Archives quotidiennes : 18 août 2014
- Groupe : Nightmares &nd Comedy
- Album : The Opening + Tales of Obscura
- Sortie : Mars 2014
- Label : Autoproduction
- Style : Metal Symphonique théatral
- Site Web : www
- Note : 17/20
« Nous Allons Vous Conter L’histoire Extraordinaire D’un Peuple Extraordinaire Qui Vivait Dans Un Pays Extraordinaire Où Il Faisait Toujours Un Temps Extraordinaire… C’est Vraiment…Extraordinaire ! »
C’est ainsi que commencera cette chronique extraordinaire de ce groupe extraordinaire qu’est Nightmares &nd Comedy avec des musiciens extraordinaires, une chanteuse extraordinaire, des compositions extraordinaires, des ambiances extraordinaires et tout et tout…
Le visuel est beau, sobre, sombre, très Tim Burton dans l’âme. Le groupe , tout comme le créateur du très célèbre Monsieur Jack, cherche à créer un monde dans lequel il compte nous emmener. Si les titres n’ont rien à voir les uns avec les autres sur The Opening, une petite histoire nous sera contée sur Tales of Obscura.
Commençons notre voyage avec les 6 titres de The Opening. Dès les premières notes le décor est planté. Nous allons entrer dans un monde lugubre et macabre. Nous ne ressortirons pas indemnes de notre écoute. Nous avons a faire à un métal symphonique très travaillé et ambiancé. La voix de Rapounzel… Heuuu de Lydia est enchanteresse. Elle maitrise son organe et arrive à nous emporter dans les affres du monde créé par Nightmares &nd Comedy. Les titres sont assez atypiques. On peut parfois penser que Diablo Swing Orchestra fait parti des influences du groupe par le côté un peu barré, et par l’ajout d’accordéon. « Mais vin dieu, que vient faire cet organe ichi ? ». Il vient sublimer les compositions. Non non et non, l’accordéon n’est pas juste fait pour faire danser papy et mamie le dimanche au thé dansant. Il arrive à s’intégrer parfaitement au son du groupe. En parlant d’intégration, se mêle au chant aérien de la demoiselle, des growls et autres intonations qu’Alexandre originalement guitariste et Nicolas, normalement bassiste sortent de leur gosier respectif.
On peut penser et imaginer que parfois cela part trop dans tous les sens. Mais justement, pourquoi tout devrait-il avoir du sens, avoir une ligne conductrice ? Arrêtons de réfléchir et laissons nous charmer par les notes, toutes les notes de ces 6 premiers titres.
Passons à la deuxième partie, ou plutôt au second Cd, Tales of Obscura. Les 6 titres (et oui encore 6) racontent un conte macabre. Un fillette qui fait une mauvaise rencontre dans les bois, et à l’inverse de tout bon conte pour enfant, celui-ci se termine mal. Musicalement rien à voir avec ce que l’on a déjà entendu jusque ici. C’est plus rentre dedans, plus soutenu. Je trouve vraiment que l’accordéon donne une dimension plus mystérieuse aux compos. En parlant de mystère, on pourrait parfois s’imaginer jouant au professeur Layton, vous savez, le jeu aux centaines d’énigmes.
En revanche, ceux qui on trouvé que le premier CD était bordélique vont s’arracher les oreilles en écoutant celui-ci. Personnellement je traduirais ce bordélisme intense par ‘barré’. Oui, car c’est bien cela, la musique de Nightmares &nd Comedy est barrée. On ressent divers univers et horizons musicaux. Du coup, les titres sont riches de variété et de diversité.
Pour faire long et pour ne pas résumer l’inrésumable (et hop un nouveau mot pour le Larousse 2016)
Nightmares &nd Comedy est un bon groupe de métal symphonique barré, théâtral et original. En effet, le groupe à choisi de mettre en avant le visuel et le musical (pas jean et basket sur scène parait-il!). Tantôt doux, tantôt fort, tantôt poignant, tantôt violent, le métal joué par le groupe et vraiment diversifié et varié. Comme je le disais en début de chronique c’est un groupe extraordinaire qui va au delà de ce que nous avons l’habitude d’écouter. Faut dire qu’au MFM Castle nous aimons les groupes qui prennent des risques et qui proposent quelque chose de différent (et écoutable, cela va de soi). Certes, la production n’est pas extraordinairement sensationnelle, mais au casque le rendu est plutôt pas mal.
A découvrir en live pour plus de sensations exotiques !!
Tracklist The Opening: 01. Te Tagata Vahe Moemisi 02. End of Comedy 03. Heart’s Bone 04. My Silent Murder 05. Myrias 06. The Last Memory
Tracklist Tales of Obscura:
01. The Sad Sandman 02. The Oboist and the Sweet Lady 03. The Tricky Fairy 04. Funeral Oraison 05. Dirty Cage 06. The Gaze of the So-Called Righteous Man- Groupe : Judas Priest
- Album : Redeemer of Souls
- Sortie : Juillet 2014
- Label : Sony / Colombia
- Style : Heavy Metal
- Site Web : www
- Note : 16/20
Visiblement la deuxième moitié de l’année 2014 sera métal car Judas Priest fait un retour discographique assez fracassant avec ce Redeemer of Souls, qui fait suite à un album concept qui avait divisé et qui moi m’avait enchanté le très décrié Nostradamus. Beaucoup d’événements se sont succédés ces six dernières années pour le Priest, notamment le départ surprise de K.K Downing lors de la trournée d’adieu de la formation. En effet, le « Epitath Tour », immortalisé en dvd a révélé à la face du monde tout le talent de l’intérimaire Richard Faulkner, qui depuis a été définitivement intégré au groupe et qui au travers de son talent de compositeur, a sans doute permis à Judas Priest de repartir de plus belle. Ce dernier est à n’en pas douter un guitariste qui sied parfaitement à la twin attitude de cette machine à tubes heavy qu’est Judas Priest.
Inutile de s’attarder plus longtemps : indéniablement Redeemer of Souls est un bon disque de Priest qui fait la part belle à la synthèse de tout ce que les Britanniques nous ont offert depuis plus de quarante-ans. Le seul bémol que j’émettrais à l’encontre de ce disque musicalement inspiré, c’est une production un peu décevante qui parfois manque de percussion et de punch. Un Chris Stangarides aurait sans doute fait des merveilles de ces compositions sans failles. Nous les fans, on aime le Priest tout d’abord pour la voix de Rob Halford, millle fois imitée, mais jamais égalée ou presque (Hommage doit être rendu à Tim Owens qui avait sauvé le quintette et avait perpétué de la plus belle des façons l’héritage).
Ici, Rob ne force pas sa voix et s’est adapté au changement de celle-ci chantant moins dans les aigus, même si « Crossfire », titre vigoureux qui rappelle la période « Painkiller », lui permet de pousser des cris suraigus. Ce qui ressort également de ce disque, ce sont les duels de guitares de Glenn Tipton, toujours aussi fin et magnifique et Richie Faulkner, qui lui se situe entre respect et folie.
C’est « Dragonaut » qui ouvre les hostilités avec son riff incisif ainsi que son refrain imparable, tout comme « Halls of Valhalla » ou encore « Sword of Damoclmes » qui sont amenés à devenir des hymnes heavy metal. « Marched of the Damned » est sans doute le titre qui pourrait être un des plus populaires de ce disque, tant sa dynamique fait mouche. Il s’agit du titre heavy par excellence.
A plusieurs reprises, cet opus fait ressortir l’aspect le plus rock du groupe. Le Priest se prend même à faire du Dream Theater sur le pont de l’excellent « Down in Flames ». Inspiration ou pompage ? Peu importe, le titre est un petit bijou, suivi immédiatement par cette perle qu’est « Hell and Back ».
Tracklist:
01. « Dragonaut »
02. « Redeemer of Souls »
03. « Halls of Valhalla »
04. « Sword of Damocles »
05. « March of the Damned »
06. « Down in Flames »
07. « Hell & Back »
08. « Cold Blooded »
09. « Metalizer »
10. « Crossfire »
11. « Secrets of the Dead »
12. « Battle Cry »
13. « Beginning of the End »