Archives quotidiennes : 6 janvier 2015
> Date nordiste pour la tournée **Warriors of the Road World Tour 2014** de Saxon avec en support les américains de Skid Row et d’Halcyon Way (que je ne verrais pas puisqu’ils n’avaient pas été annoncés sur les flyers et ont joué 1h plus tôt que prévu). On commence donc par Skid Row dans un splendid plein à craquer et plein de vieux hardos / bikers (des fans de la première heure sans doute 🙂 ).
## Skid Row
L’entrée sur scène se fait via le hit des Ramones (*BlitzKrieg Bop*) et le groupe démarre sur les chapeaux de roue avec **Slave to the Grind**. Le public suit au quart de tour et le groupe enchaîne des classiques particulièrement efficaces. Le splendid devient vite une fournaise et Skid Row déroule un set certes court mais très réussi. Les musiciens se défoncent sur scène hormis le chanteur Johnny Solinger qui apparaît un poil en retrait. Le bassiste lui fera même de l’ombre au chant lors de la reprise des Ramones (encore eux !) **Psycho Therapy** qui s’intègre parfaitement dans le set. Un petit clin d’oeil sur un titre un peu plus récent **We Are The Damed** et le groupe conclut en beauté sur le furieux **youth Gone Wild**. Très bon concert et une excellente mise-en-jambe pour la suite avec Saxon.
### Set
1. Slave To The Grind
2. Piece Of Me
3. Big Guns
4. 18 & Life
5. Thick Is The Skin
6. Psycho Therapy
7. Monkey Business
8. We Are The Damned
9. Youth Gone Wild
## Saxon
Pendant les balances, le public s’avance vers la scène et la foule est vraiment dense… première fois que je vois ça au splendid. Un fan écossais fait le show en déployant un long drapeau en l’honneur du groupe. Puis les lumières s’éteignent et le **It’s A Long Way To The Top** d’AC/DC annonce le début du concert avant d’être interrompu par un bruit de moteur qui envoie **MotorCycle Man** dans la face et le public s’enflamme immédiatement. L’ambiance est électrique et Biff ballade sa grande classe sur la scène en s’avançant pour saluer les fans. Petit incident technique sur **Power and the Glory** où Paul Quinn aura des soucis de guitare… et on voit là l’expérience du groupe ou Biff fait un petit discours avant que Doug Scarrat enclenche un solo de gratte histoire de nous faire patienter. Une fois calé, le groupe reprend son set avec ses grands classiques **Wheels Of Steel**, **Strong Arm Of The Law**, **Princess of the Night** tout en incluant des titres plus récents **Sacrifice**, **Lionheart**. Tout est parfaitement exécuté, le son est nickel et le splendid est complètement déchaîné. Le set se termine sur **Princess of the Night** et le public a à peine le temps de reprendre son souffle que le rappel sonne avec les énormes **Wheels of Steel**. **Denim and Leather** et finalement **Never Surrender** achève tout le monde pour un concert mémorable !
## Set
1. Motorcycle Man
2. Sacrifice
3. Power and the Glory
4. Solid Ball of Rock
5. Lionheart
6. Strong Arm of the Law
7. I’ve Got to Rock (To Stay Alive)
8. And the Bands Played On
9. Forever Free
10. Frozen Rainbow
11. Heavy Metal Thunder
12. Suzie Hold On
13. The Eagle Has Landed
14. To Hell and Back Again
15. 747 (Strangers in the Night)
16. Crusader
17. Princess of the Night
18. (Encore) Wheels of Steel
19. (Encore) Denim and Leather
20. (Encore) Never Surrender
Merci à Roger pour l’accréditation photo.
Passage très attendu des polonais de **Behemoth** sur Lille qui conclut une année où le groupe a arpenté les festivals les plus célèbres et a tourné un peu partout dans le monde. Pour cette première date après la tournée anglaise, le groupe s’est adjoint le support de **Bliss of Flesh** et de **The Great Old Ones**.
## Bliss of Flesh
La salle est encore un peu clairsemée lorsque débute le set des calaisiens de **Bliss of Flesh**, il s’agit d’un black / death super efficace et furieux. Le groupe arrive à réveiller le public engourdi par le froid polaire pour avoir attendu loooooooonnnguuuemmment dehors l’ouverture des grilles. Le chanteur assure vraiment le show par son regard complètement halluciné et ses *provocations* parfois verbales (*vous avez été un super public d’enculés*) ou son lancer de bouteilles d’eau à ras de scène (failli me faire headshot 🙂 ). À coté de lui, le reste des musiciens semble super appliqué mais un peu transparent comparé à l’activité du frontman. Ceci-dit l’entrée en matière est très bonne pour la suite !
### Set
1. Intro
2. Possessed
3. A.M.E.N.
4. Apokalyptik Fields
5. Black Procession
6. Disciple
7. Pariah
## The Great Old Ones
Changement d’univers avec le deuxième groupe qui répondra à mon interrogation de la soirée: que fait ce back-drop de Lovecraft sur la scène de l’Aéronef ? **The Great Old Ones** tire sa musique de l’univers de Lovecraft et ça se ressent particulièrement sur leur show: minimaliste, tout en contre-jour avec les jeux de lumìère, lourd, pesant, froid… on est inéluctablement happé par ce set et les 3 guitares se combinent parfaitement. Moins féroce que la première partie, l’ambiance est vraiment glaciale et lourde (me faisant penser à **Sup** pour leur approche), c’est vraiment tout bon et le public valide cette musique plutôt expérimentale !
### Set
1. Antarctica
2. Visions Of R’lyeh
3. The Elder Things
4. Jonas
5. The Truth
## Behemoth
Énorme attente de ma part (et d’une grande majorité de spectateurs) car ça sera la première fois que je vois Behemoth en salle et sur un set plus consistant que ce qui se fait habituellement en festival. Behemoth ouvre le show sur **Blow your Trumpets Gabriel** avant de mettre le feu à l’Aéronef et au public avec **Ora Pro Nobis Lucifer**. Les hostilités étant lancées, Nergal et. al. déroulent un set bulldozer qui fait la part belle au dernier album tout en incluant les hymnes les plus célèbres (**Conquer All**, **Slaves Shall Serve**, **Christians to the Lions**…). Scéniquement tout y est: feu, encens, symboles et le groupe se donne à fond et la fosse lui rend bien: Nergal a un regard possédé tandis qu’Orion impose sa présence et son physique. Petit bémol toutefois, je trouve Nergal assez froid, l’ayant vu plutôt bavard habituellement: ainsi pas de discours sur les intros de **Conquer All** et **Christians to the Lions** ni sur le final de **Chant for Eschaton 2000**. Hormis ce point tout est très à sa place, le son (voix claire un poil en retrait) et l’ambiance dans l’Aéronef. Petite suprise avec une chanson polonaise d’un groupe punk (Siekiera) et cette version revisitée s’intègre parfaitement dans le set. Le set progresse vers son final en apothéose avec le triptyque **At The Left Hand Ov God** et le deuxième batteur tout ensanglanté, **Chant For Eschaton 2000** et enfin le rappel tout en profondeur de **Ô Father Ô Satan Ô Sun** et sa deuxième partie parlée avec tous les membres du groupe qui ont enfilé leur masque noir cornu. Vraiment rien à jeter sur le set, tout était parfait et on peut juste regretter le fait que le show ait laissé peu de place à l’improvisation tant tout semblait parfaitement cadré.
### Set
1. Blow Your Trumpets, Gabriel
2. Ora Pro Nobis Lucifer
3. Conquer All
4. Decade Of Therion
5. As Above So Below
6. Slaves Shall Serve
7. Christians To The Lions
8. The Satanist
9. Ov Fire And The Void
10. Furor Divinus
11. Ludzie Wschodu (Siekiera)
12. Alas, Lord Is Upon Me
13. At The Left Hand Ov God
14. Chant For Eschaton 2000
15. (Encore) Ô Father Ô Satan Ô Sun
Remercions Fred et Garmonbozia pour l’accréditation photo.