque… que dis-je deux claques magistrales sur les compositions instrumentales que sont « There are no Words … to Say How I Feel » et « There are no Words… for What You Have Done« . Deux titres qui n’ont rien à envier à des groupes tels que Vanden Plas, Circus Maximus ou Dream Theater. Conscience nous envoie un message clair, le groupe est près pour affronter les grands. Il est loin le temps où le groupe parisien jouait les timides devant Nightwish. Aujourd’hui lui sont ouvert les portes des premières parties des plus belles formations du genre. La preuve en est d’ailleurs leurs prestations live, mais c’est un autre sujet.
Les coups de pieds au cul sont aussi au programme comme « There is Only Room for One« , le premier titre composé de cet album il y a de cela… des années par l’équipe originale. Grâce au touché de Tom, le titre n’a pas pris une ride et se faufile finalement bien parmi les autres. Il en va de même pour « Beckoned » évidemment.
Tout au long de l’album on découvre un piano présent continuellement. Plus ou moins discret les touches blanches et noires apportent une belle volupté à l’ensemble. On appréciera (ou pas) le coté très éléctro de certaines parties de claviers apportant une touche moderne à la chose. A ce titre les orchestrations sont je dois l’admettre bien foutues, le travail est remarquable. Prenez vous les premières notes de « Pebble in the Sky » dans les dents pour voir.
L’album et l’histoire étrange de cet homme avance au fil des titres et des minutes qui s’écoulent. Le travail des compositeurs est réellement de haut niveau. Il n’y a pas de temps mort. Lorsque la tension ralentie il y a toujours une mélodie pour nous tenir attentif, lorsque cela devient plus dur, il y a toujours un note de douceur qui arrive. L’ennuie ici n’existe pas.
Coté chant, si l’on peut reprocher à Matt cette touche frenchie, il devient nullement attaquable sur sa volonté de faire vivre le texte. Il est habité, imprégné par l’histoire, il l’a fait vivre. Il pourrait nous la conter en acoustique ou seul sera aurait le même impact émotionnel. Oui ce mec a du talent !

Aftermath of a Summer Snow fait revivre Conscience tel le phénix ! La suite pour le groupe ? De l’espoir ! L’espoir d’une véritable stabilité, l’espoir d’une véritable première partie digne de ce nom, l’espoir de voir la formation avoir le statut dont elle mérite et en enfin … espérer ne pas attendre 8 autres années pour entendre un nouvel album !!


Tracklist
01. « Beckoned »
02. « The Village (Back to Where It All Ended) »
03. « A Pebble in the Sky »
04. « Cemetery »
05. « Marguerite Davesnelles »
06. « The Army »
07. « There Are No Words… To Say How I Feel »
08. « There Are No Words… For What You Have Done »
09. « There Is Only Room for One »
10. « Summer Snow »
11. « Distance »