- Groupe : Hyperdump
- Album : Rational Pain
- Sortie : 2012
- Label : Season of Mist/Klonosphere
- Style : Hybride Metal
- Site Web : www
- Note : 13/20
Hybride-Metal, France, il est impossible de donner un genre précis à ce » Rational Pain » tellement les influences sont variées sur ce disque, perdu entre la musicalité Néo, la voix Hardcore, les touches d’Indus et la teinte Alternative.
Back to 2012, Klonosphere sort une compilation avec beaucoup de noms que j’apprécie et certains groupes que j’écoute depuis un sacré moment ; Loudblast, Hacride, Otargos … Puis suivit une écoute plus aléatoire et je fus attiré par ce nom : Hyperdump. Fort d’une première démo et d’un album, l’Hyper Décharge fait la promo de ce morceau » Fake » me promit une sorte de Death/Indus/Hardcore qui tapait bien dans le sac de sable, pour l’EP de l’année suivante : Syncretism.
Bon … par où commencer dans ce joyeux bordel ? Avant de parler de tout ça, un petit soucis technique : la chanson n°5 et n°8 sont inversés, du coup Pig Song est n°5 et Loser n°8. Ensuite on entamera par la première chanson tout simplement ! Wake Up porte bien son nom, une petite mise en bouche qui fait guise de sonnerie de réveil-matin, à coups de guitare saturées et de batterie saccadées, de piano, de chant hurlé et de chant clair, le parfait petit-déjeuner en somme.
Après cet éveil, on va pouvoir bien débuter la journée de boulot, métro,dodo. Les morceaux se suivent et on a affaire à une journée bien remplie : le patron se montrera tantôt à gueuler façon Hardcore parce que t’as pas fais ton taf, tantôt à te parler clairement d’une manière simple et claire pour que tu ailles faire ses photocopies, mais assez punchy quand même pour ne pas te décrocher du boulot. On se mettra au boulot avec » Working Men » qui est la chanson la moins » variée » de l’album, portant un Néo-Hardcore qui donne la pêche et l’envie de s’éreinter pour son boss.
Les deux sous-chefs à la guitare envoient des projets de riffs assez percutants, voir même hypnotiques sur certains morceaux (ceux de Breaking Life sont bien tranchants et affûtés comme leurs CV, la batterie suivant avec un double blast-beat monstrueux). Ces riffs saccadés qui accompagnent Julien le patron avec des chœurs qui influencent pas mal la composition et ajoute » le » petit truc qui pourrait manquer à la composition. D’ailleurs en parlant de truc qui pourrait manquer, l’employé bassiste sera absent du bureau aujourd’hui, au détriment d’un patron et de deux sous-chefs mis un peu trop en avant.
On va au dodo à présent, et on finit sur un » morceau » bonus (10ème morceau alors qu’il est supposé y en avoir que 9) avec Pig Song mais version saloon comme je la qualifierais. Bonne ambiance autour d’une vieille table en bois, avec une bonne chope de bière (ou de limonade, ça dépend) avec son piano qui nous donne l’envie de chevaucher pour la ruée vers l’or, un pistolet et un lasso dans chaque main.
L’Hyper Décharge nous livrera une première galette assez … déroutante de par sa multitude de genres, ce qui donnera l’originalité de son propre son. On aimerait entendre l’employé Sylvain avec sa basse un peu plus à l’avenir, l’instrument étant absent sur l’album. Un bon groupe français, à eux désormais de choisir la bonne direction afin de ne pas se perdre dans la myriade de groupes présente sur notre scène.
Tracklist : 01. Wake Up 02. Waves of Nothingness 03. My Confusion 04. Working Men 05. Pig Song 06. Urizen 07. Breaking Life 08. Loser 09. Hatred 10. Pig Song (Saloon Version) (Bonus Track)